Instants d'années (1)

mercredi 31 mai 2006

Bon, c'est au même endroit qu'une de mes photos d'avant mise sur ce blog (en haut de Saint-Paul), mais il y a monsieur Zoom qui est entré en jeux (avec mon consentement).

 

 

L'oeuf              La Lloyds        Les 3 tours de Canary Warf       La tour de Londres             Tower bridge

mardi 30 mai 2006

Mérida est une ville chargée d'histoire, surtout d'époque Romaine puisque ceux-cis en avaient fait de cette ville la capitale de la province romaine de la Lusitanie. Quand on se ballade dans la ville, au détour d'une rue, à l'abri de hautes grilles, un monument s'offre à nous; un temple par exemple.

Mérida à un musée qui est le musée National d'art Romain, très riche de statues, de mosaiques, de vases, etc. D'ailleurs le batiment lui-même est très original, déjà d'un point de vue spacieux, mais surtout tout de briques rouges...

Les pièces maitresses de la ville, sont l'amphitéatre et le théatre (ma photo).

Les colonnes de marbre encore sur pied (et cela en est surprenant d'être arrivé jusqu'à nous) rajoutent une note d'élégance qui fait de l'ensemble quelque chose de fragile.

Alors le jour où j'ai visité le musée et les deux ensembles de spectacle d'antan, il y avait du monde qui préparait je-ne-sais-pas-quoi mais dans un but d'être filmé et éclairé par des spots. Le soir même j'étais au Portugal, à Evora (dans l'Alentejo) et dans l'hotel, comme toujours quand je suis dans un pays étrangé (mais pas si étrangé que ça), j'avais allumé la télévision et en zappant de RTP à CNN en passant par TV5, sur TVE (chaine nationale Espagnole), était diffusé un opéra en direct depuis Mérida, depuis ce théatre romain. Bon, pour le fric (5.50€) les organisateurs n'allaient pas empêcher les touristes de venir jusqu'à la scène, jusqu'à l'endroit où ils mettaient en place tout ce qui était technique de l'opéra.

La confrontation d'un lieu antique avec la technologie des années 2000...

lundi 29 mai 2006

Alors j'en ai vu des Chateaux de la Loire en 2003, mais je dois dire qu'aucun ne surpasse à mes yeux le Chateau de Chenonceau. Je l'ai simplement adoré et si un jour je gagne la super cagnotte, ce sera ma garçonnière de retraité! On peut plus rire?

Quand les femmes ont quelque chose dans la tête, le résultat peut en être grandiose. Je vais pas raconter l'histoire de ce chateau (je saurais mal m'y prendre et sûrement que j'oublierais des noms ou des dates). Grosso modo, de Catherine Briçonnet  (1512) à Mme Dupin (1733), ce sont les dames des propriétaires qui ont enrichies ce chateau.

Où que l'on se place par rapport au chateau, on le trouve splendide. Surtout avec ces parterres de fleurs de chaque coté du pont levis, ou bien se plaçant de l'autre coté du Cher, dans le bois, le reflet de l'édifice dans l'eau.

 

Et puis il y a un de ces monde!!! Dans le chateau, en plein mois d'aout, on marche au ralenti dans les couloirs ou dans la montée des volées d'escalier. L'entrée est de 8€ (à l'époque) et je m'étais amusé à poser la question à l'entrée de combien de personnes/jour qui visitent ces lieux? On a pas sut me le dire mais au calme chez moi, j'ai trouvé un semblant de réponses: 900 000 visiteurs / an; Chenonceau est une entreprise de 70 personnes.

dimanche 28 mai 2006

L'Arno est le fleuve qui traverse la ville de Pise.

Cette photo, je l'ai prise en fin de journée et je m'en allait voir la petite église de Santa-Maria della Spina qui se trouve comme l'on peut le voir le long des quais.

 

Toute de marbre, elle n'est pas à sa place d'origine. Elle se trouvait en contre-bas, sur la grêve, sujète aux crues du fleuve. Elle fut démantelée pierre par pierre et remontée là où nous pouvont l'admirer de nos jours.

 

Une perle.

résumé

A trente ans, Pamela fait un bilan de sa vie, fort négatif. Pourtant elle a beaucoup voyagé, elle accumule les succès professionnels et possède meme quelques biens immobiliers. Alors d'ou vient ce sentiment accablant qu'elle a raté sa vie amoureuse et que le bonheur lui échappe? Elle se rend compte aujourd'hui qu'elle a laisse passer sa chance il y a treize ans, lorsqu'elle a repoussée Robert Dickson. Pamela va rencontrer comme par magie la seule personne qui va la sauver: elle-même!

