Instants d'années (1)

dimanche 30 septembre 2007

Après avoir passé quelques heures dans San Gimignano, des heures splendides, je m'en suis aller par la suite faire le tour du propriétaire, faire le tour de la ville j'entends, au milieu des vignes.

San Gimignano n'est pas à proprement parlé dans la région du Chianti. Le Chianti se trouve entre Florence et Sienne; San Gimignano est un peu excentré de cette zone. Certains connaisseurs diraient sûrement que ça l'est mais moi le vin, j'excècre alors en parler, c'est pas trop ma tasse de thé.

Disons que de rouler autour de la ville en ayant ses tours sur ligne d'horizon au milieu d'un très beau paysage viticole avec de très belles grappes, c'était paradisiaque.Des grappes bien appétissantes...

samedi 29 septembre 2007

La colline est (encore) la Roche de Solutré mais vu sous un angle différent pas trop reconnaissable. En temps normal, si on le met de profil, le sommet ressemble à une proue de bateau... Dans le cas présent, on est face à cette proue.

Vieux Pierre du haut regarde le jeune Pierre du bas.

Dans ma bourgogne, les vignes sont délimitées le long des voies de communication par des murs de pierres sèches (cela veut dire que les pierres sont assemblées sans liant comme du ciment, par exemple). Ces murs sont de nos jours laissés à l'abandon et il y en a énormément d'éboulés à pas mal d'endroits. Je trouve cela bien dommageable...

Ces murs sont le domaine des lézards et surement, de couleuvres ou vipères.

vendredi 28 septembre 2007

Connaissez-vous le triangle des Bermudes? Alors c'est si peu ou pas du tout à voir, mais il existe un autre triangle que tout passionné de Xérès doit sûrement connaitre comme s'il était né là bas.

Bon aller, j'arrête de broder pour parler de pas grand chose; désolé!

Dans ce coin d'Andalousie, il y a un triangle formé par Jérez de la Frontera, Sanlucar et El Pueblo de Santa Maria où l'on cultive un vignoble qui produit le Xérès. Cette terre qui permet cette culture est appelé Albariza. Le sol a une teinte gris-clair, composée de marnes. Elle a la facultée de retenir l'humiditée dans une région hyper et méga ensoleillée.Sous un ciel de plomb, un vignoble.

jeudi 27 septembre 2007

Il y a beaucoup plus d'un an j'avais posté un billet depuis les toits de São Vicente de Fora en direction de l'Ouest, en direction de l'estuaire du Tage du coté du Pont de 25 de Abril.

La vue de ce jour des toits de Lisbonne est depuis ce même endroit mais en direction de l'Est, en direction de l'autre pont de Lisbonne, à savoir celui de Vasco-de-Gama. D'ailleurs si on regarde bien, on voit une fine partie de ses 18km de long au dessus des eaux. Si si, regardez bien, presque sur la ligne d'horizon.

Au dessus des toits de la ville, une Sainte Graçe.

Le batiment important de couleur blanche que l'on voit est l'église de Santa Engracia. C'est le panthéon national Portugais.

On y trouve de nombreux cénotaphes (monument dont la forme ressemble à un tombeau, élevé à la mémoire d'une personne, sans qu'il ne contienne le corps) comme ceux de Camões, Vasco de Gama, Henri le Navigateur, etc... Amalia Rodrigues (décédée en 1999), la célèbre chanteuse de fado y a sa tombe et est la première femme à y être entrée en 2001.

Le batiment est entré dans le langage Portugais populaire dans l'expression suivante comme les travaux de Santa Engracia pour désigner une entreprise jamais menée à terme. Il est vraie que l'église commencé en 1682, elle ne fut couronnée de son dôme qu'en 1966.

... une prochaine fois je vous parlerais de ce que l'on a en contre-bas des arbres et qui se trouve derrière l'église. Bon, cachez bien vos objets de valeurs car c'est un coin où l'on rencontre des voleuses.

mercredi 26 septembre 2007

S'il y a bien un village à voir quand on va au lac de Garde, c'est bien Sirmione.

Sirmione se trouve tout au sud du lac, à l'extrémitée de cette étroite péninsule qui s'avance, telle une proue.

Deux ouvrages sont à voir là bas: le château des Scaliger (XIII) et les grottes de Cadulle (I et III). On accède dans la cité par une porte du XIV et le château se trouve sur notre droite. Moyennant finances, il est possible de monter sur le chemin de ronde ainsi qu'en haut de la tour.

