Instants d'années (1)

mercredi 31 janvier 2007

Si j'avais sû, j'aurais emmené mon casque de chantier avec moi!

Je vous explique: dans l'une des villes de l'Algarve, Lagos pour ne pas la nommer, j'ai fait du tourisme nautique. Oui, le petit bonhomme que je suis, ne sachant pas nager, n'a pas peur de monter dans un bateau pour autant. Donc à bord d'une embarcation à moteur pouvant contenir 5 personnes (on était 4 en comptant le guide), je m'en suis allé longer la côte déchiquetée à l'ouest de Lagos. C'est une succession de falaises pas bien hautes (genre 30-40 mètres pour la plus haute) rongées par la mer avec des bouts de plages qui paraissent inaccessibles mais qui ont quand même deux ou trois bronzés à se dorer la pilule sur le sable. Bref, c'est joli à voir... du coté de l'eau.

Certaines falaises ressemblent à des éléphants que certains confondent avec une machoire d'un lion ou un groin. Bon, tout ça pour dire que c'est joli.

Et v'là t'y pas que notre commandant de bord décide de rentrer dans une de ces grottes creusées par l'érosion! Imaginer: l'embarcation devant l'entrée de la grotte qui parait trop ridicule pour laisser passer quelconque bateau, et qui plus est, avec des passagers à son bord dont un qui ne sais pas nager (dois-je vous le rappeller?). Imaginer: non non, il a bien l'intention de nous faire pénétrer dans ce tunnel (dont je ne vois pas encore de lumière blanche apaisante... au bout). Pour ce faire, le frangin du commandant du Titanic, attends simplement que l'eau à l'entrée de la grotte soit au plus bas pour avancer (bah oui, avec les vagues, ça descend, ça monte, ça re-descend, ça re-monte, ça re-re-descend...bref, un éternel va et vient de haut en bas).

Et là, ça passe ou ça casse quand il nous dit d'un coup: baisser vos têtes! Et sans s'en rendre compte, nous voilà dedans (et moi tout sec!).

Les femmes et les enfants d'abord! Zut, il y a que des hommes!!!

Oh, c'est joli cette eau verte, mais... est ce que cela valait une vie humaine?

Bon, blague à part, l'eau verte et limpide on se serait cru dans un lagon. Et puis cette clarté sur le rocher, c'est la lumière du jour qui descendait de dessus nos têtes par une sorte de puit.

C'est pas tout ça mais maintenant il faut risquer à nouveau sa vie pour sortir! Deux ans et demi plus tard, je suis encore sur cette terre donc je m'en suis sortie sans encombre.

mardi 30 janvier 2007

De l'abbaye de Cluny, il ne reste qu'une peau de chagrin.

Pour vous faire une idée du massacre qui s'est déroulé, le mieux est de voir en vue de dessus avec le plan suivant:Pas grand chose à dire devant la bétise humaine

Cluny aurait put être un haut lieu religieux et même touristique d'une ampleur mondiale si des bouffons de révolutionnaires n'avaient pas décidés de fermer l'abbaye en 1790 (la révolution Française fut en 1789 alors ça n'a pas mis long feux avant de décider de fermer les batiments) et de commencer les démolitions en septembre 1793. Ce que nous voyont de nos jours date de 1823, année où l'hémoragie fut stoppée, et ce, grâce à Violet le Duc.

L'abbaye grandiose dont on a les vestiges en témoignage, est en fait ce que les historiens appelle Cluny III dont le chantier débute en 1085 sur les fondations de Cluny II (début XI) exemple de l'art Roman. Cluny I est du début X, construite dans la tradition carolingienne.

Quelques chiffres: Cluny III fut donc l'église la plus vaste de la chrétientée (longueur de 177m. Pour info St Pierre de Rome 186m), un nartex, 5 nefs, 2 transepts, 5 clochers, 2 tours (les barabans), 301 fenêtres, meublée de 225 stalles.

J'en pleurerais! Sur ma photo on voit l'entrée de l'église avec ses 2 tours (les barabans) et le début de la voussure d'entrée (petite anecdote: il a fallut 3 jours pour démolir cette voussure à la dynamite), on voit aussi le nartex. Au loin, les 2 clochers du premier transept droit. Entre tout ça, vous avez des rues et des maisons.

lundi 29 janvier 2007

La ville de mérida ce n'est pas que son musée ou son théatre romain. C'est aussi ces pans de mur d'une demeure patricienne (?), d'un lieu de culte (?), d'un batiment collectif (?), ces pans de murs que l'on découvre en se balladant dans la ville. Alors il est évident que ces témoignages précieux de ce qui fut une ville importante du peuple Ibère, sont protégés de nos contemporains par de hautes grilles en fer.

