Instants d'années (1)

dimanche 10 juin 2007

Je croyais que c'était les blondes qui étaient crétines!

Nationalitée: Etazuniland

Genre: action (et non pas épouvante ou horreur comme je lis ailleurs)

Durée: 1h50

Avec: Kurt Russell, Rose McGowan, Zoe Bell, Rosario Dawson, etc etc...et Quentin Tarantino (himself)

La petiote histoire: Stuntman Mike croise 2 groupes de jeunes (et belles) femmes motorisées à 14 mois d'intervales. L'un des groupe sera tué; l'autre tuera.

Il en a pensé quoi le manu de tout ça?

A droite , à gauche j'ai lut ou entendu que le début c'est trop blablatant et qu'il y a une course-poursuite en voiture à la fin du film qui s'éternise de ses 20mn. Partant de là, le manu s'en est aller voir ce film... en VO (quel sacrilège de le voir autrement)!

On connait tous la petite vie du sieur Tarantino dans sa petite vidéostore de location où il a vu tous les films possible à son époque, allant de la merde au chef d'oeuvre du 7ème art (comme on dit dans ces cas là quand le film est devenu un classique). Quand on va voir un Tarantino en salles, on sait d'ores et déjà que l'on va voir un film avec une accumulation de détails constituant un genre particulier. Par exemple son Jackie Brown et les films de Blackexploitation. Ais-je besoin de donner un exemple? Qui connait l'oeuvre ciné Tarantinesque sait au moins ça.

Ce Le boulevard de la mort ne dépareille pas de ses précédents. Ces films de série B à l'image crade, avec ces défauts sur la péllicule qui défile et que l'on retrouve subliminalement sur l'écran géant, ces sauts de péllicule qui font que l'on a pas la fin de la phrase ou alors qui se répète une seconde fois. C'est des détails qui nous feraient dire à d'autres films (réellement) d'époque qu'ils sont vraiments très vieux et qu'ils ont un chouias mal vieillis. Ici, avec ce Boulevard, au début on est surpris mais vite on accepte et du coup ça en devient génial.

Moi j'ai adoré, j'peux pas dire plus!

Bon, je vais un peu raconter du film sinon je sens que je vais en perdre en chemin. Le film s'articule autour d'un homme qui se nomme Stuntman Mike, un cascadeur de cinoche qui a pris de la bouteille... et une belle cicatrice. Il croise dans un bar 3 jeunes femmes (plus une autre qu'il raccompagnera chez elle. J'ai dit raccompagnera???) qui s'apprêtent à aller passer quelques temps dans une cabane appartenant à l'une d'elles. Elles sont belles, aiment faire la fête, picoler, fumer un joint, parler de cul, bref on est en 2007 et elles sont loin d'être des nonnes! Notre Mike est un personnage inquiétant, dont on ne sait pas ce qui le pousse à agir d'un point de vue, disons, machiavélique. En le voyant avec son bolide vrombissant de la sorte on pense au camion du (télé)film de Spielberg Duel. La toute fin de soirée entre Mike et les 4 jeunes femmes se finira...j'vous dis pas comment! 14 mois plus tard il (re)croise le chemin de 4 autres beautées au volant d'un bolide d'emprunt avec un but bien précis au volant de celui-ci. Et notre Mike qui vient mettre son grain de sable finira...j'vous dis pas non plus comment!

Ce film respire de nouveau les références à d'autres films, même à ceux d'un réalisateur obscur du nom de Tarantino. Si si, la petite sonnerie de portable, la voiture jaune super reconnaissable (découverte après un noir et blanc, tu sais pas ce qu'il vient faire là), le big Kahuna, le foot massage, tout ça c'est génial quand ça arrive dans l'histoire car tu peux pas t'empêcher de sourire et je ne me suis pas empêché. Heureusement que je n'avais pas de voisins immédiats sinon la camisole était pour moi à la sortie de la salle.

Même si j'ai un bagage ciné un peu poussé (arrêtez de rire, c'est navrant!) je suis sûr que je suis passé à coté d'autres films qui ne m'ont pas tiltés au bon moment du film. Bref, du Tarantino dans toute sa splendeur quand il rends hommage à un genre.

Interdit aux moins de 12 ans, tu le seras Boulevard de la mort.

En voyant ce film je me suis demandé si Tarantino ne poussait pas un peu trop les dialogues de ces jeunes femmes ayant la vie devant elles (oui je sais, une vie des plus courtes pour certaines d'entre elles). C'est des grossièretées dites les unes après les autres et à chaque phrase. Moi je m'en fiche royalement mais quand même, elles parlent de cette manière les filles de l'oncle Sam?

Comment rester insensible à tout ce charme?

Interdit aux moins de 12 ans, tu le seras aussi pour une autre raison Boulevard de la mort.