Sirmione la splendide

Ma photo est une vue du village en direction du nord. Après le village se trouve un hotel-palace (je sais plus si c'est un 4 étoiles ou un 5 étoiles, mais...) toute la verdure des arbres est son parc. Plus loin en avant, il y a ces grottes de Cadulle qui sont en fait les ruines d'une imposante villa Romaine, la plus vaste d'Italie Septentrionale.

Ce qui est aussi agréable (mais ça, ça l'est dans tous les villages côtiers du lac), c'est de déambuler dans les ruelles de Sirmione... et d'aller jeter un oeil aux bords du lac (domaine des cafés-restaurants).

mardi 25 septembre 2007

Photo prise dans la station Grand Central a New York City.

New-York

C'est la station que l'on voit dans Eternal Sunshine of a Spotless Mind pour les cinephiles et puis aussi la station qui a ete prise en photo de nombreuse fois.

La photo la plus connue est celle, en N&B, de Hulton Getty.

Que dire de plus... euh... y avait bcp de gens... m'enfin c'est une gare donc il faut pas s'etonner... Pis c'est typiquement americain de mettre leur drapeau de partout.

Je n'ai certainement jamais vu de drapeaux dans aucune gare des autres grandes villes que j'ai visite dans le passe.

lundi 24 septembre 2007

Tout le monde connait Hyde Park. Ce que certains ne savent peut-être pas, c'est qu'un autre parc touche Hyde Park, Kensington Gardens. Au sud de ce second (et méconnu parc) se trouve un mémorial dédié au mari de la Reine Victoria qu'elle épousa en 1840.

Ce mémorial se trouve face au Royal Albert Hall à South Kensington.

Edifié entre 1864 et 1876 par John Foley, le prince est assis sur un trône tenant un catalogue de l'exposition universelle (de 1851) et contemplant son oeuvre, l'ensemble culturel de South Kensington (Royal College of art, Royal college of Music, Natural History Museum, Victoria and Albert Museum, etc etc...).

Le memorial fait 53m de hauteur et, entre autres décors, aux 4 coins se trouve des figures allégoriques des 4 continents que sont l'Europe, l'Asie, les Amériques et l'Afrique (ma photo ci-jointe). Une vision de l'Afrique.

dimanche 23 septembre 2007

En 1566 des pirates Français sont venus à Madeire foutre la merde! Bon pour faire plus poli: ils sont venus piller funchal... mais le but est le même, n'est ce pas?

A Funchal, les religieuses de Santa Clara sont venues se réfugier dans l'intérieur des terres, dans un endroit qui était leur propriété Curral das Freiras (l'étable des nonnes) se trouvant dans un cirque volcanique grandiose.

Les maisons que l'on devine en bas... bon: les petits points blancs visibles au milieu de cette verdure, c'est le village de Curral das Freiras. Cette vue est depuis un bélvédère appelé Eira do Serrado.

Quand c'est grandiose, y'a pas photo...sinon la mienne!

Au niveau du col se trouve un complexe hotelier-restaurant-café-souvenirs. On gare sa voiture et après quelques minutes de marches, on se retrouve à-pic à 800m au dessus du village. Si l'ancienne route zigzague en descendant, il en existe une autre qui arrive dans le village à travers la montagne. Inutile de vous dire laquelle des deux j'ai prise.

Le village est sans issues: la route pour y aller est la même que pour en repartir... Cette vue est en direction du nord. Lorsque je suis aller de Boca de Encumeada au Pico do Arieiro (11.4km de distance entre les deux points) je suis venu de la gauche de ma photo vers la droite, et ce, au niveau de la crête des montagnes volcaniques. De là haut, je voyais en direction du sud Curral das Freiras.

samedi 22 septembre 2007

Pas trop mon truc de visiter une ville en calèche.

Du bout des doigts de pieds au haut de la cuisse, tout fonctionne chez moi pour que je n'ai pas à prendre ce véhicule attelé à un cheval.

Séville en son centre-ville fourmille de ces calèches touristiques. Si le coeur vous en dit de faire un tour, on les trouve facilement à deux endroits: le parque de Maria Luisa et autour de la cathédrale. D'ailleurs ma photo est prise au pied de la Giralda dont on reconnait son appareillage de briques (contrairement aux pierres de la cathédrale).