Témoignage antique

Franchement, quand je vois pareil morceau d'édifice antique noyé dans des constructions urbaines, plus en avant dans le temps jusqu'à être contemporaines de notre civilsation, je me demande comment cela a put traverser le temps sans être démolis? Les personnes vivant au moyen-age devait se moquer comme de l'an 40 de ce qui était plus vieux au milieu de leurs baraques de pauvres. Finalement c'est tant mieux pour nous, pour moi.

Aller savoir si le mur a été incorporé comme morceau de mur d'une maison, le préservant du coup. Aller savoir si des gens l'on trouvés si joli qu'ils s'en sont servis comme ornement de jardin de leur propriété. Sûrement que je délire à plein pot mais, quoi qu'il en est, c'est rien qu'un mur de pierre mis en valeur pour le plus grand plaisir des générations futures... que nous sommes déjà.

dimanche 28 janvier 2007

Kuch kuch hota hai (KKHH) Bon les enfants, allez-y, lâchez vous: dites tout ce qui vous passe par la tête. Je sais: c'est ringard, c'est nul, qu'est ce que c'est que cette merde? mais qu'est ce qu'il lui prends de mettre ce truc sur son blog? Allez-y, je suis prêt à tout. Et ben moi j'adore ça, j'adore ces moments musicaux dans les films Bollywood. De toute façon au départ je suis friand de comédies musicales et avec les films Bollywood, je suis servis.-------Donc en des temps immémoriaux j'avais fait une critique sur ce blog (bien personnelle) de ce film et je vous invite à la lire car les dimanches à venir je vais mettre les différents clips provenant dudit film. Et je commence avec celui intitulé Ladki badi Anjali hai (désolé pour les sous-titres en Allemand; si j'avais le même en Français, vous vous doutez que je l'aurais mis).-------Ce n'est pas le premier titre que l'on entend dans KKHH, mais on est dans sa seconde partie (rappel: il y a la moitiée du film dans les années universitaires et l'autre au temps présent).-------On est au moment du film où Rahul (Shahrukh Khan) tombe amoureux de Anjali (Kajol). Sa fillette qui se prénomme aussi Anjali (en T-shirt rose et jupe blanche dans le film) a prétextée d'être malade pour que son père vienne la rejoindre dans un camp de vacances. La fillette y a trouvée (sans le vouloir) celle qui a aimée son père... il y a bien longtemps mais qui s'est effacée laissant la place à sa meilleure copine qui elle, était entre temps tombée amoureuse de Rahul (pfttt, vous me suivez?). Donc là, c'est au moment où il craque pour Anjali (femme).-------Ce que je pense du clip? QUE DU BIEN!!! Déjà Kajol qui joue Anjali (femme)... oh mon Dieu: arrêtez moi ou je fais un malheur!!! Et encore, ici c'est pas grand chose: elle est sublime en mariée dans un autre clip du film que je mettrais prochainement.-------De toute façon je ne vois qu'elle ( même si dans la première partie du film il y a l'actrice jouant Tina), et la musique. Alors parlons-en de la musique. J'en ai vu des clips Bollywood d'innombrables films, mais aucun film comme KKHH n'en a autant qui soient tous réussis, mémorables, entrainants, inoubliables. Des fois c'est un titre qui se démarque parmis 6 ou 7; ici ce sont TOUS (et je pèse mes mots)!!!-------Alors oui, si vous dites que c'est gnan-gnan, pitoyable, limite crétin, je vous comprendrais mais c'est si bon de voir du gnan-gnan, d'être pathétique, voire crétin...-------A dimanche prochain.

samedi 27 janvier 2007

Au nord de Macon, les restes d'une petite église ayant appartenu à un couvent de Chanoinesses, Notre Dame de Lancharre. Le classement au titre des monuments historiques en 1930 a permis de sauver l'édifice de la démollission. En effet, les batiments étaient désafectés depuis plusieurs siècles. Il ne reste de nos jours que le transept et le choeur.

Notre Dame de Lancharre

En 1626 les Chanoinesses décident de démolir la nef et les bas cotés qui menaçaient de s'écrouler et d'élever un mur de refend jusqu'à la voute pour fermer le monument. De nos jours c'est un cimetierre qui a pris lieux et place de cette ancienne nef et bas cotés.

