Instants d'années (1)

mardi 31 janvier 2006

Titre VO: Hafiò

Film Islando-Français

Date de sortie: 26 mars 2003

Genre: drame

Durée: 1h40

Scénario: Baltasar Kormakur, Olafut Haukur Simonarson

Musique: Jon Asqeirsson

Image:Jean-Louis Vialard

Avec: Gunnuar Eyolfsson, Hilmir Snaer Gudnason, Gudrun S. Gisladottir, Hélène de Fougerolles

L'histoire:

Thordur est vers la fin de sa vie.  A sa demande, ses enfants accéptent de venir lui rendre visite chez lui. Mais les rancoeurs vont vite refaire surface et tout le monde repartira encore plus faché!

Mon avis:

Aller, je dirais tout de go que j'ai pas tout compris.

Thordur est un vieillard qui a toujours passé son métier de pêcheur avant sa famille. Il a une fabrique de conditionnement de poissons qu'il voudrait léguer à son fils Agust. Ce dernier vit à Paris où il a été y faire ses études qu'il a rapidement arrêté pour se consacrer à sa passion, à savoir la musique. Il est avec une française du nom de Françoise, enceinte de lui. Franchement, il a pas envie d'aller se faire emmerder chez lui et refuse le lègue de son père.

Le père est un homme plus redouté et craint que respecté dans le village Islandais. C'est un autre de ses fils qui s'occupe de la conserverie et celui-ci voudrais vendre l'usine à celui qui est n°2 dans le village, ennemi du père, justement. En raison d'un quota de poisson à respecter, l'usine paternelle est presuqe en faillite et c'est pas le feux volontaire de l'usine qui va changer les choses.

Voilà, en gros c'est ça.

Dans le rôle de Françoise, notre Hélène de Fougerolles nationale qui nous speak english au pays des ...dottir et des ...sons selon que l'on est fils de... ou fille de.... Quand même, son copain de Agust, depuis le temps, il pourrait parler la France car c'est pas intelligent de parler en Anglais au pays de Molière.

Elle est doublement perdue dans cette famille Islandaise qu'elle n'a jamais vue, d'ailleurs. Doublement puisque c'est son premier séjour dans ce pays nordique et aussi que les secrets de famille, elle va les connaitre sans le vouloir et c'est pas les coups de canne sur son copain par le patriarche qui va le lui faire aimer les coutumes locales.

Quelques plans de paysages Islandais sous la neige ne sauvent pas ce film.

Et moi qui me disais que l'Islande est si petite qu'ils vont nous pondre Bjork dans le script. Genre la petite Française qui ne connait de l'Islande que la chanteuse mondialement connue et les autres de se moquer d'elle. Mais non, c'est d'une autre manière que Bjork est mise en valeur: pendant que la voiture de police,  avec son contenu de flic, est chargée avec un manitou dans le but de jeter tout ça dans l'eau du fjord, c'est sur une des chansons de la miss. C'est dans un fatras sonore de tôle empoignées contrte le gré de la maraichaussée Islandaise que quelques notes de Pluto (album POST 1996) sont entendues. Moi, j'ai entendu; faut pas m'la faire! Mais bon, ça n'apporte rien au film, juste d'attendre le moment où le miss serait entendue.

 

Et puis un truc auquel je pense: si Halfiò veut dire mer, pourquoi ce titre idiot en anglais, the sea???

Bon aller, je vous laisse car ce film m'inspire guère...

 

Ma note:

1 étoile

lundi 30 janvier 2006

Et non, je ne vais pas vous parler du film de D.W.Griffith datant de 1915. Pour la simple raison que je ne l'ai jamais vu et que je désespère de le voir un jour. Plus qu'à prier que ça passe sur ARTE.

 

En 1095, Alphonse VI, souverain de Léon et Castille, lègue le comté de Portucale à son gendre Henri de Bourgogne. Avec sa femme, la princesse Thérèse, il s'installe à Guimarães, alors capitale du comté. Il fait réaliser un chateau sur une colline, chateau constitué d'une seule tour en granit.

De cette union nait, en 1110, Alphonse Henriques qui succède à son père en 1112 (à l'age de 2 ans). C'est sa mère qui régente le comté mais il trouve qu'elle ne se démerde pas bien si bien qu'il prends le pouvoir en 1128 à la bataille de São Mamede.

Dans les années 1110, la péninsule Ibérique est aux 3/4 aux mains des Maures et le Portugal actuel est aux 3/5 au pouvoir des Maures. C'est ainsi que devant ces Maures menaçants que Alphonse Henriques livre bataille contre eux à Ourique en 1139. A la suite de ce combat victorieux, les soldats d'Alphonse Henriques le proclame Roi du Portugal. En 1143 le traité de Lamego vient confirmer ce couronnement et les terres de ce nouveau Roi.

Alphonse Henriques choisis bien naturellement la terre qui l'a vu naitre comme capitale de son nouveau royaume, Guimarães. Il habitera le chateau de ses parents pour y vivre, en l'agrandissant.

Par la suite, sa tâche sera d'évincer le Maure du Portugal en le chassant de plus en plus loin vers le sud. Il faudra attendre les années 1249-1250 pour qu'il n'y ait plus aucun Maure à chasser.

                                                                           Le chateau

 

 

 

 

         

 

La chapelle Romane de São Miguel 

                                                                                                 

Guimarães est une ville de 70000 habitants se trouvant au nord-est de Porto. On peut visiter le chateau du premier roi ainsi que la chapelle en contre-bas où il fut baptiser (le font baptismaux existe encore de nos jours dans cette chapelle). A quelques dizaines de mètres de la chapelle, le Palais des Ducs de Bragançe, datant du XVème siècle.

 

 

 

Se visite en flanant, la vieille ville aux ruelles moyen-ageuse qui se dirigent vers la cathédrale remaniée à l'époque de Alphonse Henriques au XIIème. Quoi qu'il en est cette ville est fière d'être le berceau d'un pays qui est l'un des plus vieux en Europe dans le contour de ses frontières qui ont guère changées en 900ans.

Il est rare de voir un pays avec sa naissance qui corresponde avec un lieux précis qui est comme un point de départ. De suivre un parcours pour l'agrandir et d'arriver à un contour inchangé depuis tant de temps. Il faut reconnaitre quand même deux choses: je suis pas très chaud de savoir que les Chrétiens ont chassés les musulmans Maures du pays car ils l'ont enrichis de coutumes, d'édifices et même de mots. Par exemple la région tout au sud se nomme l'Algarve. Du temps où cette région était sous domination Maure, elle s'appelait Al-Gharb (l'ouest). En Espagne vous avez L'alcazar en Ségovie (que je ne connais pas--- pas encore) et Alcazar en arabe, c'est le chateau... J'ai visité en aout 2005 la ville de l'Algarve du nom de Silves. A l'époque Maure, c'était simplement la capitale de la région Maure. A part les ruelles tortueuses et le chateau plus une citerne englobée dans le musée de la ville, peu de témoignages de cette époque riche. Il y avait 30 mosquées, c'est vous dire!

 

Les habitants de Guimarães peuvent s'enorgueillir d'habiter un lieux privilégié et hautement historique.

 

 

Sur la façade d'un batiment l'inscription Aqui nasceu Portugal (ici est née le Portugal).

dimanche 29 janvier 2006

Film Etazunien

Titre VO: The Leopard Man

Date: 1943

Genre: Fantastique- Thriller

Durée: 1h06

Image: Robert De Grasse

Musique: Roy Webb

Avec Dennis O'Keffe (Jerry Manning),Margo (Clo-Clo), Jean Brooks (Kiki Walker), Isabel Jexell (Maria).

L'histoire de ce film:

Une série de crimes horribles sème la terreur au cœur d’une petite ville du Nouveau Mexique, peu après l'arrivée de Kiki Walker, une chanteuse, et Jerry Manning, son impressario et propriétaire d'un léopard. En effet, effrayé par la musique, le léopard de Jerry s'est enfuit...

Mon avis

L'année précédente, le réalisateur Tourneur nous avait déjà pondu un La féline (Cat woman) où il était question d'une femme qui se transformait en panthère noire. Pour qui connait ce film avec Simone Simon, sait que 40ans plus tard (1982) Paul Schrader en a fait un remake avec Nastassja Kinski.

Donc là il est question d'un homme qui serait un léopard et qui tuerait des jeunes femmes? Pas vraiment.

Il est question d'un léopard, un vraie de vraie qui s'échappe à cause du bruit d'un orchestre alors qu'il était tenue en laisse. Faut dire que la jeune femme qui le tenait en a eu une peur bleue en le voyant (tu m'étonnes) et que la brave bête n'a pas eu trop d'effort pour s'enfuir au milieu de la foule du bar terrorisé.

Sauf que le soir même, en pleine campagne, une jeune fille s'en va chercher de la farine et sur le retour, parmis une végétation des moins engagentes, elle se retrouve sur le chemin du léopard qui la tue! Pauv'fille! Il s'ensuit une course pour retrouver la bête sanguinaire qui echappe à touot le monde. Mais voilà qu'une deuxième jeune femme, restée coincée dans le cimetierre est retrouvée le lendemain, morte, déchiquetée par le léopard. Le proprio se sent coupable, ainsi que l'impréssario. Le premier pense être le tueur en utilisant une fausse patte de léopard et des poils qui trainaient dans la cage (pour tromper tout le monde); le second s'essaye à trouver l'animal... sans succès. Mais bientôt tout le monde se demande si c'est bien le fauve qui tue à tout va ou si c'est un humain? Mystère et boule de gomme.

 

La première scène de la jeune fille qui croise le léopard est celle qui fait peur. Elle est seule au milieu d'une végétation haute et sèche; il fait nuit et surtout, quand elle passe sous un pont, elle voit deux petits points dans le noir qui disparaissent en un clin d'oeil. Je vous laisse deviner les petits points noirs en questions à qui ils sont. Bravo, vous avez le droit de lire la suite!

Nous sommes en 1943, alors le film ne nous fait pas trop peur. Jacques Tourneur s'est replongé dans une autre version d'animal tueur sans que cela soit fantastique dans une transformation à la loup-garou. C'est un film bien gentil; comme par hasard, une cartomancière qui n'ose avouer  à l'une des futures victimes que la dernière carte est celle annonçant la mort de celle-ci. Histoire de rendre un semblant de suspense quand ce qui doit arriver, arrive. Le tout est de savoir comment. Les effets sont au minimum syndical: quand les attaques ont lieux, gros plans sur les visages terrifiés poussant leur cri d'effroid, puis, la caméra au loin on entend un cri de peur devenir en un de mise à mort.

Bref, un film sans plus de vue. Le petit plus de réalisé par Jacques Tourneur, qu'il s'apparente à un de ses succès, tout ça fait que la curiositée l'emporte...

 

A retenir:

Bah j'vois pas.

Ma note:

2 étoiles

vendredi 27 janvier 2006

Film Etazunien

Titre VO: Enron the smartest guys in the room

Sortie le 6 mai 2005

Genre: documentaire Durée: 1h50

Images: Maryse Alberti

Avec: Ken Lay, Jeff Skilling, Ben Glisan Jr, Andy Fastow

Le sujet:

Le suicide supposé d’un ancien vice-président d’Enron et la démission de son PDG sont les derniers épisodes d’une des plus grosses faillites frauduleuses de l’histoire économique américaine.Au-delà de la destruction d’un conglomérat géant - et de la ruine de ses salariés, dont même le financement de la retraite est désormais compromis -, le documentaire éclaire tout à la fois le cynisme des dirigeants de l’entreprise, la symbiose entre multinationales et responsables politiques américains, les étranges pratiques d’une firme d’audit, l’arrière-cour des déréglementations et du système des fonds de pension.

Mon avis:

C'est un bon doc sur un scandale financier Etazunien où 30000 employés ( personnes ) se sont retrouvées du jour au lendemain sans emploie, sans fond de retraite et avec 4500$ de compensation. Les cadres par contre, ont empochés des dizaines et des dizaines de millions de dollars.

Cela s'est passé en 6 semaines, 4 mois après que le PDG de l'entreprise, M. Kenneth Lay  démissionne pour raisons personnelles.

Enron était une entreprise modèle selon le magazine Fortune et la 7ème sur le sol Etazunien. L'envers du miroir c'est que depuis le début tout cela était dans le but de s'enrichir en cachant le déficite anuelle dans d'autres entreprises bidons crées de toutes pièces. Certaines portent des noms bizarre ou à double consonnance telles que Death Star ou M. Yass. Le comique de cette dernière boite bidon? C'est que M. Yass devient My ass , soit  Mon cul en anglais! Qui a dit qu'ils n'avaient pas le sens comique???

 

Je vais pas trop m'aventurer dans c't'affaire car j'ai pas tout compris de ce qu'il s'est dit car les faits partent dans tous les sens, on voit plusieurs intervenants. Ce qu'il en résulte c'est que l'un des cadres se tue dans sa voiture et que tous les autres, ceux très hauts placés, sont arrêtés et qu'ils vont passer en jugement courant 2006. Devant un parterre de somitées les hauts cadres racontent les évènements survenus depuis le début de l'entreprise, les enjeux financiers et politiques (ils ont étés les plus gros donnateurs de la campagne de l'autre connard de fiston Bush). Mais le plus souvent, sur la fin de vie de leur boite, ils n'étaient au courant de pas grand chose. En gros (très gros, même) c'est ça.

Enron, c'est une entreprise qui vend et achète du gaz, au départ...

Un passage du film est assez surprenant. Des courtiers de la boite ont le pouvoir de demander à des opérateurs d'électricitée de fermer pendant quelques heures leurs centrales en prétextant un quelconque entretien ou une panne, etc. Tout ça dans le but de créer une panne dans l'état Californien, que la demande en électricitée soit forte et que eux, puissent vendre au prix fort leur électricitée. Dans ce doc, on entend les courtiers depuis une bande audio qui se moquent allègrement du Californien moyen et qui se félicitent des sommes engrangées. Et puis quand un été il fait 38° et que la Californie est en feux de forêts, c'est tout juste s'ils disent que Dieux est avec eux!

 

Aller, je vais me la jouer comique deux secondes =>  M. Kenneth Lay est face aux actionnaires de sa boite sur l'estrade et dit la blague suivante :

--- La différence entre Le Titanic et la Californie? Le Titanic avait encore de la lumière quant il a sombré!

 

Enron : The Smartest Guys in the Room ne semble pas être un documentaire comme les autres. En se basant sur le livre The Smartest Guys in the Room, écrit par les journalistes Bethany McLean et Peter Elkind, le réalisateur Alex Gibney pose une critique très sévère du rêve Américain et de son slogan « si on veut, on peut ».

Site officiel  

http://www.enronmovie.com/     Le site du film est bien fouttu! (en Anglais)

Ma note

2 étoiles

jeudi 26 janvier 2006

Dans les petits villages comme dans les villes Espagnoles, vous avez toujours la place principale qui porte le nom de Plaza Major ( la place principale ).

J'ai visité un petit village du nom de La Alberca qui se trouve dans la Sierra de la Peña de Francia (76km au sud de Salamanque) qui a 958 habitants. Ce petit village a sa place qui n'est pas tout à fait carré. On peut même dire que ça n'a rien à voir avec un carré. Bref tout ça pour dire que même dans les petits villages vous avez cette place. Je ne suis pas trop familier avec l'Espagne (je commence seulement de la visiter) mais j'imagine que c'est sur cette place que les festivitées ont lieux, que tout le village se rassemble. Quand j'étais allé à ce village, il y avait les préparatifs pour les fêtes du 15 aout. Si mes souvenirs sont bons, je devais y être en 2003.

Je venais de passer 2 jours à visiter Salamanque ( Salamanca pour les Espagnols ). Salamanque possède l'une des plus belles Plaza Major d'espagne. C'est l'endroit vivant par excellence de cette grande ville de 187000 habitants. Elle a étée construite de 1729 à 1755 et toutes les rues de la ville convergent vers cette place monumentale.

Il faut voir le monde qu'il y a en pleine journée. Il faut voir les rangées de tables et chaises qui encerclent la place pour les touristes que nous sommes et qui appartiennent aux différents cafés.

Les magasins qui se trouvent sous les arcades vendent de tout et j'imagine que ça doit pas être donné!

Je ne saurais dire combien de fois je suis passé par cette place dans mes deux jours...

 

mercredi 25 janvier 2006

Fiche technique


Nationalité : Danemark-Suède-France
Date de sortie : 18 octobre 2000
Genre : Drame musical
Durée : 2h19
Scénario : Lars Von Trier
Musique : Björk Gudsmundottir
Directeur de la photographie : Robby Müller
Avec : Björk, Catherine Deneuve, David Morse, Peter Stormare, Jean-Marc Barr, Joel Grey, Vincent Paterson

Synopsis

Selma fait tout pour sauver son fils qui risque de cécité s'il n'est pas opéré avant ses 13 ans.



