Instants d'années (1)

samedi 30 juin 2007

Et ben il y en a un paquet d'abbayes qui ont vus leurs églises se faire détruite au long de leur histoire. Il faut dire qu'en France, révolution Française aidant, ça n'a pas été de main morte. Je pourrais faire allusion à Cluny qui n'est pas loin de chez moi, mais aussi de Charlieu (Sâone et Loire) et d'autres endroits m'échappant mais qui se ressemblent.

Brefs, ce sont des endroits où l'on a une église et des communs. Et il se trouve que l'église a quelque fois disparu les années suivantes de la Révolution Française. Les pierres de l'édifice ont été remployées dans la construction de maisons. Par contre les communs sont restés tels quels et sont devenus des lieux souvents industriels.

L'abbaye de Royaumont se trouve à une trentaine de kilomètres au nord de Paris. De type cistercien, elle est fondée en 1228. L'église, consacrée en 1235, a plus des dimensions de cathédrales que d'une église (101mètres de longueur).

Elle fut détruite en 1792 à l'exception d'une tourelle d'angle, vestige du transept nord, donnant un témoignage de la hauteur de la voute, à 28m du sol. Seul cette tourelle et la façade latérale droite sont les seuls restes de l'église (façade collée au cloitre). Ce qui restait de l'abbaye, fut ensuite reconverti par une filature de coton. Depuis, l'abbaye abrite une fondation consacrée à la valorisation de la musique, de la poésie et la préservation du patrimoine.

Pour d'autres photos de cette abbaye, une petite invitation à aller sur le blog de Miss75. Cette miss a écrit 3 billets les 23 25 et 28 juin derniers.

Moi, ma photo est la vue que l'on dans le prolongement du canal donnant sur la maison des hôtes. Derrière se trouve le cloitre et l'empreinte au sol de l'église abbatiale, sur la droite. Un batiment qui a la jaunisse

vendredi 29 juin 2007

De nouveau une vue du paysage vers le Pico Ruivo en étant partie d'Encumeada un peu plus tôt.

Pas un chat ou alors si, j'en ai croisé un de très sauvage, un dans son élément, un de ceux que l'on aurait pas envie de croiser pour tout l'or du monde: moi! Bah oui, j'étais seul. Alors si sur le chemin du retour j'ai croisé 2 couples, en y allant, j'aurais pu je-sais-pas-quoi-faire, mais j'aurais pu!Mais dans quelle histoire je me suis mis?

jeudi 28 juin 2007

Quoi de plus bucolique (je sais même pas si le mot est bon, mais puisque c'est mon choix...) que de s'en retourner vers Big Ben depuis Greenwitch, par bateau? J'aimerais me souvenir de combien de temps est la durée mais, facile, au moins une petite vingtaine de minutes. En plus il y a 2 arrêts entre temps mais moi, grand prince, je suis aller jusqu'au terminus (au pied de Big Ben). Si je ne sais plus la durée, le prix du billet, ça je peux vous le dire: 6.80£.

Donc on s'en remonte la Tamise vers Big Ben en passant sous des ponts connus ( Tower Bridge ou London Bridge), des monuments plus ou moins célèbres (Tower of London, St Paul, Monument et Big Ben).

Jusqu'en 1982 Londres était sujètes à des crues. Bien en aval fut donc construit un barrage qui mets du coup la capitale à l'abri des inondations. Mais quand on remonte le fleuve, on constate que les berges datent encore du temps de ces inondations. Il n'y a pas comme à Paris des berges bétonnées, des berges où il est possible de circuler. A Londres c'est resté tel quel, presque sauvage. Londres ou Lyon? Une très grande partie du parcours fluvial nous permet de contempler la tour de César Pelli, reconnaissable entre mille (et ayant un petit air de famille avec notre Part Dieu Lyonnaise avec sa pointe) du quartier de Canary Wharf. D'ailleurs, quand on arrive dans la capitale par Eurostar, c'est la premier édifice connu que l'on reconnait.

PS: oui, j'ai le chic pour prendre des photos de traviole!

mercredi 27 juin 2007

Sur la Piazza Grande, en cette fin de journée, un petit concours de jeté de drapeaux avec remise de prix aux meilleurs. Seul les enfants et adolescents concouraient. Alors même si elle était en couple à exécuter des figures de base et d'autres improvisées, une contrade a poussée à être représentée par 4 individus.

Et ma photo est au moment où les 4 drapeaux sont simultanément en l'air, à passer d'un équipier à l'autre tout en se croisant mais sans se toucher. Puisqu'il y avait un système de notation par un jury assis juste devant l'entrée de la cathédrale, il fallait que tout se passe bien , sans heurts et si possible, d'une manière harmonieuse...Ne bougeont plus!

mardi 26 juin 2007

De l'autre cote du fleuve Vltava, on peut voir le Chateau de Prague et la cathedrale de St Vitus qui se trouve dans l'enceinte du chateau. Il a suffit d'une averse, pour pouvoir admirer la ville sans passants, touristes...il n'y avait pas un chat dehors... Le soleil a ete le premier a montre le bout de son nez, derriere le Chateau...

Tout le monde a suivit.

Prague Castle

lundi 25 juin 2007

Comme dans les films quand un personnage disparait petit à petit en devenant transparant...Dans une seconde j'te vois plus, Rosa!A la fin de la journée, quand on s'est repu d'un bon repas au sympathique resto du coin (trouvé dans le Routard alors que l'on est en centre-ville), une petite virée dans les endroits phares de Florence éclairés de lumières, s'impose.

Fin février et il ne fait pas trop froid, juste frais.

Alors on s'amuse à prendre des photos, la soeurette from England et moi. Et là, elle a posé pour moi dans l'aile droite de la Galerie des offices (quand on a le fleuve Arno dans le dos). Quelques secondes de temps de pose et la miss(tinguette) devient fantômatique. Magique!

dimanche 24 juin 2007

Christian Montcouquiol est un toréro Français. Son surnom est El Nîmeno II. Né le 10 mars 1954 (Speyer, Allemagne). Décédé le 25 novembre 1991 (Arles, Bouches-du-Rhône). Il se donna la mort à l'âge de 37 ans, suite à une grave blessure à Arles le 10 septembre 1989.

Un bon toréro est un toréro mort! Il est dommage que si peu d'entre eux décèdent de la même manière que le Christian. Quel plaisir des yeux de voir un toréro se faire encorner par un pauvre taureau à qui l'on a rien demandé pour en arriver dans ce lieu funèbre que l'on appelle arènes.

