Instants d'années (1)

samedi 30 septembre 2006

L'un des trois paysages que j'ai admiré à en passer du temps dans la contemplation Penha de Aguia.

On est dans le nord de l'île entre Faial et Porto da Cruz. C'est une large vallée rentrant profondement dans les terres, avec un plateau qui la domine en son milieu, plateau de 590m de hauteur. Il faut dire que le nord,constitué de falaises, est le plus spectaculaire. Si de toute la côte de la pointe de Saint Laurent vers Porto Moniz, c'est des falaises qui tombent dans l'océan, ici, c'est le seul endroit largement ouvert. Je ne vous dit pas comment le sol est exploité! Photo prise dans une localitée du nom de Portela avec un col du même nom à 662m d'hauteur. Ce qui est frappant dans ce point de vue sur la vallée, c'est que j'y suis passé une première fois (je ne sais plus quel jour) et j'étais seul. Faut dire que je me lève aux aurores! Lors d'un autre passage en plein après-midi (celui de la prise de cette photo), ce fut un tout autre aspect des lieux dans la mesure où des vendeurs ambulants proposant des pièces de l'artisanat local, assaillaient les touristes venuent en masse. Et le café d'à coté ne désemplissait pas!

vendredi 29 septembre 2006

Allociné: Il y a dix ans, le docteur Hannibal Lecter s'échappait de sa cellule. Clarice Starling, agent du FBI sur la touche, n'a pas oublié sa rencontre avec lui, sa présence troublante et le son grave de sa voix qui hantent toujours ses nuits. Mason Verger, un ancien patient, se souvient également d'Hannibal, puisqu'il a été sa quatrième victime. Malgré le fait qu'il ait été atrocement défiguré et mutilé, il a survécu. Il nourrit sa vengeance depuis dix ans. Devenu extrêmement riche, il promet une récompense de trois millions de dollars pour quiconque le repérera. L'inspecteur Rinaldo Pazzi lui téléphone pour l'informer de sa présence en Italie. En effet, après avoir changé d'identité, Hannibal est devenu le conservateur d'un musée à Florence. Et pour attirer ce dernier dans ses filets, Mason connaît un appât irrésistible : Clarice Starling. L'heure de la vengeance va peut-être sonner.

Florence, la capitale Toscane est pour ainsi dire le 3ème personnage de la suite du Silence des agneaux, Hannibal. Les endroits les plus remarquables de la ville sont sur l'écran. Dans le désordre et en oubliant: le Ponte Vecchio, le Palazzo Vecchio, le Duomo, le Mercato Nuovo, la Piazza della Signoria et la Galleria Degli Uffizi (la Gallerie des offices). C'est depuis une boite aux lettres d'un rouge criard sur l'une des colonnades du célèbre musée que Lecter envoie une lettre parfumée à Clarice. Vue la stature du musée, c'est sans crainte que vous devinez bien que cette boite aux lettres n'existe pas dans la réalitée sur cette colonnade. Mais dans un film US-ien, TOUT EST POSSIBLE, même l'impossible!

La gallerie des offices est, après le Louvre, le musée que j'ai adoré (et le mot est immensement faiblard) arpenter et j'en ai fait des musées, vous pouvez me croire! Moi qui adore cette période de l'histoire qu'est la Renaissance, ce musée est hors-norme: Cimabue, Giotto, Pierro Della Francesca, Fran Angelico, Le Pérugin, Corrège, Michel-Ange, Raphaël, Titien, Tintoret, Caravage mais surtout des tableaux de deux maitres que sont Botticelli et Léonard de Vinci. Incroyable de tant de chef d'oeuvres au mètre-carré! Il est dit que pour voir tout ça, on doit être prêt au sacrifice de perdre des heures dans la file d'attente. Que chaque année 1.5 millions de personnes visitent le musée. Que pour des raisons de sécuritée seules 600 personnes sont admises dans le musée. Fin février, quand j'y suis allé, ce ne fut pas mon cas (basse saison); 6,50€ le droit d'entrée. Il est impossible que je n'y retourne pas une seconde fois!

La gallerie des offices a une forme en U et les colonnades sont sous la barre transversale du U donnant sur l'Arno, le fleuve qui coupe la ville. Les extrémitées du U donnent sur la Piazza Della Signoria qui est, en elle même, un musée à ciel ouvert, et l'aile droite jouxte le Palazzo Vecchio (dont on voit le beffroi de 94m dépasser de ma photo). Vous vous souvenez du Pallazo Vecchio dans Hannibal? Non? C'est depuis le balcon donnant sur la piazza que Lecter balance l'inspecteur Rinaldo Pazzi en l'ayant au préalable éviscéré... comme pour son ancêtre.

jeudi 28 septembre 2006

Allociné: Les aventures du célèbre et turbulent cadet de Gascogne, amoureux de sa cousine, Roxane.

Dijon a été l'un des lieux de tournages de ce que je considère comme l'un des plus beaux films Français jamais réalisés, Cyrano de Bergerac avec Depardieu dans le rôle titre.

La rue de la chouette se trouve à la gauche de l'église Notre Dame. Cette rue part de la place Notre Dame vers le chevet de l'église. C'est dans cette rue que se trouve les deux endroits où s'est déroulé le film, à savoir l'Hôtel de Vogüé et la Maison Millière. C'est de cette dernière dont je voudrais parler.

