Instants d'années (1)

jeudi 31 mai 2007

Un autre portrait d'une autre fille.

La petite glaneuse

La petite glaneuse (1884) Hugo Salmson (1843-1894)

Même si c'est pas naturel qu'une enfant soit obligée d'aller au travail, même pénible qu'il soit, j'adore cette gravitée dans son regard. Comme si elle savait qu'elle allait faire les moissons toute sa vie, qu'elle aura la vie dure, qu'il lui faudra payer de sa personne pour survivre dans un monde difficile. Quand je vois ce visage, je me dis qu'elle voudrais bien esquisser un sourire, mais que le coeur n'y est pas. Je me dis aussi qu'elle ne doit pas savoir la finalitée de poser pour un peintre. Ca doit être quelque chose qui doit l'échapper, comme si ça ne lui faisait rien.

Et pourtant le résultat est là et j'adore tout dans ce tableau à dominante jaune.

Le regard résigné dans une pose avachie. Il ne vous reste plus qu'à aller dans le musée des Beaux-arts de Nantes pour lui passer le bonjour de ma part et lui dire aussi que je pense à elle...

mercredi 30 mai 2007

La carte postale que je vous mets ce jour ne mets pas trop en valeur le tableau en lui même. C'est bien dommage car ce tableau, j'y suis resté devant beaucoup plus de minutes que tout ceux autour. De toute façon je suis comme ça: lire les petites explications de chaque oeuvre (surtout pour savoir le peintre et la date de création) et prendre du recul pour contempler l'ouvrage. Sitôt fini la pièce, je reviens voir les plus marquants. Dont ce tableau.

Portrait de petite fille

Ce qui est dommage c'est que je n'ai pas le nom du peintre à vous donner. Tout ce que je sais, c'est que le tableau est intitulé Portrait de petite fille et qu'il est du XIX. Pour le voir, il vous en faut aller à Viseu dans le musée Grão Vasco, au Portugal.

Alors pourquoi ce tableau? Je ne saurais vous le dire maintenant. Je crois que c'est les yeux qui m'ont accrochés par dessus tout et en premier. La bouille de la petite fille, ses cheveux boucle d'or y sont aussi pour quelque chose. Oh et puis zut: pourquoi donner des mots à quelque chose qui vous retient, qui vous fait vous arrêter?

mardi 29 mai 2007

Ce n'est pas mon tableau préféré du British Museum.

Disons que je le trouve étonnant à plus d'un titre en sachant que le principal est le visage (masculin) de la dame. D'ailleurs, heureusement qu'il y a les seins, la robe et la coiffe pour nous rappeler que c'est une dame... une gente dame.

Une vieille femme grotesque Une vieille femme grotesque Quinten Massys (1465-1530)

Etonnant aussi quand on connait la période historique du peintre. C'est une peinture de Quinten Massys (1465-1530). On est dans la période Renaissance et cette période est plus religieuse ou mythologique, qu'autre chose. Et là, un peintre s'est amusé (amusé?) à peindre une caricature d'un membre du beau sexe (quoi? ça vous fait pas rire?). D'où la question qui tue: est ce la vraie représentation picturale d'une femme? Mon Dieu qu'elle devait être moche, archi-moche! Et puis les doigts de sa main droite, c'est une maladie ou quoi?

Et dire que j'aurais put mettre une autre carte postale d'un Léonard de Vinci (La vierge et l'enfant avec Sainte Anne et Saint Jean Baptiste), ou d'un Van Gogh (Le célèbre Les tournesols) mais non, je choisis un Massys. C'est tout moi, ça.

lundi 28 mai 2007

En ce moment je suis dans la lecture d'un roman de Kathleen McGogan Le livre de l'Elue. Il me reste une petite cinquantaine de pages avant de connaitre le dénouement final, mais grosso modo ça parle de Marie-Madeleine qui aurait été la femme de Jésus et la seule femme parmis ses disciples. Toute ressemblance avec le Da Vinci code est ce que vous voulez...