Mon avis

On a tous une vie. Elle vaut ce qu'elle vaut, mais c'est la nôtre, celle que l'on a choisie ou qui s'est faite petit à petit. On a une épouse qui nous accompagne dans la vie depuis quelques années, on a un mari que l'on aime et avec qui l'on est heureux de vivre avec. On a des enfants plus ou moins grands et que l'on voit devenir adulte plus vite qu'on ne le voudrais. Ou alors on est célibataire par choix et l'on sort en boite plus de soirs que dans une semaine, on dine avec d'autres personnes jusqu'à plus si affinitées, etc...

Et puis si un jour on vivait cette autre vie que la nôtre? Qu'arriverait-il si par un coup du sort, on passait de l'état de célibataire qui veut se caser, avoir des enfants (quitte à les avoirs seuls), que son emploi ne soit plus primordial, à celui d'une femme mariée? C'est ce qui arrive à notre Pamela jouée par Rachel Griffiths, journaliste d'investigations et qui, après un accident de trottoire rencontre cette autre Pamela qui est elle si la vie en avait été autrement... des années plus tôt. Pamela-mère la ramène chez elle et par magie, après une discution-souvenirs de se dire son plus vieux souvenir, de l'âge de ses premières règles et de ce qu'à dit leur mère comme phrase (qui est la même maman, bien entendu), la Pamela-mère disparait et la Pamela-célibataire devient Pamela-mère.

Pamela se retrouve au centre d'une vie qu'elle n'a que, imaginée et désirée avec pleins de si...

 Elle voit débouler dans ce qui est sa maison, 3 enfants, 1 labrador et un mari; des soucis et des bonheurs aussi. Tant bien que mal elle essaye de cacher qu'elle est une autre, et non pas la mère ou la femme que le reste de la famille connait. Le clin d'oeil de cette usurpation vient du garçonnet de 4 ans se doutant que cette femme n'est pas sa maman vraie; lui seul le sait. Et le mari dans tout ça? Alors déjà, la Pamela qu'elle aurait étée si elle n'avait pas étée célibataire aurait épousée celui qu'elle a toujours aimée (et regrettée) de son état de célibat. Et là, elle découvre qu'il est l'élu de son coeur? Amoureuse de lui depuis toujours, cet homme en re-découvre presque sa femme qui re-tombe amoureuse de lui à la veille de leur 30 ans de mariage.

Comme on s'en doute, le film termine de la manière où tout reprend sa place et la vraie Pamela-mère qui entretemps a gouttée au célibat (et au petit ami tout fraichement rencontré par la vraie Pamela-célibataire), réapparait pour reprendre sa place (au grand bonheur du fiston).

 

C'est vraie ça, que serait nos vies si on les vivaient différemment? A voir ce joli film, après une phase de découverte, de bonheur, qui s'installe, la routine prendrait le dessus et on verrait cette hypothétique vie comme pas la meilleure, finalement.

 

Ma note

2 étoiles

Résumé

Une vendeuse en parfumerie fait chanter sexuellement un de ses collègues, un homme particulièrement séduisant qui, par accident, a commis un meurtre.

 

Mon avis

Une comédie noire, très noire, même. Des fois c'en est même risible. Notre Rafaèle tombeur de ces dames loue quelques vidéos et au moment de payer voit sur la la caisse enregistreuse que le parfait du film titre film d'Alfred Hitchcock est devenu un farpait et que lui seul le voit. Et de dire qu'un film intitulé un crime farpait, ça ne doit être qu'un film nul! Et c'est ce que l'on est en train de voir.