... bref je suis contre la toromachie et mes mots sont encore d'une douceur qu'il m'est difficile de rendre plus durs. Alors pourquoi cette photo? Et ben pour la photo en elle même, tout simplement. Je fais pas une pub pour cette abomination d'un homme contre un animal voué à la mort, ni ne rends hommage à l'un des leurs.

T'es plus beau en photo qu'en vraie; là au moins je suis sûr que des taureaux auront la vie sauve.

C'était en (presque) fin de journée et les nuages étaient des plus moutonnants où que portait le regard. Sur le vaste terre plein des arènes de Nîmes, cette statue d'El Nîmeno II toute seule. Pas si seule puisque je suis aller la rejoindre...

samedi 23 juin 2007

A 58km de la frontière commune avec l'Espagne se trouve une ville de 27000 habitants, Castelo Branco.

Le ch'ti manu qui montre son signe astro... La vieille ville se visite, un musée dans l'ancien palais des évêques de Viseu se visite ainsi que la pièce maitresse à surtout ne pas manquer, les jardins de l'ancien palais épiscopal (se trouvant derrière le musée).

Ils sont l'oeuvre de João Mendoça, évêque de Guarda et à Vicente Ferrer da Rocha, évêque de Castelo Branco, qui les firent dessiner au XVIII. Tel un labirynthe, on est entouré de buis très délicatement taillés, au milieu d'une riche statuaire, véritable allégorie (les continents, les mois et les vertus), les Apôtres, les Saints ou les Pères de l'Eglise.

C'est ainsi que je me suis dégotté mon signe astrologique parmis tout ça. Puisque vous savez mon jour de naissance (malheureusement grâce à l'autre English de soeurette), vous savez du coup que je suis capricorne.

Bon anniversaire Nathalie.

vendredi 22 juin 2007

Pour qui ne connait pas Nantes comme quelqu'un qui y habite (par exemple je ne dirais pas de nom), je dirais qu'il y a 3 endroits à aller, à voir. Il y a la cathédrale St-Pierre-et-Saint-Paul, le chateau des ducs de Bretagne (snif, snif, snif) et enfin le Passage Pommeraye (ma photo).

Qui n'a pas mis les pieds dans cette galerie marchande n'a jamais été à Nantes! JE suis aller à Nantes!

Le Passage Pommeraye est une galerie couverte qui fut inaugurée en 1843. Un notaire en est l'instigateur.

Il ne s'est pas passé un évènement ciné dans ce passage en 1961?

Le tout Nantes peut faire ses petits achats sur les 3 niveaux de magasins. Un escalier de bois permet d'aller d'un étage à l'autre. Les contremarches sont décorées de souris, les colonnes supportant les balcons sont cannelées, les balustrades ajourées et enfin des statues d'enfants supportant des torchères finissent pas donner une note d'élégance à tout l'ensemble. Même sans venir faire ses emplètes, cet endroit est un régal des yeux et mérite amplement une visite de vous. Maintenant je vais (encore) passer pour un idiot: je ne suis pas arrivé à trouver ce passage alors que je tournais en rond dans les ruelles alentours! Même avec un guide des rues, j'avais pas moyen de tomber dessus! Moi, dans toute sa splendeur royale! Aller-y rigoler un bon coup, Nantais et Nantaises dans vos charantaises!

Alléluia, j'y suis quand même arrivé. Arrivé par le dessus. Ouf, l'honneur est sauf! J'me disais aussi: je vais dans des villes que je ne connais pas et j'arrive pas à trouver une rue toute riquiqui???

jeudi 21 juin 2007

A l'époque c'était pas encore fini!

Je dois dire que d'aller à Nantes et ne pas visiter le chateau des ducs de Bretagne alors que c'est l'une des pièces maitresses de ce qu'il y a à voir, c'est sacrilège! Sauf que voilà, quand on ne veux pas de vous, on le fait bien savoir en trouvant un motif qui n'est que prétexte à ce que vous trouveriez porte close. Ce fut mon cas puisqu'à l'époque, le chateau était en restauration. Grrrrrrr !!!!!

Alors je me suis rabattu à faire le tour de l'enceinte fortifiée, à me demander comment diable ça doit être à l'intérieur et de ce qu'il y a à voir et par dépit à ne prendre que deux photos de la batisse et de me dire que non, c'est pas possible, il va falloir que je revienne sur Nantes???

mercredi 20 juin 2007

On va dire que c'est original.

Au premier abord, je vous dirais que la façade de l'église Sainte Croix dans le quartier du plateau Ste Croix, à Nantes, me choque. Et puis de me dire que le fait que le ça me choque est bien disproportionné dans la mesure où l'on ne voit pas une façade comme ça dans toutes les villes.

L'église Sainte croix est une église construite au XVII. Elle a une façade classique et est surmontée d'un beffroi couronné d'anges sonnant de la trompette (1860). Le mariage de la pierre avec du fer (ou je-ne-sais-quoi-d'autre de métallique), faut aimer.

Pour plus d'infos aller à cette page.

mardi 19 juin 2007

Castle and Charles Bridge

Vue d'ensemble.

Charles Bridge

La statue qui va faire peur aux touristes en tapant dans ses mains.

lundi 18 juin 2007

J'ai une soeur prénommée Rosa qui habite sur Londres.

Je lui ais demandé si ça l'interressait à ce que je mettes certaines de ses photos sur mon blog. Bah oui, je vais pas faire des choses sans son accord. Et j'ai eu son feux vert. Elle n'a pas de blog à son nom et sûrement qu'elle a pas la tête à ça...

Donc j'ai décidé de créer une autre catégorie Rosa's world qui regroupera les photos qu'elle m'enverra pour que je les mettes sur mon blog. Les billets seront commentés avec ce qu'elle aura voulut ou non me dire en accompagnement de ces (ses) envois photographiques.

Même si la photo est quelque chose qui m'est arrivé dans ma vie de part moi même, c'est elle qui m'a donné des indications, des méthodes de prises de vues, des trucs, quoi! Elle a ce quelque chose que je n'ai pas, du moins pas encore mais qu'il me tarde si lentement à venir, que je ne sais pas si je l'aurais un jour: un oeil! Elle m'avait dit que ses photos n'étaient pas comme les miennes, puisque les miennes sont plus touristiques alors que les siennes pourraient être prises dans n'importe quelle ville. Et ben tant pis, bien au contraire, tout ça va changer de mes petites habitudes. Rosa a été dans des villes que je ne connais pas et même être aller sur un autre continent. Son oeil et ses destinations autres que les miennes m'ont incités à lui demander cette faveur. Au moins cela va un peu diversifier mes billets en allant voir ces autres endroits.