Témoignage intéressant de ces maisons médiévales côtoyant les hôtels particuliers, elle fut construite en 1483 pour le marchand Guillaume Millière. En 1906, elle fut restaurée et certaines personnes ont décidées d'installer un grand-duc sur le toit face à la chouette (vous inquiétez pas, si vous ne connaissez pas cette chouette et sa signification, j'en reparlerais dans quelques jours). Aux cotés de ce grand duc, on reconnait un chat debout; tous deux sont en zinc. La maison Millière servit de cadre au tournage du film Cyrano de Bergerac: en fait, il me semble que c'est une simple scène où Cyrano court après Roxanne et tous deux passent devant la façade de la maison pluri-centenaire.

C'est l'une de ces maisons médiévales où le bas servait d'échoppe, de commerce, et le dessus de lieux d'habitation. Une maison à pan de bois, mais Dijon en est pourvu d'une quantitée impressionante, surtout dans la rue de la Verrerie. De toute façon Dijon est une ville magnifique, d'un passé glorieux et d'un ensemble urbain très riche.

Tout ce que j'adore en fait.

mercredi 27 septembre 2006

Allociné: En 1938, Guido, jeune homme plein de gaieté, rêve d'ouvrir une librairie, malgré les tracasseries de l'administration fasciste. Il tombe amoureux de Dora, institutrice étouffée par le conformisme familial et l'enlève le jour de ses fiancailles avec un bureaucrate du regime. Cinq ans plus tard, Guido et Dora ont un fils: Giosue. Mais les lois raciales sont entrées en vigueur et Guido est juif. Il est alors deporté avec son fils. Par amour pour eux, Dora monte de son plein gré dans le train qui les emmene aux camps de la mort où Guido ve tout faire pour éviter l'horreur à son fils...

C'est donc dans cette charmante ville d'Arezzo que Roberto a choisi pour rencontrer sa princesse Je flanais les rues Renaissances en admirant ces palais longeant le Corso Italia, l'artère principale de la ville qui sert le soir de passegiata aux habitants. Bonnant malant, chemin faisant je me retrouve sur la Piazza Grande qui réunit les batiments les plus importants.

C'est bien simple, c'est une place en pente, entourée de maisons médiévales à tours crénelées... oh et puis vous savez quoi, j'en parlerais plus tard, à une autre occasion. J'admirais cette place en en faisant le tour, en regardant les pigeons, les écussons, les touristes (-ées), etc... Et puis mon regard se porte sur ce que je croyais être un panneau publicitaire mais qui n'en est pas un (ce panneau se trouve au niveau des personnes que l'on voit en petit à l'extrème gauche de ma photo, face à la fontaine). C'est ma seconde photo (un détail du panneau).

Surprise: c'est dans Arezzo que s'est donc tourné une partie du film de roberto Begnini! En regardant au plus près le panneau, je découvre (en Italien ou en Anglais) qu'il y a en tout 8 stations dans la ville où s'est tourné une scène, des plans du film en raccord avec l'endroit et les dialogues du passage.

Ou alors je me suis loupé, mais je n'en ai vu que deux de ces stations. Mais si je m'attendais à ça! Déjà que la ville m'a énormément plut...

mardi 26 septembre 2006

Allociné: Durant l'hiver 1959, Vianne Rocher s'installe avec Anouk, sa petite fille, à Lansquenet, une petite bourgade française. En quelques jours, elle ouvre une confiserie à proximité de l'église. C'est une chocolatière hors pair : elle devine la gourmandise cachée de chacun et adapte ses recettes raffinées pour combler ses clients. De nombreux villageois s'abandonnent rapidement à ses irrésistibles friandises et succombent à ses délices sucrés. Mais la bourgeoisie huppée de la ville ainsi que le Comte de Reynaud sont outrés de voir les habitants envoûtés par les chocolats de Vianne. Craignant que ses friandises n'amènent les gens au péché et à l'oisiveté, le Comte s'oppose vivement au commerce de Vianne et, afin de causer sa faillite, interdit à quiconque de s'y rendre. La venue d'un autre étranger, le beau Roux, va bouleverser la donne. Il aide Vianne à tenir tête à ses détracteurs.

Le Lansquenet du film s'appelle en fait Flavigny sur Ozerain. Honnêtement j'ai très peu de souvenirs de ce film. Lorsque je suis allé dans le village, je savais son histoire par rapport au film de Lasse et j'ai surtout reconnu l'église. Comme énormément d'autres films, il faudrait que je le revoyes, lui aussi.

C'est un village qui se trouve en Bourgogne, dans le département de la Côte D'Or (21) à un 16km de Saumur en Auxois. Considéré comme l'un des plus beaux villages de France, il est vraie que de se promener dans ses ruelles moyennageuses de maisons anciennes avec des tourelles, des encadrements de fenêtres Renaissances, ses escaliers à vis, ça vous change des lotissements de notre XXI siècle. Des panneaux explicatifs renseignent le visiteur des maisons les plus interressantes, et croyez moi qu'il y en a. Un régal pour moi qui adore la pierre... J'étais arrivé de matin et le village me semblait mort, moi, seul dans les ruelles...

L'église St Genest date du XIII mais beaucoup remaniée aux XV et XVI. C'est en face de cette église que Viviane (Juliette Binoche) installe sa chocolaterie.

Flavigny sur Ozerain vous est inconnu en tant que bourg fortifié sur son escarpement rocheux, mais connu maintenant grâce à votre bon maitre (myself). Sauf que voilà, tous autant que vous êtes, vous connaissez la spécialitée de la localitée. Ce n'est pas le chocolat titre du film qui me permet d'écrire cet article aujourd'hui, non non, c'est une autre friandise. Flavigny sur Ozerain possède une abbaye bénédictine en partie détruite . Dans les batiments claustraux se trouve la fabrique des bonbons à l'anis, les fameux Anis de Flavigny, cette petite graine d'anis enrobée de sucre aromatisée et fabriquée depuis le IXème siècle dans l'ancienne abbaye. Les effluves de l'anis enrobent tout le village et c'est plaisant pour ceux de passage comme moi (aller savoir pour les autochtones???).