Mon avis :

Superbe film (de temps en temps, ça fait du bien d'en voir un!). Bon on a tout dit de la guéguerre entre Björk et Lars Von Trier durant le tournage, mais au vu du résultat de ce film, cela n'y parait pas. Et pourtant sachant la tension entre ces deux fortes personnalités, les moments où Björk habite son rôle à coup de cris ou de pleurs, c'est à se demander comment Lars en est arrivé à ces scènes, à avoir ce résultat.

Donc Selma s'en est allé de son pays coco vers les Etazunis, excusez moi, hypocrisiland ! Elle désire, plus que tout au monde, que son fils soit opéré d'une cécité qui le guette. Seul ce pays peut lui permettre de guérir à coup d'intervention chirurgical. Le reste, elle s'en fout. Et quand je dis le reste, c'est tout simplement sa vie à elle, excusez du peu!
Vivant dans la misère, accumulant des petits boulots et devenant de plus en plus aveugle à son tour, elle se fait piéger par le connard chez qui elle habite et c'est la spirale vers la mort qui survient. Elle a pas vraiment d'bol, la Selma. Mais elle s'en fout puisqu'elle récupère son fric et sait que son fils va guérir. Alors advienne ce qui arrivera en bien ou en mal. Mais dans ce pays ou il fait mal vivre quand tu es au bas de l'échelle, c'est le mal qui lui arrive.

C'est une musicale, on aurait envie de dire une comédie musicale, mais le mot comédie est un poil de trop, surtout quand on est Lars Von Trier aux commandes. Et les morceaux musicaux du film, c'est un bonheur des yeux avec ces 100 caméras disséminées un peu partout autour des acteurs et danseurs, qui nous placent, nous spectateurs, dans des endroits insolites. Des points de vus originaux. C'est ce qui est bien avec Lars, quand il s'investi dans un genre cinématographique, il le fait à sa manière, sans suivre la règle des autres films du genre. Il veut faire une comédie musicale? Alors d'accord, mais comment faire pour que ça soit novateur ? D'où à chaque fois cette caméra placée hors caméra, des 99 autres. Ce qui est bien aussi avec les passages musicaux, c'est que la photo change du film parlé (je dirais en opposition). Je m'explique : quand le film se déroule, c'est une image qui vire sur le gris, la grisaille de la vie misérable de Selma. Mais quand elle se met à évoluer dan
s un monde où tout le monde chante, le vert de l'herbe est d'un vert, vert ! Le soleil illumine tout! Faut voir le film pour comprendre! zut!

Et les chansons? Un régal à entendre! Tout en bruit des objets qui l'entoure! Ça va des machines de l'usine, à un crayonnage sur une feuille en passant par un 33 tour arrivé en bout de course,etc... Il faut savoir qu'au départ, quand Lars a demandé à Bjork de faire la BO, elle s'est exécutée (j'imagine avec plaisir). Puis, une fois finis, il lui a dit qu'il aimerait que le rôle de Selma aille pour elle. Si non, le film ne se ferait pas! Le film existant elle a acceptée. Il y a quand même un titre que je trouve original et culotté : 107 step. Les paroles du titre, c'est le compte de 0 à 107; on peut pas faire plus simple!
Le musical du film, c'est qu'à chaque fois que Selma va mal, elle se réfugie dans un monde musical où tout le monde chante et danse. Sauf vers la fin où, quand elle a un gros collier qui lui serre le cou, elle se met à chanter alors qu'elle est dans la réalité. Tout à capella.


Dancer in the dark fait partie d'une trilogie "Coeur d'or" commencé avec Breaking the waves (1996) puis continué avec Les idiots (1998). A chaque fois, une femme toute de bonté, qui se sacrifie : Bess (Emily Watson), Karen (Bodil Jorgensen) et Selma (Björk). Dancer aura la palme d'or et le prix d'interprétation féminine pour la miss B. Filmé à la manière d'un film dogme, mais en plus classe, plus professionnel.



A se souvenir:

Selma qui cache l'argent du jour dans sa boite de bonbons vide sous le regard de Bill qui découvre donc la cachette après que Selma lui ait dit son secret.

Note :

4 étoiles haut la main.

 

lundi 23 janvier 2006

Film Russe

Titre VO: Pro Ourodov i Lioudiei

Durée: 1h33

Genre: Drame

Scénario: Alexeï Balabanov

Musique: Prokofiev

Image: Sergeï Selyanov

Acteur : Sergei Makovetsky, Dinara Drukarova, Anzhelika Nevolina, Viktor Sukhorukov, Aleksei De, Chingiz Tsydendabayev

L'histoire:

L'histoire de deux familles de Saint-Petersbourg au debut du XXe siecle. Celle du docteur Stasov et sa femme qui ont adopte dix-sept ans auparavant deux enfants siamois originaires de Mongolie et la famille Radlov, beaucoup plus modeste.

Ma critique:

Un film assez étonnant.
 
Dans un fantomatique Saint-Pétersbourg du début du siècle, deux gangsters pornographes corrompent deux familles bourgeoises. Tel est l’argument de base de cet objet étrange aux contours fascinants, troisième film d’Alexï Balabanov. Un conte pervers filmé en sépia d’une extrême maîtrise stylistique où évoluent des personnages évadés d’une baraque de phénomènes de foire s’adonnant aux joies de la fessée. Non sans humour, Balabanov décrit un monde ironique que n’aurait pas renié Magritte et saisit la progression souterraine de la photographie et du cinéma érotique. Qui sont les monstres ? Qui sont les hommes ? Les jeunes frères siamois, la belle bourgeoise aveugle, la nounou du placard, Victor le chauve brutal et ricanant ou bien Johan le sadique gangster amateur de carottes à la crème ?

 

Au début je croyais voir un film muet comme on le faisait au début du siècle, époque de notre histoire, justement. Il y avait des scènes qui se suivaient sans paroles et qui se terminaient comme quand on utilise un flash d'un appareil photographique. En plus des cartons pour nous expliquer les scènes que l'on voyait. Et puis tout d'un coup, de la parole. J'aurais bien aimé cette progression dans le silence ponctuée de sons tels que portes qui s'ouvrent ou un phonographe jouant un disque. Cela aurait été original puisque plus aucuns films ne se fait comme antan... Dans les détails qui me faisaient penser dans le bon sens de ce que j'allais voir, c'est que les images n'étaient pas d'un noir et blanc académique mais comme filtrés de couleurs pour signaler d'un intérieur de maison, de les extérieurs ou tout simplement pour référencer le jour de la nuit.   Paroles et paroles et paroles comme dirait Dalida...

Nous sommes au début du siècle passé et l'on voit un homme louche, Johann, prendre en photo des femmes à qui l'on donne la fessée. Photos vendues sous le manteau. Une jeune femme du nom de Lisa en achète quelques unes qui sont découvertes par son père qui meurt, choqué. Seul au monde la jeune femme est prise en charge par la bonne qu'elle déteste. La bonne, Grunya est la petite amie du propriétaire du studio photo donnant dans l'érotisme. Le loup dans la bergerie: Lisa, innocente jeune femme devient le jouet de cet être malfaisant.

Et puis nous sommes en plus à la charnière de la photo avec le cinématographe. Du coup les fessées qui sont des plans fixes jusqu'ici sont maintenant mis en scène avec la nounou qui sort d'un placard et qui dit un texte, traduit sur écran par un carton puisque la parole serait un anachronisme. Et puis les films courts sont dorénavants vus en salle par un auditoire (sonore) de personnes masculines et agées.

Alors je ne sais que penser vraiment de ce film que j'ai trouvé longuet et ennuyeux.

L'image:

La bonne qui découvre un sein pour le montrer à l'un des siamois, celui qui n'est pas gèné. Elle lui demande de le toucher...

Ma note:

1 étoile 

 

 

 

Film Espagnol

Titre VO: Los Amantes del circulo polar

Sortie le 7 avril 1999

Durée: 1h52

Genre: drame


Scénario : Julio Medem
Photographie : Kalo F. Berridi
Musique : Alberto Iglesias


Avec : Majwa Mimri, Fele Martinez, Nancho Novo, Maru Valdivielso, Peru Medem, Sara Valiente, Victor Hugo Oliveira, Kristel Diaz, Pepe Munne, Jaroslaw Bielski

L'histoire

La tragique histoire d'amour de deux êtres liés par le destin.

Mon avis

Il est des films qu'il est difficile de mettre des mots de peur de dénaturer le film ou de ne pas mettre le bon mot pour exprimer un sentiment. Les amants du cercle polaire est de ceux-ci.

C'est un film-puzzle. Un film qui est construit de telle sorte qu'il faut attendre la toute fin de celui-ci pour connaitre l'histoire dans son ensemble, se rendre compte des subtilitées qu'à prise le réalisateur pour nous amener à comprendre les liens qui unissent nos deux amants. Otto et Ana. un film aussi sur le hasard...

 

Otto et Ana ont tout deux 8 ans quand ils se rencontrent sur les bancs de leur école. Le hasard fait qu'ils se rencontrent. Le hasard de l'instant présent mais aussi de ce qu'ils vivent en ce moment. Otto court après un ballon de foot qui a été envoyé un peu trop loin. Ana fuit sa mère qui n'a pas osé avouer que son père vient de mourir d'un accident de voiture. Otto court après Ana, qui tombe. Le hasard. Lui se demande ce qui fait courir les filles et elle, se demande si ce garçon n'est pas un cadeau de son père ou tout simplement une réincarnation de son père dans le corps de quelqu'un qui a son age.

Ils se quittent.

C'est sans compter sur le hasard qui fait se réunir leurs parents respectifs. Otto envoie des avions de papier dans la cour de l'école avec une même phrase d'amour sur tous les avions. Ana en prends un et l'offre à sa mère qui trouve la phrase trop belle pour avoir étée écrite par un enfant. Ana désigne un homme venu chercher son enfant comme l'auteur de la phrase sans savoir que c'est le père du graçonnet qui courait après elle. Le hasard.

.........

Les parents vivent ensemble et Otto et Ana sont de jeunes adultes. Supposés vivrent comme frère et soeur, ils deviennent amants à l'insu de tout le monde. Mais la vie est plus forte et tous les menbres de la famille se sépare pour aller vivre, soit sur un autre continent avec une autre personne, soit se quitter. Otto devient pilote d'avion de la poste du coté de la Finlande. Ana va vivre dans la cabane se trouvant en Finlande qui appartient au petit ami de sa mère. Le hasard est encore de la partie puisqu'Otto retrouve Ana,  son visage dans les yeux à elle.

 

Ne vous inquiétez pas, je vous en ait dit pas grand chose. L'histoire est plus étoffée puisqu'elle commence pendant la seconde guerre mondiale...

Le film est vue selon les yeux d'Ana et ceux d'Otto. C'est à dire que la même scène est vue en double mais avec un point de vue différent selon le personnage. Et bien souvent avec une explication toute différente. Toute le long des 1h52 du film, on oscille entre Ana et Otto et la voix Off vient en accompagnement de l'image. Les plans incompréhensibles qui parsèment le film, surtout dans son début est aussi revu à son bon endroit dans l'histoire de nos deux personnages. Le journal qui s'envole, l'avion au sol dans la tempête, Otto dans les yeux bizarres d'Ana, le soleil de minuit,etc...

Pour mieux nous destabiliser, la naration n'est pas chronologique de bout à bout. On commence avec Otto et Ana agés de 8 ans, puis adolescents, puis jeunes adultes. Mais l'Ana adulte parle avec Otto agé de 8 ans et vice et versa. Mais la logique fait que cela se passe dans un rêve, pas dans la réalitée.

Les images sont très belles; la photographie y est pour beaucoup. Le plan d'Ana dans la cabane qui enjambe la marque au sol matérialisant le cercle polaire, tout simplement, c'est une image poétique des plus belles. Ana dans l'eau du lac et au dessus d'elle passe un avion qui se reflète dans l'eau en direction de son bas ventre, alors qu'elle regarde en l'air, j'adore.

 Récompenses:

Les Amants du cercle polaire a fait 800.000 entrées en Espagne et, de plus, il a été élu film de l'année par les lecteurs du quotidien espagnol El Païs. Le film fut également accueilli avec enthousiasme au dernier Festival du Film de Bruxelles.

Souvenez vous d'un plan:

Otto dans leus yeux d'Ana et l'on comprends le drame de cette histoire bouleversante.

Ma note:

4 étoiles

dimanche 22 janvier 2006

Film Etazunien

Titre VO: Shade

Date de sortie: 14 juillet 2004

Durée: 1h35

Genre: Thriller

Scénario: Damian Nieman

Image: Tony B. Richmont

Musique: Christopher Young

Avec: sylvester Stallone ( The Dean), Thandie Newton ( Tiffany ), Gabriel Byrne ( Charlie Miller ), Vernon ( Charlie Miller ), Bo Hopkins ( Scarne ), Melanie Griffith ( Eve ), Jamie Foxx ( Jennings)

L'histoire:

Parce qu'ils ont un même but, 3 arnaqueurs vont tenter de mettre fin au règne du génie des cartes, The Dean, qui tôt ou tard, les a tous roulés dans la farine.

Mon avis:

Les films d'arnaqueurs arnaquant un pigeon suivent une logique scénaristique qui se retrouve d'un film de ce genre à l'autre. Il faut que ça commence par un truc pour mettre en confiance celui qui va se faire pigeonner. Ici, le truc pour se faire des broutilles sur le dos d'une personne qui croira faire une affaire, est le suivant: une belle et jeune femme demande les WC pendant que le boy remplisse le réservoir de sa voiture. Revenant des WC, elle laisse échapper sa bague qui, comme par hasard est très chère ou qui a une valeur sentimentale que l'on ne peux chiffrer. Le boy et la jeune dame ne trouve rien mais comme elle est préssée, elle laisse ses coordonnées au jeune homme et une récompense de 1000$ s'il récupère le bijou. Plus tard, c'est un SDF qui trouve la bague dans les immondices au  sol et le boy se voit partir de 1000$ sans rien faire. Mais il fait quelque chose: il donne de l'argent au SDF contre la bague, bien entendu en dessous des 1000$.  Sauf que la bague est une merde et que le sDF est de mêche avec la jeune femme. Tous deux se récoltent des centaines de dollars, juste comme ça.

Sauf que ces petites arnaques, ça fait pas vivre son homme et qu'il serait bon de passer à plus consistant. C'est ainsi que notre couple, Miller et Tiffany, s'associe à Vernon, lui aussi arnaqueur et pas des moindres. Ce petit monde décide de truander The Dean, un maitre en la matière que personne n'a jamais réussis à escroquer. C'est sans compter sur la mafia qui cherche à récuperer les 80000$ de la première arnaque de notre trio et de la police de L.A. en la personne d'un ripoux qui reconnait la patte du trio dans un réglement de comptes dans lequel ils ont étés mêlés.

Mais arnaquer sera celui qui croira être arnaqueur.

The Dean est joué par Stallone et est accompagné par son amie Eve (Melanie Griffith). Ils ont tout deux un petit rôle mais pas des moindres. The Dean a derrière lui une anecdote sanglante que l'on ne sait pas si c'est vraie ou non. Juste avant le générique final, on le sait. Il parait que jeune, se faisant la main parmis les truants en jouant au poker, il se serait trouvé mêler à un vol à main armé alors qu'il jouait une partie une partie. Vous savez, dans ces cas là, quand on vous dit mains en l'air, on lève les bras quand on est sous la menace d'un pistolet. Mais il est normal de ne pas les lever quand dans le creux de votre paume vous avez un as que personne ne voyait jusque là et que vous pensiez que cela ne se verrait jamais. Sauf qu'avec des truants menacés d'un flingue, l'amour propre est plus fort et tant pis si ça flinguera par la suite, vous demandez des explications à l'arnaqueur. S'ensuit un réglement de compte sanglant... L'acteur qui joue The Dean jeune dit une phrase et c'est notre Sylvester en personne qui prête sa voix et l'autre n'a plus qu'à playbacker. Marrant.

Un film de plus sur le monde des truants. En fait pas grand chose à dire. Sauf que le principal est atteind en passant un agréable moment. Sauf que l'on aimerais pas être celui qui perd ses économies, mais bon, comme il l'a cherché...

Rappelez vous.

La découverte du truc qui permet au The Dean de voir à travers la carte à jouer de son adversaire.

Ma note

2 étoiles

Film Français

Date: 1927

Genre: drame

Durée: 1h43
 
Scénario : Clément Vautel
Images : Jimmy Berliet, Maurice Guillemin et Georges Asselin
Production : Alexandre Nalpas
Interprétation : Josephine Baker, André Luguet , Hélène Hallier , Pepa Bonafé

 

L'histoire:

Gabrielle, petite main chez le célèbre couturier Paquin devient étoile de music-hall grâce à la protection du comédien Georges Barsac. Sous le nom de Gaby Dérys, elle connaît le succès et épouse Barsac.