J'attends, tu attends, il attend, nous attendont, vous attendez, ils attendent tous...

D'un point de vue logistique, chevaux et propriétaires sont stationnés à l'ombre dans l'attente du touriste Landa (tiens, le revoilà ce Landa, ça faisait pas longtemps). Et là, la zone au niveau du chevet de la cathédrale est une bonne partie de l'après-midi ombragée. Continuont de faire plaisir à ceux qui redoutent le soleil, les calèches sont plus ou moins décapotables et dans le cas présent elles avaient toutes des capotes, c'est vous dire la quarantaine de degrés journaliers de l'été dernier (bah oui, on est déjà en automne)!

vendredi 21 septembre 2007

Non loin de chez moi, la Roche de Solutré. De chez moi: à savoir Macon.

Les livres scolaires disent que durant la préhistoire, les hommes de cette période faisaient précipiter du haut de la falaise des dizaines de chevaux en leurs faisant peur. Au bas de la falaise, d'autres hommes récuperaient la viande des animaux morts.

De nos jours, c'est un musée de la préhistoire que l'on peut visiter au pied de la falaise. Musée voulut par feu, l'ancien président Français, François Mitterand.

Et moi, en montant à pied vers le sommet de la Roche, j'ai croisé ce poney (?) qui broutait tranquillement son herbe rase. Et (encore) moi de me dire qu'il a bien de la chance ce poney car quelques dizaines de milliers d'années plus tôt, il aurait servi de casse-croute à mes ancêtres.

Sur la photo je dois dire que si je ne dis pas l'endroit où la photo est prise, difficile d'y voir un haut lieu touristique (hum hum) Bourguignon. Alors sachattes, mamzelles et mamzaux que tout au fond on reconnait... je reconnais l'autre falaise (soeur jumelle de Solutré) à savoir la Roche de Vergisson.

Broute mon bonhomme, broute ton herbe, fais comme si j'étais pas là. D'ailleurs tu ne me vois pas.

jeudi 20 septembre 2007

Chantilly c'est bien sûr son chateau et son parc, mais c'est aussi son champs de courses et les Grandes Ecuries.

Les Grandes Ecuries sont un noble monument à la gloire du cheval; un héritage architectural du XVIII. Au temps de sa splendeur il y avait 240 chevaux, 500 chiens et un personnel de 100 palfreniers. Cela continu dans une moindre mesure de nos jours mais ces Grandes Ecuries sont devenues un musée vivant du cheval et du Poney. Aller Joly Jumper, montre nous de quoi qu't'es capable...

Le clou de la visite du musée est une démonstration de dressage d'une durée de 30mn (environ). Pour les néophytes, ce qui est dit et surtout montré par deux cavalières sur leurs montures est intéressant (et inédit pour moi qui n'est pas familier avec le ch-wal). Comment se faire obéir, comment faire avancer ou reculer sa monture, comment passer du trot au galop, etc...

Un cheval en mouvement, y'a pas à dire: c'est gracieux.

PS:désolé pour le flou de ma photo

mercredi 19 septembre 2007

Jérez de la Frontera est la capitale Espagnole du cheval.

A la sortie de la ville se trouve La Chartreuse de Jérez, monastère fondé en 1453 par Don Alvaro Obertos de Valeto. Les moines eurent à prendre en charge des étalons croisés entre des chevaux Arabes et d'autres, autochtones. C'est ainsi qu'au fil du temps on arriva à créer les chevaux andalous, les Cartujanos.

A quelque chose comme 5km de Jérez se trouve la Manade de la chartreuse (Yeguada de la Cartuja), une entreprise publique chargée de l'amélioration de la race andalouse.Uniquement les samedis matins de 11h à 13h on a l'occasion de visiter les lieux (en Allemand, Anglais ou en Espagnol), puis d'assister à un petit spectacle d'une petite heure.

Quelques petits tours pour la parade... Avant la visite, en tenue d'apparat, on nous présente ces chevaux en leur faisant faire quelques tours de pistes...

mardi 18 septembre 2007

Florence

lundi 17 septembre 2007

Deux soirs de suite je me suis retrouvé à Vérone après y avoir passé à chaque fois la journée. Le soir du 4 aout, forcément, puis le lendemain.