L'église primitive date des XI et XII; elle fut agrandie au XIII pour devenir un édifice assez important de 32m de longueur. Le clocher (XI) occupe une place assez inhabituelle pour l'époque de sa construction, puisqu'il est décentré au coté Nord. Il a été surélevé au XIII par un étage ajouré de fenêtres géminées.

vendredi 26 janvier 2007

Un autre panneau STOP qu'il vaut mieux respecter, croyez moi.

L'une des voies d'accès rapide et sans problème pour relier l'Italie depuis la France, c'est celle sous le Mont Blanc, dans les Alpes. Tout au bout l'on devine l'entrée du tunnel qui fait ses 11kms bien tassés. Alors le STOP n'est pas là pour faire joli; c'est au compte goutte que les voitures (et poids-lourds) pénètrent dans le tunnel. Depuis le 14 mars 1999, jour où un accident a couté la vie de 39 personnes et la coupure de ce passage entre les deux pays, la sécuritée n'est pas un vain mot!

La lumière est au bout du tunnel...

Cette photo est la vue de l'entrée du tunnel depuis le coté Italien. La sécuritée n'est pas à prendre à la légère: rouler entre 50 et 70km/h (les radars dans le tunnel sont là pour vous mettre en garde), respecter la distance des 150m entre chaque véhicules...

Il est possible de s'enquérir d'un billet aller-retour depuis le coté Français (en ce qui me concerne) mais il faut bien penser qu'il y a une limite de validitée. Bah oui, ces billets durent une semaine alors si vous décider d'y rester 3 semaines, faut acheter un billet pour l'aller et un autre pour rentrer.

Je me suis prêté au petit jeu du prix des 3 billets que j'ai en ma possession et ben je peux vous dire que les exploitants du tunnel s'en mettent plein les poches! Aller-retour du 23 au 28 février 2003

2003 le billet était de 31.90€ (le billet que je vous ais mis)

2004 il était à 36.50€

2006 il était aux dernières nouvelles à 39.70€

jeudi 25 janvier 2007

Vézelay sur sa colline éternelle comme on dit.

carte du parcours

Vézelay est l'un des points de départs pour aller à Saint Jacques de Compostelle (Espagne), ou du moins l'un des passages obligés quand on s'en vient du nord de l'Europe. Le long de la rue principale montant à la Basilique Sainte Madeleine depuis le bas du village, on retrouve au sol ces coquilles Saint Jacques. Elles sont inclinées dans le sens de la montée. A mon avis, je suis dans la bonne direction

mercredi 24 janvier 2007


Kamini - Marly Gomont
Vidéo envoyée par yom_
Le clip du moment que j'adore voir et entendre. Alors j'ai mis du temps à comprendre (toutes) les paroles après plusieurs visionnages du clip sur les chaines musicales mais là, c'est bon, je capte son phrasé fleuri. J'ai vu sur le net que maintenant Jean-Pierre Pernaud connait ce village Picard puisqu'il en a parlé dans son journal de la une. Peut être (et surement) que dans un an je trouverais la chanson conne, mais là, à l'heure actuelle, elle me plait à l'entendre...

Du 23 au 28 février 2003 je suis allé en Italie pour la première fois de ma vie. Plus précisement dans cette ville splendide qu'est Florence, capitale administrative de la Toscane.

Fin février il m'a fallut rentrer dans cette ville de Macon qui est mienne; et oui, toute bonne chose a une fin!

Comme tous les samedis, courses à l'Auchan d'à coté et que vois-je sur le coté de la N6 dans le sens Lyon-Chalon sur Saône? un panneau d'affichage sur un évènement qui va arriver dans les jours prochains.

Nan, nan, j'y crois pas!

Une fois la voiture stationné dans le parking d'à coté, je vais voir de plus près cet affichage lumineux sur le bord de la route et je ne peux que constater ce que j'avais deviné au volant de cette porsche (que je n'ai pas en ma possession).

Merci pour le clin d'oeil.

Alors même si je n'ai pas reconnu le monsieur, j'ai par contre reconnu la façade du Duomo de Florence (avec le campanile qui se trouve en fait à la droite de cette façade) et la statue de Cosme 1er (le fondateur de la dynastie des Médicis), statue qui se trouve sur la Piazza della Signoria, face au Palazzo Vecchio, toujours dans cette même ville!

J'en revenais pas!

mardi 23 janvier 2007

Beaucoup plus loin que depuis le départ, cette signalisation dans ce qui semble être dans le no-man's land de ce coin-ci de l'île. No man's land est un bien grand mot car dans la 1ère randonnée pédestre de l'île, j'ai croisé quelques personnes et toutes venant de ma destination finale, le Pico Ruivo.

Nooooonnnn, c'est pas vraie! Pourquoi tant de haine????