 

Mon avis

Gabrielle Derisau travail chez un grand couturier Parisien pour un salaire de misère. Malgré cela, elle vivote jusqu'à ce qu'elle se retrouve à la rue. Un concours où elle pourrait gagner 10 000fr ne lui ait pas permis car elle fait trop misérable. Ce concours était pour trouver la femme qui aurait les pieds les plus petits de Paris et elle croit être cette femme. A la clef, en plus de cette somme providentielle, un rôle dans une pièce musicale dans une des boites les plus courues de la capitale Le moulin rouge. C'est une autre personne qui gagne le concours.

Et puis voilà que la malchance tombe sur la gagnante puisque lors de la représentation d'une revue musicale se passant à l'époque de Louis XIV avec l'histoire de Cendrillon, le pied ne rentre plus dans la chaussure puisqu'il a enflé! Notre Gabrielle qui était spectatrice dans la salle réponds à l'appel du chorégraphe de savoir si dans la salle, il n'y aurait pas une personne qui aurait de petits pieds. Bingo pour notre Gabrielle.

Elle devient la tête d'affiche de la revue, puis de la boite de nuit elle même. Elle changera sont nom en Gaby Dérys et se produira avec les vedettes de l'époque.

 

Un film en noir et blanc dont toutes les scènes de revues ( et il y en a ) sont en version colorisées. L'action se passe au Moulin Rouge et Aux folies bergères. C'est surtout l'occasion de voir le Paris de la belle époque, un Paris où les trottoires sont bondés de monde, surtout dans le quartier de Montparnasse. L'occasion de voir Joséphine Baker dans son propre rôle, telle qu'on la connait. C'est bien simple, on pourrait croire que ce film est une pub pour montrer la vie parisienne puisque l'on y voit pas mal d'extraits des revues de cette époque, les années folles,  juste avant la grande dépression de 1929.

De nos jours, les petites femmes de Paris qui font leurs performances dans ces hauts lieux touristique et archi-connus de Paris, hauts lieux qui en font la renommée de Paris, ont des costumes des plus simples qui se résument à être topless tout en ayant des plumes de tous cotés. Ok, je schématise. Fin années 20, faut croire qu'il n'en était rien et si l'on voit un sein, c'est le bout du monde! Les revues étaient plutot des scènes dansées avec une multitude des personnes sur la scène qui étaient souvent un escalier de plusieures marches, avec des costumes constituées de traines, de plumes, de jupes bouffantes, etc... Les danseurs marchaient plus qu'ils ne dansaient, comme dans une procession. Bien entendu cela dansait comme le fait le personnage de Baker, mais dans des tenues des plus affriolantes mais surtout exotiques.

 

C'est un film muet (sortie la même année que Le chanteur de Jazz premier film parlant ) avec un accompagnement musical très funkie et jazzie. En plus j'ai trouvé qu'elle colle bien au film. Pas mal.

 

Ce film a été considéré comme perdu puisque pratiquement rien ne subsistait en état d'être vue, soit dans son  entier, soit du fait du support en nitrate. Les parties visionables du film sont gardées dans un espoir prochain de retrouver ce qui est manquant. En 1995, une version Danoise est retrouvée, version en partie colorisée mais pas dans son entier, non plus. Le mélange des différentes versions nous donne la possibilitée de voir cette oeuvre d'un Paris de la belle époque...

 

A retenir

Paris de nuit avec ses seuls néons de lumières des grands cabarets.

Ma note

2 étoiles

Film Etazunien

Titre VO: The day after tomorrow

Genre :catastrophique

Date de sortie: 26 mai 2004

Durée: 2h00

Scénario: Roland Ammerich, Jeffrey Nachmanoff

Musique: Harald Kloser

Image: Anna Foerster, Ueli steiger

Avec: Dennis Quaid ( le professeur Jack Hall ), Jake Gyllenhaal ( Sam Hall ), Ian Holm ( Terry Rapson )

 

L'histoire comme on ne voudrait pas quelle arrive:

Sommes-nous à l'aube d'un nouvel Age de Glace ? C'est la question qui hante le climatologue Jack Hall. Les recherches de Hall indiquent en effet que le réchauffement de la planète pourrait bientôt entraîner des bouleversements climatiques abrupts et catastrophiques. Hall alerte les pouvoirs, cherche à leur faire...

 



Mon avis:

Depuis que Indépendance day est synonyme de fouttage de geule, moi, les films de Emmerich, j'y vais à petits pas quand c'est pour en voir un. J'avais été voir indépendance day en salle car la bande annonce était des plus accrocheuses et même si la critique était juste bonne, j'ai mordu à l'hameçon et y suis allé.

Depuis, les autres grosses machines de l'Allemand, c'est sans moi en salle; juste attendre que ça passe à la télé, même si ses films valent mille fois mieux sur grand écran. Ce que devais valoir ce jour d'après aussi.

C'est ainsi qu'après visionage de ce film, je suis contend de ne pas y être allé lors de sa sortie. C'est un film Roland Emmerich avec tout ce qui constitue ses films: de l'épate à l'oeil en veux tu en voilà et tout ça pétrie dans de bons sentiments. La fin du film avec ce président des Etzaunis qui se la joue moraliseur et donnant des ordres aux pays riches pour consommer moins et être plus tolérant avec les pays pauvres qui finalement les ont aidés à fuir leur pays, c'est le personnage de Bill Pullman (aussi un président) qui décrète que le 4 juillet sera une fête nationale mondiale dans Indépendance day! Faut pas déconner, quand même!

Roland aime bien voir ses personnages en haut des gratte-ciels; Roland aime bien qu'un scientifique ait toujours raison alors que les grosses huiles du pays soient surpris par la tournure des évènements; Roland aime bien que des personnages se retrouvent coincés et que d'autres aillent les chercher... Bref, avec Roland aux commandes d'un film, c'est sans surprise pour nous, pauvres gents.

Roland aime bien les effets spéciaux et il l'a magnifiquement compris. Ici, c'est bien évidemment la pièce maitresse de son film et c'est pas mal de fois époustouflant... et effrayant! Avec le raz de marré survenu fin décembre 2004 en Asie du sud-ouest, difficile d'apprécier celui qui envahi New-York dans ses rues, balayant tout sur son passage. Mais voilà, avec Roland aux commandes, je devrais plutot dire, à l'ordi, ce raz de marrée est pas très réglo: lorsqu'il rentre dans New-York par le coté (venant du coté de la statue de la libertée), on voit bien que les vagues sont si hautes qu'elles arrivent quasiment au niveau du milieu des gratte-ciels. Et des personnes arrivent à se réfugier dans la bibliothèque municipale sans que la vague submerge le batiment, qui vole pas très haut. Je connais pas la ville, mais j'ai des yeux pour voir sur mon écran.

Laissez moi prendre mon atlas...

Ok, ça se confirme: Dennis Quaid joue le professeur Jack Hall et avec deux collègues, il s'en va chercher son fils qui est resté coincé dans New-York, dans la bibliothèque municipale alors que le froid gèle tout. A un moment ils sont au nord de Philadelphie qui se trouve au sud de New-York (si si, aller voir vos atlas). Et voilà que quand les deux personnes ( une est morte en cours de route, se sacrifiant pour sauver les deux autres) arrivent dans Manathan, ils arrivent en passant devant la statue de la libertée complètement gelée, elle aussi (comme tout le reste d'ailleurs). Ca veut dire que le temps qui leur ait compté, ils trouvent le moyen de faire un crochet par la droite? Roland est vraiment un faiseur d'images fortes même si l'incohérence n'est pas un mot de son vocabulaire. Fric, ça doit être le premier de sa liste, par contre!

Incohérent aussi qu'en quelques semaines le climat glaciaire envahisse la terre. Je suis pas météorologue mais ces choses-là doivent se fairent sur des milliers d'années et non pas en si peu de temps. Comme par hasard le film commence avec une mise en garde d'un scientifique ( Dennis Quaid )mais il dit que les étrangetées qu'il a remarqué dans son travail sur le réchauffement de la planète que l'on crée maintenant risque d'affecter nos enfants ou petits enfants.

 Au moins ce film nous montre les Etazunis sous un mauvais jour, celui des plus gros pollueurs qui se fouttent du reste du monde et des accords internationaux comme celui de Kyoto, un pays qui part de toutes parts et qui doit se résoudre à demander de l'aide à son voisin pauvre Mexicain... mais en ayant au préalable effacer la dette extérieure que lui doit ce pays salvateur. devons nous voir aussi comme un clin d'oeil les panneaux HOLLYWOOD à Los Angeles qui se prennet une tornade de face? Roland serait-il rancunier?

Il y a une petite scène avec des loups affamés assez Hitchcockienne qui est réussie, même si les loups sont trop ordinateur.

Disons qu'en cloncusion, c'est un bon film catastrophe.

 

A retenir un truc ou deux

Bien entendu les vues de dessus de New-York lors du raz de marrée qui rentre contre les premiers batiments et le gel qui recouvre l'ile de Manhatan depuis le dessus.

Ma note

2 étoiles

samedi 21 janvier 2006

Le National Gallery est un musée Londonien se trouvant dans Trafalgar Square. On y trouve principalement de la peinture de grands maitres tels que Léonard de Vinci, Rambrant, Vélasquez, Piero Della Francesca, etc...

 

 

 

 

Il y a un tableau qui est l'un de mes préférés, à savoir un tableau de Hans Holbein qui porte le nom de Les ambassadeurs Français (1533), détrempe à la résine sur bois, 205 x 209cm.

 

 

Au bas du tableau, une énigmatique forme allongée qui se révèle être, par changement de perspective, une curiositée. C'est ce que l'on appelle une anamorphose: image déformée d'un objet.

 

 

 

 

 

 

 

Pour complémenter mon propos, aller à l'adresse suivante  http://www.louis-feuillade.com/lunelart/holbein/tableau.htm  ... en cliquant sur l'anarmophose, vous verrez apparaitre sous sa forme normale quelque chose d'étonnant.

Dans la salle du musée, il faut se mettre contre le mur sur lequel est attaché le tableau, dans l'alignement de la forme allongée et, comme par magie, la lumière sera!

 

 

 

jeudi 19 janvier 2006

Oh, c'est pas grand chose, et puis je suis pas du genre à me mettre en valeur. Mais ce 19 janvier est une date qui m'est chère dans la mesure où c'est ce jour que je suis né.

Alors je vais pas m'aventurer dans ce domaine, mais c'est juste pour marquer le coup: mon anniversaire.

Certains diront que 36 ans ( j'y crois pas !!! ) ça se fête, mais moi, ça me fait ni chaud ni froid.

mercredi 18 janvier 2006

Lors de mon second voyage en Italie, en aout 2004, je suis retourné en Toscane.

Après avoir visité la magnifique et inoubliable ville de Firenze en une semaine, capitale de la région Toscane (février 2002), j'ai opté pour continuer avec certaines villes majeures de cette région. A savoir, Pise, Lucques, Sienne et San giminiano.

 

J'avais commencé mon périple par Pise où j'y ait passé deux nuits. Au sortir de mon hotel, j'avais la tour de Pise ( torre pendente ) qui dépassait des toits à quelque chose comme 300m à vol d'oiseau (et 2mn à pied!). Il faut dire que je suis arrivé par la route et de la direction que j'ai emprunté, je suis arrivé du coté de la tour que j'ai donc vu en premier. Ca commençait bien, y a pas à dire!

C'est le lendemain que je suis monté tout en haut de la tour. J'étais arrivé la veille un peu après midi et j'avais passé le tantôt à visiter les monuments et musées du camposanto (l'endroit où il y a la tour si célèbre, mais aussi le Duomo, le baptistère et le cimetierre). Je me suis gardé le meilleur si on veut, pour le jour suivant.

Il faut dire que le prix de tout le package ( visiter tout ) c'est pas follichon. 10€ pour tout visiter et 15€ rien que pour monter au sommet de la tour et vomir si on a le mal de l'air. 15€ !!!

Mais j'avais pas fait 800km pour rester au pied de la tour! On ne me connait pas, vous!

C'est bien simple: une trentaine de personnes seulement montent là haut et on a le droit qu'à 30mn chacun. 5mn pour monter et 5 pour descendre, ça laisse 20mn là haut à admirer le paysage. Franchement ça vaut le coup. Déjà la montée qui vous destabilise si vous êtes coté pentue de la tour. On s'en rends compte avec nos pieds qui on une prise insolite sur les marches.

On est en fait pas bien haut; rien de bien spectaculaire. C'est juste de se dire que l'on est là, sur un monument Italien des plus célèbres.

A la fin de la descente, c'est l'embrasure de la porte qui est rigolote puisque l'on voit le chevet du Duomo penché alors que c'est la porte qui l'est! J'vous jure, des fois, le cerveau humain, il fait n'importe quoi!

 

J'avais bien aimé cette expérience et je pourrais dire j'y étais!

mardi 17 janvier 2006

Film Etazunien

Date de sortie: 30 juin 2004

Titre VO: 50 first dates

Durée: 1h39

Genre: comédie

Scénario: George Wing, Lowell Ganz, Babaloo Mandel

Image: Jack N. Green

Musique: Teddy Castellucci

Avec: Adam Sandler, Drew Barrymore, Rob Schneider, Sean Austin, Dan Aykroyd

L'histoire touchante

Hawai. Un vétérinaire tombe amoureux d'une femme. Le seul problème, c'est que le lendemain, elle oublie ce qu'elle a vécut la veille.

Mon avis

Harry Roth travail comme vétérinaire dans un parc d'attraction d'animaux marins tels que manchots, daupins, morses, etc...

Un matin, au café du coin, il rencontre Lucy qui y petit-déjeune comme lui. Il la charme et ils passent la journée ensemble. Un très belle journée. Sauf que le lendemain, il découvre que Lucy a un problème de mémoire: la nuit en dormant, elle oublie tout de ce qu'elle a vécut la veille. Pour elle, on est toujours au lendemain d'un 13 octobre, le jour anniversaire de son père. Sauf que 10 ans plut tôt, son père et elle ont eu un accident de la route qui l'ont conduit à l'hopital. Elle a depuis des troubles de la mémoire. Tous les soirs, son père et son frère effacent les témoignages de la soirée passée avec elle: repeindre en blanc le mur où elle peint le même motif le jour, rembobiner la K7 d'un match qui s'est joué 10 ans plut tôt, refaire la cadeau d'anniversaire du père en lui mettant le même papier-cadeau, etc... Et le lendemain, elle revit la même journée. Sauf que là, Harry rentre dans sa vie. Il doit y rentrer tous les jours puisqu'elle ne le reconnait jamais. Cela donne lieu à des stratagèmes pour la rencontrer des plus insolites, voirs idiots: simuler une attaque d'un autochtone qui en veut au touriste qui séduit les femmes du pays, demander à un manchot de se mettre en travers de la route avec un costume noeud-pap, une panne de batterie, des travaux sur la route, etc...

Mais tous les jours, il doit recommancer depuis le début la phase séduction. Et puis un matin, il donne à une étrangère du nom de Lucy (qui ne l'a jamais vu... suivez mon clin d'oeil), un bouquet de Lys et une K7 vidéo. La jeune femme accepte tout de cet étranger et va voir ladite K7 et découvre un monde constitué d'amis, de connaissances et, d'un petit ami en la personne de cet huluberlu qui lui a donné le bouquet de Lys (qui sont ses fleurs préférées).

 

Je trouve que je vous en ait trop dit et je vous laisse le soin de découvrir comment ça termine, sachant que Lucy ne pourra jamais guérir et qu'Harry doit la reconquérir tous les matins.

 

Très beau petit film qui gagne à être mieux connu. On rit et on pleure à le voir. Ca commence pourtant dans la lourdeur de gags qui laissent présager un film pour prépubères. Et puis arrive cette romance impossible qui franchement, nous prends aux tripes. Ce film fait énormément penser au film-maître du genre Un jour sans fin. Dans les deux cas, un homme séduit tout les jours une femme pour la conquérir. On pourrait dire que l'élève attrape le niveau du maitre tellement ce Amour et amnésie est riche en idées à presque chaque plans. La façon de comment il l'aborde qui, contrairement à Un jour sans fin, n'est pas répétitif puisqu'Harry s'essaye à pleins de trucs pour rentrer en contact avec elle. Des fois, c'est marrant à tel point que l'on rit aux éclats. D'ailleurs, pas mal de moments supposés dramatiques, ont ce petit truc qui nous arrache un rire. Par exemple Harry parie avec le cuistot 20$ qu'il va déjeuner à la table de Lucy. Ca marche pas: elle parle chinois à cet homme qui l'importune; un autre jour, elle lui dit qu'elle a un petit ami; l'un des jours d'après où il dit qu'il a carressé son morse, ses doigts sentent le poisson, elle le prnds pour un pervers. A chaque fois, le cuistot se la joue joueur de foot qui vient de marquer un but (et 20$ de plus dans sa poche). Et puis un matin, ça marche... et le cuistot doit du fric!