Du coup je serais au même point de vue que vous et je lui laisserais des commentaires comme je les poses ailleurs. Donc, une fois par semaine, je mettrais une photo de son cru. Ce sera probablement le dimanche, alors je vous donne rendez-vous à dimanche. Pour différencier ses photos des miennes, je les signerais d'un zaza (puisque son pseudo c'est zaza-c-plus-fort-que-toi et que je vais pas signer ça à toutes les fois!). Ce que je crains, c'est que ceux qui viennent ici pensent que je sois aller dans ces autres endroits et qu'il y ait confusion d'identitée de possession de ce blog. Je verrais ce que cela donne...

Il se trouve que ce mardi 19 juin est le jour de son anniversaire. Ca tombe bien tout ça, vous ne croyez pas? Elle se fait vieille la soeurette! Du coup, il me semblait approprié à ce que le billet de ce mardi soit déjà à elle.

Bon anniversaire.

Une chose de bien dans cette ville (presque) portuaire de Nantes, c'est qu'elle possède pas loin de 800 ha d'espaces verts disséminés un peu partout. Il faut dire que la position géographique de la ville non loin d'une entrée maritime favorisa dès le XVII tout ce qui était botanique et qui arrivait en Europe par voie maritime.

Non loin du musée des Beaux-arts se trouve le Jardin des plantes, tout ça en centre-ville. C'est un jardin paysager de 7 ha qui date de 1807, avec de nombreuses cascades et pièces d'eau. En plus d'une végétation toute Bretonne, on s'y extasie aussi devant des végétaux venants des Amériques, d'Afrique et d'Asie.

Et il y a ce canard colvert qui a décidé de montrer son plumage à cette mère et son enfant. Et il peut venir quand il veut car ces témoins le seront pour le reste de leur vie... et la sienne aussi de colvert. Crâneur, va! On l'sait qu't'a un beau plumage; ces mâles, tous pareils!Regarde manu, regarde comme le joli canard se lave. Plus tard tu te laveras aussi tout seul...

dimanche 17 juin 2007

Il y a pas à dire, Nantes à des airs de Pise quand on y regarde de plus près. Oui, je pourrais vous dire que ces deux villes ne sont pas loin d'une étendue d'eau (un océan pour l'une et une mer pour l'autre), ça serait des plus facile pour moi. Et que non, elles ne sont pas jumelées. Mais c'est pas ce à quoi je pense.

Alors qu'est ce qui me prends de parler de Pise en faisant allusion à cette ville Française dont on ne sait pas si elle est Bretonne ou non, même si des ducs y ont eus leurs palais???

Petite histoire pour en arriver là: Nantes est connecté à l'océan atlantique par un fleuve (que l'on dit être le dernier sauvage d'Europe) et qui est la Loire.

Levez la main ceux qui ne le savaient pas! C'est bien, tout le monde le sait.

Je continu: ce que vous ne savez pas, c'est que l'une des îles sur la Loire est passée de marécageuse à constructible au début du XVIII. Elle était dénommée Ile Feydeau et maintenant à la dénomination d'Ancienne île Feydeau. Des batiments d'opulents négocients longent les deux rives de l'île. Sauf que la petiote histoire continue, dans la mesure où de 1926 à 1938 l'île n'est plus île puisque les deux bras de la Loire sont comblés et d'un coté passe le tramway (il me semble que c'est ça) et de l'autre, une esplanade de verdure (ma photo).

Et Pise dans tout ça alors vous me direz, et vous le faites bien! Et bien z'ieutez ma photo et vous verrez que les façades des batiments ne sont pas correctements allignés: ils se sont enfoncés (ou s'enfoncent encore à l'heure où je vous dits mes bétises!!) au cours du temps.

Je m'enfonce, tu t'enfonces, ils s'enfoncent TOUS!

Difficile d'avoir un poisson rouge dans un bocal si l'eau penche par dessus bord! Pauvre poisson. Et les hommes quand ils sont au dessus des toilettes à faire la comission n°1, ils doivent viser à coté de la cuvette pour que ça aille dans la cuvette? Surtout ne pas oublier de mettre le frein à main quand on gare sa voiture sur le trottoir!

Quand Sabine Paturel chantait sont Les bétises, maintenant vous savez qu'elle parlait de moi.

samedi 16 juin 2007

Derrière le Château des Ducs de Bretagne se trouve une curieuse tour, ou plutôt un clocheton qui attire l'oeil. Il s'en faut traverser la voie ferrée pour la contempler d'un peu plus près. Tel un phare en pleine ville qui "éclaire" le monde Il se trouve que c'est le dernier vestige de l'usine qui confectionnait les biscuits LU que tout le monde connait. Biscuit carré pas très plat.

La petite histoire: en 1885 Jean Lefèvre, époux de Pauline Isabelle Utile décident d'occuper les lieux et de construirent une biscuiterie. Mariés à la ville ils le voulurent symboliquement au travail et décidèrent de marier aussi leurs initiales, c'est ainsi qu'est né LU. L'année suivante il créent le "petit beurre". En 1986, l'usine est délocalisée au sud de Nantes pour, toujours confectionner ces biscuits. Bah oui, quand c'est si bon et que ça se vend bien, pourquoi arrêter d'en faire? Depuis 1999, ce qui est devenu l'ancienne usine a changé de nom, ou si peu en fait puisque elle a été rebaptisée Lieu Unique. Une situation en plein coeur historique de Nantes, les promoteurs ne pouvaient louper l'occasion. C'est depuis un centre culturel: danse, théâtre, arts plastiques, musique...On y trouve aussi une librairie et un bar.

Bref une renaissance pour un lieu qui a fait vivre des générations de personnes. Et c'est pas plus mal dans ce sens là que de penser toute démolition.

S'il fait chaud, y a qu'à longer le mur de gauche, d'être dans l'ombre...C'est-y pas beau quand même ces deux vues de ce splendide petit village qu'est Ferragudo?