Ne pas se tromper, il y a bel et bien 11,4km de parcours et non pas les 5,8km de faient avec les 5,1km qui restent à faire (soit 10,9km de signalé). Quand je vois ce que j'ai fait ce jour, j'aurais préféré qu'il n'y ait rien de signaler car à ce stade, j'étais crevé et démoralisé puisque, seulement à mi-chemin!!! Vous me direz que si j'ai signé, c'est pour en chier, que j'avais pas à faire ça. Rétrospectivement, j'en ai aucun regret et si c'était à refaire, sachant ce que cela a été de dur, je le referais sans hésitations.

Les paysages étaient là pour me tenir compagnie...

La victoire est en moi... bon, faut monter quand même. Je ne vous dis pas les dernières centaines de mètres comme elles furent durs! Car ça monte, ça monte et ça tire sur les jambes! On voit le sommet, on voit des gens devant vous et tout vous parait difficile, vous vous dites que même si vous venez d'en chier, tant pis si on ne va pas là haut. J'y ai pensé, mais seulement pensé. Mais bon, 300mètres quand on vient d'en fait 11100mètres, c'est ni stupide ni idiot ni crétin, c'est des baffes qui manquent, plutôt!!!

Petit détail: je n'avais pas de bouteille d'eau avec moi. Des fois je me surprends de ne pas être normal. Non, non: il va faire beau, je vais faire quelques kilomètres à pied sur un terrain accidenté et je n'ai pas la présence d'esprit que je vais surement avoir soif!!! Vous inquiétez pas, je me suis rattrapé dans le relais en bas du sommet...

lundi 22 janvier 2007

Comme toujours en me balladant dans les rues des villes que j'ai l'idée de la photo.

Ici, j'étais dans cette ville qu'est Castelo Branco à quelques encâblures de la frontière Espagnole et, dans une rue quelconque, des orangers le long de cette voie de communication routière. Il n'y a qu'à lever sa main pour prendre n'importe laquelle d'orange et la savourer. Mais voilà ce qui m'est passé par la tête: j'attendais de pouvoir traverser une rue au passage clouté et il y avait le panneau STOP pour ceux qui venaient de ma gauche et qu'il me fallait attendre de passer devant moi pour traverser en toute sécuritée. Il y a un panneau STOP? Tiens ça me donne une idée de photo et une idée en générale tant que j'y suis: le trafic des voitures, ça pollue l'atmosphère et aller savoir si les oranges sont comestibles ou alors polluées des pots d'échapements? Alors dans le doute, ce STOP peut aussi être avertisseur de ne pas manger les oranges qui pourtant paraissent bien juteuses. Ca va, on me voit bien dans ma rougitude?

Tant pis pour moi mais si vous décidez d'en manger, c'est vôtre choix!

dimanche 21 janvier 2007

J'ai repensé à ce que j'avais écrit dans le billet d'hier: ne pas prendre des panneaux de signalisation en photo puisque pas très photogénique (ou alors je le fais exprès de les prendre). Et surtout en pensant à ces derniers mots entre parenthèses. Et de me dire du coup qu'en me lisant, des personnes qui viennent sur mon blog pourraient croire que moi, si par hasard il y a un panneau dans l'une de mes photos, je l'ai fait exprès mais si c'est un autre, c'est un exemple de mauvais gout.

Et du coup ça fait très bien la transition avec la semaine thématique de la semaine dernière où je posais aux cotés d'un panneau arrêt et stationnement interdits alors que j'étais parti sur les portraits.

C'est ainsi que jusqu'à vendredi prochain, je posterais ces fameuses photos que j'ai pris exprès!!! Pour moi, les panneaux indicateurs ont une petite histoire, même si elle est idiote...

samedi 20 janvier 2007

(Tu parles d'un titre de billet à la con!)

Hier, dans l'un de mes commentaires je disais ne pas prendre des panneaux de signalisation en photo puisque pas très photogénique (ou alors je le fais exprès de les prendre). En écrivant cela j'ai repensé à cette photo du port de Cassis car pour le coup, il y a 3 éléments de mobiler urbain qui sont là pour me contredire.

Qu'est ce que vous êtes pou belle toutes les deux!!!

Cette photo a une histoire: mai 2005 je suis allé quelques jours à Cassis avec des amis. J'étais le seul à avoir l'appareil photo en bandouillère et je prenais des photos, disons, touristiques. L'un de mes amis a voulut en prendre une et je l'ai laissé faire. Donc ce chef d'oeuvre n'est pas de moi!!! Rassurez-vous, jamais de la vie j'aurais usé mon appareil photo (qui depuis aout 2006 est en panne, petit rappel) et une photo du rouleau de pellicule à prendre cette vue du port de plaisance de Cassis. De toute façon ce fut sans surprise du résultat quand je l'ai vu viser vers les poubelles et le poteau EDF.