--- J'ai des cousins Camarguais qui m'ont dit que Manu les as pris en photo. --- Tu sais, ça me fait une belle jambe car ils sont des centaines à nous prendre en photo en ce moment, alors un de plus ou de moins!Toutes les fins d'après-midi une foule à s'ammasser devant les arènes de la ville en vue d'assister à la représentation lyrique des 21h00. C'est ainsi que j'ai put voir ces mêmes policiers faire le pied de grue au même endroit, non loin de l'entrée VIP.

Le plaisir des gamins à caresser le museau des canassons... de ces très beaux équidés (decidement j'ai du mal à éviter de les nommer autrement que canassons). Et quand c'est pas les gamins, c'est les touristes adultes à poser entre les bourrins...EQUIDES (manu, voyont!!!) en vue d'une jolie photo. La police se laisse faire ainsi que le couple chevalin, loin d'être farouche, puisque habitué à une foule dense.

Sérieusement, maintenant vous donner la race, j'en sais fichtre rien.

dimanche 16 septembre 2007

Dans les Bouches du Rhône, non loin d'Avignon en allant à Barbantane, ce couple de chevaux qui me semble Camarguais.

--- Hé, regarde, y'a un humain qui vient nous embêter alors qu'on n'a rien demandé! --- T'occupes, fais comme s'il était pas là, il va bien nous lâcher la grappe!

Je voulais aller à Barbantane y visiter son chateau et tranquillement à rouler sur la voie publique, j'ai vu ces chevaux un peu à l'écart de la route dans un pré. Comme je n'ai que ça à faire, l'arrêt s'impose pour aller saluer ces belles bêtes. N'ayant surement pas trop de visites, ces 2 chevaux m'ont vu m'arrêter puis venir vers eux par un petit sentier. Pas farouches pour un sou, ils sont venus vers moi... comme c'est mignon tout ça! Et le Manu qui n'a pas la langue dans sa poche...qui n'a pas l'appareil photo bien loin de lui (!!!) les as immortalisés pour de bon.

Pour qui connais, ce sont bien des Camarguais?

samedi 15 septembre 2007

Jusqu'à dimanche prochain, je vais prendre les rênes de mon blog pour faire une semaine ayant pour thème le cheval. Si dans vos parages ou connaissances vous avez des chevaux, faites leur passer le message ils sauront qu'il y en a un qui pense à eux.

Alors par avance, je dois annoncer la couleur: je n'y connais rien en bourrin! Si je fais des erreures, on dira que c'est une faute de frappe ou que je n'ai pas relut mon texte et validé trop tôt. De toute façon pourquoi dirais-je des âne(ries)?

Une photosse d'Obidos intra-muraillosse!

Prise sur le chemin de ronde juste au dessus de l'entrée.

Qui m'aime me suive. Que remarque t-on? Que le touriste Landa a l'instinct panurgien de prendre la rue de gauche plutôt que celle de droite. Cette rue porte le nom de rua direita (ça va, pas besoin de traduction?) et va de l'entrée du village en direction du chateau (visible au loin). C'est la rue la plus touristique du village, à entendre par là que c'est surtout celle où il y a un étalage de trucs-attrape-nigauts pour touristes devant tous les magasins à souvenirs.

Il se passe surement une autre chose dans la tête d'un touriste en vadrouille dans Obidos: la rue de droite descend et qui dit descente, dit remontée. Et monsieur (ou madame) Landa ne veut pas se fatiguer dans l'effort. Alors il suit tout le monde même si on lui marche sur les pieds d'un trop plein de Landas autour de lui.

vendredi 14 septembre 2007

Je pourrais vous en raconter sur cette photo; qu'à faire le tour du lac de Garde j'étais arrivé à Torbole une localitée tout, tout au nord du lac. Qu'après avoir gouté aux ruelles du village en les arpentant, en flanant de ci de là, j'étais finalement arrivé au bord du lac pour avoir une vue de prolongation de l'étendue d'eau vers le sud.

Et les véliplanchistes de se donner à coeur joie. Et quelques personnes à bronzoter sous un vent puissant.

Et cette petite fille!

Il est reconnu qu'il suffit de lancer les morceaux de pain aux pigeons en balançant son bras. Sauf que, lorsque l'on est enfant, le corps entier participe à l'évènement... pour le grand bonheur du manu qui passait par là et qui a clic-claqué au bon moment.