Dans les deux livres il y ait fait allusion à certains tableaux de la Renaissance comme le La vierge aux rochers de Léonard de Vinci (qui se trouve au Louvre) ou ce Le printemps de Botticelli (se trouvant quant à lui dans la Gallerie des offices). Si vous regardez bien ces deux tableaux, il y a à chaque fois un personnage qui met les doigts de sa main d'une manière particulière. Pour La vierge aux rochers, c'est le gamin du bas et pour Le printemps, c'est l'homme en rouge à la toute gauche du tableau. je ne vous dévoilerais pas trop ce signe de la main dans deux tableaux de grands maitres, mais sachez que c'est le signe de Marie-Madeleine. Le printemps Le printemps (vers 1480) Sandro Botticelli (1445-1510)

J'ai donc choisi ce tableau de Botticelli pour parler un peu de la Galleria Degli Uffizi mais il y en aurait d'autres de ce même Botticelli, ne serait ce qu'un autre hyper connu La naissance de Vénus (pour qui s'en souvient, c'est de cette manière qu'apparait la petite Uma Thurman dans le film de Terry Gilliam Le baron de Münchausen). Un musée inoubliable de par ses chefs d'oeuvres au mètre carré. LE musée de la Renaissance par excellence. On y voit des De Vinci, Cimabue, Giotto, Pierro Della Francesca, Le Pérugin, etc etc... Un ravissement des yeux à chaque salle; mention spéciale à la salle des Botticelli. S'il y a bien un endroit où aller lors de son passage à Florence, c'est bien ce musée. Et tout le monde le sait bien puisqu'en période estival, on pourrait se croire comme sous la tour Effeil à faire la queue (pour qui connait ce que je veux dire). Dans les deux cas, le jeu en vaut la chandelle.

dimanche 27 mai 2007

Comme je le fais toujours, c'est en surfant de blog en blog que je suis tombé sur celui d'Anne. Et plus particulièrement sur son billet daté du 25 mai dernier où elle avait mis en photo un détail d'un tableau qu'elle avait vu aux musée des Beaux-Arts de la ville de Dijon.

Amusé, j'ai repris mon album photo de cette année 2003 sur Dijon et la région juste au cas où j'aurais la photo que j'aurais prise ou du moins la carte postale dans son entier. Bingo! Je l'ai dans mes bagages et du coup, la dévoile pour vous aujourd'hui. Dévoile bon, la Vénus est assez dévoilée pour que j'en rajoute une couche (ou n'en enlève). Vénus endormie Vénus endormie Dirk de Quade Van Ravesteyn (1576-1612).

samedi 26 mai 2007

Quand je vais dans n'importe quelle ville de grande importance (ou non) je n'hésite le moins du monde à aller visiter son musée des Beaux Arts. Peinture, tableaux, bijoux. Quelques fois il y a aussi du mobilier, garde-robe, expositions temporaires, etc...

A la fin de la visite des salles, je vais toujours dans la librairie m'acheter les cartes postales des tableaux qui m'ont le plus être en admiration devant eux. A chaque fois, il y en a bien 1 ou 2.

Du coup cette semaine, je vais mettre un tableau à l'honneur chaque jour. Sauf que c'est mes impressions et peut-être que vous le verrez differemment, ce tableau. Il est vraie que les gouts et les couleurs, ça ne se discute pas.

Je verrais ce que cela donne...

Sur le Mont Ventoux, je me suis mis à attendre un coucher de soleil... qui m'a un poil déçut, mais bon, c'est une autre histoire... et mon impression de cet instant rougoyant au soleil couchant (manu, arrête le rimes, deux jours de suite, c'est deux jours de trop!).

Le spectacle de là haut était impressionant. Il était possible de voir toutes les Alpes et même le Mont Blanc (qui est visible depuis mon Macon d'habitation). Il faut dire que le mistral soufflait ce jour là et ça aide à faire dégager les nuages. D'ailleurs il n'y en avait pas sur la région immédiate.

Un coucher de soleil attendu par pas mal de monde sur un spot isolé et surtout rocailleux culminant à 1912 mètres d'altitude. Et moi qui attends, qui attends, qui a fait le tour du proprio, qui attends (arrivé de nouveau trop tôt) et qui pour finir, attends. Alors je m'amuse et photographie une ombre qui est mienne! Une ombre pyramidale sur une montagne. Jacques a dit... Sauf que je me suis dit que si je ne dis pas que c'est moi, on ne va pas me croire. Alors j'ai levé ma jambe droite! Un clown est né. ...lève la jambe droite! Pas facile de prendre une photo sur un pied...

vendredi 25 mai 2007

Et c'est ainsi que dimanche dernier (le 19), juste avant de passer 8h00 à remonter 1/4 de la France en voiture, j'étais de toute la matinée aux Baux de provence.