Il se serait avancé un peu en allant aussi sur sa droite, cela aurait été mieux (Brice de Nice dirait: forcément, quand au départ c'est nul, en améliorant ça ne peut être que mieux). Je me suis bien amusé à lui montrer son résultat plus tard au développement.

Et vous, vous en pensez quoi de bien?

===> Moi je dirais que le ciel est le plus réussis de sa photo.

vendredi 19 janvier 2007

Almost famous

Lui, ce sera bien le seul dans cette semaine à ne pas m'être trop inconnu. Il y a une raison à cela, toute naturelle...

Ce 19 janvier, ce zig fête ses 37 hivers et il ne veut plus entendre parler de ce chiffre qui ne veut rien dire (à part sur le papier) durant l'année à venir!

En tout cas il me fut amusant de trouver une rue à mon prénom dans cette ville d'Amboise si célèbre de part son chateau et de ce qui fut la dernière demeure d'un immense homme (non non, je n'y ais pas de demeure et de toute façon je ne suis pas encore mort), un immense homme disais-je, du nom de Léonard de Vinci.

A dans un an, gugus-tave!

jeudi 18 janvier 2007

Attention madame, derrière vouuuuuussssss !!!!!!

J'ai tout vu de la scène, monsieur l'agent de police: alors que cette dame lisait son livre, la fougère arborescente s'est approché d'elle, racinement en prenant son temps, et, sans que la dame ne s'en rende compte, les branches lui ont fait comme un parapluie, au dessus de sa tête. Elle ne s'était encore douté de rien croyant surement que des nuages passaient devant le soleil...

Et vlan, toutes ces branches se sont refermées sur cette pauvre femme qui a été étouffé et mangé par la plante!!! Ca a duré quelques secondes, en fait un clignement de l'oeil... et j'ai bien vu autour de moi que j'étais le seul témoin de la scène, personne pour concorder mes dires! Alors j'ai eu peur que l'on s'en prenne à moi et je me suis tût!

Maudites fougères arborescentes!

mercredi 17 janvier 2007

Saxophoniste pas si solitaire que ça.

Le pont des Arts.

Jamais je n'arrêterais d'en dire du bien de ce pont Parisien. Pour moi c'est les jeunes assis qui passent leur temps en buvant, mangeant un truc sur le pouce, flirtant. Pour moi c'est la vue dans les deux directions de la Seine que l'on a sur Paname (avec une préférence en direction du sud, vers l'île de la cité). Et pour moi c'est ce musicien qui joue pour tout ce monde qui veut bien l'entendre mais qui donne surtout une impression de ne jouer que pour lui.

Voir (et entendre) une personne jouer d'un instrument, au bout d'un moment j'en ai marre (et si, c'est comme ça), mais lui, je l'ai écouté longement. Alors est-ce d'être à Paris, sur ce pont en particulier, les morceaux qu'il a interprété, aussi suis-je resté un moment à l'écouter.

Un dimanche comme les autres, finalement...

mardi 16 janvier 2007

La scène.

Entre le Palazzo Nobili-Tarugi et le Duomo de Montepulciano, une scène centrale avec des gradins d'un coté et les marches pour entrer dans la cathédrale, de l'autre. Des 18h30 à 19h30 s'est tenu un concours de maniement des drapeaux des différentes contrades (quartiers) de la ville. Ce dont j'ai assisté avec beaucoup de monde scomme spectateur, ne concernait que les enfants et adolescents. Chaque contrade faisait passer 2 groupes de jeunes en spectacle. Ils étaient costumés façon Renaissance aux couleurs de leurs drapeaux. Un jury du coté du Duomo notait chaque passage, façon petits panneaux de l'école des fans. A la fin, différentes coupes étaient remises aux vainqueurs.

Je suis d'une époustouflerie qui m'impressionne moi même! Bon je ne vais pas vous dire les quelques moments spectaculaires dont j'ai été témoin mais en générale, les figures se ressemblaient d'une équipe à l'autre, avec des variantes infimes. Il y avait 2 ou 3 de l'équipe qui ritmaient en cadence via un tambour et 2 ou 3 autres se lançant leur drapeau, faisant le spectacle. Inutile de dire que si la réception du drapeau jeté n'est pas bonne, il y a des points qui sautent.