Imaginez: vous venez de traverser un petit pont (à pied ou en voiture, c'est selon comme vous venez d'arriver) et de l'autre coté dudit pont, on arrive à une petite place avec bars et restaurants qui vous attendent. On est à Ferragudo. Sur votre droite deux ruelles partent; l'une longe le bord de mer et l'autre, parallèle à la première est encadrée de maisons de ses deux cotés. A peine vous vous êtes engagés dans cette seconde ruelle que vous avez sur votre gauche la petite place avec au fond la maison de villégiature de Blandine. Vous laissez cette petite place pour vous engager plus en avant de cette ruelle (ma première photo).

Tout au bout de cette ruelle part sur la gauche un escalier en direction de l'église se trouvant au sommet et d'où l'on a une vue sur l'estuaire du Rio Arade et de Portimão de l'autre coté. Au loin s'envolent les nuages, si au loin qu'on ne les vois même pas!

Pub: Ferragudo est vraiment magnifique, il y a pas à dire.

J'ai le chic pour prendre des photos sans humains. On va finir par croire qu'il n'y a pas de vie autour de moi quand je me ballade. J'aurais bien voulut une petite vielle dame sur le perron de sa maison à tricoter ou juste regarder passer le manu qui l'aurait saluer à son passage. Ne boudont pas notre plaisir de déambuler encadré de maisons blanches réhaussées de couleurs. Et de faire plaisir à mes lecteurs, à ma lectrice.

vendredi 15 juin 2007

En 1290, le Roi Dinis fonde une université. Après des allées et venues entre Coimbra et lisbonne, l'université fut installée pour de bon en 1537 dans le palais royal de Coimbra. Jusqu'en 1911, elle était la seule universitée du Portugal.

De nos jours des batiments très années 50-55 entourent ce qui est la partie des batiments les plus riches historiquement parlant et les plus anciens.

Le buffet d'orgue d'une petite chapelle d'une université; rien que ça!!! Parmis les salles entourant le patio das Escolas se trouve une chapelle, la Capela de São Miguel, fondée en 1547. Elle est de style Manuélin et est l'oeuvre de Marcos Pires. Elle est décorée d'azulejos du XVII et d'un plafond peint avec les armoiries du Portugal en son centre (on les devines sur ma photo). Mais tout ça (ainsi que l'autel) est éclipsé par un buffet d'orgue de 1733 se trouvant sur le mur de droite lorsque l'on rentre dans la chapelle par la petite porte (de style néo-classique de José Carvalho en 1780) à la droite de l'entrée principale de la chapelle, un portail de style Manuélin datant quant à lui de 1521. Le buffet d'orgue est couvert d'une peinture en chinoiseries et décorée d'angelots. C'est déjà une splendeur des yeux et je n'ose imaginer le son que cela doit donner quand l'instrument de musique est mis en marche. c'est une chapelle pas très grande alors le son doit donner grave!

jeudi 14 juin 2007

Ce n'est pas que cette photo est belle, en fait je la trouve quelconque, bien, mais sans plus.

Vue du nord de l'ïle en direction de l'Ouest, vers Porto Moniz qui se trouve tout tout tout au loin...

Il se trouve qu'elle clôt une journée bien particulière par un coucher de soleil (quoi de plus naturel qu'un coucher de soleil à la fin d'un jour? Le contraire serait étonnant).

J'avais pris l'avion sur le continent au départ de Porto (pour la seconde fois de ma vie) au petit matin; j'étais arrivé dans un endroit que, même en rêve, je ne pensais jamais y aller. Une île perdue en plein océan pacifique dans un paysage de falaises abruptes. Arrivé à Saõ Vicente avec ma voiture de location, pris possession de ma chambre d'hotel, je m'en étais aller visiter ce petit village côtier. Et la journée se terminant, j'étais finalement aller en bord de mer humer l'air marin et surtout pour me pincer car, oui, j'étais bel et bien à Madeire!

mercredi 13 juin 2007

Le film La grande vadrouille est le plus grand succés en salles au cinéma en France. Bon il s'est fait détrôné par un Titanic. Disons que toute la France (au minimum) connait ce film de Gérard Oury avec un tandem inoubliable, Louis de Funès et Bourvil.

Ce film s'est tourné en Bourgogne, du coté de Dijon mais aussi de Beaune. En se promenant dans les rues de cette petite grande ville de Côte d'Or qu'est Beaune, je suis tombé nez à peinture avec ce pan de mur, un hommage au film. Je ne veux pas trop critiquer l'oeuvre mais le Luigi, il est...réussis???

Ca tourne à Beaune!

Vous vous souvenez dans le film de la scène où nos deux protagonistes balancent des potirons aux motards qui les poursuivent? Ce sont les bonnes soeurs de l'hospice de Beaune qui conduisent. D'ailleurs on en voit une parmis le petit groupe de techniciens derrière la caméra.

Assis juste sous la caméra, c'est le réalisateur Gérard Oury en personne de dessiné. Et en arrière plan, les toits et façades de la cour intérieur des hospices de Beaune.

Bel hommage à un film archi connu, qui n'a pas vieillis et qui est tout aussi drôle même quand on l'a vu des dizaines de fois (bon, j'en suis pas encore à l'avoir vu une dizaine de fois mais je m'en rapproche).

mardi 12 juin 2007

Non loin de la ville de Coimbra se trouve ce qui est le plus grand site Romain du Portugal. Et l'un des plus beaux de toute la péninsule Ibérique. Les ruines actuelles sont celles d'une ville Romaine qui, fondée au IIème siècle avant JC, se trouvait sur la route reliant l'ancienne Lisbonne (Olisipio) à l'ancienne Braga (Braccaria Augusta). C'est sous Auguste, vers 25 avant JC que Conimbriga devint une ville importante.

Au III ou au début IV après JC, les habitants ont pillés les batiments pour construire un mur défensif contre les invasions barbares des Suèves (envahisseurs Germaniques). En 468 après JC, la ville fut mise à sac et tous les habitants assassinés ou réduits à l'esclavage.

Le site de Conimbriga offre un ensemble architectural de ce que furent de vastes demeures importantes avec des restes magnifiques de mosaïques au sol, un acqueduc très détérioré, un temple avec son forum, des thermes à deux endroits de l'ancienne ville, l'ancienne voie Romaine et des remparts.

La maison aux Svastikas, ou du moins ce qu'il en reste.

Mon montage de deux photos est la vue de la Maison aux Svastika (un motif représentant une croix gammée), la première demeure que l'on voit dans le parcours du site. Cette maison se trouve à la gauche de la voie Romaine et ses pierres furent exploitées pour la réalisation des remparts que l'on voit sur la droite de ma photo. C'est à dire qu'elle fut sacrifiée de ses pierres et restée dehors de l'enceinte de la ville.

lundi 11 juin 2007

Je me suis amusé à recenser toutes les arènes qu'il m'a été possible de voir de mes yeux. Ca va d'Autun (Fr) à Mérida (Esp) en passant bien naturellement par Lucques et Arezzo (It). Là comme ça, à brûle pourpoint, je suis sûr que j'en oubli d'autres (Paris et Lisbonne).