 

Par contre, je dois avertir tout le monde que si vous ne savez pas que Bruce Willis est un fantome dans Le sixième sens il ne faut pas que vous voyez ce film car Lucy le dit haut et fort à son père et frère qui voyent ce film pour la première fois de leur vie ( après l'avoir vu 365 fois 10 ans puisque cette soirée se joue sur 10 ans)   ............   Comment ça que je viens de vous le dire??? Même pas vraie!

 

Ce film est un bel antidote à la monotonie d'un couple. Que chaque matin on soit obligé de reconquérir sa promise, même quand vous avez déjà une fille et que votre femme ne le sais pas... jusqu'à la découvrir. Cette histoire d'amour est magnifique d'émotions. Il y a des moments drôles pour enjoliver l'histoire mais au final, c'est l'histoire d'un homme qui aime une femme. Drew Barrymore qui donne corps à cette Lucy est très touchante, on a vraiment envie de la séduire tous les jours. Elle est vraiment mimi. Et  Adam Sandler, je vois pas ce que les gens trouvent chez lui pour ne pas l'aimer! Moi, c'est un acteur que j'apprécie même dans ses comédies lourdingues. Bon, là encore il se la joue Adam Sandler dans son rôle de chien battu, de celui qui parle d'un ton monocorde avec un regard pas très en profondeur. A le voir se démener pour arriver à ses fins, on a très envie qu'il y arrive car il le mérite. Preuve en sera démontré vers la fin du film qu'il aura eu raison.

 

Sans rire, ce film doit être vue par tout le monde. On a la patate à la fin et moi, j'en aurais presque de la peine qu'il ne dure pas plus longtemps. Et puis la manière dont il se termine, on aurait presque envie d'être dans la peau de Lucy, d'avoir son problème de mémoire car ça doit être une drôle d'impression de voir des gens que l'on ne connait pas tous les matins. Surtout si en plus on a de très bonnes surprises ces matins là.

 Le plan à retenir:

Lucy voit débarquer un jeune homme qui a l'air de la connaitre. Le voyant pour la première fois de sa vie, elle l'emmène dans son atelier de peinture et Harry (c'est son nom) découvre des peintures de lui, des dessins au crayon de lui, des scupltures de lui. Lucy raconte à cet inconnu qu'elle ne sait pas pourquoi, mais toutes les nuits, elle rêve de l'homme qu'elle peint, sans savoir qui il est, et si seulement il existe! Mais il est là, devant elle.

 

Ma note

3 étoiles

 

lundi 16 janvier 2006

Titre VO: Max Keeble's Big Move

Année: 2001

Genre: comédie

Durée: 1h22

Scénario: David Watts, James Greer, Jonathan Bernstein, Mark Blackwell

Image: Arthur Albert

Musique:Michael Wandmacher, Sid James

Avec: Alex D. Linz, Clifton Davis, Jamie Kennedy, Josh Peck, Larry Miller, Nora Dunn, Robert Caradine, Zena Grey

L'histoirette:

Max Keeble est constamment persécuté par ses camarades de classe. Aussi, c'est avec soulagement qu'il apprend que ses parents ont décidé de déménager loin de cette ville. Finis les moqueries et les règlements de comptes en tout genre. Mais avant de partir, Max décide de se venger de tous ceux qui l'ont maltraité pendant si longtemps. Hélas, une fois les mille-et-un mauvais coups réalisés, le garçonnet apprend par ses parents qu'ils ne déménagent plus. Désormais, tout le monde veut sa peau...

Mon avis:

Il se trouve que ma période pré-pubère est loin derrière moi maintenant. Est-ce donc pour cette raison que j'ai trouvé ce film un chouias bête? A mon avis, oui et mille fois oui!

Film Disney s'il en est, calibré pour faire rire les gamins sans comprendre ce qu'ils regardent. Sauf que les conneries de Max, c'est faisable en vraie et c'est plus d'une (mauvaise) idée à leur donner. Alors dans le désordre, ça va de la bagarre de nourriture dans la cafétéria où la pauvre surveillante s'en prends plus qu'elle n'en pensait, ça va de tout le collège qui se rebelle contre celui qui terrorise tout le monde. Ce qui est marrant c'est que tous les matins, cette brute a un T-shirt avec le nom de celui qui sera terrorisé le jour même et tout le monde est suspendu à son manteau qui se découvre pour laisser apparaitre le nom maudit. Je ne vous laisse pas le suspense de deviner que le premier de la liste est notre Max Keeble chéri. Le pauvre.

Bref c'est conneries sur conneries de la part du gamin qui n'a que faire puisqu'il doit en principe déménager. En principe car il ne déménage plus mais entre temps, il se sera fouttu dans la panade. Son père est le double du père de Marty McFly, celui du Retour vers le futur. Un homme qui se laisse marcher sur les pieds par son patron. Dans le film ci-présent, notre pauvre homme doit revêtir une panoplie d'homard ou de fromage qui le ridiculise énormément. Par la suite, son patron l'envoie à Chicago, l'obligeant à déménager. Voilà la raison dudit déménagement qui coutera la vie dure au collège de la part de Maxie chéri! Et puis comme dans la trilogie de Zemekis, le père se rebelle en envoyant tout balader! reste plus qu'à notre banbin souffre douleur qui se venge à recoller les morceaux.

Ca vous donne envie de le voir????  

Maintenant que les présentations sont faites, je vais vous laisser car je ne veux pas m'éterniser sur ce film qui est vraiment pour public fast-food Etazunien qui ne demande pas grand chose quand il va en salle.

Quand je vois un film comme ça, je me demande la raison pour laquelle telle idiotie vient nous polluer dans notre france? Il y a pas un film du Bouthan qui vaudrait mille fois mieux? Il n'y en aurais pas un qui pourrait venir de Biélorussie et qui aurait été un succès dans son pays? Je sais pas moi, quelque films qui nous rendrait un peu plus intelligent après visionnage! Vous me direz alors pourquoi voir ce grand coup de bidule-truc? Mais voilà, dans ma politique de tout voir, des fois, je dois me sacrifier.

Se retenir?

Max livre les journeaux et il s'arrête devant la maison d'une fille qui est en troisième et sur qui, il flash. Donnant le journal à la jeune fille, celle-ci se penche pour l'embrasser...réveille toi, Max, il est l'heure d'aller à l'école!

Ma note:

1 étoile



 

dimanche 15 janvier 2006

Dans la ville de Florence (Italie) se trouve le Palazzo Vecchio, un palais qui a appartenu aux Médicis. Ils ont par la suite acheté le Palazzo Pitti qui se trouve de l'autre coté de l'Arno, le fleuve qui traverse Florence. Les Pitti sont une riche famille qui étaient les concurents des Médicis. Ils se sont ruinés à construire un palais qui serait plus grand que le palais des Médicis et ce sont ces derniers qui l'ont racheté et finis.

 

 

C'est de là que leur (ancien) palais est devenu Vecchio. Ils ont enrichis les intérieurs de tableaux magnifiques et certains des plus connus comme cette vierge à l'enfant de Raphael, qui se trouve dans la Galleria Palatina. Je trouve magnifique de se trouver nez à nez avec un tableau que l'on connais de l'avoir vu dans des émissions, des docs ou même en copie. Et puis le voir pour de vraie! Croyez le ou non, mais je suis bien resté 20mn devant ce tableau, le buvant du regard. Il faut dire que je me disais que ce serait pas demain la veille que je le reverrais... Alors j'en ai profité.

Fiche technique:

Film Indien

Titre VO: Kabhi Khushi Kabhie Gham

Date de sortie: 26 mai 2004

Genre: Bollywood

Durée: 3h29

Scénario : Karan Johar, Sheena Parikh

Image : Kiran Deqhans

Musique : Jatin-Lalit, Sandesh Shanilya

Avec: Jaya Bachchan (Nandini Raichand), Amitabh Bachchan (Yashovardhan Raichand), Kajol (Anjali Sharma), Shahrukh Khan (Rahul Raichand), Hrithik Roshan (Rohan Raichand), Kareena Kapoor (Poo), Rani Mukherjee (Naina)

Synopsis:

Chez les Raichand, la famille, c’est sacré. Jusqu’au jour où l’aîné Rahul tombe amoureux d’une jeune fille qui ne plaît guère au paternel, Yash. Entre les chansons et les danses, le drame éclate.

 Namasté à tout le monde.

Mon avis:

Dès le début, lors du logo de la firme production de ce film, une petite surprise: quelques notes de musique sans paroles de la chanson titre de Kuch kuch hota hai.

Rohan rentre chez lui, dans sa famille. Un famille de nantis vivant dans un palais avec beaucoup de monde pour les servir. Le père est très fortuné et possède un empire grace à ses entreprises. Tout ce monde est contend de la venue de Rohan qui vient de finir ses études et qui va poursuivre la destinée au sein de l'entreprise familliale.

Il surprend une conversation entre sa mère et la dame de confiance de cette dernière. Sa mère dit qu'il ne faut pas que Rohan sache que Rahul, son frère aiiné, parti 10 ans plus tôt on-ne-sais-où, est un orphelin que son mari et elle ont adoptés avant la naissance de leur vrai fils. Mais voilà, Rohan a tout entendu et les deux femmes se mettent à lui raconter les évènements de 10 ans plus tôt.

 

Flashback.

Rahul vit avec son petit frère Rohan, que l'on appelle famillièrement bouboule, puisqu'enveloppé et mangeant un peu trop de tout. Ils vivent ensemble avec mère et père dans un palais luxueux. Le père a des vues de mariage pour Rahul avec Naina, une fille de leur rang. Mais voilà que Rahul tombe amoureux de la fille de ceux qui tiennent une patisserie, Anjali. Le père est contre cette union et contre toute attente, les tourtereaux se marient. Bléssé dans son amour propre, le père ne reconnait plus son fils qui part sans la bénédiction de son mariage.

Retour 10 ans plus tard. Bouboule est devenu un très beau jeune homme qui rentre de ses fins d'études.

Il décide de rechercher son  frère qu'il découvre à Londres, très bien installé avec femme et un garçon. Anjali est parti avec sa jeune soeur qui depuis est devenue une belle jeune femme, sexy et qui a le choix entre tous les garçons qu'elle cotoie. Elle flash sur Rohan et lui demande de venir chez elle, habitant avec Rahul et Anjali. Personne ne sait le lien de familliarité qu'unie  Rahul et Rohan (sauf ce dernier bien sur). Mais bientôt tout fini par se savoir et la confrontation entre le père et le fils va avoir lieux... dans les larmes.

 

Il est impossible de ne pas penser à Kuch kuch Hota Hai en voyant ce film.

Ce n'est pas une suite à proprement parlé mais le Rahul de KKHH est la même acteur ( Shahrukh Khan) que le Rahul de La famille indienne. L'Anjali de KKHH est la même actrice ( Kajol ) que l'Anjali de La famille indienne. Naina, la promise pour Rahul est la Tina de KKHH, toutes deux jouées par Rani Mikherrjee. Poo ressemble en plus à Naina et je me suis demandé si Rani Mikherrjee  ne poussait pas le vice à jouer deux rôles. Bref, tout ça pour dire que le clin d'oeil musical du générique avec quelques secondes de musiques de KKHH n'étaient qu'une simple coincidence.

Mais cela ne s'arrête pas là car comme dans tout bon Bollywood, il y a des passages musicaux et dansés. Les chansons sont inédites pour ce film, ou du moins avec mes connaissances limitées de ce genre de film. Par contre, à deux reprises dans le film, des morceaux musicaux repris de KKHH. C'est assez déroutant mais aussi jouissif de réentendre des chansons que j'écoute en boucle quand je suis dans ma voiture, dans une autre oeuvre cinématographique. J'ai adoré ces petits instants.

 

Que dire du film? Contrairement à KKHH, je l'ai trouvé un peu long celui-ci. Il est bien mais moins bien que l'autre. Les chansons ne m'ont pas parues retenables et je vais pas chercher à aller dans la mule pour les charger. Par contre, tout ce qui est autour de ces chansons, les vêtements, les danses, les femmes qui sont magnifiques, de vraies déesses, c'est un régal des yeux et c'est euphorisant pour moi de voir ça; j'adore! Je regarderais presque les 3h30 du film pour ces 45mn de morceaux musicaux saupoudrés le long. Les habits de tout ce monde, c'est magnifique. Inoubliable!

 

Déjà dans KKHH, j'avais remarqué que le film est coupé en deux par un arrêt sur image sur l'un des personnages avec en sous titre Intermission (entracte en Anglais). C'est pas souvent que l'on remarque ça.

Pas mal de séquences niaiseuses, à la limite nulles mais bon, je suis du mauvais coté de la Terre pour surement apprécié ce que je vois. Ca pleure à tout va, ça s'embrasse de la même manière avec une caméra qui tourne autour du couple (homme-homme, femme-femme ou homme-femme) à la façon d'un Lelouch mais en accéléré. Une partie du film se passe dans Londres et des danses de groupe dans pas mal d'endroits de la ville, comme dans la verrière du British Museum (sur ses montées d'escaliers), devant le cinéma Empire sur Leicester Square, sur Albert Embankment (face à Westminster de l'autre coté de la Tamise), etc...

Bien entendu, se passant en Europe, le petit monde qui accompagne nos acteurs-actrices dans leurs danses frénétiques est de type Européen et habillé tel quel.  C'est surment ce petit truc qui fait que c'est moins bon que KKHH. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir de voir un film typiquement Bolywoodien avec ses défauts et quand même, des qualitées, même si elles sont visuelles... ces dames.

Un film où il fleur bon avoir du respect pour ses ainés, à sous entendre ses parents, surtout le paternel qui aurait droit de vie ou de mort, si l'on était 200 ans plus tôt (ok, cela n'engage que moi).

 

A revoir quand j'aurais digéré cette première vision.

 

A quoi se souvenir?

Poo passe en revue des garçons pour l'accompagner pour le bal de fin d'annés et elle leur donne des notes de 0 à 10. Devant l'un des garçons, beau comme un dieu, c'est lui qui met une note de 2 pts et s'en va. Pas blessée pour un sou, elle dit que c'est lui qu'elle veut!

Ma note:

2 étoiles

Fiche technique
Film indien.
Date de sortie en Inde: 16 octobre 1998
Genre: bollywoodien
Durée: 2h57
Scénario: Karan Johar
Musique: Jatin-Lalit
Directeur de la photographie : Santosh Thundiiayil
Auteur lyrique: Sameer
Avec: Shahrukh Khan , Kajol , Rani Mikherrjee , Sana Saeed.

Synopsis
Anjali, petite fille de 8 ans, tente avec l'aide de sa grand-mère de refaire tomber amoureuse celle qui aimait son père, au lycée.

Mon avis : Un film bollywoodien dans la plus pure tradition; dépaysement garanti!

 Ce film est en deux parties.

1) Anjali, fillette de 8 ans, lit la dernière des 8 lettres que sa mère, Tina, lui a écrit avant qu'elle ne meurt, peu de temps après la naissance de la fillette. Dans cette ultime lettre, sa mère lui raconte la rencontre avec celui qui allait devenir son père, Rahul, et l'histoire d'une troisième personne qui était amoureuse en secret de ce même Rahul et qui a préféré s'effacer devant cet amour naissant entre ses deux meilleurs amis de lycée. Le nom de cette jeune femme? Anjali, comme elle.
La lecture de cette lettre de son 8ème anniversaire de sa mère décédée, donne lieu à un flash-back sur les années lycée de ce trio.
2) La seconde partie du film est le temps présent où Anjali-fillette tente, dans un premier temps de retrouver cette Anjali-femme, et dans un second temps, de faire retomber amoureux son père.

Alors ce qui est magnifique avec Kuch kuch hota hai c'est que la durée des, presque 3h, passe à une vitesse dont on ne se rend même pas compte. Le flash-back de la première partie dure la moitié du film, c'est vous dire. Le montage du film en lui même est le principal moteur de ce sentiment de surprise.

Avant de voir ce film, il faut mettre de coté tout ce qui est logique de la réalité selon notre point de vue cartésien. Nous sommes dans un film bollywoodien qui est fait pour que nous rêvions. Preuve en est dans la seconde partie puisque, par exemple, Anjali-fillette s'en va dans une colonie de vacances pour l'été; elle y rencontrera (comme par hasard) l'Anjali-femme qui est animatrice de chant (ça tombe bien pour un film musical) qui ne connait pas la fillette et du coup, le passé de celle-ci. La fillette ayant compris qui est cette femme, attire son père sous un faux prétexte (maladie imaginaire) dans la colonie de vacances et PAF! Cupidon n'est pas loin. Sauf que... sauf que Anjali-femme est fiancée et pas loin de passer devant le curé (enfin, ça se passe en Inde, alors ça doit pas être un curé!). Patatras, c'est la dégringolade pour la fillette et le père, re-amoureux de cette femme qu'il a connu adolescent comme garçon manqué. Mais qu'à cela ne tienne, on aura tous compris qu'il y aura un retournement de situation pour que la fiancée n'aille plus avec son fiancé qui lui, comprendra ce nouvel amour.
Mélodrame assuré avec des larmes et des yeux rouge, musique bien appuyée pour donner ce sentiment d'un monde qui s'écroule quand l'horrible vérité (le futur mariage) est révélée, etc, etc...
Alors oui, avec nos yeux d'occidentaux, on peut trouver certaines situations surjouées, presque comiques tellement c'est neuneu, mais les personnages sont si touchants, si attendrissants, que l'on se plonge facilement dans l'histoire du film, et dans l'histoire de cet amour. Et du coup on ne s'ennuie pas une seule seconde. De toute façon, tout concourt à ne pas s'ennuyer: le jeu des acteurs (si si), les paysages, la musique (ah, la musique, un régal), les chorégraphies, la beauté des actrices (je fond, je fond...),etc.