Et il y avait ce jeune homme qui nous a impressionné avec deux drapeaux...

lundi 15 janvier 2007

Si c'est pour demander l'épicerie la plus proche, il va pas trop vous aider, Andy. Si c'est des godasses du marchant d'à coté, là, en n'oubliant pas de dire thank you à la fin de votre question, il vous dira ce que vous voulez savoir. T'es impressionnant coté pile. Et de face? Les deux fois où je suis allé à Camden Town, Andy était là, avec son panneau. Et comme j'y vais pas tous les ans à Londres, il a bien du courage de faire le pied de grue sur le trotoire.

Bon, je vais lui asker une question: Your name is really andy?

PS: ce cliché n'est pas de moi, mais de ma soeur... Il m'a fait tellement peur que j'ai pas osé le coucher sur papier glacé, peur de m'en prendre une si d'aventure il m'aurait vu le mitrailler. A coire que les filles sont plus courageuses...

dimanche 14 janvier 2007

A vôt'bon coeur, m'ssieurs dames. Je suis vraiment ignoble d'avoir pris en photo une personne qui fait l'aumône, qui se trouve dans un état de délabrement vestimentaire comme on en voit plus de nos jours dans nos pays dits civilisés, avec des blessures aux pieds, bras et visage à se demander comment un organisme comme la croix-rouge ne vient pas en aide, même contre le gré de cette personne. Oui, je suis vraiment de bas étage de me livrer à pareille chose. Je ferais mieux de signaler cette personne agée aux autoritées, car là, c'est non assistance à personne en danger...

Et ben vous voulez que je vous dise un truc: c'est bien fait pour lui! Non mais! C'est de sa faute s'il est dans cet état et j'ai mieux à faire que de l'aider à s'en sortir! Ce que j'entends par mieux? Bah vivre ma vie et croyez moi que j'en chie tous les jours!!!!! Il a qu'à se bouger le cul pour s'en sortir! Et s'il est pas contend, et ben c'est pareil!

Ca va, je choque personne?

Mais vous inquiétez pas, tout ça c'est du spectacle, c'est un acteur qui se la joue pauvre à l'époque du moyen-âge. Je vous ais bien eu, non? Vous avez cru que je n'avais pas de sentiments humains, que je ne me souciais pas de mon voisin? (comme l'on dit si bien) Je suis bien le contraire...

J'en ai déjà parlé de cette foire médiévale dans un autre billet. Il y avait donc un acteur avec costume et maquillage qui faisait semblant de faire la charitée. On en aurait pitié et tiens, je sais même pas si son truc marchait: si à la fin de la soirée il avait son chapeau plein d'écus (ou de florins, je sais plus trop ce qui se faisait à cette époque, dans les années 1100 1200).

samedi 13 janvier 2007

C'est tout ce que j'aime: une rencontre imprévue au coin d'une rue. En ce jour férié d'un 8 mai: croiser le chemin de cette personne toute bien mystérieuse. Mystérieuse car je ne sais rien d'elle. Je veux dire par là que je ne peux qu'imaginer qu'elle doit être d'un des ces pays Himalayens comme le Bouthan, le Népal. Pareil pour son instrument de musique, une (un?) sorte de violon que l'on tient calé sur sa cuisse. Ca doit pas être sorcier de trouver son nom.

Joli costume aux couleurs chatoyantes.

Je n'étais pas le seul à l'écouter mais tout le monde se tenait un peu en retrait de cette personne; ne pas vouloir déranger ou peur de l'inconnu(e). Ravissement des yeux et des oreilles.

Il est bien évidemment difficile de comparer Paris avec sa ville ou village d'habitation, Pétaouchnock, mais dans nos villes respectives, les jours fériés ainsi que les dimanches, c'est mort! C'est aussi ça que j'aime quand je suis Parisien de quelques heures: assister à des petits spectacles, surtout s'ils ont un parfum d'exoticitée (ça se dit?).

J'ai énormement de mal à prendre en photo les personnes, surtout si je ne les connais pas. La peur de me faire prendre, même si je sais que rien ne peux m'arriver; bah oui, ils ne vont quand même pas me piquer mon appareil photo ou le rouleau de pellicule à l'intérieur (comme dans les films d'espionage!)!!!

Mais bon, je ne suis pas exempt de photos de personnes inconnues parmis toute la floppée d'albums photos que j'ai en ma possession. Il m'est par contre, facile de mitrailler les personnes proches quand je ne suis pas seul lors de mes voyages.

Tout ça pour vous annoncer que cette semaine sera portée sur le thème de portraits.

vendredi 12 janvier 2007

Le 22 aout dernier, quelques instants avant que l'avion n°TP 646 ne se pose à l'aéroport de Porto, en provenance de l'île de Madeire. C'était de bon matin, quelque chose comme 8h30.