Je sais pas comment le dire sans trop dévoiler du film mais la scène de carambolage de nuit tout phares éteints puis s'allumant d'un coup (de manière trop tardive, mais intentionnelle), c'est fun! Mais nan, c'est pas fun, j'ai A-DO-RE! Le point de vue de chacunes des femmes au moment de l'impact et ce qu'il en advient de leurs corps tout fragile, tout frêle, tout menu, faut être un mec pour apprécier ces p'tites chose qui font la mort. Ici une jambe; là bas un corps entier; au milieu, un coup du lapin, c'est trop bien foutu (c'est manu, le psychopathe qui parle). Le seul détail du film qui me chagrine un peu c'est que l'une des jeunes femmes n'utilise pas son pistolet quand elles se font attaquer par notre Mike de service, lors de cette fameuse (et supposée trop longue) course poursuite. Trop bête car il y a un speech juste avant, dans un bar, pour dire qu'elles vivent dans un monde où elles peuvent se faire violer et qu'un flingue est le meilleur moyen de se protéger. Ok, et ben là, elles en avaient l'occasion quand ça allait mal. Tarantino, mon bonhomme, tu n'as pas été au bout de ton idée!

Sinon, tu serais pas des fois fétichiste des pieds féminins? J'dis ça comme ça...

La bande-son, comment passer à coté de cette pièce maitresse de ce Boulevard? Ca n'arrête pas, mais aucun titre ne m'a vraiment plut comme celui que l'on entends sur le générique de fin. J'ai mis un temps incalculable avant de me rendre compte que ça chantais en Français! Et qui plus est, une chanson de notre Gainsbourg national (titre que j'avais jamais entendu et qu'il me tarde de réécouter).

Bref, si c'est pas dans ses meilleurs films (que sont Réservoir dogs et surtout Pulp fiction), c'est une belle expérience ciné en salles et qu'il me tarde de revoir chez moi.

L'image que je retiendrais? Ce magnifique triple carambolage!

Une note? 3 étoiles /4

Un billet bien particulier que celui de ce dimanche. Un petit peu comme un anniversaire. Comme une pierre blanche bien insignifiante dans l'édifice gigantesque de la blogosphère.

Celui-ci est mon 500ème billet. Oh j'en vois qui disent qu'ils en sont à beaucoup plus que 500 articles chez eux. Que mon petit demi millier n'est rien du tout comparé à tout ce qu'ils ont fait chez eux. C'est sûrement vraie.

Quoi qu'il en est, c'est bien du courage pour qui arrive chez moi et décide de lire ce que j'ai dit ou montré sur mon blog. Moi même je crois que je jetterais l'éponge devant la quantitée d'articles. Pour casser la routine et être moins monotomne je varie mes destinations et surtout essaye de mettre un zeste d'humour sur le maximum de billets possibles. C'est pas commode.

Même si je m'investie de quelques minutes journalières au billet suivant, il est indéniable que ce succès, c'est grâce à vous, vous qui venez continuellement ici voir ce que j'ai pu mettre (et dire) au jour le jour. Il n'y a pas de compteurs sur mon blog, mais depuis sa création, le 10 octobre 2005, j'ai eu 37492 visites (au samedi 9 juin dernier) et je ne vous dis pas le nombre de pages vues mais ça dépasse les 83500! C'est ce qui me motive tous les jours et j'en remercie tout le monde. C'est Roberto Begnini qui a dit lorsqu'il a eu son oscar du meilleur film étranger (avec La vie est belle) qu'il embrasserait tout le monde s'il n'y avait pas tant de monde. Je suis un peu de Roberto ce dimanche envers vous tous, et pour moi aussi La vie est belle.

Des fleurs pour témoigner de mes remerciements à tout un chacun. Lundi dernier, dans l'un de mes commentaires-réponse, je vous annonçais avoir été l'heureux élu au petit jeux de Gum. J'ai donc envoyé une de mes photos et j'ai eu en réponses plusieures variations de cette même photo, retouchées par Gum herself. Plus que de lui envoyer une photo, je le lui en avait fait cadeau. En allant sur son blog vous verrez l'original. En restant sur le mien, vous voyez l'une de ses oeuvres, celle que j'ai choisi pour l'occasion de ce 500ème billet. Bien entendu la composition florale sur la photo n'est pas de moi (je suis un mec, je n'ai pas la flower's touch) et je m'en voudrais que l'on pense de moi que j'utilise le travail des uns pour remercier le travail des autres. Mais le cliché est bel et bien de moi. C'est trop amusant de voir ses photos partir vers une autre vie que celle qu'on a voulut au départ: pour soi dans un album photo.

Gum, merci de t'être prêté au jeu et devant tout le monde, je te remercie infiniment.