Arrivé super très tôt au petit matin (le soleil était quand même bien haut dans le ciel...et non pas dans l'eau!), personne dans les ruelles, mais vraiment personne, c'était royal (non non manu, ne parle pas de politiqueu!). Après ma visite du chateau (je devais être dans les 10 premiers zigs à acheter son billet d'entrée) les magasins étaient tous ouverts avec leurs (fausses) cigales accrochées aux murs, et le touristicus homo érectus donnant du coude pour se frayer un chemin.

Toutes les couleurs sur ma palette photographique.

Les magasins de souvenirs rivalisaient de beautée pour attirer l'homo érectus avec sont trop plein de fric. Ma photo est un détail du magasin sur la place Saint Vincent, place qui est le parvis de l'église (pour qui connait). C'est bien simple, à mes yeux, la plus belle devanture, très colorée et qui a eu du succès le temps que je prennes quelques photos ainsi que d'autres gens, les (presques) mêmes que les miennes.

Tout est beau aux Baux (whaou la rime de bas étage, tu vas la faire à chaque fois que tu parleras des Baux manus touristicus?).

jeudi 24 mai 2007

Le Palazzo del Popolo jouxte la collegiata et se voit de loin avec sa grosse tour, la Torre Grossa, dont le sommet nous donne une vue alentour de cette région de Toscane à 54m d'hauteur. Vue aussi sur toute la petite ville à nos pieds ainsi que les autres tours des autres palais mais que l'on ne peut monter.

Une autre vue, 54m plus bas

Ce palais du peuple se visite et l'on y voit des salles splendides toutes en fresques des années 1317. Et quand je dis splendides, le mot est relativement faible. Il faut le voir pour en apprecier cette splenditude. Une chose que je n'en revenais pas, c'était justement de découvrir tant de belles choses dans, finalement un village perdu dans la région du chianti. Une fois descendu de cette tour on arrive dans une cour intérieur agrémentée dans son coin d'un puit (1361).

La dernière fois que je m'en suis aller en Toscane (en aout 2006), en descendant du coté de Montepulciano, depuis l'autoroute, je l'ai revu ce village sur ma droite. Village hyper reconnaissable sur la crête d'une colline avec ses 13 dernières tours restantes. J'ai un peu ralenti ma vitesse, remémorer mes souvenirs d'il y a deux ans... et reparti.

La Toscane est une belle région... qu'il me plairait de connaitre autrement qu'en été.

mercredi 23 mai 2007

Quand ce qui fait partie de l'Histoire d'un pays, l'Angleterre, pour ne pas le nommer, part en fumée, c'est pas drôle pour les générations futures.

Maintenant il faut dire "avant".Il y a peu, via Rosa, j'apprennais que le Cutty Sark était en rénovation. Un petit tour sur le net et l'on apprends qu'il y en a pour 25millions de £ de travaux et que cela réouvrira au public courant 2009. Et bien regarder confortablement cette photo depuis votre petiote chaise car si vous ne le savez pas encore(je ne l'ai appris qu'hier en tout fin de soirée je regarde pas les infos... ou si peu), mais le pont supérieur est parti en flammes. L'infrastructure aussi en a pris un coup. Ca s'est déclaré vers les 4h45 du matin. Une explosion inexpliquée. A l'heure actuelle la police enquête. C'est trop con quand même; un bateau majestueux du XIX qui part en fumée.

J'ai lut de ci de là que les mats ont étés enlevés pour être traités ailleurs. C'est une chance, une bien maigre consolation dans ce malheur. Alors si la restauration va pousser jusqu'à refaire à nouveau ce bateau, ce ne sera plus pareil car il ne sera plus du XIX à 100%. Il ne restera que le nom, Cutty Sark, et des éléments à droite à gauche d'origine.

Le feux, après la révolution Française, t'es pas non plus mon ami.