Donc notre Rafaèl est un tombeur, une personne attirée par toutes les femmes et elles le lui rendent bien. Il travail dans un centre commercial au rayon vente pour femmes, allant de la lingerie fine aux vêtements de fourure. Il est le chef de toute une équipe féminine, les plus belles les une que les autres, de vrais canons de beautée. Elles sont toutes tombées dans ses bras et il espère bien le continuer en restant célibataire le plus longtremps possible. Le coeur des femmes n'est pas tout et il voudrait en plus avoir tout le magasin à superviser. Sauf qu'il a un rival, Don Antonio, son concurent dans le centre commercial avec une anciennetée de 20 ans et plus apte à devenir le vrai chef, chose qui arrive finalement. Une bagarre éclate, Don Antonio est tué accidentellement par Rafaèl et personne n'a vu la chose se faire. Personne? Aïe aïe aïe!!! Et ben non: la mochetée de la grande surface a tout vu et de fil en aiguille, ils deviendront malheureusement pour lui, complices...jusqu'au mariage, jusqu'à la mort! Sauf qu'entre temps, la police se doute d'une chose et ça finira dans le genre qu'un crimle n'est ni jamais parfait, ni jamais farpait!

Alors la mochetée (Lourdes) est jouée par Monica Cervera, une actrice au physique éloignement proche d'une Rosy de Palma, en plus belle mais quand même moche pour être le contraire des manequins du début du film se retournant au passage de Rafaèl... avant son crime involontaire. La famille du personnage qu'elle interprète est du même acabi de son physique: un père qui ne fait que dormir (et que Rafaèle se voit comme lui dans quelques années); une mère qui  avoue avoir saoulée son futur mari pour qu'il consente à l'épouser; une soeur de 8 ans qui, une semaine se dit enceinte et qui veut garder l'enfant alors que la semaine dernière, elle se disait atteinte du SIDA et qui menaçait toute la famille d'une seringue. Bref, notre Rafael est mal tombé et il le sait, il a peur de cette vision futuriste de ce qui pourrait être sa vie.

De toute façon, un crime parfait n'existe pas, c'est tout.

S'il n'y en avait q'une:

Rafaèl s'est disputé avec Lourdes et il pense qu'elle va aller le dénoncer à la police. Il se précipite dans le commisariat et écoute à travers une vitre sa copine parler d'un sac à main qu'on lui aurait voler (et non pas de dénoncer son copain). Le commissaire a un strabisme hyper prononcé et finalement, on ne sait pas qui des deux il regarde vraiment.

Ma note

2 étoiles

samedi 27 mai 2006

Les deux cathédrales de Salamanque vues depuis le pont romain (piétonnier) traversant le rio Tormes.

Et oui, 2 cathédrales l'une collée à l'autre et c'est  quand même rarissime, au moins en France.

La tour de droite est de la catédrale vieja, datant du 12ème siècle, tandis que la tour dômée plus petite est celle de la catédrale nueva, datant quant à elle du 16ème siècle. Cela donne un groupe architectural religieux imposant et naturellement, très beau à voir.

 

A camden Town, s'en allant pour prendre le métro...

Alors lui je le voyais venir de loin avec ses grosses bulles. Plus je m'approchais de cette personne et plus je me disais que ça ferait surement un joli cliché ou du moins original. C'est ainsi que je me suis posté de l'autre coté du trottoir et attendu. Attendu qu'il m'en ponde une qui soit longue et ça n'a pas manqué!

 

Clic!

vendredi 26 mai 2006

Les mots sont inutiles...

 

 

jeudi 25 mai 2006

Au 29 de la rue Guinigi se trouve l'une des maisons les plus pitoresques de la ville de Lucques, en Toscane.

Quand je dis maisons, c'est peu dire car c'est plutôt imposant comme batisses, tout en briques rouges. La particularitée est cette tour chapeautée d'arbres comme il y en avait du temps de la Renaissance Italienne. Inutile que ça fait drôle d'être là haut avec des branches qui vous surplombent; on a pas trop conscience d'être en hauteur.

Et puis Lucques est une belle ville, une de plus de cette magnifique région qu'est la Toscane...

Il fut un temps où les villes Italiennes de cette région étaient constéllées de tours comme celle-ci. Le parfait exemple encore visible de nos jours se trouve non loin de Sienne, à San Giminiano... j'aurais l'occasion de revenir sur ce village riche architecturalement parlant.

L'image phare de cette bourgogne où je suis est la toiture des Hospices de Beaune, à Beaune dans le vignoble de la côte d'or en Côte d'or (que de répétitions, moi même!).

Ce mélange de tuiles vernissées pour former une géométrie gracieuse à l'oeil est tout simplement magnifique et inoubliable quand on pénètre dans la cour d'honneur. Et puis ce mélange de bois de la galerie supérieure ponctuées de tourelles, ces girouettes armoriées et d'épis de plomb ouvragés, tout ça fait que l'on ne peut être qu'en admiration devant pareil ouvrage.