Si vous êtes St Thomas: http://www.bienpublic.com/dossiers/cinema/cine4.html

lundi 25 septembre 2006

Allociné: La découverte de la passion amoureuse par un bisexuel séropositif.

Vers la fin du film, Jean (Cyril Collard) se trouve à Lisbonne. On reconnait le Christ Roi de l'autre coté du Tage, on reconnait aussi le pont de 25 de Avril lorsque Jean le traverse dans sa voiture et puis un autre plan, qui est ma photo. Juste un plan où on le voit passer devant la croix qui se trouve sur l'esplanade en direction de la droite. La caméra est un peu plus sur la gauche (par rapport à cette croix, justement).

L'église est le Sanctuaire de Notre Dame du Cap (Santuario Nossa Senhora do Cabo) qui se trouve à coté du phare, tout au bout du Cap Espichel. C'est le cap qui termine l'avancée de terre, à la gauche de Sétubal, de l'autre coté du Tage (de Lisbonne).

L'endroit devint un lieu de pélerinage au XIII lorsqu'un habitant de la région eut une vision de la Vierge sortant des eaux à dos de mule. L'église date du XVII et les batiments latéraux à arcades, formant la place, ont étés érigés par les pélerins au XVIII.

Le Cabo Espichel est un endroit assez dangereux car, plus que l'à-pic de 100 mètres de falaise au dessus de l'océan, ce sont les vents violents qui sont traitres puisqu'on ne sait pas d'où ils peuvent venir d'un seul coup. Et ils peuvent très bien nous pousser dans les terres que nous pousser dans le vide. Faut faire gaffe!

dimanche 24 septembre 2006

Allociné: Philippa, une enseignante britannique de 29 ans, réside dans la paisible ville de Turin, en Italie. Un jour, son mari meurt d'une overdose. La police ignorant ses supplications, Philippa décide de se faire justice elle-même pour arrêter le meurtrier de son défunt époux. Mais elle se retrouve derrière les barreaux pour avoir tué quatre personnes par erreur et succombe au charme de l'officier Filippo, 21 ans, dont le père était le chef des carabinieri. Le jeune homme, devenu en peu de temps son confident et son ange gardien, met au point un plan qui rendra sa liberté à Philippa, au risque de sacrifier sa propre carrière et même sa vie.

Cate Blanchett est Philippa tandis que Giovanni Ribisi est Filippo (quelle imagination dans la tête des scénaristes pour les prénoms!).

Donc nos deux protagonistes d'enfuient de Turin pour se cacher du coté de Montepulciano. Il y a une scène où, il me semble que c'est le père du carabinieri, vient les rejoindre là où ils se sont cachés sans que personne ne sache de leur cachette. Cet endroit mystérieux est en contre bas de Montepulciano, dans l'église Madonna di San Bagio. Eglise inaugurée en 1529 par le pape Clément VII de Médicis. Une église de forme de croix grecque avec ce qui devait être deux clochers de par et d'autre de l'entrée mais un seul clocher fut réalisé. C'est derrière ce clocher, sur un banc de pierre faisant corps avec l'église que les attends nos deux fugitifs.

... et je me suis assis à la place de Cate Blanchett! C'est con la vie!

samedi 23 septembre 2006

Allociné: Il y a 37 000 ans, deux tribus voisines vivaient en paix... à un cheveu près. Pendant que la tribu des Cheveux Propres coulait des jours paisibles en gardant pour elle seule le secret de la formule du shampooing, la tribu des Cheveux Sales se lamentait. Son chef décida d'envoyer un espion pour voler la recette. Mais un événement bien plus grave allait bouleverser la vie des Cheveux Propres : pour la première fois dans l'histoire de l'humanité, un crime venait d'être commis. Comment découvrir son auteur ? Au temps des mammouths et des moumoutes commence la première enquête policière de l'Histoire.

Au mois de mai dernier, avec des amis, je suis allé du coté de l'Ardèche. J'avais choisi un camping, le camping des cascades dans le département du Gard, complètement au hasard... A la fin de la seconde journée, on a invité le gérant du camping à venir boire un petit Maconnais bien de chez nous. Après discution sur les nationalitées des touristes, sur le calme de la région, sur la gérance d'un camping, v'là t'y pas qu'le bonhomme commence à nous parler du film d'Alain Chabat, RRRrrr!!! . Nan, dis moi pas qu'c'est pas vraie!?! Il nous dit que des scènes du film ont été tournées au bord des cascades; que Depardieu était emmerdant avec tout le monde (du fait que son fils, Guillaume, était à se faire opérer de sa jambe) mais que lui, le propriétaire des cascades et le gérant du camping, il en garde un bon souvenir. Bon, pour être honnête avec vous, bien qu'ayant vu le film, que je sois aller au pied des cascades en question, je n'en ai aucun souvenir dans le film. Tant et si bien qu'à son prochain passage télé, même si je l'ai trouvé bête et idiot (avec quand même des passages marrants, Robin des Bois oblige), je le regarderais de nouveau, juste pour repérer les lieux.