Bien avant, avant même de voir les côtes Portugaises, j'ai ressenti que la vitesse de l'avion décroissait. Ce que j'ai en premier reconnu c'est Aveiro (62km au sud de Porto) car il s'y trouve l'embouchure d'un estuaire. Et le reflet de l'eau avec le soleil levant, cela faisait miroir. De tout ce temps, l'avion est au dessus de l'eau, on sait jamais, s'il explosait !!!

Et Porto est apparut, reconnu, survolé, dépassé...puis ce fut l'atterrissage, doucement, sûrement, calmement, posément.

L'oeil expert reconnaitra sur ma photo le pont à double tablier Dom Luis Ier sur le fleuve Douro. Mais la photo est trop brumeuse pour reconnaitre autre chose, comme la cathédrale, la tour dos Clérigos, les Cais da Ribeira. Au loin, très au loin, la région de colines d'où est produit le vin de Porto (quelque chose comme 100 bornes depuis l'embouchure du Douro).Jusqu'ici tout vas bien! La photo est prise en direction de l'Est. Si bien qu'au sud du fleuve, c'est la ville de Vila Nova de Gaia (la ville où est stocké le vin de Porto si célèbre), et au nord du fleuve, c'est la ville de Porto.

Je sais pas comment c'est possible, mais les deux fois où j'ai pris un avion de ligne, j'étais aux deux fois près des réacteurs, après l'aile.

PS: le crochet noir est un défaut de la photo elle même.

jeudi 11 janvier 2007

Moyennant une petite somme (dont je ne sais-toujours- pas le montant), le quidam que je suis est monté au sommet du donjon du chateau de cette ville de Saint-Malo. Quand on voit le plan de la ville, on devine à quoi servait le chateau.

Le donjon date de 1424 et il domine le chateau et l'on a une vue sur la ville intra-muros grandiose. Et dire qu'en aout 1944 la ville fut presque entièrement détruite!La vieille cité Malouine Montage de deux photos (excusez des imperfections)

mercredi 10 janvier 2007

Moyennant finance (de je ne sais plus combien), il est possible de monter au niveau de la terrasse de la catédrale vieja de la ville de Salamanque. Un passage nous permet aussi d'accéder dans la catédrale nueva (qui, je le rappel sont collées l'une à coté de l'autre... ce qui est exceptionel car en d'autres temps et dans d'autres pays, la neuve est construite sur l'emplacement de la vieille) en arrivant dans le colatérale droit de cette dernière.

Même si la protection se prolonge plus en avant vers le transept, les visiteurs que nous sommes ne pouvont aller plus loin qu'est la jeune femme en bleu sur ma photo. Une porte permet de contourner le départ des voutes, mais elle reste outrageusement fermée! Ce qui est dommage c'est que dans l'autre sens il ne nous est par non plus permis d'aller dans l'axe de la nef! Mais on reste quand même sans voix (oui, on peut le dire de cette manière) à cette hauteur-ci. Comme les gens sont petits et comme il est impressionant de voir les plafonds voutés dans toutes leurs splendeurs, dans tous leurs détails.

C'est quand même magnifique ce que les hommes arrivaient à faire!!!

Je sais, je sais: un rien et j'en fait comme si c'était magique. En vacances, tout est magique!

mardi 9 janvier 2007

Tralala lalèreu, tralala lalèreu ...La vieille halle aux légumes a été transformée en galerie couverte avec des boutiques et des bistrots sympatyiques. Si bien que ce que tout le monde connait comme Convent garden est depuis de longs siècles comme l'un des endroits les plus populaires de la capitale. La flânerie d'un magasin à l'autre est une chose à faire. Et puis la musique se fait entendre, des morceaux connus de tous, même si l'on est de pays differents. Alors on fait la pause...

lundi 8 janvier 2007

Bon, à vue d'oeil je dois avoir déjà parcouru 3km depuis le parking où j'ai garé ma voiture. Le second jour sur l'île de Madeire, j'ai décidé de parcourir les 11.4km de Encumeada (1607m) jusqu'au Pico Ruivo (1862m). C'est encore loin Grand Schtroumpf ?

Le long de la route on devine 2 parkings. Celui plus haut est en face d'une maison (qui est en fait un restaurant), et c'est de là que j'ai laissé ma porshe ( j'adore dire des bétises). Le début de la randonné commence vers les deux pilônes en contrebas... et je suis déjà loin de tout ça!!!