Oui, je pourrais vous dire tout ça. Mais ne croyez vous pas simplement que voir cette photo se passe de commentaires?Qu'elle g(r)este mignonne.

Alors faisons comme si je n'avais rien dit...

jeudi 13 septembre 2007

Je dois dire que j'en ai peu fait de ces plus beaux villages de france. Il y a eu Les Baux de Provence recemment mais auparavant Flavigny sur Ozerain, Le mont Saint-Michel ou Vézelay pour n'en citer que ceux qui me viennent en tête.

Le manu que je suis me plairais bien d'aller à Rocamadour, Sarlat ou Le Puy En Velay. Il ira, bien naturellement.

Et il y a Pérouges. Je peux dire que c'est celui de tous que j'ai A-DO-RE!!!!C'est un petit village sur une colline dans la département de l'Ain (01), à quelques dizaines de kilomètres de Lyon. Un miraculeux village . Au plus fort de sa popularitée (XIX) il y avait 1500 âmes. En quelques décennies, il ne resta plus que 90 habitants et dans les années 1909-10, à l'abandon, les propriétaires détruisent à tout-va. Des passionnés du village rachetèrent les maisons et les remettèrent sur pied.

De nos jours, on se retrouve au XV quand on se promène dans ses ruelles pavées. La plupart des maisons datent de 1468 et sont du style de transition gothico-Renaissance. Il n'y a rien dans le village qui laisse penser que nous sommes en 2007. Pas d'antennes de télé ni paraboles, pas de Vélux, pas de machinerie de climatisation apparente, rien! Ok, pour être honnête il y a bien quelque chose qui trahit notre époque: les voitures des habitants stationnées devant leurs maisons.

La cerise sur le gateau du village est sa place centrale: la Place de la Halle. Presque toutes les maison l'entourant sont pitoresques. C'est ainsi que sur ma première photo à droite il y a l'Ostellerie (façade Est à pans de bois du XIII; façade Sud Renaissance) et en face, une galerie à piliers gothiques où l'on peut prendre une collation. Attention à Dartagnan qui va pas tarder à arriver sur son cheval! Ma seconde photo est la vue sur la façade Sud de l'Ostellerie depuis cette galerie... où j'y ais pris un café! Et un café, tavernier! Et prestement car je vient d'une époque future où les gens du commun vivent à toute allure...

mercredi 12 septembre 2007

Enormement de pièces dans le chateau de Versailles (à une chtite vingtaine de kilomètres de Paris) et même s'il y en a beaucoup qui sont élégamment meublés, dès que l'on se souviens, je dois dire que la Chambre du Roi est l'une des plus richements décorées, la pièce dont a envie de voir lorsque l'on visite l'intérieur du chateau.

Fais dodo, luigi mon ptit roi, fais dodo, t'aura une guillotine en cadeau...

Louis XIV s'y installa en 1701 et y mourut d'une gangrène à la jambe en 1715. De 1701 à 1789, elle fut donc la chambre royale et c'est là que se déroulait les cérémonies du lever et du coucher du Roi.

Alors si j'en parle c'est qu'il y a quelques jours j'ai vu le film de sofia Coppola Marie Antoinette et que l'on voit cette chambre parmis d'autres endroits du chateau ainsi que de son parc. Film un peu trop happy-endé à mon goût, je dirais même connement fini!

mardi 11 septembre 2007

Cimetierre juif.

lundi 10 septembre 2007

Bon, aller, je vais arrêter de parler de ça, de cette église à cet endroit, car ça doit en gaver quelques uns. Je comprends que vous voudriez voir d'autres endroits d'autres pays.

Après toute cette descente, c'est pas quelques marches qui vont me faire peur! C'est quand même un endroit hors du temps où l'on a l'impression d'être suspendu entre ciel et terre (surement l'effet voulut lorsque la première construction religieuse a étée construite à cet endroit). L'ensemble des batiments repose sur une partie (relativement) plate le long de la falaise. ce qui est bien tombé dans cette affaire, c'est que l'église est (comme par hasard) au sommet de tout, au sommet de tous les batiments alentours.

Même dans un endroit aussi reculé, on a quand même donné un campanile à cette église; trop fort l'être humain.