Les cascades du Sautadet se trouvent à La Roque-sur-Cèze. Ce sont des enchevêtrements de marmites, de cascatelles et de biefs naturels creusés par la Cèze dans un large banc calcaire. A certains endroits, l'eau tourbillonne, à d'autres ce sont des poissons pris au piège qui attendent une montée de l'eau pour s'en sortir, des à-plombs qui vaut mieux se tenir à l'écart, etc...

vendredi 22 septembre 2006

Je vais vous faire découvrir durant la semaine à venir des endroits où s'est tenu le tournage d'un film en particulier. Cela mariera pour une fois le cinéma avec la photographie, deux choses qui sont, après tout, la thématique de ce blog. Ce sont des lieux qui, pour la plupart, m'ont étés sans surprise puisque je savais leurs histoires, cinématographiquement parlant. Mais c'est bien meilleur quand on ne s'y attends pas... vous verrez.

Bonne semaine....

Fin 2002, je préparais mon séjour à Florence pour fin février 2003. J'avais des guides pour m'aider. Et puis je suis tombé sur une photo d'une route, alors non seulement j'ai eu envie de l'emprunter mais surtout, de la voir. Un but en soi...

A Florence, énormément de cartes postales de cette même route si typique de la région. Sauf que je ne savais pas où elle se trouvait. Je voyais bien qu'un village du nom de Monticchiello revenait souvent pour accompagner le paysage mais ça m'aidait pas plus que ça.

En 2005 je suis allé plus au sud de Florence, du coté de Sienne. Plus que de rester au même endroit (comme à Florence, mais ça se justifiait vue l'importance de la ville), je me suis mis à me ballader alentour de Sienne. Cette route tant mystérieuse ne fut pas pour l'année 2005.

Rebelotte en 2006: je redescend encore plus au sud, du coté de Montepulciano (si au sud que j'ai mis le pied en Ombrie). J'avais depuis repéré Monticchiello sur la carte et ça se trouvait pas loin du village où se trouvait mon hotel, Chianciano terme. C'est très simple: venant de Pienza en direction de Monticchiello, juste à l'entrée du village, sur la droite, une route, La STRADA!!!

Je l'ai montée et descendu bien une douzaine de fois durant mon séjour d'une semaine! Une fois de plus et je vomissais presque mon déjeuner de tant de virages!

Quand le rêve sur bouquin devient des virages à droite et à gauche. Le bonheur, c'est simple comme des coups de volant.

PS: qu'est ce que ma photo est sombre! Faut dire que la lumière était faible du fait de ce trop plein de nuages! C'est dommage.

jeudi 21 septembre 2006

Combien de fois suis-je allé au balcon de ma chambre écouter et voir l'océan? Bien deux fois par jours et même plus quand la nuit, je me levais rien que pour ça.

Le nord de l'île en direction de l'Ouest. L'hotel était à São Vicente. En continuant la route, on rencontre un village du nom de Seixal puis un suivant Porto Moniz qui se trouve tout au bout de ma photo. Après Porto Moniz, l'île redescend vers le sud.

C'est agréable d'entendre l'eau à portée de sa chambre. Sur la fin, à mon avis à cause de la lune, les vagues étaient quand même trop bruyantes. J'en venais à fermer ma fenêtre, un comble!

Pour de plus amples photos de l'hotel, j'ai mis le site officiel dudit hotel.

La mienne:

Le site de l'hôtel : http://www.estalagemdomar.com/

mercredi 20 septembre 2006

A chaque fois que je vais manger dans un restaurant, comme souvenir, je prends un cliché dudit restaurant. Je ne prends pas le serveur ou le chef, ni les clients (ou si peu) mais quelque chose en direction de la table. Et comme je suis la discrétion même dans ces cas-ci, je fais semblant de jouer avec les fonctionalitées de mon appareil photo et, sans regarder dans le viseur (je me ferais super-repérer), je prends une photo comme sans le faire exprès! Quitte à me répéter, j'ai pas de numérique, si bien que ce n'est qu'au développement que j'ai la surprise-photo!

Souvent, j'arrive à ce résultat.

mardi 19 septembre 2006

Conventry est une rue entre Leicester Square et Picadilly Circus (en face c'est picadilly et derrière c'est Leicester).

On me disais qu'à Picadilly, il y a rien à faire mais c'est toujours noir de monde. Rien à faire, pas tout à fait puisqu'on y trouve pas mal de disquaires (dont HMV), de quoi se ravitailler l'estomac au McDo du coin qui se trouve sous les néons si célèbres, etc.

Pour info, on y trouve aussi le trocadéro. C'est le batiment où est écrit LONDON en vert. Le trocadéro c'est en fait un endroit où l'on peut jouer à tous les jeux vidéos. Bref, on est dans le quartier de l'entertainment (et des achats!).

lundi 18 septembre 2006

L'architecture des maisons de Madeire est des plus classiques. On peut même dire que ce n'est pas comme sur le continent, à savoir que les revêtements extérieurs ne sont pas recouverts d'azulejos.

Pourtant, à Santana, de l'autre coté de l'ile par rapport à funchal, se rencontre ce genre de maisonnette pointue en forme de A. On en croise quelques unes entre d'autres plus classiques. Elles sont toutes de taille et de présentation identiques. Elles sont mentionnées pour la première fois au XVIème siècle mais toutes celles visibles dans le village ont moins de 100ans. Comme il fait doux toute l'année, les gens du village cuisinent et mangent à l'extérieur. Ces maisons servent plus pour se protéger de la pluie et dormir. En bas c'est la salle de séjour et la chambre à l'étage.

Dans l'île on en rencontre d'autres mais c'est plus pour faire couleur locale car elles sont soit devant un restaurant, soit dans un parc (comme dans le jardin botanique de Funchal). A Santana il y en d'autres mais le toit en tôle ondulé servant plus d'étable qu'autre chose; sans aucun confort.