Ingrédient principal de tout film de cette catégorie: la musique.
En Inde, avant qu'un film soit sur le point de sortir en salles obscures, les chansons passent tout le temps à la radio, devenant des hits. Si bien que lorsque le film sort, les gens veulent mettrent des images sur la musique qu'ils n'ont pas cessés d'entendre et aussi, de voir les chorégraphies des danseurs et acteurs. Kuch kuch hota hai (KKHH) possède son lot de chansons immédiatement mémorables au nombre de 8. Des titres musicaux et visuels qui durent tous pas loin de 7mn (soit une cinquantaine de mn sur un film de 3heures!!!). Chapeau bas, messieurs!
Le premier titre est Ladki Badi Anjani Hai (les jeux sont ouverts pour me trouver la traduction!) et quand on voit ce mélange de minijupes et de Sari, de musique traditionnelle et de guitare électrique, de danses typées indiennes et d'autres dignes des boites de nuits de nos pays, on ne peut s'empêcher de penser au Grease que tout le monde connait. Il faut dire que les amourettes entre la fille la plus belle du lycée (que tous les garçons aiment secrètement) et le garçon convoité par toutes les filles qui se retournent sur son passage, on pense au couple travolta et Newton-John. Alors les années Lycées et la partie musicale, ça fait re-tilt.
Un autre titre (celui que j'adore) est Saajanji Ghar Aaye. C'est la scène où Anjali-femme et son fiancé sont sur le point de se marier, mais Rahul apparaît et la mariée ne sais plus à quel saint se vouer (ils ont des saints en Inde?). Un ravissement des yeux avec ces danses exotiques de tout un monde à l'unisson; de ces couleurs qui explosent à l'écran de bout en bout (le cinémascope est une chose magnifique).
Et Anjali-femme avec sa toilette de mariée, son maquillage au henné et les bijoux qui dégringolent de tout son long, elle est la plus belle de toutes. J'aurais une question: où est le moule qui confectionne ces femmes, toutes dignes d'être des miss monde??? Où est il? Indiana Jones ferait mieux de le chercher plutôt que l'arche perdue!
Ce qui est bien dans ces morceau musicaux, c'est que ça commence des fois sur la montagne pour finir au bord de l'eau, le rêve à portée de l'écran. Et l'Inde possède des paysages magnifiques. Tantôt l'on se croirait dans les Alpes Suisses, tantôt dans les plaines verdoyantes d'Ecosse.

Le film a eu 8 récompenses au Filmfare Award. Ce sont les lecteurs du Filmfare magazine qui votent pour le film gagnant. KKHH a eu les prix les plus prestigieux; meilleur film, réalisateur, acteur, acteur dans un second rôle, scénario. Meilleure actrice, actrice dans un second rôle, direction artistique.

Lors de son passage télé, ARTE donnait le titre VF comme Laisse parler ton coeur. Mais KKHH voudrais plutôt dire quelque chose de spécial ou il y a quelque chose qui se passe dans mon coeur, une définition du coup de foudre.

Récemment, est sorti en France (le 27 avril 2005) un film où joue Shahrukh Khan (Rahul), New York Massala. Et le 26 mai dernier est sorti chez nous, la famille indienne, film du même réalisateur que ce KKHH.

Avec ses 8 césars Indiens, KKHH est toujours le film préféré des spectateurs indiens selon un récent sondage. Je suis pas indien, mais moi aussi (mais bon, à part Raja Industani, j'en ai pas vu d'autres). C'est un film à voir pour qui aime ce genre de films; et surtout, il ne faut pas prendre au sérieux. Déjà que j'adore les comédies musicales, quand elles sont hors normes, je suis tout chose et j'ai obligatoirement la banane.


Note : 3 étoiles

 

vendredi 13 janvier 2006

 

Les plus beaux cloitres au monde qu'il m'est été possible de voir. Ils se trouvent au Portugal.

 

Monastère des Jéronimos     

 

                                                                    

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                                                                            Batalha                   

 

  

 

 

 

 

                                                                                          

Technical file:

Film Thaïlandais

Date de sortie: 03 septembre 2003

Genre: comédie

Durée: 1h44

Scénario: Jira Malikul, Visuthichai Bunyakarnjana, Yongyooth Thongkonthun

Image: Jira Malikul

Musique: Amornpong Methakunawut

Avec: Jesdaporn Pholdee, Sahaparp Tor, Virakamintr, Ekachai Buranapanich, Jojo Mioxshi, Chaicharn Nimpoolsawasdi, Kokkorn Benjathikoon, Shiriohana Hongsopon, Phomsith Sitthijamroenkhun, Suttipong Siticharoengkul.

Synopsis:

Môn et Tjoung sont d'excellents joueurs de volley-ball, mais personne ne veut d'eux car ils sont homosexuels. Seule Melle Bi, nouvel entraîneur de la province, leur accorde sa confiance. Entourés d'autres homosexuels, et en dépit des railleries et des provocations dont ils font l'objet, Môn et Tjoung mèneront leur équipe en finale...

Ma critique:

C'est donc l'histoire d'une équipe de Volleyeur thailandais constituée de gays, lesbiennes et transexuels.

Alors mesdames et messieurs, vous avez des images d'épinal sur les homosexuels qui parlent beaucoup avec les mains, qui tortillent du cul, qui ont des expressions féminines sur le visage qui montrent leurs émotions, qui qui qui qui... et ben à la vision de ce film, ce n'est plus une image d'épinal car c'est vu de visu. C'est justement ce qui est bizarre (même si c'est pas ce mot) mais on dirait que c'est trop. Pour voir un gars faire le gay, on se dirait qu'il le fait exprès pour se faire remarquer et qu'il est pas loin de s'attirer les ennuis de certains qui n'aimeraient pas les PD (comme on dit). De toute façon ce que je dis ne tiens pas la route pour ce film puisque c'est pas son sujet. Ici, on parle de Volley-ball.

Nous sommes en 1996, en Thailande. Madame Bi est un entraineur qui doit entrainer une équipe de volleyeur. Ca se trouve comme ça mais de bouche à oreille l'équipe qu'elle crée par sélection sur le terrain n'est constituée que de déviants sexuels. Parmis eux, un hétéro, quand même. Le plus fort de cette équipée folle (ok, j'arrête les jeux de mots), c'est qu'ils remportent des succès contre d'autres équipes de vrais mecs (même si un PD est un mec). Du coup, ils se retrouvent être populaires dans leurs pays. L'équipe ira en finale dans son pays...

 

Au premier abord, je me suis demandé ce que j'étais en train de voir. Si ce que je voyais était réellement des faits arrivés et si les personnages ont existés. Il se trouve que dans le déroulement du générique final, on voit les vrais membres de cette Satreelex team sur un plateau de télé et en action sur un terrain. Alors la plus folle des PD que l'on voit dans le film en faire des tonnes où qu'elle soit (public ou privé), on voit l'authentique personne agir de même. Du coup le film passe du statut qu'est ce que c'est que ce machin à tiens, c'est intérressant, c'est donc vrai? ...sauf que le film est terminé.

 

Ce film fut un succès en Thailande en 2000 et il lui fut tourné une suite qui est en fait une préquelle de la rencontre des 3 personnes qui sont ami(e)s dans la vie et les 3 premières à se faire embaucher dans la nouvelle équipe. Autre succès.

Qu'il est bon parfois d'entendre une autre langue que l'anglais. Le Thailandais est une langue qui oblige le pauvre bougre que je suis à lire tous les sous-titres et c'est un bonheur! Deux trois choses que l'on apprends sur le pays en voyant ce film: ils roulent à gauche (on reviens à l'Angleterre sans le vouloir), ils se moquent des chinois qui seraient un peu leurs Belges à eux (le teint blanchâtre des chinois, comme il est dit).

Ma note:

2 étoiles

jeudi 12 janvier 2006

Film Etazunien

Titre Vo: Timeline

Date de sortie: 21 avril 2004

Genre: fantastique

Durée: 1h55

Scénario: George Nolfi, Jeff Maquire d'après l'oeuvre de Michael Crichton

Musique: Brian Tyler

 Image: Caleb Deschanel

Avec: Paul Walker, Gerard Butler, David Twelis, Anna Friel, Lambert Wilson

La petite histoire dans la grande:

Des étudiants en archéologie accèptent de voyager dans le temps pour aller chercher leur professeur qui est retenu prisonnier.

Ma critique:

France, de nos jours. Des archéologues, tous jeunots, font des recherches dans un couvent datant du XIVème siècle. Parmis eux, un couple qui  découvre un passage qui les emmène vers un anachronisme des plus étranges: des verres de lunettes et un message de leur professeur qui demande de l'aide avec 600 ans d'écart. Au carbone 14, cela ne fait aucun doute de l'âge du parchemin et à l'analyse graphique, c'est bien leur professeur qui a écrit ce message.

Ne voyant pas comment pareil chose peut être, toute cette bande d'archéologues au nombre de 5 personnes, se retrouve embarquée dans une aventure folle qui les fera voyager dans le temps, à la recherche et au sauvetage, dudit professeur. Car il se trouve que l'organisme qui paraine leurs recherches dans ce couvent en ruine a un moyen de voyager dans le temps, moyen découvert par hasard: une machine qui est supposée envoyer des colis d'un bout à l'autre du pays, en a envoyer un 600 ans plus tôt.

Nos 5 personnes aidées de 3 Marines font donc ce voyage dans le temps, voyage qui les emmènent en pleine guerre de 100 ans entre les Anglais contre les Français, sur le sol Français du coté de la Dordogne. Ils ont une sorte de pendentif qui a tout moment peut les faire revenir à notre époque mais le but étant de trouver le professeur, ils n'ont qu'une ouverture de 6 heures pour faire acte. Comme par hasard, ça ne se passe pas comme il faut, guéguerre oblige, et l'un des 3 Marines qui revient chez nous trouve le moyen de déclencher une grenade supposée explosée en 1357, mais qui explose trop tard, endommageant la machine à voyager dans le temps... d'où le titre de ce film.

 

S'il est bien une sorte de films que j'aime bien voir avec curiositée, c'est bien les films de voyage dans le temps. Film phare s'il en est, la trilogie des Retour vers le futur en est un parfait exemple.

A la manière du Titanic de Cameron, dès le début du film (de nos jours) il nous est racontée les évènements qui ont conduits à la victoire glorieuse des Français sur les Anglais, ce 4 avril 1357 précisément. Donc on sait ce qu'il va advenir à tout ce petit monde Anglo-Français, comment ça va se passer. Comment c'est supposé se passer car une fois là-bas, nos zorros ne trouvent pas mieux à faire que de changer le cours de l'histoire en sauvant qui doit mourir, ce qui doit être explosé, les moyens de par lequel les évènements se passent. Sauf qu'au regard final du film, la petite histoire racontée en 2004, c'est eux qui la font en 1357 sans le savoir.

En plus ils ne cherchent pas à changer le cours de l'histoire comme dans Nimitz, retour vers l'enfer où des avions supersoniques essayent d'éviter la chute de Pearl Harbour contre des avions Japonais à hélices (il me semble). Ils ne cherchent pas mais c'est grace à cette troupe d'archéologues connaisseurs en moyen-age que la France est victorieuse.

 

Alors maintenant que dire sur ce film? Il m'a un peu déçut. Oh, pas grand chose mais j'ai trouvé plein de trucs cons! Par exemple le voyage en lui-même, on voit bien qu'il est épprouvant pour l'organisme humain, et ben non, ici, il n'y a pas de brieffing de comment faire pour voyager, pas de tests pour savoir si les archéologues sont aptes physiquement à voyager (à supposé qu'il y aurait un cardiaque dans l'équipée sauvage). Ils savent qu'ils vont atterrir en pleine période où il faut une arme, mais ils y vont qu'avec du beaume au coeur, même pas sans un coupe-ongle! Ce qui arrive, arrive: à peine sur le sol Français, ils sont pourchassés (d'où la grenade qui tombe mal au début du film) par les Anglais.

Se passant sur le sol Français, au moins le respect de la langue est là: les français parlent français et les Anglais, et ben vous savez quoi...

Sauf que j'aurais bien voulut entendre tout ce monde parler le vraie français de l'époque, du moins de cette région de France où l'on ne devait pas parler le Français tel que l'on ne le parle de nos jours (comme dans les visiteurs, par exemple). Une question me brule les lèvres: en 1357 on se brossait les dents pour les avoir si blancs? Au moins dans Les visiteurs, version Française, nos deux compères les avaient pourries, normales quoi! Ils étaient sales et puants.

 

Qui dit Richard Donner, dit film à effets pyrotechniques à gogo. La scène de la prise du chateau par les Français (cocorico) est le moment fort du film. Je me demande si ça sent l'ordinateur dans les effets visuels des boulets de feux catapultés sur le chateau?

En faisant des recherches pour cette critique, on apprends que Richard Donner et son équipe ont fait appel à des fous furieux de cette époque qui vivent les batailles grandeur nature (sans aller jusqu'à tuer, bien entendu). Des personnes qui savent manier épées, les arcs et flèches, les massues, les sabres,etc. Des personnes qui savent comment porter les coups pour faire véridique ou simplement, les éviter. Ils ont étés figurants dans cette super-production Etazunienne ou pour une fois, la France avec un grand F, gagne!

Dans le rôle du lord Français qui mène à la victoire son armée, notre Lambert Wilson dans le rôle de Lord Arnaut. Alors son personnage et sa soeur parlent Anglais à nos Etazuniens du XXIème siècle. Il y a pas un hic quelque part dans c' t' affaire?

Aller, je vais finir juste pour dire qu'il manque un truc pour que ce film soit réussis mais j'arrive pas à mettre un nom sur ce truc! C'est une adaptation ciné d'un roman de Michael Crichton et surement que ça vient de là, cette pièce manquante puisque ses romans pourraient se passer réellement mais un détail fait que non, c'est pas possible.

A retenir coute que coute:

Le rendu des constructions moyen-ageuses et plus particulièrement l'église du couvent de type Roman, ravec sa rosace.

Ma note:

2 étoiles

mercredi 11 janvier 2006

Fiche technique
Film Etazunien
Genre: film politique-documentaire.
Durée: 1h28
Avec: le jury: amateurs
les victimes : amateurs
les policiers: amateurs

L'histoire:


De jeunes contestataires ont le choix entre 15 à 21 ans d'emprisonnement dans une prison fédérale ou 3 jours dans un Punishment Park.

Mon avis

 L'un des films majeurs qui me donnent envie d'aller aux z'Etazunis, un jour, peut être, dans une autre vie... jamais!!!

La grande Histoire: Nous sommes en 1970 et le conflit au Vietnam s'enlise. Nixon décide le bombardement du Cambodge. Partout dans le monde, la protestation est unanime.
Nixon décrète l'état d'urgence et met en application une loi de 1950, le McCarran Act, autorisant le gouvernement fédéral à placer en détention toute personne susceptible de mettre en péril la sécurité intérieure.

Le film: des procès sont créés pour corriger ces personnes qui mettent, soit disant, en péril la paix intérieure du pays. En fait, c'est des procès bidon, prétexte à éliminer les contestataires, qui sont tous jeunes. Définition d'un Punishment park: un entraînement est nécessaire pour la police et les gardes nationaux afin de contrôler les éléments qui veulent renverser le gouvernement des US par la violence et un moyen de dissuasion punitif pour ces éléments subversifs.



Donc le film est en deux parties. On suit un groupe (n°638) de personnes qui se font juger par un jury composé de binoclards, de ronds de cuir qui ne connaissent rien de ce qui se passe dans le pays. Ces hors la loi sont une chanteuse, un candidat à la présidence, un chômeur, des pacifistes et surtout des objecteurs de conscience. En fait c'est des jeunes de 20 à 30 ans qui ne veulent pas aller se faire tuer au Vietnam et que l'on nomme anti-étazuniens et communistes.

La seconde partie est le groupe d'avant eux (n°637) dans le punisment park en question, en train de subir la punition de ces parks.