Alors c'est difficile de se rendre compte par photos interposées, mais quand j'y étais, j'y ais vu une petite similitude avec le mont Saint Michel qui se trouve en France (du coté de la Normandie): un endroit solitaire, l'église en son sommet, les batiments appartenant au sanctuaire accorché au flanc ou précédent le parvis de l'église que l'on rejoint par des escaliers. Une petite différence avec tout site religieux, celui-ci n'a pas de cloitre, ça se comprend quand même.

Même en y étant resté une petite heure trente, il a fallut que je remonte là haut. Et oui, toute bonne chose a une fin. Pour les non-courageux, il y a le bus qui fait des aller-retour et pour les courageux (moi, bien entendu) il y a la route goudronnée ou alors un sentier qui coupe en ligne droite vers le sommet mais c'est tout en escalier en pierre et parfois, de roche sommaire (c'est cette voie que j'ai pris).

dimanche 9 septembre 2007

Résumé des épisodes précédents: Jésus m'a montré la voie!

Le sanctuaire de la Madonna della Corona de l'autre coté du mont Baldo, près de Spiazzi est l'un des lieux les plus acorbatiques d'Italie. Perché comme un nid d'aigle sur un éperon rocheux à 800m d'altitude, à pic au dessus de l'Adige, ce sanctuaire fut un lieux de culte dès le Moyen-Age.

C'est en lisant ces mots depuis le Guide Bleu que j'ai eu envie de voir ça de plus près.

Incoyable et spectaculaire à la fois! Des fois, la vie c'est simple.

Je ne le regrette pas! Au détour d'un virage j'ai eu ce spectacle de cette église avec cette masse gigantesque rocheuse au dessus d'elle. Je n'en revenais pas du tout de ce que je voyais et j'en ai eu la chaire de poule, littéralement!

Maintenant je comprends la raison de mon aveuglement depuis le sommet.

On est exactement à 774mètres au dessus de l'Adige qui coule au bas de la vallée. C'est un sanctuaire ouvert toute l'année et un petit bus emmène les gens depuis le village plus haut vers l'entrée d'un tunel qui communique avec le groupe de maisons précédent l'église.

Il y a un café juste à la sortie de ce tunel (on devine les parasols au premier plan).

Alors quand j'y étais il y avait en effet une messe et j'ai attendu la fin de celle-ci pour aller plus en avant vers le choeur. Inutile de vous dire que la paroi gauche de l'intérieur de l'église est la paroi brut de décoffrage de la falaise. C'est spectaculaire.

Je sais pas, mais faut vraiment en vouloir pour construire dans un endroit pareil. Faut être taré, non?

Quoi qu'il en est, j'ai pas du tout regretté ce détour (j'avais commencé le tour du lac de Garde et pour aller à Spiazzi, faut s'éloigner vers l'Est, de l'autre coté du mont Baldo). Les guides donnent ce qu'il y a à voir et des fois, même quand c'est des petits encarts, que ça a l'air de pas grand chose, faut pas hésiter, faut aller voir. Cela me reste une surprise inoubliable.

samedi 8 septembre 2007

Pour ceux au fond de la salle qui ont manqués le début: Je me promène en descendant une route en compagnie de Jésus.

Le petiot manu se demande bien jusqu'où il va descendre? Il a pas fait gaffe, mais il se rends compte d'entendre une messe. Par hauts-parleurs, un homme récite la bible ou fait un sermont. Ne connaissant pas l'Italien, il ne sais pas ce que raconte ce qui semble (à l'oreille) être un curé, un homme d'église. Surtout qu'il se met... je me mets à entendre d'autres personnes qui prient avec lui. Pas de doute, mon but est bel et bien une église et une messe est en cours.

Où se cache t-elle, sacré bon soir!

Plus je m'avance en avant vers les entrailles de la terre, et plus je révise mon catéchisme avec les stations suivantes. Il y a pas à dire, le cadre est magnifique, pas de constructions autour à part ces sculptures. Pauvres pêcheurs, priez pour nous.

A quoi bon boucher l'entrée puisque des anges déplaceront la pierre? Tout le monde sait ça! Après la station de la déposition de la croix, il y a la suivante où Jésus est mis dans un tombeau bouché par une pierre ronde gigantesque. Et il y a ça en vraie!

En principe, je suis au niveau des dernières stations puisqu'il réssussite et se montre aux apôtres. Je sais pas trop ce qu'il y a après à part une église et dans ce paysage.... mais, mais que vois-je?