Le jeu du soleil sur ces tuiles vernisées fait que les reflets sont changeants selon la position où l'on est dans la cour. C'est un peu avec regret que l'on doive continuer le parcours de la visite des hospices car on aimerait encore rester à la contemplation de pareil chef d'oeuvre...

mercredi 24 mai 2006

Ce groupe de photos furent prises le jour même de mon départ du lieu où j'avais élu domicile (à l'hotel) quand je suis allé visiter cette région du sud du Portugal qu'est l'Algarve. J'avais décidé d'un commun accord avec moi même d'aller à Carteira, une station balnéaire tout béton, tout restaurants le long de la côte et toutes animations le soir sur bien 1km de long. Les gens (ainsi que moi) arpentaient le long du quai longeant la plage, histoire de ne pas aller se coucher en même temps que les poules.

Donc voici ce que l'on voyait depuis la jetée de grosses pierres en direction de la plage; c'est pas jolie vous trouvez pas? Le soleil se levait et moi je m'en allait rejoindre mon village natal d'à coté de Porto, à l'autre extrémitée du pays. On était le 18 aout 2005...

 

 

 

Il y a pas à dire, la première chose que l'on voit quand on vient à Cassis par la D41 en venant de l'A50, c'est ce Cap Canaille et pour cause, il culmine à 363m d'hauteur! Alors plus on s'approche de la ville et ce n'est que lui que l'on voit dépassant du dessus des pins parasols et puis il apparait majestueusement au dessus de la ville de Cassis.

De là haut, j'vous dit pas la vue qu'il y a en aplomb et les coups de vents violents venant traiteusement de derrière vous ou de face, de la mer..

Et les soirs, quand le soleil se couche, il donne une teinte dorée sur la falaise qui rend bien la pierre d'un jaune, jaune.

 

 

mardi 23 mai 2006

Résumé

2 agents du FBI à qui rien ne réussit  sont chargés d'escorter 2 jeunes femmes richissimes qui les entrainent dans des aventures insensées.

Mon avis

Un film idiot avec des passages très gras comme ceux où il est question de vomi ou que ça pête au restaurant ou dans les chiottes des filles. Et pourtant, qu'est ce que je me suis bidonné à le voir...

Donc c'est l'histoire de deux agents du FBI qui doivent escorter 2 blondasses idiotes (mais riches) qui sont menacées de kidnapping. Sur le chemin depuis l'aéroport, nous deux agents trouvent le moyen d'avoir un accident de voiture qui blessent gravement nos deux pouffiasses, les défigurant toutes 2 pour la vie: une égratignure à la lèvre pour Brittany et une égratignure au nez pour Tiffany. Ne suivant que leur instinct et leur proffessionalisme, Marcus et Kevin décident, moyennant une transformation des plus spectaculaires, de les remplacer temporairement à une soirée... qui se prolongera les jours suivants puisque tout le monde les prend pour elles, même leurs rivales dans le vie, à savoir Heather et Megan Vandergeld. Et puis, si en les remplaçant, les kidnappeurs pouvaient aussi les kidnapper sans savoir qu'elles sont ils incognitos, ça serait pas plus mal...

On m'a compris????

Alors le plus fort dans ce film c'est la transformation des deux acteurs jouant les FBI-mans, Shawn Wayans et Marlon Wayans en femmes. Et le truc de transformer des hommes en femmes est doublé d'une transformation d'acteurs noirs de peaux en jeunes femmes blanches de peaux. Et ça marche! Ca marche dans le sens où une fois le maquillage réaliser, déjà on ne reconnais plus les deux acteurs mais ensuite on ne reconnait plus l'homme derrière la femme. Chapeau bas, messieurs les maquilleurs! Rien à dire sinon bravo. C'est pas que le visage ou les mains qui sont seulement en évidences mais tout le corps car on les voient dans des cabines d'essayage façon Pretty Woman quand il faurt aller faire du shopping avec les amies de longue date qui sortent avec vous en croyant sortir avec les vraies riches (qui entre temps sont restées confinées dans une chambre d'hotel, une bonne partie de l'histoire), ou alors le passage au bord de la plage où le bikini est de rigueur. Franchement la transformation des deux acteurs c'est assez réussis.