Après m'être amusé de cette manière, j'en suis arrivé à la conclusion que les arènes de Nimes sont les plus majestueuses de toutes celles que j'ai vu. Pour qui est de cette région me dirait que non loin de Nimes il y a Arles. Qu'à Arles il y a aussi des arènes magnifiquement conservées... sauf que je ne suis pas allé à Arles et du coup je reste (basiquement) dans ce que je connais. J'vous dit pas le jour où j'irais à Rome, aïe aïe aïe!!!

Donc les arènes de Nimes.

Et la lumière centrale fut.

La construction s'étale de fin Ier siècle au début IIème. Il est le mieux conservé de tous ceux encore sur pied (sur pierre j'devrais dire) dans ce qui était la Gaule Romaine. Pas le plus grand mais le mieux conservé. Histoire de ne pas vous saouler de chiffre, je vais vous en donner quelques uns: de forme éliptique de 133m sur 101m par 21m d'hauteur. Une capacitée de 24000 spectateurs qui de nos jours assistent à de la tauromachie (beurk!).

De dehors ou de dedans (sans oublier les couloirs intérieurs), ces arènes sont une splendeur.

dimanche 10 juin 2007

Je croyais que c'était les blondes qui étaient crétines!

Nationalitée: Etazuniland

Genre: action (et non pas épouvante ou horreur comme je lis ailleurs)

Durée: 1h50

Avec: Kurt Russell, Rose McGowan, Zoe Bell, Rosario Dawson, etc etc...et Quentin Tarantino (himself)

La petiote histoire: Stuntman Mike croise 2 groupes de jeunes (et belles) femmes motorisées à 14 mois d'intervales. L'un des groupe sera tué; l'autre tuera.

Il en a pensé quoi le manu de tout ça?

A droite , à gauche j'ai lut ou entendu que le début c'est trop blablatant et qu'il y a une course-poursuite en voiture à la fin du film qui s'éternise de ses 20mn. Partant de là, le manu s'en est aller voir ce film... en VO (quel sacrilège de le voir autrement)!

On connait tous la petite vie du sieur Tarantino dans sa petite vidéostore de location où il a vu tous les films possible à son époque, allant de la merde au chef d'oeuvre du 7ème art (comme on dit dans ces cas là quand le film est devenu un classique). Quand on va voir un Tarantino en salles, on sait d'ores et déjà que l'on va voir un film avec une accumulation de détails constituant un genre particulier. Par exemple son Jackie Brown et les films de Blackexploitation. Ais-je besoin de donner un exemple? Qui connait l'oeuvre ciné Tarantinesque sait au moins ça.

Ce Le boulevard de la mort ne dépareille pas de ses précédents. Ces films de série B à l'image crade, avec ces défauts sur la péllicule qui défile et que l'on retrouve subliminalement sur l'écran géant, ces sauts de péllicule qui font que l'on a pas la fin de la phrase ou alors qui se répète une seconde fois. C'est des détails qui nous feraient dire à d'autres films (réellement) d'époque qu'ils sont vraiments très vieux et qu'ils ont un chouias mal vieillis. Ici, avec ce Boulevard, au début on est surpris mais vite on accepte et du coup ça en devient génial.

Moi j'ai adoré, j'peux pas dire plus!

Bon, je vais un peu raconter du film sinon je sens que je vais en perdre en chemin. Le film s'articule autour d'un homme qui se nomme Stuntman Mike, un cascadeur de cinoche qui a pris de la bouteille... et une belle cicatrice. Il croise dans un bar 3 jeunes femmes (plus une autre qu'il raccompagnera chez elle. J'ai dit raccompagnera???) qui s'apprêtent à aller passer quelques temps dans une cabane appartenant à l'une d'elles. Elles sont belles, aiment faire la fête, picoler, fumer un joint, parler de cul, bref on est en 2007 et elles sont loin d'être des nonnes! Notre Mike est un personnage inquiétant, dont on ne sait pas ce qui le pousse à agir d'un point de vue, disons, machiavélique. En le voyant avec son bolide vrombissant de la sorte on pense au camion du (télé)film de Spielberg Duel. La toute fin de soirée entre Mike et les 4 jeunes femmes se finira...j'vous dis pas comment! 14 mois plus tard il (re)croise le chemin de 4 autres beautées au volant d'un bolide d'emprunt avec un but bien précis au volant de celui-ci. Et notre Mike qui vient mettre son grain de sable finira...j'vous dis pas non plus comment!

Ce film respire de nouveau les références à d'autres films, même à ceux d'un réalisateur obscur du nom de Tarantino. Si si, la petite sonnerie de portable, la voiture jaune super reconnaissable (découverte après un noir et blanc, tu sais pas ce qu'il vient faire là), le big Kahuna, le foot massage, tout ça c'est génial quand ça arrive dans l'histoire car tu peux pas t'empêcher de sourire et je ne me suis pas empêché. Heureusement que je n'avais pas de voisins immédiats sinon la camisole était pour moi à la sortie de la salle.

Même si j'ai un bagage ciné un peu poussé (arrêtez de rire, c'est navrant!) je suis sûr que je suis passé à coté d'autres films qui ne m'ont pas tiltés au bon moment du film. Bref, du Tarantino dans toute sa splendeur quand il rends hommage à un genre.

Interdit aux moins de 12 ans, tu le seras Boulevard de la mort.

En voyant ce film je me suis demandé si Tarantino ne poussait pas un peu trop les dialogues de ces jeunes femmes ayant la vie devant elles (oui je sais, une vie des plus courtes pour certaines d'entre elles). C'est des grossièretées dites les unes après les autres et à chaque phrase. Moi je m'en fiche royalement mais quand même, elles parlent de cette manière les filles de l'oncle Sam?

Comment rester insensible à tout ce charme?

Interdit aux moins de 12 ans, tu le seras aussi pour une autre raison Boulevard de la mort.