Alors là, je n'en crois pas mes yeux; c'est incroyable! Mais quelle idée pour construire dans cet endroit! C'est si époustouflant que j'en ai littéralement des frissons...

Que cela peut-il être?

A suivre...

vendredi 7 septembre 2007

Si vous avez manqué le début: je me promène.

Arrivé au village où se trouve cet édifice, le ptiot manu gare ma voiture (parking gratuit, je dois le signaler car la région autour du lac, faut y aller de son porte-monnaie à chaque fois. A la longue, y'en a marre!!!!). Il suis le parcours flêché. Pas grand monde autour de lui.

Je me rends compte bien vite de deux choses qui ne sont pas pour me déplaire puisque je suis en vacances: ça descend (et qui dit ça, dit qu'il faudra faire le trajet en sens inverse, c'est pas grave, j'ai tout mon temps) et le parcours est jalonné de stations du Christ. J'ai déjà connu ça dans plein d'endroits au Portugal (Braga, Buçaco...) mais pas ailleurs (si parkinson et sa maladie veut bien attendre quelques années avant de venir m'importuner). Pour qui ne connait pas , c'est les différents moments de la vie de Jésus qui précèdent son supplice sur la croix. D'ailleurs ça continu pendant sa mort et même après, quand il est réssusité. Pour qui connait le film de Mel Gibson La passion du christ sais de quoi je parle.

Y'a qu'à lire ce qui est marqué à coté. Il fait beau, alors Jésus peut se permettre d'enlever certaines choses...

Le long d'un chemin goudronné, des statues grandeur nature de Jésus et de certains autres personnages évoquent ce que tout chrétien connait. Je dirais que c'est en bronze, j'ai pas cherché à savoir en fait.

Déjà qu'une écharde ça fait un mal de chien!!! T'veux pas une aspirine contre le mal de tête?

Donc je descend, je descend et je descend. Un arrêt devant chaque groupe de statues et quand c'est possible, d'admirer le paysage. Mais je ne vois pas du regard ce que je cherche, ma destination finale.

Jusqu'où va encore aller le p'tiot manu?

A suivre...

jeudi 6 septembre 2007

Je vais vous raconter une petite histoire.

Il était une fois un petiot manu qui était dans une belle région Italienne autour d'un lac qu'il garde maintenant dans ses souvenirs (wouaou, le jeux de mot nul). Derrière un mont qui porte le nom de Baldo, mont culiminant à 2200m, une région verdoyante avec d'autres monts.

Au bas d'une des vallées coule l'Adige et l'A22 relie Vérone à Trento. impossible de se douter de ce qui m'attend, seulement en rêve c'est possible! Donc le petiot manu a lut que face à cette vallée se trouve un endroit insolite, étonnant, surprenant, innatendu et témoignage de la détermination de l'homme quand il décide de faire quelque chose. Que cela peut-il bien être?

A suivre...

mercredi 5 septembre 2007

Une tour admirée de tout le monde ...Tiens, pour une fois je ne commencerais pas en étallant ma science sur ce monument emblématique de Séville, mais en parlant de moi, de ce que j'en ai pensé, tout simplement.

Je ne sais combien de fois je suis passé aux pieds de cette tour durant les 3 jours et demi que j'ai passé dans la capitale Andalouse. Bien une vingtaine de fois, mais je ne saurais être précis en fait. Quoi qu'il en est cette tour, qui fut minaret et maintenant clocher de la cathédrale, est un ravissement des yeux. ... du moins par moi!

Les ruelles serrées qui convergent vers la cathédrale, vers le clocher, lui donnent un élancement majestueux vers le ciel . Mon premier regard posé sur ces briques est le même qu'au 20ème. Bien évidement, le but de ma visite de Séville était cette tour, je voulais la voir et je l'ai vu. Je l'ai touché, je suis monté jusqu'où il le fut possible.

Autour de moi les gens qui posent devant elle pour l'avoir en arrière plan. Elle attire le monde tel, aimant.

mardi 4 septembre 2007

Prague Castle and tram

A Prague, le chateau et un tram.

lundi 3 septembre 2007

De São Vicente à Porto Moniz il est une route que l'homme a mis plusieures années à faire à la sueur de son front avec pelle et pioches. Commencée en 1950, elle a été surnommée la route de l'or en raison de son coût.