La photo que vous voyez fut prise devant la mairie de Santana, couleur locale oblige.

Accesoirement, ce fut aussi la dernière photo que j'ai pris sur Madeire.

Toi qui n'a jamais été à Paris, toi qui sait quand même qu'il s'y trouve une tour du nom d'Effeil de plus de 320m d'hauteur, toi qui...toi qui, et bien sache que tes yeux te jouent des tours. Ces colonnes ne sont pas plus hautes que la tour, non non, mon ami.

Ok, j'arrête mes Hugo-délires.

Au bout du champs de Mars, vers le début du mois de mai de cette année 2006 se trouvait une exposition sur les droits de l'homme matérialisés par ces colonnes avec des textes de langue et d'écriture étrangère ainsi qu'un batiment de verre avec ces mêmes inscriptions.

dimanche 17 septembre 2006

La croisée de la nef avec les transepts et le choeur de la Catedrale nueva de cette ville de Salamanque.




C'est quand même magnifique cette richesse des voutures de style gothique. Faut vraiment bien calculer son coup pour que depuis les fondations, depuis le début des piliers, cela fasse se coïncider avec les nervures de la voute. Quoi qu'il en est, le résultat est des plus sublimes.

samedi 16 septembre 2006

Les villes Italiennes ont cette petite touche d'avoir des places (piazza) hautes en couleurs et, même si ça n'a pas été fait exprès lors de la construction des batiments qui jouxtent ces places, ces places sont très photogéniques. Que ce soit la Piazza del Campo (Siena), la Piazza Grande (Arezzo), la Piazza Pio II (Pienza), la Piazza dei Miracoli (Pisa) ou tout simplement la Piazza della Signoria à Firenze.

Cette dernière est un écrin d'architecture en plein Florence. Aussi un musée en plein air, même si certaines oeuvres sculpturales sont depuis dans des musées, à l'abri des ravages de notre civilisation (alors que le centre-ville Florentin est interdit aux véhicules). C'est le cas pour ce lion baptisé Marzocco, qui est le lion de Florence s'appuyant sur un lys héraldique. L'oeuvre originale, de Donatello est conservée dans le musée du Bargello.

Si ce lion vous semble si familier, c'est que vous en avez vu des copies partout où que vous alliez. Si si, j'vous jure qu'c'est vrai. Combien de piliers d'entrées de propriétées n'a pas ce lion en double qui trône au dessus? A certains c'est des aigles, d'autres des chevaux voire des nains de jardins. Mais le lion que vous verrez dès demain chez votre voisin, il vient de ce tout premier qui est majestueusement à Florence...

Dans d'autres villes Toscanes féodalisées à Florence se trouvent en leurs entrées une représentation du lion Florentin, c'est le cas pour Montepulciano.

Comme vous venez de vous en rendre compte, j'ai une nouvelle présentation de mon blog. Je n'y suis pour pas grand chose puisque tout le mérite revient à LaLutine qui a habillée la mise en page pour que cela soit des plus plaisants à lire. Devant toutes les personnes qui se connectent ici, je lui tire un grand coup de chapeau et je la remercie du fond du coeur. Ce ne sont que des mots vous me direz mais elle s'est proposée de m'aider alors que de mon coté j'espérais une petite aide sans pour autant la lui demander.

C'est chose faite et je l'en remercie infiniment. Merci LaLutine.

vendredi 15 septembre 2006

Et dire qu'il n'y a pas si longtemps certains (et certaines) de nous étaient encore au bord de l'eau à bronzailler et lire sous le soleil avec les effluves marines venant nous titiller les narines. Et là, on est à la mi-septembre avec la pluie de saison mélangée à des jours de soleil... c'en est à regretter les vacances d'aout 2007 qui nous semblent si loin maintenant...

C'est marrant ces gens qui se cachent du soleil derrière ce rocher si solitaire. Ca me rappelle Sienne avec la tour du Palazzo publico (la Torre del Mangia) qui projette son ombre sur la Piazza del Campo et les personnes qui bougent en fonction de l'ombre. Ici c'est Albufeira dans l'algarve, un haut lieu touristique mais uniquement pour se la couler douce en bord de mer, uniquement.

Par avance milles pardons pour ce montage à la mort moi le noeud. C'était en 1999 et j'avais pas encore l'habitude de prendre des photos comme je le fais maintenant, en 2006.

Où étiez vous le 11 aout 1999? C'est ce jour là que la lune est restée devant le soleil quelques 2minutes et des poussières. J'étais sur Paris cette année là et ce mercredi matin je m'en étais allé de la gare de l'Est vers Reims. Reims, une ville que je ne connaissait pas du tout sauf son emplacement sur la carte. Aussi que Reims allait être sur la zone d'ombre provoquée par la lune en étant presque au milieu de la trainée.

Ne connaissant pas la ville, en fait j'ai suivie le flot de parisiens qui m'accompagnait et me suis vite retrouvé devant la parvis de la cathédrale. Enormément de monde et même TF1 pour le direct sous la tente blanche avec les tournesols pour colorer le plateau. Comme vous voyez, j'étais loin d'eux (de toute façon j'étais en vacances et j'avais pas la tête à voir la télé si bien que c'est après coup que j'ai su que c'était TF1).