Je sais pas comment le dire sans trop dévoiler du film mais la scène de carambolage de nuit tout phares éteints puis s'allumant d'un coup (de manière trop tardive, mais intentionnelle), c'est fun! Mais nan, c'est pas fun, j'ai A-DO-RE! Le point de vue de chacunes des femmes au moment de l'impact et ce qu'il en advient de leurs corps tout fragile, tout frêle, tout menu, faut être un mec pour apprécier ces p'tites chose qui font la mort. Ici une jambe; là bas un corps entier; au milieu, un coup du lapin, c'est trop bien foutu (c'est manu, le psychopathe qui parle). Le seul détail du film qui me chagrine un peu c'est que l'une des jeunes femmes n'utilise pas son pistolet quand elles se font attaquer par notre Mike de service, lors de cette fameuse (et supposée trop longue) course poursuite. Trop bête car il y a un speech juste avant, dans un bar, pour dire qu'elles vivent dans un monde où elles peuvent se faire violer et qu'un flingue est le meilleur moyen de se protéger. Ok, et ben là, elles en avaient l'occasion quand ça allait mal. Tarantino, mon bonhomme, tu n'as pas été au bout de ton idée!

Sinon, tu serais pas des fois fétichiste des pieds féminins? J'dis ça comme ça...

La bande-son, comment passer à coté de cette pièce maitresse de ce Boulevard? Ca n'arrête pas, mais aucun titre ne m'a vraiment plut comme celui que l'on entends sur le générique de fin. J'ai mis un temps incalculable avant de me rendre compte que ça chantais en Français! Et qui plus est, une chanson de notre Gainsbourg national (titre que j'avais jamais entendu et qu'il me tarde de réécouter).

Bref, si c'est pas dans ses meilleurs films (que sont Réservoir dogs et surtout Pulp fiction), c'est une belle expérience ciné en salles et qu'il me tarde de revoir chez moi.

L'image que je retiendrais? Ce magnifique triple carambolage!

Une note? 3 étoiles /4

Un billet bien particulier que celui de ce dimanche. Un petit peu comme un anniversaire. Comme une pierre blanche bien insignifiante dans l'édifice gigantesque de la blogosphère.

Celui-ci est mon 500ème billet. Oh j'en vois qui disent qu'ils en sont à beaucoup plus que 500 articles chez eux. Que mon petit demi millier n'est rien du tout comparé à tout ce qu'ils ont fait chez eux. C'est sûrement vraie.

Quoi qu'il en est, c'est bien du courage pour qui arrive chez moi et décide de lire ce que j'ai dit ou montré sur mon blog. Moi même je crois que je jetterais l'éponge devant la quantitée d'articles. Pour casser la routine et être moins monotomne je varie mes destinations et surtout essaye de mettre un zeste d'humour sur le maximum de billets possibles. C'est pas commode.

Même si je m'investie de quelques minutes journalières au billet suivant, il est indéniable que ce succès, c'est grâce à vous, vous qui venez continuellement ici voir ce que j'ai pu mettre (et dire) au jour le jour. Il n'y a pas de compteurs sur mon blog, mais depuis sa création, le 10 octobre 2005, j'ai eu 37492 visites (au samedi 9 juin dernier) et je ne vous dis pas le nombre de pages vues mais ça dépasse les 83500! C'est ce qui me motive tous les jours et j'en remercie tout le monde. C'est Roberto Begnini qui a dit lorsqu'il a eu son oscar du meilleur film étranger (avec La vie est belle) qu'il embrasserait tout le monde s'il n'y avait pas tant de monde. Je suis un peu de Roberto ce dimanche envers vous tous, et pour moi aussi La vie est belle.

Des fleurs pour témoigner de mes remerciements à tout un chacun. Lundi dernier, dans l'un de mes commentaires-réponse, je vous annonçais avoir été l'heureux élu au petit jeux de Gum. J'ai donc envoyé une de mes photos et j'ai eu en réponses plusieures variations de cette même photo, retouchées par Gum herself. Plus que de lui envoyer une photo, je le lui en avait fait cadeau. En allant sur son blog vous verrez l'original. En restant sur le mien, vous voyez l'une de ses oeuvres, celle que j'ai choisi pour l'occasion de ce 500ème billet. Bien entendu la composition florale sur la photo n'est pas de moi (je suis un mec, je n'ai pas la flower's touch) et je m'en voudrais que l'on pense de moi que j'utilise le travail des uns pour remercier le travail des autres. Mais le cliché est bel et bien de moi. C'est trop amusant de voir ses photos partir vers une autre vie que celle qu'on a voulut au départ: pour soi dans un album photo.

Gum, merci de t'être prêté au jeu et devant tout le monde, je te remercie infiniment.

samedi 9 juin 2007

Toutes mes photos ont une petite histoire, que ce soit d'un point de vue de Historique (avec un grand H) de l'endroit ou alors quelque chose de plus personnel.

La photo de ce jour est plus en rapport avec le second point de vue. Il se trouve que c'est le dernier cliché que j'ai pris l'an passé au retour de vacances toscaniennes, m'en retournant en France (avant de repartir le lendemain au Portugal et trois jours plus tard à Madeire). Après avoir quitté cette région, je n'avais même plus de coeur de m'arrêter pour contempler d'autres payasages.

Arriverais-je un jour à me lasser d'admirer pareille merveille de la nature? I don't think so!

Parti très très tôt au matin, j'ai bien évidemment pris ma journée pour traverser un bout d'Italie et un ch'ti peu de france (je suis à 300km tout rond de la frontière avec l'Italie). Alors vous dire exactement d'où est prise cette photo, cela me serait impossible. Quoi qu'il en est, s'il est bien une chose reconnaissable, c'est le mont Amiata dont j'ai parlé quelques semaines auparavant (si si, souvenez vous de cette gigantesque croix en fer). Bon, dans un autre ordre d'idée, on reconnait aussi ce paysage du Val d'Orcia, typique de la région Toscanne.

La brume matinale n'était pas encore levée; le soleil déjà haut et moi de me dire en prenant cette photo que la prochaine fois que je foulerais des pieds cet endroit serait en aout 2007. Mais c'était sans savoir qu'entre temps j'aurais changé mon fusil d'épaule en allant du coté des Grands lacs, de Vérone. Et du coup, là, et ben j'en ai encore pour plus d'un an avant de retrouver mes "racines" Toscannes d'adoption estivales.

Il faisait beau et moi de bien avoir roulé.

vendredi 8 juin 2007

Ce que vois la mouche de mille façons... J'ai déjà mis il y a quelques temps une de mes photos du Gherkin se reflétant dans un immeuble alentour. Ici, c'est l'inverse.