Cette route épouse les contours des falaises qui tombent à l'aplomb dans la mer. Certains passages sont difficile de circulation mais tout est fini de nos jours dans la mesure où il n'y a plus qu'un sens de circulation (panneaux de sens interdit aidant). Lorsque sur le parcours l'on rencontre des tunels, ils ne sont pas très longs et pas du tout éclairés. Leurs finitions sont brut de décoffrage et lorsque l'on croise un autre véhicule il faut vraiement faire attention pour ne pas trop serrer sa voiture contre la roche saillante à l'intérieur du tunel. En plus des phares, il faut aussi jouer des essuis-glace du fait des eaux d'inflitration qui font pleuvoir à l'intérieur.

Toutes les routes mènent à Porto Moniz.

Bref, maintenant tout est fini dans la mesure où la communautée Européenne est passée par là et l'île est un vraie gruyère, surtout sa partie nord-ouest. Alors oui, on va plus vite d'un village à l'autre en faisant des kilomètres en moins. Ma photo montre ces deux routes en direction de Porto Moniz, la touristique au premier plan et la travailleuse que l'on devine entre les deux colines. Rien de marrant dans cette seconde et pas ma préférée, bien entendu.

dimanche 2 septembre 2007

Une journée à Cadix.

Puisqu'il fallait attendre les 14h30 pour pouvoir déjeuner dans le restaurant que j'avais trouvé et où j'y avais bien déjeuné deux jours plus tôt (oui oui, 14h30, pas avant c'était pas la peine), je suis aller faire un tour dans le marché couvert d'en face. Poissons, fruits de mer, fruits et légumes, viandes...tous m'ont tenu compagnie quelques dizaines de minutes.

J'allais de stand en stand, regardais les prix, les biens de consommations, les gens et les vendeurs qui attendent ces gens, bref, je passais mon temps. J'ai même été témoin d'une scène qui m'a bien fait rire: un vendeur découpait un poisson. Sans que personne le voye, il a balancé quelques trippes dudit poisson chez le vendeur d'en face qui n'était pas là physiquement mais ce qu'il y avait à vendre montrait que le stand était ouvert. Personne ne l'a vu, sauf moi qui ait souri en voyant comment ça déconne entre vendeurs. Le fautif a vu qu'il y a eu un témoin de son geste, moi en l'occurence et il a souri aussi. Qu'il ne s'inquiète pas: j'emmènerais son secret dans ma tombe!

Certains poissonniers avaient un, voire deux sacs d'eau pendus au dessus de leurs stand. Celui de ma photo en avait une demie-douzaine. Je crois savoir de la fonction de ces sacs mais si l'un de vous pouvait éclairer ma lanterne... Alors?Le vinaigre, c'est trop chère il me semble.

samedi 1 septembre 2007

Et voilà, le meilleur de l'année vient de se terminer et l'on est au mois suivant. Il nous reste bien encore une petite vingtaine de jours d'été mais au dehors le temps estival n'est pas là. De toute façon il n'est pas venu, sauf pour quelques jours. Alors oui, il m'a fallut descendre au bas de l'europe pour trouver une température suffocante mais ça, c'est une autre histoire.

J'ai remarqué ce matin que les marroniers sont prêts à lâcher leurs bulbes et que les feuilles marronissent ou jaunissent déjà. Et puis les vendanges dans ma région ont déjà commencés. On est plus prêts d'un automne que d'une fin d'été.

La photo choisie de ce septembre est Salamanquaise, la place dos bandos.Septembre 2007

Ce dont je vais parler dans ce dernier billet sur le thème des arènes, il vaut mieux que vous alliez ici pour avoir une vue du ciel au travers d'une carte postale.

Côte à côte, le théatre et l'anfithéatre. Nous sommes à Mérida, en Espagne. Tous deux datent de 24 avant JC.

14000 personnes pouvaient prendre place dans ce que l'on devine comme gradins. Alors pour le fun, les spectateurs pouvaient assister à tout ce que l'on voit dans les films du genre péplum: gladiateurs et fauves (ensemble ou pas). Ces mêmes spectateurs pouvaient même assister à des batailles navale en aménageant le centre de l'arène. J'ose à peine imaginer comment pareille chose était possible.

Les romains étaient vraiement les premiers pour la déconne!

Ca vous dirait de voir un péplum? (merci Sylkarion de m'avoir montré ce lien)