En voyant ce film, j'ai vu trop de coïncidences avec un film célébrissime et devenu depuis un classique du 7ème art, à savoir  Certains l'aiment chaud ou Curtis et Lemon se cachent dans un groupe musical féminin en se travestissant. Et plus que le film en lui même qui ressemble à ce FBI, c'est les passages où l'un des deux travestis doit sortir avec un homme pour permettre à l'autre de sortir avec une vraie femme sous sa vraie identitée masculine et qui plus est, dans le vrai appart de celui qu'il remplace (FBI: fausses blondes infiltrées) où le yacht (Certains l'aiment chaud).

Alors oui, il y a une seconde histoire qui est cette histoire de kidnapping mais elle est plutôt anodine dans le film-ci. En fait c'est prétexte à des gags, parfois lourds comme de pêter en plublic, danser dans un concourt, voire même cet autre concourt des ta mère est tellement conne... En fait c'est surtout une suite de scènes où des jeunes femmes sont entres elles, croyant être en fait être entre femmes alors ça parle cul, bien évidemment, godmichet en exemple visuel et en exemple d'utilisation cocasse aussi. Mais bon l'effet est voulut et réussis puisque c'est marrant car on sait qu'elles sont des ils.

Et puis vous savez, c'est le genre de film où à la fin, les faux vont se dévoiler aux autres et soit il seront choqués, soit ils deviendront amis après s'être fait la gueule. Il n'y a qu'à voir Tootsie, c'est pareil.

 Détail méchant

Nos deux gaillards en femmes font un défilé de mode: c'est pas gentil de se moquer de Björk et de sa panoplie de cygne pour Vespertine!

Ma note

2 étoiles

Dans tout couvent ou monastère se trouve un cloître (ou se trouvait un cloître si on considère le massacre survenue dans l'après 1789 quand on parle de la France).

Au Mont Saint-Michel, dans les années 1218-1228 il a bien fallut nous pondre un cloitre pour ces moines mais la place était ce qui manquait aux constructeurs de l'abbaye. Qu'à cela ne tienne: pas de place à l'horizontale, on va faire ça à la verticale!!! Du coup est née cette partie de l'abbaye que l'on nomme La Merveille: une construction verticale qui inclue de bas en haut l'aumômerie, la salle des hôtes et le refectoire. A coté de ces installations, un autre empillement de pièces: le cellier, la salle des chevaliers et enfin le cloître.

De dehors, on ne peut que constater des contreforts puissants pour contrecarrer la poussée des murs (que j'imagine épais) qui reposent sur desplafonds en voûte ( le mieux est d'y aller faire un tour car c'est difficilement explicable -8€ l'entrée-).

Le cloitre est donc suspendu tout en haut de cet empillement, entre ciel et terre (comme il est dit dans le guide michelin).

Au Mont Saint-Michel, pas mal de détails qui font que le lieux est superbe: l'île, les marées, la rue principale qui se rétrécie au fur et à mesure de la montée vers l'édifice religieux, le chemin de ronde, l'abbaye en elle même, bien entendu. Mais le cloitre est ce que j'ai trouvé de plus beau, surtout quand on pense à ce qu'il y a en dessous. Ces fines colonnettes sur 2 rangs légèrement décalés l'un de l'autre, les fenêtres qui laissent entrevoir l'océan en contre bas, le silence aussi même avec pas mal de monde autour de moi. Comme si les lieux (et surtout le cloitre) nous incitait à chuchotter plutôt qu'à parler.

Je ne saurais dire combien de fois j'ai fait le tour...

lundi 22 mai 2006

L'algarve me laisse de bons souvenirs. Le village que j'ai trouvé magnifiquement photogénique, c'est Ferragudo. Sur le Routard il est dit que Ferragudo est un petit village de pêcheurs beau comme le vieux Saint Tropez.

Il est vraie qu'à sillonner les routes de l'algarve (la région tout au sud du Portugal, le royaume touristique des Néerlandais et Anglais en short), j'ai put voir comment la côte est violemment bétonnée de tout son long de tours disgrâcieuses qui cachent ce qu'il y a derrière.

Et puis Ferragudo est là, un petit village qui résiste contre le touriste oppresseur qui cherche le soleil en étant au bord de l'eau. Ce qui sauve ce village de l'invasion c'est que de l'autre coté de l'estuaire du Rio Arade se trouve Portimaõ, une assez grosse ville où le short est de rigueur...