A 12h30 et des poussières, la nuit, la fraicheur, les spots sur la cathédrale, les gens qui applaudissent, ces bon Dieu de nuages à la con qui cachaient le spectacle dans le ciel. 7 ans plus tard je m'en souviens encore. Une éclipse totale du soleil !

jeudi 14 septembre 2006

Pistoia est une ville se trouvant à 36km à l'Ouest de Florence. L'urbanisation fait que la ville est assez étendue et c'est pas l'autoroute A11 reliant Florence à Carrara qui va aider à éviter qu'elle ne s'agrandisse encore plus. Pistoia a un très beau centre ville dont les monuments sont ramassés les uns à cotés des autres. L'ospedale del Ceppo est l'hospital de la ville. Un corps de batiment très vieux puisque fondé en 1277. Son nom vient du tronc d'arbre (ceppo) qui servait à recueillir les offrandes. Précédant l'entrée, un admirable portique Renaissance (1514) ressemblant à celui de l'hospital des Innocents à Florence. Tout aussi interressant, cette frise en terre cuite vernissée provenant des ateliers des Della Robbia datant de 1530. C'est un ensemble de 7 panneaux illustrants les 7 oeuvres de la miséricorde: vêtir les malheureux, acceuillir les pélerins, visiter les malades, visiter les prisonniers, ensevelir les morts, donner à manger à ceux qui ont faim et à boire aux assoifés. Entre les panneaux, des représentations de femmes symbolisants les vertues: la prudence, la foi, la charité, l'espérance et la justice. Au dessus des piliers, des médaillons. C'est un hospital, donc ça ne se visite pas. De toute façon le principal est vue du dehors.

C'est tout nouveau et tout beau... On se sent en terre inconnue, comme possédant un nouveau jouet sur quoi l'on veut tout toucher, quitte à faire des bêtises et à le casser dans la première heure! C'est pas le but du jeu de casser mais de découvrir de nouvelles possibilitées, de donner aux lecteurs l'envie de lire et qui sait, lui donner l'envie de partir voir ce qu'il a lut ou d'avoir l'impression de découvrir un pays par soi même. Dans les jours à venir, ça va tâtonner, on va se dire que ça aurait dut être meilleur de telle façon, mais tranquillement tout ça va se mettre en place. Le pli sera pris !

mercredi 13 septembre 2006

Un voyage en première classe avec British Aiways qui vous coutera que 12.50£ avec vue imprenable sur la capitale. Et l'on a amplement le temps de contempler les alentours puisque la roue tourne tout doucement. Si mes souvenirs sont bons, on doit mettre 30mn à faire la boucle. Un banc pour s'assoire si d'aventure vous aviez le vertige ou si simplement vous êtiez fatigués. Hé, j'vous ais pas dit que c'était la première classe?

Cliché pris pile au sommet ... avant de redescendre.

mardi 12 septembre 2006

Et ben! J'ai fait exprès de ne rien expliquer dans ma photo précédente, histoire de voir ce que vous alliez dire mais je vois que ça vous a pas trop inspirés. Et pourtant ces deux photos plus 3 autres de maisons de Schtroumpf triangulaires, ce sont les plus belles que j'ai en ma possession dans toute la floppée de celles que j'ai prises à Madeire. J'adore plus le cliché de ce soir que celui d'avant hier.

Sur les hauteurs de Funchal (cela ne peut en être autrement puisque la ville est dans une cuvette) se trouve le jardin tropical de Monte Palace, un palace entouré d'un espace vert d'essences d'arbres et de plantes magnifique. C'est bien simple, après j'ai été voir le jardin botanique qui se trouve non loin à vol de téléphérique, et j'ai plus aimé celui du palace.

Pas mal de sentiers qui se croisent  que l'on peut emprunter en flanant au milieu de plantes, d'animaux et de touristes. Beaucoup de pièces d'architectures, telles des fenêtres Manuélines qui proviennent de batiments de l'ile, des panneaux d'azulejos (des carreaux de faïence colorés) qui racontent la vie de tous les rois Portugais, des cascades et des grottes et puis tout un semblant d'orientalisme avec des monuments chinois (ou japonais, c'est comme on veut).

Si vous regardez bien le cliché d'avant vous verrez 3 femmes (si si, c'était des femmes et je dirais même de nationalitée Espagnole) sous ce qui pourrait être apparenté à un kiosque. J'ai eu beau attendre qu'elles s'en aillent pour prendre cette satanée photo mais l'Espagne est un pays tenace! Alors j'ai courbé le dos pour amener cette branche de fougère à les cacher. Olé pour Manuel!

Cette porte très rouge vif, c'est quand même imposant et ça tranche carrémant avec tout le reste.

lundi 11 septembre 2006

Je sais pas chez vous mais chez moi, j'ai plein de pages qui n'ont pas leurs photos! Ca ne vient pas de moi qui en aurait éffacé exprès ou par inadvertance. Suis pas si nul quand même.

Inutile de vous dire que je suis dégouté! Ca sert à quoi que je m'applique à rendre ce blog attractif, interressant, amusant, si c'est pour me saborder de je ne sais qui?

Par avance, je suis désolé...

Je vais essayer de les remettre mais je ne sais pas quelles sont les pages blanches ou alors il me faut tout revoir (tu parles d'un boulot)...

 

dimanche 10 septembre 2006

?

 

 

Les nuages ne sont pas trop mes copains quand il y en a beacoup trop. Quand ces mêmes nuages sont un peut trop près du sol pour devenir le brouillard, c'est la même histoire.

 

 

Aussi c'est à croire que je cherche la bagarre de me ballader de si bon matin en espérant y voir comme en été.  Voyont Manu: on est au début du printemps en Bretagne!

 

 

De St Malo en allant direction St Servan sur Mer, il est possible de se promener le long de la corniche d'Aleth en direction de la tour Sobidor.