Je sais pas si vous vous êtes rendu compte de la chose mais les films Britanniques récents qui passent en salle de ciné (et même sur les chaines câblées) et dont l'action se passe à Londres, il y a toujours une scène autour (au niveau de la rue) ou dans cette cornichonne de tour. comme si il fallait ça pour faire moderne ou pour situer l'époque de tournage du film (comme maintenant de se dire que tel film ou tel autre se passe dans New York avant le 11 septembre lorsque l'on voit les 2 jambes du WTC. Est ce que le Gherkin va devenir l'emblème (ciné) de Londres?

jeudi 7 juin 2007

C'est la place névralgique de la ville d'Evora. Là où les gens viennent boire une boisson rafraichissante lors des grandes chaleurs estivales.

Ce qui est surtout amusant sur cette place, ce sont ses arcades sur l'un de ses cotés qui sont toutes de formes et d'hauteurs différentes . On dirait que c'est du n'importe quoi comme travail; comme si le maçon ne voulait pas faire comme son voisin d'à coté. Amusant.

Praça do Giraldo au levé du jour, quand la chaleur n'est pas accablante. Il devait quand même taper puisque la photo penche sur la droite! T'étais pas des fois bourré, manu?

Une place conviviale, propice à la détente... mais qui ne le fut pas bien des années auparavant. C'est ici qu'en 1483 le roi Dom João II assista à la décapitation de son beau-frère, le duc de Bragança. C'est sur cette place qu'en 1573, des hérétiques furent brulés par ordre de l'inquisition. Bref, à l'époque il n'y avait pas de Nouvelle Star et l'on s'amusait comme on peut, avec les moyens du bord.

De nos jours au nord de la place se trouve l'église Santo Antão (XVI) et devant cette église une fontaine Renaissance (1571) en marbre d'Estermoz un chouia visible dépassant de dessus les parasols. Elle est placée sur un ancien arc de triomphe romain détruit.

...une p'tite pièce pour le guide, siouplait, m'ssieurs-dames.

mercredi 6 juin 2007

Ce donne envie de tout! Ca donne envie de voir ce paysage de ses yeux; ça donne envie d'y être; ça donne envie tout ce vert à profusion; ça donne envie tout ce que vous voulez et vous le pouvez.

Alors je vais vous situer la photo de ce billet. C'était au petit matin du 15 aout de l'année dernière et je m'apprêtais à faire ces (presque) 23km à pinces. Disons que cette photo est prise à une petite quizaine de minutes depuis mon départ de l'hotel et que je me dirige vers le col de Encumeada qui est mon point de départ de la randonnée du jour. Un 15 aout c'est férié et dans un pays très religieux, c'est même pas la peine de chercher un truc d'ouvert. Passer une journée dans la nature est la meilleure chose à faire, finalement.

Donc à une petite quizaine de minutes de route vers le sommet du col, on a cette vue. C'est très simple: en prenant la ligne d'horizon des sommets, le col d'Encumeada est la partie la plus basse, et le départ vers le Pico Ruivo (sommet de l'île) est vers la gauche de ce col. Pico Ruivo qui est naturellement invisible sur cette photo puisque trop loin vers la gauche. Ca va? Vous me suivez? Donc jusqu'ici tout va bien. Souvenez-vous de cette autre photo. On devine d'où je venais, de tout en bas, vers le bord d'océan. Et la colline sur la toute gauche de cet autre photo postée début janvier est la sorte de pyramide à la gauche du col de la photo d'aujourd'hui.

Arrêt sur image.

La photo d'aujourd'hui est vue en direction du sud et je m'en venais de bon matin du nord, de Saõ Vicente, mon lieu de villégiature. Ca se voit que c'est tôt le matin car seul les sommets sont ensoleillés. La journée appartient à ceux qui se lèvent tôt parait-il. C'est super verdoyant et peu habité. De toute façon, le nord de Madeire est peu habité. Très naturel. Un bonheur de circuler parmis tout ça à vitesse minimale, vitres ouvertes avec un bon CD Björkien dans l'auto radio.

Que demander de plus au peuple?

mardi 5 juin 2007

Avec l'ensemble que compose les deux catédrales et le Clergé non loin de la Casa de las Conchas, le couvent de San Esteban est le troisième endroit de Salamanque à voir. Il se trouve non loin des deux catédrales et depuis son parvis, l'on peut voir le chevet de la catédrale nueva. Le couvent San Esteban

La construction du couvent de San Esteban débuta en 1525 pour s'achever en 1618. Il y a l'église monumentale, les quartiers conventuels que sont la sacristie, la salle capitulaire, les 3 cloitres et la bibliothèque.

De dehors, la façade de type plateresque est le plus majestueux. Sa construction débuta en 1660 et est formée d'une arcade décorée à l'intérieur et encadrée en contreforts. L'intérieur est encore plus beau...

Voilà pour les présentations de l'ensemble dans de très grandes lignes. Je reviendrais plus en détail car il y en a tant à dire mais gardons le suspense, façon Hitchcock.

lundi 4 juin 2007

Les magasins attrape-touristes à vendre les produits locaux ou ce qui touche à la provence, il y en a quelques uns dans les ruelles des Baux de Provence. C'est joliement bien présenté, coloré, des fois bruyant quand la fausse cigale fait son tsstststststss lors de notre passage un peu trop près d'elle... bref je m'amuse à voir tout ça.

Et puis j'ai vu le panneau de ma photo et je dois vous dire que mes voisins immédiats ont dût me prendre pour un fou de me voir rire tout seul au milieu de la ruelle. Nan mais dites moi qu'il y a de quoi quand même. Quand je lis les petits avertissements, je m'imagine la tête du chat ou du chien. Je me demande ce que c'est qu'un chien ex-méchant ou un chat très énervé. Je serais du genre à, si je me ballade dans une rue de n'importe laquelle de ville et que je vois cet avertissement sur le portail de l'entrée d'un pavillon, à attendre de voir le chien ou le chat en question pour voir sa tête. qu'est ce qui pourrait correspondre à mon Pilou?

dimanche 3 juin 2007

La Madeleine de Tiziano Vecellio dit Le Titien (peint en 1531) est une autre oeuvre se trouvant dans le Palazzo Pitti, à Florence.

J'ai terminé entre temps le livre de Kathleen McGowan Le livre de l'Elue et l'Elue en question est Marie Madeleine. Elle aurait épousé Jean Baptiste puis une fois décapité (l'histoire que l'on connait tous, celle de Salomé qui aurait dancé), elle aurait épousé son cousin (comme ça devait se faire à cette époque) qui n'était autre que Jésus. Je ne veux pas trop dévoilé le livre car telle n'est pas mon intention.