Al Quaïda et son Ben Laden?

mardi 22 mai 2007

Alors je dois vous dire que l'émission La nouvelle star, j'en ai rien à faire et je n'ai vu qu'une seule, celle de la finale où un certain Christophe avait gagné (sans aucune surprise). Entre une soirée cinoche-télé ou une autre émission de n'importe laquelle catégorie (doc, musical, séries, ou que sais-je encore), il y a pas photo: films de cinéma. Alors pourquoi est ce que j'en parle ici? Et bien à cause de Julien. Alors pour qui me lit de très loin, La nouvelle star, c'est une émission pour découvrir une personne qui a un talent, celui du chant, dans le but de sortir des CD si le public le choisi. L'année dernière c'était donc Christophe et depuis quelques semaines, c'est l'une des meilleures ventes de CD de cette année 2007. Et là, on pourrait dire que la saison 2007 est déjà bouclé à cause (grace?) de Julien. Les participants chantent donc 2 chansons dans l'émission et le public doit dire s'ils doivent partir ou rester. Et dans le cas présent, ce julien a choisi une chanson d'Alizée dont je ne sais même plus la tête qu'elle a. D'ailleurs on en parle même pas de cette jeune femme. Julien a choisi de chanter cette Lolita et il le fait d'une manière incroyable... surtout à la fin de la chanson. Le public est conquis ainsi que le jury (oui, il y a un jury qui critique chaque chanteur et chanteuse, histoire d'influencer les téléspectateurs). L'arrangement de cette chanson (un peu nunuche quand on connait la version d'origine) est originale mais faux pas se cacher que, de la manière dont il la chante, elle en devient géniale à l'écoute. On en viendrais presque à vouloir l'entendre, histoire de rigoler car...c'est si bon de rire, parfois. Pour qui connait cette émission et du coup ce phénomène nouveau de la chanson, et ben qu'il ou elle en profite car je ne ferais pas ça souvent sur mon blog, mettre une émission comme celle ci en valeur (dont je n'en ai que faire en temps normal). Profite, profite.

lundi 21 mai 2007

Incroyable!

Moi même n'en croit pas de ce que je viens de vivre: 390km en 8h00 de route. Merci journée rouge, merci Bison futé. Mais pourquoi que tout le monde est descendu dans le sud de cette France? Il y a 15 jours j'étais vers Paris et d'après mes souvenirs, je crois pas que le Bison futé avait montré son bout de son nez... de son museau. Alors il faut que je descende pour que tout le monde aille en bas??? Et qui plus est, décident de remonter QUAND je remonte???

Moi qui suis au premier plan, t'aurais put faire le point, manu! Bon, et vous me direz: et c'est quoi cette photo? C'est juste qu'il est tard pour que j'investisse un peu de mon temps dans le billet de ce lundi. Donc j'installe en ligne ces quelques fleurs prisent dans les rues d'Alte, en Alentejo. C'était un endroit enchanteur où un ruisseau courait et de part et d'autres des aires de pique nique pour le commun de mortels que nous sommes tous. Ne me poser pas la question de savoir le nom des fleurs. Moi, elles sont belles, une idée de pose et c'est dans la boite. Alors le nom, c'est secondaire.

mercredi 16 mai 2007

Le mois de mai en France nous permet d'avoir pas mal de jours fériés et s'ils tombent bien (un mardi ou un jeudi) c'est un pont assuré. Donc le p'tiot Manu que je suis va de nouveau être en vadrouille sur les routes de france mais cette fois ci du coté sud.

Alors je donne rendez vous à qui veux bien pour me retrouver sur le pont d'Avignon, on y dance, on y dance, sur le pont d'Avignon, on y dance tous en rond.... Zut, j'ai vendu la mêche! Ce qui me sauve de l'effet de surprise, c'est que j'irais dans d'autres endroits de cette région...

Manu, ferme les yeux, baisse la tête, joint tes mains et..... fait une bon Dieu de prière pour qu'il fasse beau, crénom d'bonsoir!!!

Aller, je vous laisse, petits orphelins de moi et vous donne rendez-vous à dimanche soir, le 20.

...et puis profitez aussi de ce jeudi de l'ascension.

La rue Palominos, une rue de Salamanque comme tant d'autres. Tout au bout, c'est le clergé appelé là bas Cléricia (collège de Jésuites édifié à partir de 1617).