Ferragudo? ... simplement mes plus belles photos, dont celle-ci qui trône sur les murs de mon appart. Bon, j'allais pas sonner à la porte des gens pour demander à virer la plante verte morte depuis quelques temps puisque me gâchant la montée d'escalier.

 Un village très ensoleillé mais aussi très coloré, simple.

dimanche 21 mai 2006

Aller, un petit cadeau: la vue que l'on a depuis le sommet de la Torre del Mangia. On voit très bien la place en contre-bas ainsi que le duomo de Sienne (avec le campanile et la façade inachevée de ce qui aurait dut être une église des plus impressionantes et où j'étais dans le cliché précédent).

Moyennant 10€ le billet, on peut monter au sommet de la tour (88m d'altitude) pour une vue de la ville à 360° inoubliable et une visite du Palazzo Pubblico.

Vous alors, j'vous gâte trop.

Sienne, ville médiévale de briques, de pierres et de toits typiquement méditerranéen.

Au sud de Sienne, à mes yeux, se trouve la vraie Toscane-carte postale ( un paysage que je connaitrais d'ici un peu plus de 3 mois). Un paysage valonné de champs ou de vignes, mais surtout de cyprès sur les cotés de la route...

A Sienne, des merveilles que j'ai pu voir et avoir sur pellicule. Par exemple cette vue de la torre del Mangia sur la Piazza del campo depuis ce qui aurait dut être la nouvelle façade du nouveau Duomo Santa Maria Assunta (mais qui fut arrêté en 1377 en raison de la peste, le SIDA de l'époque). Je suis monté sur la Torre del Mangia et j'ai des vues MAGNIFIQUES de cette SPLENDIDE ville!

Au pied de la tour, une place célébrissime puisque c'est là que se déroule deux fois l'an (2 juillet et 16 aout) le Palio, une course folle équestre d'une durée de 1mn et 10 secondes où tout est permis. On voit ça des fois à la télé Française dans le journal de la petite Claire C.

Une place originale puisque de forme façon coquille Saint-Jacques et qui descend vers une large bouche dégout. Une place où se retrouve les Siennois et qui s'asseyent sur les briques rouges de la place en suivant l'évolution de l'ombre de la tour qui cache le soleil. A mon avis, c'est plus les touristes qui font ça. Touristes qui peuvent aussi aller se désaltérer aux cafés qui bordent le dessus de la place.

 

 

 

 

Sienne est une très belle ville, je la trouve même plus belle que la capitale Toscane, Florence. A Sienne c'est simple, j'ai visité le plus bel édifice religieux que j'ai jamais vu, le Duomo, justement. A ses cotés, Notre Dame de Paris (Fr), Westminster abbaye (Uk), la cathédrale de Saint Jacques de Compostelle (Sp), le monastère des Jéronimos (Pt) et même le Duomo de Santa Maria del Fiore à Florence (It), tous ces édifices où je suis allés, et ben ils peuvent aller se rhabiller! La cathédrale de Sienne illumine tout ce que j'ai vu. J'en reparlerais ultérieurement...

Je me souviens qu'en me promenant dans Sienne, le temps orageux est devenue en une averse de grosses gouttes. L'après orage, j'ai adoré la lumière sur la ville...petit souvenir, juste comme ça.

samedi 20 mai 2006

Résumé

Un génie criminel de la finance, dont personne ne connait le visage, demande à sa fiancée de faire croire à tous qu'il se cache sous les traits d'un quidam qu'elle choisira.

Mon avis

Anthony Zimmer, c'est un peu notre Keyser Sozé Français.

Franchement c'est un bon film et on est complètement perdu dans qui est qui, quel est le but de chacun, comment le personnage d'Yvan Attal va s'en sortir après s'être demandé comment il va réagir quand il découvrira qu'il est pris par une autre personne par la police Française et des membres de la mafia Russe en vadrouille sur notre sol Français?

Chiara reçoit un message de son ami lui demandant de faire passer un homme quelconque, pour lui qui, entre temps, s'est refait le visage d'une intervention chirurgicale des plus lourdes. Elle non plus ne connait son nouveau visage. C'est ainsi que dans un TGV pour la provence, elle choisis un  homme assis seul. Ce dernier, François, voit arriver cette belle femme et, de conversations en regards, il s'éprend d'elle et finis par la suivre dans ce palace qu'est le Carlton, à Cannes ( à mon avis, il n'y a pas de second Carlton dans le midi). Mais voilà, il déchante vite quand au lendemain, il doit échapper à des tueurs et, plus tard, à la police Française qui finie par l'apréhender. Il comprend qu'on le prend pour un autre mais à part les Ruscofs, les autres croient qu'il est en fait le François inscrit sur sa pièce d'identitée mais qu'il lui faut jouer le jeu de continuer à se faire passer par Anthony Zimmer, cet être dont personne ne connait son visage.