Dans les représentations picturales de Jean Baptiste, on le voit habillé de peau de bête. Dans le cas présent, cette madeleine a une de ces tignasse qui lui permet de recouvrir son corps entier. Dois-je y voir un lien de parenté avec ces poils qui couvrent les deux corps? J'irais jusqu'à dire heureusement qu'il y a les seins qui dépassent car même si on devine un visage des plus féminins, on pourrait se demander si ce pourrait être en effet une femme. La nuditée sous ses cheveux laisserait en effet croire de sa profession de prostituée (si on se base sur le Nouveau Testament) mais à la lecture du livre que je viens de parcourir, on est loin de toute nuditée, même de plus vieux métier du monde.

A l'époque j'aimais bien ce tableau: cette maladresse de cacher son corps tant bien que mal grâce à ses cheveux mais n'y parvenant pas. Je l'aime toujours autant et c'est pas un livre (même si l'histoire de couple entre Jésus et Maie-Madeleine est avérée) qui va me faire changer de mes opinions. La Madeleine La Madeleine (1531) Tiziano Vecellio (1488-1576)

samedi 2 juin 2007

L'un des derniers tableaux que j'ai contemplé recemment. Je ne connaissais ni l'auteur ni son oeuvre et de ce fait, l'histoire de ce tableau et de ce qu'il veut dire. Ce tableau est intitulé La victime et on ne sait pas qui est représenté et surtout si c'est une victime d'un accident ou carrément une morte. D'ailleurs je pencherais pour le fait qu'elle est décédée. Et de vous dire que je ne fais pas dans le scabreux!!!

En haut à droite on devine surement un bout de drap, ce qui sous-entendrait qu'elle est tombée du lit. Au pied du lit une sorte de réchaud pour se chauffer des nuits froides. C'est ces deux détails qui me font dire que l'on est dans une chambre.

Est ce un tableau représentant un fait d'actualité survenu fin 1800 début 1900? Pourquoi que cette jeune femme a le bout des doigts sales? Ne voyant rien de violent sur son corps, comment en est-elle arrivée à ce stade de sa vie ou au début de sa mort? Victime de mort violente ou de maladie? Ce tableau m'interpelle.

La victime

La victime Fernand Pelez (1843-1913)

Sur cette photo de moi, on retrouve le tableau voisin d'autres. Il se trouve face à la montée d'escalier et c'est lui que l'on voit en montant à l'étage. Tu parles d'un cadeau de bienvenu! Alors j'invite tous les petits Columbo de la planète à aller au musée d'Art et d'Archéologie de Senlis pour enquêter sur la dame. Tenez moi au courant car je trouve que c'est trop bête de voir une belle plante être sans vie... La victime est dans la salle. Victime de quoi, finalement?

vendredi 1 juin 2007

On vient de quitter un mois de mai très relaxant d'un point de vue jours fériés et j'en ai profité. Et je n'ai pas été le seul mais c'est si bon parfois de se laver la tête du quotidient. Et dire qu'en mai 2008, ce sera identique, trop cool.

Bien entendu, en parlant question boulot, il n'y a plus rien de jours de fénéants jusqu'en aout. Par contre juin, pour ceux qui sont scolaire, les choses sérieuses arrivent. Et ayont une pensée aussi pour les personnes qui encadrent ces élèves, ces pions, ces secrétaires (clin d'oeil), ces profs... Moi, ça fait belle lurette que ça ne me concerne pas. J'ai donné.

En Juin de mon calendrier perso que m'a fait ma soeur, il y a donc une photo de l'île de la cité à Paris. Une vue nocturne de Notre Dame de Paris. J'avais déjà mis cette photo sur mon blog. Le joli mois de juin

Puisque cela ne dérange pas Sophie de beaucoup travailler, si l'envie vous prends de savoir où habitent les personnes qui viennent sur vos blogs respectifs, vous pouvez aller vous enregistrer dans le sien à travers un commentaire dans cette page.

Ainsi vous y verrez peut-être des gens que vous connaissez virtuellement...

C'est assez amusant comme procédé. Trop d'boulot pour moi si je devais m'y coller, mais amusant.

La Vierge à la chaise est un tableau très connu de Raphaël Sanzio, plus connu sous le nom de Raphaël. Il l'a peint en 1515. Ce tableau se trouve dans Florence, dans le Palazzo Pitti, palais se trouvant au sud de l'Arno. Le Palazzo Pitti est un véritable musée, surtout sa partie Galaria Palatine. C'est une suite de salles richement décorées de trompe-l'oeil, de marbres, de boiseries, etc...et une suite de tableaux de maitres dont certains connus mondialement. Le Palazzo Pitti est le second musée de Florence à voir pour quelqu'un qui s'interresse de cette époque Renaissance. Un enchantement de tableaux. Et je suis enchanté!

La Vierge à la chaise La vierge à la chaise (1515) Raphaël (1483-1520)

La Vierge à la chaise est un tableau rond dans un cadre aux larges bords dorés, carrés. Cette rondeur de tableau donne une impression d'intimitée de la scène, de tendresse entre les personnages. Cela est renforcé par la courbure de tête que prends la Vierge, tout contre son enfant. Avec la vierge on reconnait Jésus et Jean-Baptiste, ces derniers, enfants.

La Vierge est mon personnage préféré de ce tableau. A part la position bizarre de ses jambes sous sa robe bleu qui doit être des plus inconfortable, j'adore tout en elle. Je dois dire que son regard en coin vers nous tout en donnant une distance pour protéger son enfant, c'est assez inovateur quand on voit les autres tableaux de Vierge à l'enfant. Généralement, la Vierge est vue de face avec le petit Jésus assis sur sa jambe gauche. Un Michel-Ange a peint Tondo doni en 1503 qui montre la sainte famille dans une position des plus insolites (tableau se trouvant dans la Galerie des offices). De temps en temps des tableaux viennent bousculer la routine. Ici c'est donc la Vierge qui me plait. Vêtement et coiffe, laisser moi crier "au sublime". Un petit air d'orientalisme. Le petit Jésus qui cache ses petites quenottes sous le manteau de la mère, surement pour les réchauffer, renforçant ce sentiment de tendresse. Quoi qu'il en est, vous ne trouvez pas qu'il est très bien nourrie? Il a une paire de guiboles!