Le film est conçu comme un documentaire avec ce que cela comporte de scènes floues, de mises au point, de caméras qui bougent beaucoup, etc... C'est 3 équipes de TV (Française, Anglaise et Allemande) qui sont, soit avec les éléments du groupe 637 ou du groupe 638. Mais le montage est conçu que l'on va du groupe 637 dans le park à celui 638 en train de se faire juger.
En quoi consiste le Punishment park, la punition pour ces personnes que l'on qualifie de cocos? Les hors la loi ont 3 jours pour parcourir 80km sans se faire attraper par la police qui sera à leur poursuite 2h après leur départ. Ils doivent arriver à un drapeau US et ils seront libres, s'ils y arrivent.
Mais voilà, les 80km, ça se passe dans le désert Californien; ils n'ont aucunes vivres et surtout, aucune eau!!! La nuit, c'est 30° de température et le jour, 45° !!! Aucune chance de s'en sortir!
Les policiers à leur poursuite, sont motorisés et surtout, armés!!!

Donc, des caméramans suivent l'évolution de tout ce monde, dans le camp des fuyards et dans celui des policiers. Au début, dans le laps de temps en attendant de se mettre à leurs poursuites, les flics s'entraînent à tirer sur les cactus, par terre; celui qui a l'air d'être le chef explique les différentes armes et de l'effet que cela fait sur un corps humain; ça rigole, ça dit que les jeunes n'ont aucune chance, mais voilà, quand l'un des leurs est trouvé mort sur le parcours des jeunes, tué par l'un d'eux (qui se sont séparés entre temps), la position des flics est différente et les armes sont sous la main, prêtent à être employées.
Écouter, je ne vais pas en dire plus, mais ce film montre une brutalité policier US comme il se passe tous les jours en Etazuniland! Il n'y a qu'à se souvenir de Rodney King à Los Angeles, tabassé sous l'oeil des caméras. Ça se passe sûrement en Irak et forcément à Guantanamo. Je vous dirais seulement que si les jeunes tenaient à la vie, ils choisiraient les 21ans de prison.
Je ne vous dirais aussi rien sur les personnes qui arrivent finalement au drapeau, car c'est écoeurant!

Une voix off explique durant l'évolution de ces 3 jours dans le désert, ce qu'il advient au corps humain quand il est dans un environnement très chaud et surtout quand il ne boit pas.
Le groupe 638 (celui qui est jugé): ce que les jeunes disent tient la route, en plus. Ils sont arrêtés en fait pour ce qu'ils ont dit à des manifestations, dans des chansons ou à la radio. Ou tout simplement de ne pas s'être présenté pour s'engager, pour aller combattre ceux qui en veulent à la nation à 20000km de chez eux.
C'est des mots comme fuck, pig, cunt, etc qui sont employés par les jeunes à l'encontre des membres du jury. Oh, les coupables ont bien un avocat, mais il est aussi important qu'une mouche sur le cul d'une vache qui broute dans son pré alors que passe à 100m le TGV: aucun poids!


Disons que le film c'est en conclusion: des inconnus portant de vrais uniformes de flics, flinguer dans le dos des gens morts de fatigue, avant de menacer l'équipe de télé qui a tout enregistré.

Puisque cela est tourné à la façon d'un doc, bien naturellement il n'y a aucune musique additionnelle. Mais pendant tout le procès, on entend des coups de feux sans savoir leur provenance, on entend des avions genre, mirage 2000, passer au dessus de nous.

Donc on voit ce qui va arriver au groupe 638 par le biais du groupe 637 en train de se faire massacrer. Et quand les jeunes du groupe 638 choisissent d'aller passer 3 jours dans un park (???) contre 21 ans en prison, on a envie de leur dire non!!!

Dans ce film aucun acteurs professionnels; même que les membres du jury sont des citoyens de la ville d'à coté. Aucuns héros, pas de message pour dire que les Etazunis c'est bien ou mal puisque tout le monde a raison.
C'est bien simple, Punishment Park fut retiré de l'affiche après seulement 4 jours d'exploitation. Depuis lors, il n'a jamais été projeté en salles Etazuniennes, et encore moins à la télévision nationale. La France n'est pas en reste dans les films interdits car il fut un temps où le les sentiers de la gloire de Stanley Kubrick était interdit en France. Depuis, nous sommes devenus intelligents... chose qui fait défaut à d'autres, de l'autre coté de l'océan...

J'ai découvert ce film magnifique (hypocritique, dégueulasse, ignoble, violent, impitoyable, à vomir de dégoût d'une nation qui se veut supérieure) lors de son passage télé sur ARTE le 11 juin 2001. Les 3 étoiles que mon magazine télé lui donnait et le fait que ce soit un film interdit aux US, m'intriguait et me rendait curieux. Impossible de sortir indemne de la projection de ce film. J'avais eu pareil impression quand j'avais vu quelques années auparavant sur ARTE Requiem pour un massacre.

Tout Michael Moore qu'il est, avec son Farenheit 9/11 qui nous montre un Bush con (?) et crétin (?), et ben, il y a eu plus contestataire que lui: Peter Watkins .

Amis des Etazunis, vous ne l'êtes pas pour moi!

A se souvenir

Les flics qui ordonnent à ceux parvenus au drapeau Etazunien de se baisser et de mettre les mains derrière la tête. La majoritée d'entre eux se feront tuer car ils trouveront injuste de ne pas pouvoir aller au bout alors que le drapeau leur tends la main.

Ma note

4 étoiles

Comme il est d'actualitée de parler de François Mitterarnt du fait que c'est le 10ème anniversaire de sa mort, je vais faire un bidule pour parler de lui.

Le bidule en question est que tous les ans, l'ancien président venait en pélerinage sur la Roche de Solutré qui se trouve à 6km de la ville où j'habite, Macon.

La Roche de Solutré est une colline en bordure des versants que constituent le vignoble du Maconnais et de la partie haute du Beaujolais. C'est une zone assez connue puisqu'il est reconnu que les hommes préhistoriques chassaient les chevaux sauvages et les rabattaient tout là haut dans le but de les précipiter en bas pour receuillir la viande.

Il y a un musée de la préhistoire au pied de la roche, musée voulut par Mitterrant, justement.

De là haut, le paysage porte loin vers Lyon (que l'on ne voit pas puisque derrière une colline) au sud et jusqu'au Mont Blanc à l'est. A nos pieds, le val de Saone.

Non loin de la Roche de Solutré se trouve une autre roche, la Roche de Vergisson. Une année que Mitterant était venue sur Solutré, il avait fait la blague aux journalistes de ne pas y aller, mais d'aller à Vergisson. Il est vraie que lorsqu'il venait dans son pélerinage annuel, une foule de monde le suivait: ministres, journalistes, amis...

Pour info sur le muséehttp://perso.wanadoo.fr/richez/Bourgogne/Solutre.htm

mardi 10 janvier 2006

Film Etazunien

Titre VO: the stepford wives

Date de sortie: 07 juillet 2004

Genre: comédie fantastique

Durée: 1h33

 Scénario: Paul Rudnick d'après l'oeuvre de Ira Levin

Musique: David Arnold, David Mansfield

Image: Rob Hahn

avec Nicole Kidman (Joanna Eberhart), Matthew Broderick (Walter Kresby), Bette Midler Bobbie Markowitz), Jon Lovitz (Dave Markowitz), Christopher Walken (Mike Wellington), Glenn Close (Claire Wellington)

L'histoire:

Ma critique:

Qu'est ce que ce film m'a fait penser à un autre film, un peu plus SF que celui-ci: L'invasion des profanateurs de sépulture. Vous me direz pourquoi? Je vous dirais que l'on y voit des personnes qui changent de personnalitée du jour au lendemain dans les deux cas.

 

Joanna a une superbe carrière dans la réality show. Mais voilà, quand l'un des participants d'une de ses émissions se retourne contre sa femme et ses nouveaux amants, notre Joanna est renvoyée purement et simplement, juste pour satisfaire les actionnaires de la chaine de télé.

Dépression nerveuse.

Son mari Walter dégotte une superbe maison dans le Connecticut, à Stepfort, sorte de banlieu résidentielle. Là bas, tout est beau, tout le monde est gentil, doux, acceuillant, affectueux, chaleureux.... vous en redemandez?   C'est surtout les membres de la gente féminine qui est au plus haut de la forme, et quelles formes, d'ailleurs puisque l'on croirait voir des top models. Elles sont toutes belles, souriantes, bien coiffées et habillées, gentilles, douces, acceuillantes, affectueuses, chaleureuses... vous en redemandez?

Mais voilà, il y a une raison à cela et notre Joanna va vite le découvrir malgré elle.

Un film que j'ai trouvé assez macho. Les femmes ne sont là que pour servir les hommes qui se la coulent douce. Ces femmes qui ont eues un poste assez bien placé d'un point de vue professionel, se retrouver à être larbin, s'occuper du domestique, des enfants mais surtout du mari, c'est assez mysogine comme situation. Si j'étais une femme, je serais pas contend.

Il faut dire que ces messieurs ont tout du beauf: ils sont pas beau, fument le cigare, jouent à des jeux crétins comme des gosses avec leurs jouets télécommandés en pariant du fric, etc... Et ces hommes de constitution moyenne ont tous des femmes qui, comme par hasard sont toutes de la même taille (un peu plus grande qu'eux), habillées façons années 50-60 (mais il y a une raison qui s'explique par la chute du film que je ne dévoilerais, bien entendu pas ici).

 

Dans le rôle de Joanna, ma copine Nicole qui est vraiment conne au début du film quand elle s'adresse à un parterre de personnalitées de la télé en montrant des émissions à venir où la femme prends le dessus sur l'homme (comme par hasard!). Puis elle change de point de vue jusqu'à dire Je t'aime à son mari. Mais faut attendre ça vers la fin du film. On découvre cette vie de rêve (pour hommes) en même temps qu'elle. On découvre le secret selon son point de vue. Par contre je trouve crétin qu'elle accepte la transformation sachant ce qu'elle va devenir (et perdre de son humanitée). Aussi de ne pas voir le procédé par lequel la transformation s'oppère... Faut pas être trop technique dans un film fleur bleue.

Nicole, qu'est ce qu'elle est belle quand même. Ses sourcils en accent circonflexe, sa manière de regarder de coté, ses yeux bleu. Et puis sa coupe Auburn qui devient une chevelure longue et blonde...ah là là, les mots m'en manquent! Je vous parle pas encore de son nez... Ok, je ne suis pas objectif!

Pour ceux qui connaissent cet acteur, il y a aussi  Roger Bart dans le rôle d'un homosexuel qui change en un homosexuel sûre de lui, pas du tout efféminé (comme peut l'être un homosexuel quand on en a une image d'Epinal de ce genre de déviance sexuelle). Roger Bart, c'est le pharmacien George Williams qui sort avec Bree (Marcia Cross) dans la série Deseperate Housewives. Il avait fait ce film juste avant la série.

L'image à retenir:

Nicole Kidman qui apparait au détour d'un rayon de supermarché, au ralenti, toute blonde d'une chevelure à rêver. Son sourire.

Ma note:

2 étoiles 

 

 

  On est en quelle année?

 

 

Comment ne pas être étonné de voir que sur le montant gauche du portail Nord de la cathédrale neuve de Salamanque (Espagne), il y a un cosmaute (ou astronaute ou spacionaute ou taïkonaute) dans la gruipure en pierre???

 

 

On reconnait parfaitement le casque rond, les bottes pour bien accrocher au sol, un appareil sur le torse rélié au casque (?) et que l'on pourrait deviner pour respirer en dehors de l'oxygène, on reconnait des gants et puis bien entendu, la conbinaison totale.

 

Sachant que la construction de la cathédrale neuve s'est étallée de 1513 jusquà 1560, en pleine période Renaissance, on ne peut que se poser des questions du comment le sculpteur a inventé tout ça? Difficile de parler d'anachronisme.

 

Qui est le personnage? Un humain qui aurait voyagé dans le temps? Un extraterrestre? Qu'est ce que cela veut bien signifier d'avoir inscrit ce personnage dans les motifs de la cathédrale?

En tout cas, c'est que j'ai aimé quand je suis allé à Salamanque en aout 2004. Et puis les deux cathédrales qui se touchent... mais je reviendrais en parler...

 

Sinon, vous avez une idée de la signification de ce gugus?

lundi 9 janvier 2006

 

 

Film Français

Durée: 1h51

Date de sortie en salles: 5 mars 2003

Genre: policier

Scénario: Santiago Amigorena, Cédric Klapish, Alexis Galmot

Musique: Loïc Dury, Charlie O, Mathieu Dury, Sylvia Howard

Image: Bruno Delbonnel

Avec: Marie Gillain (Cathy), Vincent Elbaz Jean), Zinedine Soualem (Mouss), Diane Kruger (une call-girl)

La petite histoire comme on l'aime:

Cathy est une jeune caméraman pour la télévision. Un jour elle rencontre des malfrats qui lui demandent de filmer leurs cambriolages. Surprise, elle deviendra leur complice.

 

Ma critique:

Klapish qui nous fait un polar. Klapish qui sort des sentiers battus de ses films qui s'orientent tous vers la comédie en général; quelques incursions dans le fantastique avec Peut être; et là, un polar bien noir avec de l'émoglobine bien comme il faut! 

Donc ça commence bizarrement avec une caméraman du nom de Cathy, qui est solicitée pour filmer des braqueurs en action. Vincent Elbaz est celui de la bande des quatre qui la recrute d'une étrange façon: grace à une call-girl. Pour bien lui montrer que son métier est des plus sûrs, il lui montre comment braquer une bijouterie... et c'est vraie que c'est facile puisque plus loin dans la film, Cathy arrondis ses fins de mois enbraquant seule les petits commerces bijoutiers du coin. Mais bon, là je m'avance un peu rapidement dans notre histoire.

Elle participe à un vol avec l'équipe des 4 et ça marche! Elle va même à tabasser une femme qui voulait l'empêcher de filmer le hold up en cours alors que les flingues sont de sortie! Notre caméraman (jouée par Marie Gillain) récoltera un nez en sang.

Comme dans tous les films de gangsters, de braqueurs de banque je veux dire, ça termine toujours par le dernier coup qui permettra à tout ce petit monde de se ranger en braquant plus gros que leurs ventres et bien entendu, soit ça se passe mal (comme ici), soit se règle à coups de flingues entre potes (comme ici aussi).

 

 

 

On a donc affaire à un film noir qui pourtant commençait d'une manière à la comique, cette fille entrainée vers on ne sait quoi graçe à on ne sait qui... Comme elle on est surpris de la facilitée dont les évènements se passent. Et puis bientôt elle délaisse sa caméra au placard et participe activement avec un flingue qu'elle manie très bien, d'ailleurs.

Je ne suis pas braqueur de métier, mais qu'est ce qu'ils sont nuls quand même dans le braquage final et de ce qu'il en résulte. A savoir que l'un d'eux est blessé par les forces de l'ordre, ils l'emmènent à l'hopital. Comme si les flics n'allaient pas les retrouver par la suite en cuisinant le blessé sur son lit d'hopital! N'importe quoi! Le braquage qui a dégénèée, le minimum, c'est de fouttre le camp et non pas de rentrer se mettre à l'abri chez l'un des survivants. C'est pas une surprise si les flics les attendent par la suite. Qu'elle bande de branquignoles! Et puis cette manie de se tirer dessus pour tuer, je crois pas que c'est professionel!    Rire.

Cette fille qui intègre un milieu de gangsters en disant que cela lui fait plaisir, qu'elle découvre un autre monde, que la vie est facile en bande (genre que c'est finis les cons qui l'abordent dans la rue dans l'espoir de sortir avec), c'est pas sans rappeler Les Affranchis du maitre Scorcese avec le personnage de Ray Liotta.

 

 

On retrouve 2 acteurs familiers du monde cinématographique de Klapish: Elbaz et Soualem. Sinon il y a Diane Kruger en call-girl et elle a des yeux ...ma-gni-fi-ques!!! Pour une Allemande, elle parle super bien le Français! Bien entendu, comme à tous ses films, Monsieur Klapish est de la partie dans un rôle éclair et unique dans le film: celui du journaliste qui envoie Cathy en interview.

 

Se souvenir d'une image:

Marie Gillain en call-girl avec bas résille et perruque blonde platine.

 

Ma note:

2 étoiles.

 

Que dire sur le batiment que tout le monde connait quand on parle de Londres?

 

 

A mes yeux, c'est bien le seul monument de la ville qui vaille le coup du déplacement depuis sa bourgogne d'origine. C'est majestueux, imposant et pour une fois que l'on voit un monument de pierre. Il y en a d'autres bien sur, comme l'Abbaye de Wesminster que l'on voit sur la droite de la photo. Comme La tour de Londres vers Tower Bridge.

J'aime bien voir Big ben au moins une fois tous les 2 ans...