Au début je croyais que Chiara était en fait cet Anthony Zimmer qui aurait eu du coup une de ses opérations chirurgicales qui seraient des plus radicales puisque passer d'homme à une femme. Mais bon, ça aurait été une de ces pirouettes de l'histoire un peu grosse. Mais il n'est pas elle, vous inquiétez pas. De toute façon, avec moi, vous avez pas à vous inquiétez!

Je ne vous dirait pas la fin, comment ce mystérieux Anthony apparait (puisqu'on le voit sous son vrai visage d'opération), comment il réussis à se faire se débarrasser de la Rusko-mafia sans (presque) bouger le petit doigt, comment il reconquière l'amour de sa dulcinée de Sophie Marceau... non non, trop peu pour moi! En tout cas tout se tient, le hasard fait superbement bien les choses et nous de passer un très bon moment à voir ce film trop peu court (1h25) mais qui sait si finalement la (courte) durée n'est pas si bonne chose?

Sophie Marceau qui nous la joue femme fatale. On sent bien qu'elle choisis un homme sachant que des problèmes vont lui tomber sur le coin de son nez, à lui. Un baiser qu'elle lui donnera sur la terrase d'un balcon, façon juda qui embrasse le Christ, le condamnant à une mort certaine... mais pourquoi que plus tard, alors qu'elle a tout fait ce que lui demandait son ami métamorphosé en elle-ne-sait-pas-qui, elle  sauve ce François des plus anodins depuis le parking d'un hotel des griffes des buveurs de vodka? Pourquoi?

En tout cas, à la fin du film quand on comprend tout, alors là chapeau bas messieur le scénariste, chapeau bas monsieur Salle! Et c'est là qu'intervient pour moi le raccord avec le Keyser Sozé d'Usual supects puisque la surprise finale de ces deux films est de super-taille!!!!

Si vous allez là où il faut aller sur le net, vous lirez que la rencontre des personnages d'Attal et de Marceau dans le TGV filant vers le pays des pins parasols et des cigales, est une vraie rencontre de ces acteurs qui ne se sont pas vus avant le tournage. Logiquement donc, ces premières scènes du film sont les premières qui furent réellement tournées. En fait le film est (parait-il) tourné dans son ordre chronologique. Et ça file vite, l'histoire nous prend et on fini par trouver le film pas mal.

Mon avis

2 étoiles

Un mot m'est venu à l'esprit en voyant ce monument mondialement connu: spectaculaire.

La tour de Pise est tellement penchée que de profil, cela en est spectaculaire! Avec le vase qui est d'aplomb sur un piedestal, l'inclinaison en est des plus saisisantes!

Pour qui ne connait pas, la tour de Pise se trouve (à Pise, bien entendue! ) sur une esplanade portant le nom de Piazza Del Duomo: la tour est le campanile (campana en Italien, c'est cloche en Français), aux cotés du campanile, le Duomo (la cathédrale), le baptistère (pour les baptèmes) et le Campo Santo (un cimetierre).

 

Qui va à Pise se doit de monter là haut, au niveau des cloches (prix : 15€  pour 30mn). L'inclinaison est ressenti quand on monte car le pied est anormalement plat et que l'on se sent tomber en montant. La descente nous réserve une surprise insolite: juste avant de ressortir, on voit le chevet du Duomo penché alors que c'est l'encadrement de la porte de la tour qui nous induit en erreure, puisque c'est elle qui est penchée!

 

jeudi 18 mai 2006

Photo montage de deux photos que j'ai prises depuis le sommet de la cathédrale Saint Paul.

Il est évident que les deux batiments discornus du premier plan le sont du montage en lui-même et non pas dans la réalitée. Que devine t-on sur cette photo(s)? Tout en haut à droite Tower Bridge sur la Tamise; à droite du batiment-supositoire se trouve la Loyds (que des yeux avertis reconnaissent); les 3 tours de Canary Warf tout au fond sur l'horizon.