Le petit port de plaisance de St Servan sur Mer avec l'église Ste Croix se détachant de l'horizon des toitures.

samedi 9 septembre 2006

A la sortie de la ville de Mérida, dans l'Estrémadure, ce qui reste de l'acqueduc qui alimentait l'ancienne capitale de la province Romaine de Lusitanie. C'est, comme on peut le voir, plus détruit que le Pont du Gard (oui, je sais c'est stupide de faire ce genre de comparaison car on est pas dans un concours de celui qui a la plus belle et la plus longue), mais les arches de briques rouges sont là comme témoignage de la grandeur du monument et l'importance de la ville en ces temps reculés.

 

Le travail du temps sur les versants d'un ancien volcan. L'humiditée qui règne dans ces hauteurs accélère cette dégradation du relief. Cela donne un aspect déchiqueté de la roche des plus grandioses.

J'ai évolué dans ce paysage à travers des chemins où je devais me frayer le sentier de mes bras, gravir des marches dans la roche ou des escaliers construient par l'homme et cela dans un no man's land des plus total. Je ne saurais dire à combien de kilomètres j'étais de mon point de départ et surtout à combien du point d'arrivée mais ce jour là, j'avais fait 22.4km de mes petites guiboles en 7h00 de temps! Ce que j'avais en panoramique autour de moi valait bien les peines que j'endurais.

J'étais partie au matin depuis Encumeada et m'en allais vers le Pico Ruivo. Sur cette photo montage je ne reconnais pas le sommet de Madeire, simplement qu'il n'y est pas encore dans mon champ de vision. Ce fut une de ces journées inoubliables. Surtout que les nuages avaient juste de présence pour me laisser voir le plus important. Au retour, ils m'ont envahient de ne pouvoir plus rien contempler mais leur fraicheur me faisaient du bien et de toute façon, je voulais en découdre au plus vite de cette journée, de ce 15 aout 2006.

vendredi 8 septembre 2006

C'est tout ce que j'adore! Pas vous?

Le ciel était orageux, le soleil ras sous les nuages et j'ai eu droit à un bout d'arc en ciel que l'on devine à peine sur la photo n°2 sur la droite de celle-ci.

Les moissons étaient finies, du coup la dominante du paysage étirait sur le jaune. Effet encore plus accentué en fin de journée.

Deux paysages Toscans pris lors de mon dernier jour

 

jeudi 7 septembre 2006

Dans Guimarães, ce jour là il y avait un marché où l'on pouvait acheter de tout et manger sur le pouce dans d'autres endroits. L'église au bas du Largo da Républica do Brésil était toute enguirlandée. Vers la fin du jour une procession religieuse comme il s'en fait presque tous les jours quand on est au mois d'aout, se déroulait. Un orchestre clôt la procession.

Et le tuba, que je voyais venir vers moi, il a fait tout d'un coup tilt, genre houa, ce serait pas mal! C'est ainsi que je m'en suis allé vers une autre rue où allait repasser la procession et mon tuba adoré! Et là, je me suis re-dit qu'à son passage devant moi, je devrais faire très vite. Et ben il s'est passé un truc inatendu: l'orchestre s'est arrêté juste devant moi et le tuba, j'aurais put tendre la main pour le toucher. Mais je m'en suis tenu à ce que j'avais pensé dès le départ: clic clac.

mercredi 6 septembre 2006

Ceux qui prennent l'A6 en direction de Paris ou qui s'en reviennent de Paris ont surement vus sur les bas-cotés des panneaux qui indiquent tantôt des chateaux, tantôt des églises ou des villages pitoresques des régions traversées qu'il y a à voir si l'on sort à la prochaine sortie.

C'est ainsi qu'en Côte d'Or, à quelque chose comme 25km au sud de Saumur en Auxois (si on va en direction de paname) se trouve une petite localitée du nom de Saint Thibault avec quelque chose comme140 habitants. Ce village possède une église atypique qui mérite largement la visite: une église de village possédant un choeur digne d'une cathédrale!!!

Le choeur date du XIII ème siècle et le reste date, quant à lui, du XVIII ème siècle reconstruit suite à un incendie. Le choeur est bien entendu la partie la plus majestueuse de toute l'édifice. Quand on pénètre dans la nef, elle parait dans la pénombre puisque la lumière vient du choeur, derrière l'autel. Du sol aux voutes, de fines colonettes s'élèvent d'un seul jet. Arrivé à l'autel, on ne peut que lever les yeux vers ce puit de lumière. Il ne manque plus que les vitraux.

Vue du coté gauche de Saint Thibault

Une petite église qui renferme d'autres richesses; ce sera pour plus tard.

mardi 5 septembre 2006

Le réalisateur Italien Nanni Moretti a donné une suite à son Journal intime (1994) avec April (1998). Il y joue son propre rôle ( je simplifie, ok ) et parle de ce qu'il lui arrive personnelement ainsi qu'à l'Italie en général. A la fin du film April, n'arrivant pas à se faire entendre sur ses opinions, il décide d'aller là où il sera sûr d'avoir un auditoire et qui sais, une personne ou un groupe de personnes qui lui répondront. Où est donc ce ? Comme chacun le sais, à Londres, bien entendu.

Jouxtant Green Park, vous avez Hyde Park et Kensington gradens, 3 espaces verts en plein centre-ville de la capitale anglaise. Au nord-est de Hyde Park se trouve le Speaker's Corner et c'est là, ce de Nanni Moretti.