 

dimanche 8 janvier 2006

Film Etazunien

Titre original: The Company

Date: 11 février 2004

Genre:  comédie dramatique

Durée: 1h50

Scénario: Barbara Turner

Musique: Van Dyke Parks

Image: Andrew Dunn

Avec: Neve Campbell (Ry), Malcom McDowell (Alberto Antonelli), James Franco (Josh), Barbara Robertson)

 

 

L'histoire:

 

Dans quelques semaines aura lieu la première du ballet Blue Snake. Pour la troupe des danseurs du Joffret Ballet of Chicago, c'est l'événement. Chacun des membres se prépare et se donne intensément, sous la direction du flamboyant Mr A.

 

Mon avis

Robert Altman poursuit son oeuvre de films un peu ennyeux dans des domaines qu'il ne maitrise pas bien.... sinon on aurait un plaisir à voir ses films. Disons que ce film fait partie d'une trilogie commencée avec The player (1992), un film dans le cinéma, poursuivie avec Prêt à porter (1994), un film sur la mode et finie avec celui-ci. Des trois, The Player est de loin le meilleur (et je dis pas ça parce que ça rime!).

Dans ces trois films, on se croirais voir un doc sur le ciné, la mode et le ballet. Un doc car Robert Altman filme les gens comme si c'était à leur insu, comme si la caméra était loin des gens et qu'on les filme à la volée. Dans ces trois films, on s'embrasse, on se complimente, on se dit bonjour, on s'engueule, ça va pas du tout puis ça marche du feu de dieu, etc...

Ici, on suit les aventures d'une troupe de ballet et on n'y crois pas du tout, enfin je veux dire que ça nous intérresse pas le moins du monde. En plus c'est des scènes quasi identiques qui se suivent entrecoupées par des plans de la vie quotidienne de cette troupe. En gros, c'est des danseurs qui s'entrainent... non: en fait ils paufinent les danses plus qu'ils ne répètent. De temps en temps le personnage de Mc Dowell pousse sa petite gueulante à faire effrayer une souris, ou alors il dit que c'est magnifique ce qu'il voit, etc. Puis on voit la scène paufinée en vraie sur une salle avec le public qui a payé pour voir et qui s'exclame devant le magnifique, le sublime, la prouesse des danseurs et danseuses. Bref, pas de quoi fouetter un chat et rien pour nous faire aimer ce film... Ou alors on a cette passion de la danse dans le sang et on voudrais être à la place de...

Venant casser ces longs instants rythmiques, les petits moments de la troupe: ensemble dans la pièce où ils vivent et tantot l'une qui demande un préservatif; une petite fête de noel où certains parodies leur Mr A et les danses qu'ils ont fait dans l'année; les coulisses pour se vêtir ou se maquiller.

Sinon, rien d'autre ne vient casser la routine de ce film. Je sais pas mais on pourrais suivre un couple en particulier, on pourrais avoir d'autres personnes extérieures à l'histoire pour la pimenter, mais non, rien de tout ça. Et puis les danses devant un parterre extasié dans une salle de spectacle, c'est pas folichon.

Neve Campbell a un bagage de danseuse car elle est top-top! C'est elle qui a produit ce film qui repose sur ses épaules. Elle rêvait de montrer les souffrances d'une troupe de ballet à l'écran. On le devine, simplement.

Je sais pas si c'est un clin d'oeil volontaire de celui qui a écrit la musique, mais il y a un ballet qui a une musique qui ressemble à la petite musique de la série Twin Peaks de David Lynch. Et en plus il n'y a pas que la musique mais aussi cette petite voix qui l'accompagne.

Mais bon, d'une manière générale, ce film est un chouia ennyeux, au moins en ce qui me concerne.

Se souvenir d'un truc

La ballerine qui tombe car elle vient de se déchirer le tendon d'Achille.

Ma note

1 étoile


 

Mon absence de deux jours vient du fait que je suis allé en Châlon en Champagne pour un chti peu de tourisme. Mais au final, j'ai plus circulé en ville dans la voiture plus qu'autre chose. Il  faut dire que pas mal de monuments historiques n'ouvrent que pendant la période estivale.

 

 

 

 

 

Mon périple m'a emmené jusqu'à Reims.

J'y étais déjà le 11 aout 1999 pour l'éclipse totale du soleil qui passait dans le nord de la France.

Mais là encore, j'ai peu vu de la cathédrale dans la mesure où je suis arrivé en ville de nuit et que j'ai pratiquement rien fait.  Ce n'est juste que partie remise pour une autre année, si possible pendant la période estivale.

 

 

 

                      

 

                     

 

                                     

                             Notre Dame en Vaux (Chalon en Champagne)

 

Moi qui habite en Bourgogne, une région viticole, aller en Champagne, une autre région viticole, c'est pas d'bol quand même! Mais j'y retournerais sans aucuns doutes!

vendredi 6 janvier 2006

 

Qui se souvient de la fin du film Cyrano de Bergerac?

Cyrano vient d'échapper à une mort mais est grièvement bléssé. Il s'en va rejoindre sa Roxanne qui est dans un couvent depuis la mort de Christian de Neuvillette au siège d'Arras.

Assise sous un arbre, elle y est rejointe par Cyrano. Dans la discution, elle lui montre la dernière lettre de leur ami, lettre écrite par Cyrano.Ce dernier la lit mais il l'a connait tellement par coeur qu'il ne le lit pas en fait. Elle copmprend.

Puis ensuite il lui fait le journal des évènements récents pour en arriver à son accident.

                                                                                    

Cette dernière scène du film, avec une caméra qui part dans les feuillages de l'arbre où ils sont assis dessous, s'est tournée dans l'Abbaye de Fontenay qui se trouve en Côte d'or (Bourgogne -21-).

C'est l'un des rares lieux de tournage d'un film connu où je suis allé. L'image que j'ai mis est la vue qu'avaient Depardieu et Anne Brochet depuis leur banc, mais que l'on ne voit pas dans le film de Rappeneau datant de 1990.

Au passage, c'est une très belle Abbaye avec tout ce qui constitue une abbaye complète: l'église, le dortoir, le cloitre, le pigeonnier, une forge, le refectoire et sa cuisine, etc... Elle se visite...

jeudi 5 janvier 2006

Film Etazunien

Année: 16 avril 2003

Durée: 1h46

Genre: biographie - Drame

Scénario: Michael Gerbosi d'un livre par Robert Graysmith

Image: Fred Murphy

Musique: Angelo Badalementi

Casting: Greg Kinnear, Willem Dafoe, Rita Wilson, Maria Bello, Ron Leibman

L'histoire:

 

Bob Crane est un être pervers, un homme vivant dans la luxure, buvant plus que de raison, perdant femmes et enfants et qui finira assassiné dans son lit.

 

 

 

Ma critique:

Dans les années 60, Bob Crane est un jeune homme marié à une femme qu'il a connu 16 ans auparanvant en Universitée.Il a deux enfants. Un jour, son agent lui propose de jouer dans une série humoristique se passant pendant la seconde guerre mondiale dans un camp de prisonniers tenus par des Allemands. D'abord réticent, il accepte le rôle de Hogan dans la série Hogan's heroes. Une série qui le propulse star du petit écran.

Il croise un homme du nom de John Carpenter, très doué dans ce qui est vidéo. Celui-ci développe ce qui est un magnétoscope, plus tard la bande vidéo pour finir par la K7 comme on la connait de nos jours. Je devrais dire comme on a bientôt finis de connaitre grace au DVD. L'amitiée de ces deux hommes ne se résume pas qu'à des beuveries, non non. Ce sont deux chaud lapins qui tirent sur tout ce qui a des seins, gros si possibles. Adeptes de partouzes, de rencontres d'un soir, ils filment tout sur vidéo. Bob Crane est un dingue de photos et il a une collection de seins de toutes ses conquêtes. Albums que découvre sa première femme qui demande le divorce. Il se remariera avec une de ses conquètes pour divorcer bien plus tard.

La série a fait 6 saisons à la télé et début années 70, Bob sans le sou, se retrouve à faire dans le café-théatre dans des pièces qui l'emmène dans tous les Etazunis.

Et puis, un soir, alors qu'il dort....

 

Vous aurez tous reconnu la série-M6 Stalag 13/Papa Schultz. Ce film est l'histoire du personnage principal de cette série, Bob Crane. Il aura son moment de gloire et une descente dans l'annonymat. Ce film est sa relation (presque homosexuelle) avec un John Carpenter qui n'est pas celui auquel vous penser, pas le bon. Bob Crane été battu à mort dans son sommeil et étranglé avec un fil électrique, il avait 49 ans. On retrouvera dans sa chambre d'hôtel un équipement photo et vidéo sophistiqué, des cassettes et photos, des carnets de notes et des montages clairement pornographiques. C'est ce John qui sera suspecté par la police, car lui ayant fourni tout le matériel, mais il finira relâché.

Le film commence au milieu des années 60 et l'image est nette, très colorée des intérieurs des foyers, des boites de stip-tease et de tout ce qui est en extérieur. Le dernier quart est tout en image saturée de blanc, limite noir et blanc. Une photo à gros grains, sale. Accompagnée en plus d'une musique qui accentue cette déchéance., celle d'un homme qui finira par vouloir faire du porno.

Greg Kinner prête ses traits à ce personnage. Il parait qu'il a des airs de ressemblance avec le vraie Bob; de même pour Willem Dafoe qui joue John.

Le livre est tiré d'un livre intitulé The murder of Bob Crane.

L'image à en retenir:

Greg Kinner et Willem Dafoe qui se branlent en voyant une blonde faire des gateries dans un des films qu'ils ont enregistrés à Dallas (puisqu(il y a un tableau de cow-boy au mur).

Ma note:

2 étoiles

Ce tableau intitulé Le moulin* est l'oeuvre d'une jeune artiste que je 
connais. Elle fait de la peinture ainsi que des acquarelles, du 
dessin au crayon de mine, etc. Une artiste qui, récemment a eu une 
exposition sur son seul nom.

                 Merci à toi, Céline de ton autorisation.

* Janvier 1999 (46x38)

Son site:    http://www.celinerigor.levillage.org/spip/

 

 

 

mercredi 4 janvier 2006

 

La fiche technique:

Film Français

Date de sortie: 10 novembre 2004

Durée: 1h38

Genre: comédie dramatique

Scénario: Étienne Chatiliez, Laurent Chouchan

Image: Philippe Welt

Musique: Mathew Herbert

Avec: Vincent Lindon, Cécile de France, André Wilms, Eric Berger, Anne Brochet, Pierre Vernier

 

L'hitoire:

Ignares, menteurs et voleurs, Christophe et Chrystèle sont faits pour se rencontrer.
Vu d'où ils viennent, ils auraient pu être pires...

Ma critique:


Monsieur Chatillez, j'avais confiance en vous. J'avais l'intention de voir un bon film Français. Mais voir un Vincent Lindon qui rôte à chaque bierre être répondue par une Cécile De France qui fait prout avec sa bouche, c'est affligeant! Deviner que le personnage de Lindon pue des pieds et entendre De France pêter cette fois-ci pour de bon, je me suis demandé ce qui vous avait pris de suivre cette voie du politiquement incorrect pour nous narrer les mésaventures de ce couple très France.

 

- C'est comment vôtre nom?

- Christophe.

- Moi c'est Chrystèle. C'est marrant, ça fait cri-cri.

Voici les premiers mots échangés par ce couple improbable après s'être rentré dedans sur les quaies d'une gare alors que tous deux s'échappe de cette ville, comme des voleurs. Ce qu'ils sont d'ailleurs puisqu'ils travaillent chacuns pour des riches propriétaires, au moins des bourgeois, dans le but de les dévaliser de babioles, d'argent et de bijoux. Ils décident donc de travailler ensemble comme un couple le ferait, elle au ménage et lui à la cuisine et au jardin.

Les gens qui les emplois n'ont guère confiance en ce couple et ils leurs tendent des pièges en laissant trainer des billets d'€, juste pour voir ce qui se passe. Et ils sont plus étonner de voir le retour dudit billet égaré, plutôt que de ne plus le voir. Mais c'est dans la politique de notre cri-cri de se la jouer agneau-qui-vient-de-naitre pour écarter toutes suspicions. Et au final, l'apothéose: la fuite un beau jour avec des sacs plus que remplis de leurs affaires. La route les emmènes en Normandie dans un hotel et v'là ti pas que les flics sont là! Mais pas pour eux, ouf! Pour une cargaison de cocaïne qu'un bateau a préféré balancer par dessus bord. Comme Dieu est du coté des voleurs, cri-cri trouve quelques kg trainant dans les algues sur la plage. Dior, hotels de luxes, Porshes, les voilà!!! Mais ce que Dieu donne, Dieu reprends.

 

Chrystèle jouée par Cécile de France est affublé d'un accent très Picard!!! Faut croire que Chatillez pense que les petites gens ont un accent ou alors un phrasé qui sort de l'ordinaire; déjà en 1987 dans son Long fleuve, le personnage de Cécile de france  a un frère qui est joué par l'acteur de Tanguy, Eric Berger. Une scène où le voit aller chez leurs parents et l'on se retrouve devant les Groseilles d'un certain La vie est un long fleuve tranquille. Et en plus pire en plus: la famille vivant dans ce qui ressemble à un taudis, du dehors avec tout un bric à brac au sol et contre les murs, et du dedans la crasse et un père, limite incestueux, Chatillez n'y va pas avec le dos de, vous savez quoi!

Lindon est un Christophe  bête, mais l'est-il vraiment? Vu la manière dont il écrit c'est surement que oui. La manière dont son personnage vit en dilapidant l'argent, on ne sait comment il l'a eu à partir de la cocaïne, c'est du non-sens flagrant. Leur banquier qui dit économies et le couple fraichement riche, puise dans leurs richesses.

Du temps où nos deux compères étaient pauvres et aux ordres de plus fortunés, même ensemble, ils se volaient mutuellement le contenu de leurs portes monnaies. Du coup, ils avaient toujours la même somme qu'avant.

Bref un film idiot, que je dirait plaisant à voir malgré des passages scatologiques, ras de pâquerettes et politiquement incorrect (je l'ai déjà dit? Sorry! ). Pourtant une belle distribution qui doit surement être là plus pour faire plaisir au réalisateur.

A se souvenir:

Crystèle qui déplace les petits objets de dessus les meubles tout en aspirant le sol. Elle espère que ses patrons ne savent plus ce qu'il y a avait comme babioles.

Récompenses:

Les 496248 personnes qui sont allées le voir en salle.

Ma note:

1 étoile

 

Pays: France

Date de sortie: 11 avril 2001

Genre: drame

Scénariste: Jean-François Richet

Musique: Bruno Coulais

Photo: Christophe Beaucame, Guillaume Desfontaines, Ursula Signon, Jean Legrand

Durée: 1h30

Avec Virginie Ledoyen, Yazid Aït, Mar Sodupe, Jean-François Stevenin, Brigitte Rouan, Bruno Putzulu,

 L'histoire:

Elles sont en stage professionnel, Karim travaille à l'usine et Manu glande gentiment. Ils vivent dans la même banlieue parisienne, et se retrouvent pendant leur temps libre. Tout va bien et Maria se prépare doucement à annoncer à ses parents que son amoureux, qu'elle ne leur a pas encore présenté, est d'origine arabe. Tout va bien donc, jusqu'au jour où, pour un petit vol à l'étalage et parce que, effrontée, elle provoque les vigiles du supermarché, Maria va se retrouver au poste de police. De fil en aiguille, elle sera victime d'un drame insupportable que, pourtant, on imagine assez ordinaire dans ces lieux où s'affirme unilatéralement la domination du système répressif. L'unité brisée de la vie des quatre amis devra être vengée.

 Ma critique:

Il est des films où une petite culotte est synonyme de rencontre amoureuse, de coup de foudre, d'une relation qui s'installe petit à petit pour arriver à ce que tout le monde cherche ici bas: le bonheur. Des films comme Margie par exemple. Et puis il est d'autres films où la petite culotte volée au Leclerc du coin, fait que la coupable finis avec un flingue dans les mains, sous la pluie, en train de pointer un flic pourris.

Dans le rôle de Maria, Virginie Ledoyen qui en fait des tonnes. Pas elle, son personnage. Elle se fait coincer par les vigils de la grande surface et elle les prend de haut. Qu'importe, ceux-ci appellent les flics. Ces derniers arrivent et c'est comme si elle leur parlait à de la merde. Aller, ni une, ni deux, aller direct au poste.

Dans le rôle du flic  mysogine, raciste, violent: Jean François Stevenin, dans ses oeuvres.

Un flic qui se la joue t'es qu'une merde mais quand l'inspecteur est dans les parages ( Bruno Putzulu), il se la fait profil bas. Sauf que les parages, c'est pas tout le temps et le flic pourri n'en fera qu'à sa tête ... et à son bas ventre.