Disons que Londres est à voir mais je trouve que c'est trop construit de batiments trop récents à la mode des années 2006 pour les plus récents, ce que l'on voit sur la photo(s). Très peu de zones où l'on a l'opportunitée de voir la ville comme à Paris quand on est du coté du Pont des arts ou du coté de la place de la concorde. Ouais, Londres est à faire et je sais que j'y retournerais mais c'est pas ma ville préférée...

lundi 15 mai 2006

Les dimanches, il y a toujours des d-jeunes qui se la joue casse-cou en rollers. Alors oui, c'est spectaculaire surtout dans la chute (qui fait finalement partie du saut). Au moins ça m'a permis de passer du temps et (osont le de le dire) d'éspérer en voir un aller à l'hospital... je rigauleu!!!!

dimanche 14 mai 2006

Des jongleurs de torches en feux devant le parvis de Notre-Dame de Paris.

 

Ps: pour la photo j'ai mis un temps d'exposition de quelques secondes.

 

La conciergerie au lever de la soirée.

vendredi 5 mai 2006

L'histoire:

Une histoire d'amour impossible, sans paroles entre un jeune homme et une femme maltraitée par son mari.

Mon avis:

Tae-Suk est un jeune homme qui habite chez les gens sans que ces derniers ne le sache. Sa technique est de scotcher des prospectus sur les portes des maisons et quand il revient plus tard, ceux qui sont toujours sur les portes, il prends ça comme une invitation à rentrer dans les appartements.

Il vivote dans ceux-ci sans ne rien voler. Il utilise tout ce qu'il y a dans les maisons, de la salle de bain à la cuisine. Il trouve toujours quelque chose à réparer que ce soit une pendule, une bascule, une chaine hi-fi, etc. Il n'y reste qu'à chaque fois que quelques jours et quand il quitte l'appart, il laisse comme si personne n'était venu durant l'absence des vrais proprios. Sauf qu'un jour, il rentre dans une maison sans deviner qu'elle est habitée par une jeune femme Sun-houa, qui ne se dévoile pas au premiers instants. Il ne la remarque pas et vacque à ses habitudes. Elle, elle le regarde faire, sans dire mot. Et puis un soir, elle se laisse découvrir par lui qui, gêné; s'enfui en premier lieu. Il revient vers elle jusqu'au retour du mari qui la re-frappe et est prêt à appeler la police pour le jeune homme. A partir de là, notre jeune couple s'enfuit pour vivre ensemble dans d'autres appartements, sans distinction de richesse. Ils prennent autant posséssion de logements fortunés comme du simple appart bon marché. Sauf que ça commence à aller mal car les vrais proprios arrivent tous trop tôt.

Et arrive ce qui arrive...

 

Alors c'est un film surprenant dans sa fin et de comment on en arrivé là. Notre couple ne dis aucun mot de tout le film entre eux et même face à la police plus tard.

Le jeune homme a toujours passé inaperçut dans les apparts et c'est en rencontrant cette femme que tout se gatte. Quand les évènements font que tout reviens finalement dans l'ordre (pas trop en fait car il se retrouve en cellule), il se met à réapprendre à passer inaperçut. Et c'est pas commode quand on est dans une cellule de prison avec rien pour se cacher du regard du maton. Il aura beau essayer mais à chaque fois, il se reçoit des coups de matraque comme récompenses. Attention, on est pas dans un film fantastique! Il en deviens pas invisible! Et pourtant, malgré les coups de matraques, il arrive (presque) à  passer inaperçut (j'vous dit pas comment). Et à la sortie de prison, ça marche! Jusqu'à cette fin sublime (et incroyable) où il retrouve celle de qui il est finalement tombé amoureux , même si cet amour ne pèse aucuns grammes (voyez le film pour comprendre!). Plus qu'un amour, il devient en quelque sorte un ange gardien de cette femme qui a pris de l'autoritée sur elle même, ainsi que sur son homme...

Un bon petit film sud-coréen surprenant dans tous les sens du terme...

 

Récompenses:

Un film qui a eu le Lion d'argent 2004 à Venise.

A retenir:

L'image qui est celle de l'affiche, bien entendu. Le mari qui embrasse ( de ses bras) sa femme qui embrasse (d'un baiser) le jeune homme à qui elle a tendue la main, par dessus l'épaule de son mari qui ne voit rien.

 

Ma note:

2 étoiles