Comme tant d'autres, en fait pas trop car tout le centre-ville ancien est tout de pierres et cette rue fait trop récent. Et pourtant on est en plein dedans car cette rue relie le couvent de San Esteban à la Cléricia et que l'on est à deux rues des deux cathédrales. Et que j'te monte... et que j'te descend.. Comme la plaza Mayor, cette rue, je l'ai prise dans la journée bien 5 fois dans les deux sens...

mardi 15 mai 2007

De la même position que pour les deux photos d'hier, mais vu dans l'autre sens.

S'il n'y avait pas l'eau, on serait sur Mars.Alors même s'il se faisait tard j'aurais bien poursuivit ma petite aventure pédestre mais j'étais arrivé en fin de parcours. Enfin ce qu'il me semblait d'un parcours. Il faut dire qu'au delà des 4 mètres devant moi, c'était une falaise à-pic sur les vagues venant frapper la roche en contre bas. Même s'il était possible de continuer, il aurait été difficile d'aller jusqu'à la toute fin des terres car ça se termine par des îlots. Difficile à voir le phare tout au bout. Mais il est là.

Est ce moi qui ait une vue des plus perçantes, mais devine t-on la rondoditée de la terre avec l'horizon de l'eau? Moi je vois une légère rondeur... et pourtant on est qu'à une petite centaine de mètres d'altitude. Quoi qu'il en est, tout au fond, mais très loin, très très loin, ce sont les côtes Africaines, les côtes Marocaines au niveau de Casablanca...

lundi 14 mai 2007

A la fin d'une journée où j'avais fait les 3/4 de l'île en voiture, j'étais arrivé en (presque) fin de journée au début de la pointe de São Lourenço.

Il y a un parcours pédestre de 3km pour aller tout au bout de la pointe et je me suis posé la question de savoir si c'était bien le moment de le faire. Bah oui, le soleil était à se coucher et je voyais surtout des gens revenir vers l'île (habitée) que de s'en aller vers ce no man's land. Si j'y allais est ce que j'aurais le temps de revenir avant la nuit tombée? Oh et puis zut: on est là pour se donner des frayeurs, oui ou non? Et ben j'y suis aller et la preuve en est cet assemblage (douteux et surtout raté) de 2 photos prises en direction de l'île.dire qu'il me faut revenir sur mes pas!

Une idée géographique de l'endroit exacte où je me suis trouvé pour faire ces deux photos.Merci google earth.

dimanche 13 mai 2007

Volta, le 6ème album de la miss est en vente depuis le 7 mai dernier. C'est pour deux raisons que j'attendais l'album suivant Médulla. Premièrement Médulla m'avait laissé sur ma faim car à l'heure actuelle, c'est son album que j'écoute le moins. Il change trop de ses précédents. Qu'elle fasse quelque chose d'innovant d'un point de vue instrumentalisation, j'dis pas mais ce Médulla, c'est trop. Et deuxièmement, mais cela vaut pour tous ses albums en fait, c'est qu'enfin sort l'album suivant et c'est un plaisir d'entendre sa voix dans de nouvelles chansons. Ce Volta est donc plus accessible que Médulla. Mais je reconnais qu'il faut être fan pour apprécier les titres car elle fait encore hors norme. Les titres se suivent mais ne se ressemblent pas trop. En gros cela va d'un large éventail d'un titre avec des trompettes en accompagnement musical à un autre qui pourrait être entendu dans les boites de nuit qui passent des titres avec du boum boum pour faire croire que c'est de la musique. Faut être fan de la miss, c'est tout. Et je suis fan alors ça aide. Quand on écoute l'album dans sa longueur, c'est comme si on entendait une seule chanson car il n'y a pas de blancs entre les titres. A ma première écoute je trouvais con ces bruits en fin de chansons sans trop de rapport avec ce que je venais d'entendre. On entend sur un titre (celui que je mets en live avec ce billet) des cornes de brume se répondrent les unes aux autres (??? n'importe quoi et déjà je zapperais la fin à chaque fois), sur un autre titre des gouttes d'eau tomber et que j'te floc floc....Je vais laisser un peu les CD de La Traviata (que j'écoutais en boucle depuis bien deux mois) refroidir et me mettre à écouter ce Volta non-stop. Il me faut ça pour le trouver aussi réussis que ses premiers titres.

samedi 12 mai 2007

Alors moi j'en connais qui pourront chercher longtemps avant de trouver l'explication de la photo ci-bas. Vous serez grand-père ou grand-mère avant d'avoir la réponse.