Sinon on retrouve pour la première fois Stomy Bugsy campant un jeune homme qui voudrait sortir avec une fille mais dont les approches sont trop brusques. Ainsi que Yazid Aït (que je ne connais pas) qui est le copain sensé de Maria, celui qui essayera de la sortir de ses emmerdes. Un personnage somme toute sympathique.

Un film où le Français est un flic pourri et où le magrébin une personne qui s'en sort en travaillant en usine, qui chasse le trafiquant de drogue du quartier. Mais il y a aussi le gentil Français en la personne de l'inspecteur et le méchant magrébin qui se fait arrêter chez lui en posséssion d'un sachet de drogue. Finalement, on ne sais plus à quel saint se vouer.

A l'origine, De l'amour devait s'intituler « L'Avenir est derrière nous ». Les changements que Jean-François Richet et Yazid Aït, les deux scénaristes, ont apporté au script, le rendant moins sombre, ont incité les auteurs à opter pour un autre titre.

Pas grand chose à dire sur ce petit film qui sonne bon un passage M6 un lundi soir. Disons que de Jean-François Richet j'avais plus aimer voir son Etats des lieux datant de 1995 et en noir et blanc.

 

A retenir

Le plan où les deux jeunes femmes regardent Halloween de Carpenter. Maria est murée dans son silence sur le lit, face à la télévision, tête sur les épaules de Linda. L'image tourne prograssivement de l'horizontale à la verticale. La musique additionnné laisse une impression de malaise.

Ma note:

2 etoiles

Le plan omùplan

 

Vers une station de métro quelques jours après les alertes à la bombe.

 

 

 

 

Début juillet 2005, on apprends que Londres est la ville qui aura les jeux olympiques en 2012. Dès les lendemain 6 bombes éclatent dans la ville dans le métro et dans un bus (150 victimes).

Et moi je trouve le moyen d'aller à Londres fin aout pour y passer 5 jours.

C'est ainsi qu'en me balladant le long de la Tamise sur Victoria Embankment, je décide de prendre le métro à la station de Charing Cross pour aller du coté d'Oxford Street (à Soho square plus précisement).

C'était sans compter sur une alerte à la bombe, qui s'est trouvée fausse mais il m'a fallut trouver une autre station ouverte au public. 

                                              

mardi 3 janvier 2006

 

Film Etazunien

Sortie en  1946
Durée: 1h20

Genre: comédie

Scénario : F. Hugh Herbert
Musique : Alfred Newman
Photo : Charles G. Clarke
Casting : Jeanne Crain (Margie Mac Duff), Glenn Langan (professeur Fontayne), Lynn Bari (Miss Palmer), Alan Young (Roy Hornsdale), Barbara Lawrence (Marybelle), Conrad Janis (Johnny)

 

L'histoire

Une mère raconte sa dernière année d'universitée à sa fille: ses amours, son bal de fin d'année, le professeur de français, sa petite culotte.

Mon avis:

1946. Ca commence dans un grenier où une jeune fille découvre un album de photos ayant appartenue à sa mère, Margie,  du temps où celle-ci était universitaire. Dans cet album des photos, un bel homme, professeur de français trône sur plusieures d'elles. De son coté, la mère sort de dedans une malle une petite culotte. Mais attention aux yeux, je ne vous parle pas de string! En 1946, un string cela ne veux dire que ce que cela ne veux dire: une ficelle. Ici, cette petite culotte, toute féminine qu'elle est, est plutôt un truc bouffant que l'on cache sous des jupes, en veux tu en voilà. Ce que sa fille prends en plus pour un vêtement d'un autre temps. Sauf que ce sous-vêtement a toute une histoire qui est synonyme de flash-back pour notre histoire.

Retour vers le futur, 1928.

 Notre Margie a 16 ans et sa petite culotte lui joue des tours dès les premiers instants du film. Et c'est vraiment jouer de malchance car son sous-vêtement, qui en principe n'est pas visible, a un problème avec la gravitation terrestre. Son élastique craque et c'est le début d'une histoire d'amour. Une love story! Il est vraie que la danse et le patinage sur la glace ne sont  pas propice à ce qu'une petite culotte tienne sur sa hauteur. Margie feint donc une cheville foulée à la première fois et un évanouissement à la seconde. Ce n'est pas compter sans la galanterie et le tact de notre professeur de Français pour lui soutirer son sous-vêtement à la vue de tout le monde, histoire de sauver l'honneur de la jeune fille. Plus tard, il la lui remettra en mains propre, parlant plutôt d'un mouchoir. Ces Français, quand même!!!

Ah, la professeur de Français. Un bel homme devant qui toutes les jeunes filles soupirent sur son passage. Un bel homme qui a été à Paris et dont plus rien ne le choque (même pas le petit-grand sous vêtement). Et je ne vous cache pas que, tout prof qu'il est, on en est pas aux Les risques du métier qui sortira en France en 1967 avec un Brel qui se trouve vraiment dans la merde. Puisqu'ici, cela ira vers une romance toute fleur bleue.

Ici tout est beau et tout le monde il est gentil.

La rencontre pour la première fois de nos deux tourtereaux (le prof et la jeune fille) ressemble à une autre scène d'un autre film Roméo et Julietain, Et ben, Roméo + Juliette de Baz Luhrmann justement. Vous vous souvenez de comment Carpachio et Danes se voyent la première fois? A travers un acquarium. Ici, c'est plus littéraire puisque c'est à travers les rayons d'une bibliothèque.Comme quoi, tout est bon pour les coups de foudres

 

Ce film fait partie à mes yeux d'une liste de films aussi longue que mon bras où l'on ne voit que des blancs. Pas très représentatif des Etazunis, même à cette époque. Où sont les hispaniques, les asiatiques, voire les noirs?

 

Dans le rôle des deux Margie, une actrice du nom de Jeanne Crain. Décédée récemment, le 13 décembre 2003, elle a 40 films à son actif dont certains passés à la postéritée tels que Banana Split (1943) Busby Berkeley, Chaines conjugales (1948) Joseph L. Mankiewicz, L'homme qui n'a pas d'étoile (1954) Kirk Douglas, etc...

Nul n'est besoin de vous présenter Hattie Mac Daniel. Dans ce Margie, elle joue un rôle en tout point similaire avec un autre film qui l'a propulsée étoile dans l'Histoire du cinéma, en 1940. Elle est la bonne qui doit s'occuper de Margie de 16 ans d'âge comme si celle-ci n'avait pas de mains. Hattie Mac Daniel est l'actrice noire qui s'occupait déjà de Scarlett O'Hara dans Autant en emporte le vent et de ce film ci-présent. Elle est la seule personne de couleur dans le film de King.

 

In mémorium

Le professeur de Français qui, écartant un livre, voit d'abord une petite culotte sur les chevilles d'une femme, puis, écartant un autre livre au niveau de ses yeux, vois ceux de la femme en question qui se trouve être une jeune fille avec qui il a cours.

Ma note

2étoiles

 

 

lundi 2 janvier 2006

 

L'humour Anglais n'a plus ses preuves à faire.

 

C'est ainsi que dans le métro, si vous êtes handicapé et que vous avez des voisins, faire bien attention à ce qu'ils ne sachent pas lire entre les lignes.

 

 

 

Le petit jeu est de savoir ce qu'il y avait avant ce Please eat a disabled person.

 

Le premier qui trouve est le gagnant.

Fiche technique

Film Français sortie le 15 décembre 2004

Genre: comédie

Durée: 1h28

Scénario: Jean Dell, Gérard Sibleyras, Bernard Rapp

Musique: Sébastien Souchois

Image: Patrick de Ranter, Gérard de Battista

Avec: Sandrine Kiberlain( claire ), Yvan Attal ( Bruno ), Jean-Paul Rouve ( Serge Hatier ), Marina Fois  ( Axelle )

Synopsis

Claire et Bruno forment, depuis 12 ans, un couple établi, une institution. Au cours d'une journée entre amis dans la maison de famille, lassés d'incarner l'icône d'un couple immuable, ils vont feindre une séparation.
A leur grande surprise, ils s'aperçoivent que personne ne croit plus à leur couple. La famille, les amis, se chargent de trouver de bonnes raisons à cette "rupture".
Claire va prendre conscience de son insatisfaction et Bruno de la nécessité d'être plus vigilant à l'avenir.
Mais n'est-il pas déjà trop tard ?

Ma critique (elle ne tiens qu'à moi)

Dans la série des pièces de théatre adaptées au cinéma, voici une petite réussite de film avec des acteurs et actrices que l'on prends plaisir à voir évoluer, se chamailler, se lancer des piques, tourner autour du pot, le long de ses 1h28.

Le petit jeu en question, celui de dire à tout le monde que l'on se quitte, pour savoir ce que les autres pensent de soi en tant que personne, ainsi que la vie de couple que l'on a eu, c'est un poil dégueulasse. D'abord pour soi-même puisque l'on apprends des choses qui auraient dût être cachées, et ensuite sur son conjoint.

Les langues se délient vue que l'on a plus rien à se cacher et ça va de l'ami que l'on a pas vue depuis 2 ans (Serge) à sa propre mère qui avoue que son mari à elle n'a pas trop aimé la femme de son fils, mais qu'il n'en a jamais rien dit de son vivant.

Axelle, la meilleure amie de Claire va même plus loin, puisqu'elle lui avoue avoir eu une expérience sexuelle avec son mari, Bruno. Personne n'était au courant , et si la stupiditée de ce jeu n'avait pas eu lieu ce jour là, cela aurait duré encore plus longtemps.

Mais puisque c'est une journée spéciale où tout le monde se retrouve, on a plus rien à perdre. Le mari qui demande à sa maitresse d'un soir si elle a dit  à Claire liaison ou relation sexuelle? Pour lui il y a deux sens complètements différents. Une relation sexuelle ce n'est qu'un soir, généralement quand on est bourré. Par contre une liaison, il y a un suivit qui fait que c'est plus grave puisque ça se poursuit dans le temps.

Ce petit film est gratiné de petites perles de dialogues; en voici deux autres que j'ai apprécié entendre et qui laisse à réfléchir:

Quand on dit: c'est vraie que tu es chiant, ça veut dire qu'on l'a déjà dit avant ,dans une autre discution. Que l'on a été un sujet de conversation avec une tiers personne. Que l'on avait déjà constaté au moins une première fois que l'on est chiant. Et le c'est vraie, vient renforcer le chiant en question.

Autre chose, quand dans un couple qui est sur une corde raide, l'un des deux dit : ça se passe bien entre nous, la preuve, on fait régulièrement l'amour, cela veut dire que faire l'amour est routinier, que quelque chose dans la relation charnelle s'est envolé avec le temps. On devrait dire on fait tendrement l'amour, follement, voire passionément, etc...  Un mot qui dise bien que la magie est encore là, même après toutes ces années en commun. Et le régulièrement montre bien que les années sont pesantes, maintenant. 

 

                            - Mlmp, t'as fait combien d'années de philo?

                               - Aucunes!

                           -Ah, c'est pour ça que tu dis des conneries!

 

Non, blague à part, c'est un bon film, enjoué, avec des dialogues savoureux (comme on dit). Jean-Paul Rouve est celui du casting qui tire son épingle du jeu. Il est celui qui n'a vu la femme qu'une seule fois sur l'ile de Ré à un mariage; celui qui a poussé le mari dans l'étang mais selon son point de vue, il l'aidait à s'en sortir plutot que de le pousser; celui qui, sachant la femme libre (fraichement célibataire) la fait rire et tente sa chance auprès d'elle. Il a vraiment une bonne tête de con et pourtant à la fin, il récolte les fruits de cette journée...chuuuut!

Dans ce film, tout est si cruel que l'on prend un plaisir délectable en le voyant à s'en réjouir ! , mais toujours est-il que le divertissement est bien au rendez-vous - histoire de prendre conscience que la vérité et l'amitié ne sont pas toujours là où les on croit...

Une image?

Sandrine Kiberlain toute de rouge vêtue et ses tâches de rousseur se faisant draguer par Jean-Paul Rouve dans le grenier. Elle sourie à l'idée de se retrouver célibataire.

 

Récompenses

Adapté de la pièce de théâtre, succès de la saison 2002.

Ma note

2 étoiles

 

dimanche 1 janvier 2006

Titre original: Fiddler on the roof

sortie le 3 novembre 1971

Genre: comédie musicale

Scénario: Joseph Stein et Sholom Aleichemd'après son livre 'Tevye's Daughters' et la pièce 'Tevye der Milkhiker' (sous le nom Sholem Aleichem)

Image: Oswald Morris

Musique: Jerry Bock avec Isaac Stern au violon

Casting: Topol (Tevye), Norma Crane (Golde), Leonard Frey (Motel), Paul Michael Glaser (Perchick)

Résumé : Dans un petit village pauvre d'Ukraine, les filles d'un laitier bouleversent les conventions en refusant de se marier uniquement par intérêt.

L'histoire de "Un Violon sur le toit"

Début du XXe siècle à Anatevka, petite bourgade d'Ukraine. La vie est réglée selon des traditions établies de longue date dans la communauté orthodoxe comme dans la communauté juive, qui vivent en bonne intelligence mais sans se mélanger. Le laitier du village, Tevye, homme foncièrement bon qui mène une vie modeste avec sa famille, désire marier ses deux filles aînées, Tzeitel et Hodel. Pour cela, il lui faut négocier avec sa femme et prendre quelques libertés avec la religion. Car Tzeitel, promise au riche Lazar Wolf, préfère prendre pour époux Motel, un pauvre tailleur. Et Hodel a été demandée en mariage par Perchik, un étudiant de Kiev rallié à un groupe marxiste après que les premières rumeurs de pogroms se sont répandues dans la région. Déjà ébranlée, la tolérance de Tevye est d'autant plus mise à l'épreuve que sa troisième fille, Chava, annonce son intention d'épouser un non-juif, le jeune Russe Fyedka. Le laitier tente tant bien que mal de sortir de cette situation délicate, quand un décret du tsar ordonne aux juifs de quitter le village, condamnant sa famille à l'exil et à la dispersion.

J'ai trouvé le film un peu longuet. Il y a quelques moments drôles, d'autres poétiques et (encore) quelques vacheries commises sur des juifs par des non-juifs.

 

Le mot clé de ce film est  tradition. Tevye nous le dis dès le début du film où il nous montre la vie de son village, une succession de détails qui font la vie d'un juif et d'une juive. En gros l'homme prie et la femme s'occupe de la maison, des enfants et des champs (vous me direz que dans toutes les religions, la femme fait plus de boulot que l'homme- et en y pensant bien la religion n'a rien à voir dans cet état de fait).

Tradition aussi pour ses filles qui doivent faire comme il est prévue: se marier avec l'homme que l'on désigne, se marier avec le consentement des parents et se marier avec un juif. Sauf que ces 3 cas de figure volent en éclat d'une force!!! Bien sûr les filles de Tevye disent que les temps évolus et que ce qui marchait pour les parents ne marchent plus pour la génération précédente (et là encore la religion juive n'a rien à voir). Tevye est le premier à parler tradition, mais quand il se trouve devant la problématique que lui pose ses filles, elle a bon dos la tradition.

Tevye a une femme et c'est lui qui commande dans la maison. Mais quand il faut annoncer le premier mariage du film, celui de sa fille qui préfère épouser un homme de son age, 20 ans plutôt que celui de 62 ans qu'on lui propose (elle est folle ou quoi?), et ben Tevye doit se la jouer findus! Il prétexte un rêve qu'il viendraisT juste d'avoir où tous les membres défunts de leurs deux familles seraient venus d'entre les morts pour bénir le mariage avec le jeunot. Pour bien achever le rêve (et accessoirement sa femme), dans son rêve, la première femme du vieux  vient aussi protester contre le mariage de son époux!

Cela donne une scène musicale qui est le meilleur du film.

Connaissez vous la chanson "Ah si j'étais riche", elle est de ce film qui, je dois le dire au passage était d'abord une comédie musicale sur scène. Cette chanson est chantée vers le début du film.

A part ce titre, rien d'autre de connu, musicalement parlant.

Parmis les acteurs du film se trouve une personne que tout le monde connait: Paul Michael Glaser, le starskie du Starskie et Hutch, la série qui passait dans les années 80 sur TF1 le samedi tantôt. C'est personnel, mais la seconde fois que j'entends sa vraie voix. Il joue le rôle du mari qui épouse la seconde fille sans le consentement paternel de la jeune femme. Son rôle est aussi celui qui remue les masses populaires lors de manifestations contre le Tsar. Il a un petit rôle.

Film tourné en décords naturels (sauf le rêve) avec la lumière ambiante.

Une image à s'en souvenir?

Les personnes du village qui découvrent la machine à coudre alors que le montage du film nous faisait penser à une heureuse naissance. J'usqu'à ce que l'un des villageois pose la question de savoir ce que c'est?

Récompenses:

2 oscars pour le meilleur réalisateur (Norman Jewinson) et le meilleur acteur (Topol)

Ma note

2 étoiles

  Nous avons changé d'année.

Bonne année 2006.