 

Franchement c'est à voir même si son anglais est proche du zéro ou, si comme moi, vous comprenez 1 mot sur 3. Les samedis, dimanches et jours fériés (moi, j'y vais volontier les dimanches matins), vous avez quelque chose qui n'existe pas en France: des personnes comme vous et moi qui parlent avec le public qui vient exprès pour discuter avec celui qui engage la conversation. Alors ça discute de tout et de rien, mais toujours d'un truc important pour celui qui anime l'auditoire à ses pieds. Alors vous avez la petite dame qui exige le renvoi chez eux des étrangers alors qu'en face d'elle se trouve des étrangers qui lui donnent de la répartie, celui qui parle de l'amour de Jésus, l'autre qui parle de la politique du moment, etc...

 

C'est un vraie spectacle et, ça rigole, ça se complimente, ça geule pour se faire entendre, ça se moque de celui qui donne un avis contraire, etc etc... C'est assez marrant des fois. Alors ils sont 4 ou 5 à animer chacuns de leurs cotés. Celui le plus populaire c'est celui (ou celle) qui a le plus de monde à l'écouter; il ( elle) est toujours sur un escabeau et un article d'un journal à ses cotés pour montrer de quoi il va parler.

 

lundi 4 septembre 2006

A la fin de la journée je suis arrivé à la Ponta de São Lourenço. J'étais parti au matin depuis São Vicente vers l'ouest, puis descendu vers le sud, longé le sud vers l'est puis remonté en longeant la côte vers le nord et me voici ziçi! Pas loin des 18h, j'avais le soleil en face de moi quand je regardais dans la direction de l'ile qui du coup, me paraissait bien grise.

Au moins on arrive à distinguer la physionomie de l'île dans ce que l'on pourrait qualifier d'une coupe: les falaises qui tombent à-pic dans l'océan du coté nord (à ma droite); les pentes qui coulent doucement coté sud (à ma gauche). Au milieu, les sommets toujours et encore dans les nuages.

Sauf que je suis resté sur ma faim!

C'est ainsi que le lendemain matin, de super bonne heure, j'étais de nouveau à cette pointe vers les 6h00 (seul avec même pas un chat comme compagnon) et j'ai le plus naturellement du monde attendu le lever du soleil (qui du coup était derrière moi, coté Marocain). Les sommets encore sous les nuages; j'avais ramassé un peu de pluie en venant sur ce bout de fin de terre du coté de Funchal (au sud de l'île) et c'est aisni qu'au lever du soleil, j'ai même eu droit à un bout d'arc-en-ciel (Dieu qui me disais bonjour)

De nouveau on voit bien l'île sous son travers.

Une journée qui commençait sous les meilleurs auspices... sauf qu'après, la pluie a fait des siennes!

dimanche 3 septembre 2006

L'une des caractéristiques du vieux Lyon, ce sont ses traboules. Faute de place pour aménager un large réseau de rues, ces passages perpendiculaires à la Sâone relient les immeubles par des couloirs voutés d'ogives ou de plafonds à la Française et des cours intérieures à galeries Renaissances. Ces passages, ce sont ces fameuses traboules.

Ce sont des passages privés qui permettent aux riverains de rentrer chez eux. En principe, ces traboules sont ouvertes et quand j'y suis allé, elles l'étaient, en effet. Par contre, les escaliers que l'on rencontre dans le coin de ces cours intérieures et qui permettent aux locataires de rentrer chez eux, ces escaliers sont fermés d'une grille cadenassés.

Au n°36 de la rue Saint Jean, il y en a un qui ne l'était pas et j'ai put monter au dernier étage et prendre ce cliché.

samedi 2 septembre 2006

Le pont du Gard est toujours vue de sa face en amont ou de celle en aval mais, en ce qui me concerne, je n'avais jamais vu une photo ou une image d'un bouquin d'une de ses extrémitées. comment il se termine sur les cotés.

Je suis d'accord avec vous pour dire qu'il n'y a pas grand chose d'intérressant à voir. Cela m'aurait étonné mais j'allais dans l'idée qu'il serait impossible de visiter le pont par son intérieur, par là où s'écoulait l'eau. Et ça a pas loupé quand je sui allé y voir de plus près. J'aurais bien voulut arpenter de son long ce gigantesque morceau de levada.

vendredi 1 septembre 2006

Au mois d'aout 2006 je suis allé si au sud de la Toscane, du coté de Montepulciano, que je me suis permis un jour, une petite incursion en Ombrie pour passer quelques heures dans la ville qui a vue naitre l'un des maitres de la Renaissance Italienne, Le Pérugin à Città della Pieve. C'est dans cette ville toute de briques que se trouve le chef d'oeuvre du maitre, à savoir une fresque l'adoration des Mages (1504) dans l'oratoire de S.Maria Dei Bianchi.

Depuis la Via S.Maria Maddalena

C'est une ville dont le centre historique médiéval est très vaste et très bien conservé.

 

Il y a deux artères principales et c'est presque au bout de l'une d'elles, de la Via S.Maria Maddalena, que se trouve le Vicolo Baciadonna. Ce passage est tout simplement la rue la plus étroite de toute l'Italie! Depuis la Via S.Maria Maddalena, on passe tranquillement de face (en faisant déjà attention à ne pas se frotter les épaules aux murs), mais plus on avance et plus ça se corse. Tant et si mal que l'on est obligé de faire comme les Bananarama walking like an Egyptian! On abouti à la Via S. Egidio après une petite courbe en son milieu.

 

En tout cas cette petite rue a un nom qui est tout un programme, La Baciadonna, le baiser des Dames...

                                                                                      Coté Via S.Egidio