La bonne longueur des jambes, c'est quand elles touchent le sol!

Ce qu'il y a au sol entre mes chausures et celles de la personne avec qui j'étais, c'est la matérialisation (en dure) du méridien de Greenwich se trouvant dans la ville du même nom. Un rail de cuivre, scéllé au sol, indique le méridien de longitude zéro. C'est ainsi que pour la postéritée, sur cette photo je serais à quelques secondes en retard (ou en avance car je ne sais plus qui étais à l'Ouest ou l'Est de l'autre) de la personne m'accompagnant ce jour là.

Ce rail est près du Old royal Observatory qui se trouve sur la colline surplombant la Tamise. Ce rail monte le long d'un mur de pierre avec, en son sommet, une pierre qui donne l'Est de l'Ouest.

On s'amuse comme on peut avec nos pieds!

vendredi 11 mai 2007

Depuis quand une voiture n'a pas le droit de bronzer comme nous, humains? Sarkozy n'a pas encore instauré de loi contre les voitures-bronzette? De toute façon au Portugal sa loi passerait pas puisque c'est pas la France. Mais qu'est ce qui me prend parler politique? N'importe quoi!

La plage appartient à tout le monde, même aux 4 roues. Et si vous regardez bien, elles sont comme nous: il y en a déjà de bronzées puisque foncées et d'autres peau de lait, façon Blanche Neige (ça se voit trop que j'ai été chez Disney récemment).

Bon sérieusement, cette plage est, parait-il la plage où vont les Lisboètes. On pourrait croire qu'ils vont du coté de Cascais ou Estoril mais non, ils traversent le Tage et juste après les faubourgs de la capitale, la plage de sable fin est à eux (et à moi puisque j'y ai passé une journée). Si vous aller , vous verrez où se trouve cette plage qui porte le nom de Costa da Capariça.

Pour une fois que j'ai mes clés! Où est ce que j'ai mis ma voiture?

Et moi qui venait de passer quelques jours à Lisbonne, j'ai voulut être Lisboète à mon tour et faire comme eux, aller là où ils vont. Mais j'avais bien calculé mon coup (comme toujours) car j'y étais un lundi et le lundi, tout est fermé. Alors au lieu de glander dans la ville, j'ai été le faire sur le bord de mer. D'ores et déjà, je sais que cette année il n'y aura pas de séance playa en España, même si je serais à Cadix (ou z?) et Gilbratar. Alors manu, regarde bien cette photo et imagine que tu respires l'iode marin, que l'eau te tends ses bras liquides, que tu constates de nouveau que les bikinis cachent trop... arrête, arrête, tu te fais du mal...

jeudi 10 mai 2007

Mais...mais...mais... je connais ce groupe de personnes! C'est pas des fois cette pauvre Sabine qui se fait kidnapper par deux zigs? Elle a vraiment pas d'bol, la petiote....

C'est combien la rançon?De nouveau une sculpture intitulée L'enlèvement des sabines mais qui n'est pas de marbre et encore moins de taille gigantesque. Cette sculpture se trouve dans le chateau de Blois. Pour qui connait l'architecture de ce chateau sait qu'il regroupe plusieures époques allant de l'époque Féodale (XIII) à l'époque classique (XVII).

Dans l'aile François 1er (époque Renaissance) se trouve donc sculptures et peintures, dont cet Enlèvement des Sabines. Mais vous dire son époque ou son concepteur, je n'en ai aucun souvenir et de toute façon, je ne l'ai pas noté. Mais bon, sachez que cette sculpture existe et qu'il ne faut pas aller jusqu'en Italie pour la voir... même si la version Italienne vaut le déplacement à elle toute seule.

mercredi 9 mai 2007

Sur la Piazza Della Signoria, face au Palazzo Vecchio se trouve un batiment qui est une logia qui s'ouvre par de larges arcades en plein cintre sur la place. Cette logia fut construite à la fin du XIV siècle. Elle porte deux noms Loggia della Signoria ou Loggia dei Lanzi.

Sous cette logia se trouvent des scultures qui sont des répliques mais la grande majoritée sont les originaux.

Noooon, posez moi: j'ai le vertiiiiigeuuuu!!!En exemple de mes propos ce L'enlèvement des sabines qui est l'original.

C'est un truc que j'ai adoré sur cette place et de cette logia en particulier, c'est que ce sont des statues qui auraient une place de choix dans tout musée mais ça se trouve à la vue de tout le monde. Ce qui est discutable c'est que ça se trouve aussi sous la merci des intempéries et de la pollution (mais comme le centre-ville est interdit à la circulation, c'est pas trop grave). Mais bon, ne boudons pas notre plaisir de contempler des statues célèbrissimes...

vendredi 4 mai 2007

Les 2 prochains ponts je vais être sur les routes de France à me la jouer touriste. Une sorte de bande-annonce pour l'été à venir.

Ca commence dès ce soir où je serais du coté de la région Parisienne. Je ne vous dirais pas précisement où... patience.

Donc un petit programme qui m'emmènera au sud, puis au nord de Paris du 5 au 8 mai. Ce que je vais voir ne devrait pas être fermé le 8 mai (en théorie si je me base sur mes guides de la région). Par contre dimanche c'est jour d'élections présidentielles et c'est la grosse inconnue de savoir si le chateau sera ouvert. Hein, j'ai parlé de chateau? Mais quand est ce que je vais me la fermer???

Comme vous le verrez, pas de billets jusqu'au mercredi prochain. Absent physiquement et du coup, virtuellement chez vous ainsi que chez moi.

(PS: prochaines dates d'absences 17 au 20 mai)

Sur les 4 cotés de la Plaza Mayor, un alignement de tables et de chaises pour inviter le touriste à s'assoire et prendre une collation alors que les températures sont un tantinet élevées. Je m'y suis collé à l'une d'elles mais plutôt en fin de journée quand j'avais tout fait et tout vu de cette slendide ville! j'hésite entre la table de devant et celle du fond, tout tout au fonnnnnnnnd... Cela donne l'occasion de prendre des photos originales dans un cadre prestigieux et qui semble hors de la ville du fait de son enfermement entre 4 (hauts) murs.

Alors oui, on est dans un pays chaud, alors oui, c'était en été et du coup aller savoir si dans un autre pays chaleureux, avec ces mêmes conditions, les proprios de ce jeu de tables et chaises n'auraient pas aussi mis des parasols? En plein mois d'aout Salamantesque, il n'y avait rien de tout ça quand j'y étais et j'imagine qu'il n'y en a jamais. Et c'est meilleur ainsi, visuellement parlant.

jeudi 3 mai 2007

En temps normal je ne mets pas les cartes postales que je reçoit en cours d'année, à la rigueur celles reçus à la fin des grandes vacances, j'dis pas. Mais là, l'occasion fait que j'ose l'impensable!

Moi qui voulait conter fleurette à ma belle, voilà qu'il pleut

Reçu ce jeudi une carte postale de Londres de Rosa qui est partie hors de Londres quelques jours; c'est malin!

Moi qui ais donc mis une photo d'elle ce même jour, c'est déjà une coïncidence. Sur sa carte, vous reconnaissez le Gherkin et le batiment de la Loyd's...ainsi que l'un des mêmes lampadaires dont j'avais fait le lien dans un de mes commentaires d'avant hier. Comme quoi tout se retrouve! Et vous savez quoi d'autre? Oui je sais, j'ai l'esprit super tordu: au premier plan, un banc! Tout comme les chaises, les bancs sont fait pour s'assoire! C'est super raccord avec ma petiote semaine!

Aller, j'me calme.

Alors Rosa, c'est comment Scotland?

Avant toute chose je dois vous avouer que cette photo n'est pas de moi mais de Rosa. J'étais pas loin d'elle et je l'ai vu prendre ce cliché. Dans cette ville de Londres, j'ai pas grand chose raccord avec ma semaine thématique alors je lui vole la vedette mais signant de sa signature.

Du 9 juin 2005 au 9 octobre 2005 s'est tenu une exposition de tableaux de Frida Kahlo, une artiste Méxicaine à la Tate Modern, le musée d'Art moderne Londonnien. En aout de cette même année j'y étais. Pour être vraiment honnête avec vous, moi, l'art moderne, c'est absolument pas du tout ma tasse de thé et je n'ai pas été tenté de voir les tableaux de Frida. J'étais accompagné ce jour là, et je suis plus rentré dans le hall du Tate plus pour le batiment que pour visiter un musée. Si j'étais seul, même si c'est des tableaux qui ne m'attirent pas trop, je crois quand même que j'auris pris un billet d'entrée. Je connais la vie de ce bout de femme par le film retraçant sa vie et puis, retrospectivement, je regrette maintenant de ne pas y être allé! Ma vie, quoi!

Je connais un système d'épilation sans douleurs, tu m'en diras des nouvelles, tu verras...

Donc la photo n'est pas de moi et ça se voit! C'est pas de la moquerie, bien au contraire: j'aurais voulut avoir l'idée de ce cliché car on a visuellement l'impression que Frida regarde celui (ou celle) qui est assis en face de la chaise vide (et que l'on ne voit pas). Et cette autre personne doit dire quelque chose d'interressant car Frida est absorbée par la discution et qu'elle en a un petit sourire au coin des lèvres.

On est au niveau de la cafétéria du musée (la raison des tables et chaises) et sur l'un des murs il y avait beaucoup de photos de l'artiste féminine à plusieures périodes de sa vie et des copies de quelques tableaux que j'aurais put voir si j'en avait eu l'envie.

mercredi 2 mai 2007

- Comment vas tu chaise n°1? - Je vais bien chaise n°2.

Oui, je sais: une petite similitude avec les chaises du billet précédent. Le fer-ritude de la chaise et la vide-itude des personnes non présentes dessus.

On retrouve le craqué (craquelé?) de la peinture, ce qui fait non seulement un ensemble rustique, mais aussi familiale.

Photo prise le long du bord d'océan, sur les esplanades qui s'alignent en attendant le touriste landa, à Funchal.

Si le billet précédent est du matin, celui-ci est de la fin de journée. Une journée terminée sous la pluie, ce qui explique le succès de toutes les places vacantes.

PS: au moins je ne me suis pas chopé un esgo(S)tos dans la ligne de mire!

mardi 1 mai 2007

Je me suis rendu compte que lorsque je prends des photos de chaises et tables de cafés, j'opte pour le lot de couple où il n'y a personne d'assis à prendre quelconque collation.

Du fer et du verre pour prendre un verre

Cela ne veut pas dire que c'est des coins où il n'y a pas grand monde. Si au même endroit à un autre moment de la journée c'est archi plein, alors soit c'est de la timiditée de ne pas prendre des personnes qui ne voudraient pas être sur une photo en train de boire leur beuvrage, soit je pourrais me dire que ça ressortirais pas bien, je ne prendrais rien en photo et passerais mon chemin.

Ce qui aide quand même dans la possibilitée de pareille photo, c'est que je me souviens de l'avoir prise au petit matin, presque moi tout seul à déambuler dans les rues de Faro, ville tout au sud du Portugal alors que tout le monde a encore la tête dans le cul.

La photo. Bon il y a un détail qui vient gacher l'ensemble: la plaque des égouts (esgostos) au tout premier plan. Ce qui amoindri le mais qu'est ce que ça fout là? c'est sa rondeur qui dénote guère de celles des chaises et des tables. Mais quand même, si elle n'était pas là, cette plaque, ça aurait plus de gueule. La peinture craquée des bras des chaises, j'aime bien, ça fait rustique.

Autre mois de ce célèbre calendrier où chaque photo qui l'enjolive est de mes bons soins.

Ah le mois de mai, le joli mois de mai. On s'approche, on s'approche petit à petit, mais sûrement d'aout. Vous allez croire que je ne vis que pleinement 1 mois dans l'année. Mais non, vous vous faites de drôles d'idées. En tout cas, c'est un mois annonciateur de jours de repos et de découvertes d'autres endroits de France car je vais en profiter...

Donc pour le mois de mai c'est la tour Effeil vue depuis le Trocadéro. Photo que j'avais prise il y a presque tout juste 1 an (vers le 8 mai 2006).Mais c'est déjà le mois de mai!