A la droite du cliché, en bord d'océan, entre les deux falaises, se trouve Saõ vicente. Il y a peu c'était l'une des seules routes du milieu de l'île à la traverser du nord au sud (ou inversement). On devait monter vers ce col et redescendre de l'autre coté (pour qui connait, on devine la route). Cette même route en haut de ce col est en fait une bifurcation, il y a la route qui descend et celle qui continue à monter (ce que l'on voit très bien sur la photo) en direction de Paul Da Serra, un plateau qui se trouve au sommet de l'île, un no man's land au sens propre du mot anglais (à part des vaches en quasi liberté et des humains que l'on mettrait dans la catégorie randonneurs). De nos jours, un long tunel passe sous la montagne d'une belle ligne droite. C'est même au milieu de ce tunel qu'un matin je me suis fait controler par la police... souvenirs, souvenirs.

Alors le Pico Ruivo, ma destination finale se trouve derrière moi, loin, loin, très très loin... Mais que de paysages j'ai vu d'ici à y arriver!

dimanche 7 janvier 2007

Ca coule de source S'il y a bien un truc que j'aime prendre en photo, c'est bien l'eau. Tout est possible avec de l'eau et on arrive à des résultats fascinants. Au moins on sent que le temps reste figé quand on prends le liquide s'écoulant d'une quelconque fontaine. Il suffit que l'on mette un temps de pose très court (1/1000ème de secondes) et l'on choppe la moindre goutte. Quand on utilise un temps de pose assez long (de quelques secondes) c'est le résultat d'une eau cotonneuse que l'on a.

Dans le parc de la ville de Castelo Branco, on a donc ce bassin carré avec de l'eau qui déborde sur ses 4 cotés. Là, à nouveau, il faut chercher le point de vue original, quitte à se mettre à genoux.

samedi 6 janvier 2007

J'ai déjà fait allusion à l'abbaye de San Galgano lors de ma semaine cloitres.

Avec ce cliché on a une vue d'ensemble... de loin plutot, de la façade de l'église avec sa toiture qui n'est plus. Pour en revenir au cloitre parlé précédement, il se trouve à la droite de la façade, mais vers le coin avec le transept droit.

Une image de la Toscane que j'ai c'est cette mer de tournesols épousant le vallon du paysage. Sauf qu'en aout, les tournesols sont fatigués... d'avoir contemplés les ruines. (Quoi, j'ai pas le droit de me la jouer poète?). Comme il est dommage de ne pas voir cette sublime région au printemps. Tant pis.

Pendant ma semaine là bas, il a plût chaque jour. C'était bien souvent en début ou fin de journée. De toute façon c'était sans surprise car on voyait les nuages s'amonceler un peu plus que de raison. Cela m'a donné quelques photos assez belles, dont celle-ci plus une autre de ce même endroit. Et je vous parle pas d'un autre soir à Montepulciano...patience.Manu a dit: regardez vers le bas!

vendredi 5 janvier 2007

Le beffroi de BeauneA Beaune, sur la place Monge se trouve un beffroi du XIV, d'un aspect tout Flamand, avec une toiture à lanterne, surmontée d'une couronne ducale. Je n'ai pas put rentrer dans cette tour et ne sais d'ailleurs pas si elle se visite. Tour massive quoi qu'il en est.

Toujours sur cette place, une statue de Gaspard Monge (1746-1818), un enfant du pays, par Rude.

Gaspard Monge fut un homme doué pour les sciences physiques et mathématiques. Il fut aussi ministre de la marine pendant la révolution Française, fonda l'école polytechnique et participa à l'expédition d'Egypte. Bref, une carrure!

jeudi 4 janvier 2007

Avant le début de cette année, une certaine personne ma demandée 12 photos miennes pour en faire un calendrier. Et quand je dis un, c'est en fait 5 exemplaires, 1 pour moi et 4 pour des connaissances (on va dire). Alors j'ai pas pris les plus nulles , bien entendu, autant que ce soit les meilleures ou du moins celles qui me plaisent. Attendez, 4 calendriers disséminés un peu partout en Europe, c'est autant de personnes qui peuvent le voir. Autant qu'il soit ma marque de fabrique, que les invités de ces personnes se disent Ouahou, c'est classe! Tu l'as eu où? Dans quel magasin? Bon, je suis d'accord avec vous: j'me l'a joue un peu trop!

Douze photos que j'ai déjà mise sur mon blog pour la plupart d'entre elles donc il n'y a pas trop de nouveautée.

C'est ainsi qu'en janvier j'avais choisie la photo ci-contre.

Le mois de début d'année

Me voilà de retour sur mon blog après quelques jours de silence.

L'année 2006 vient de se terminer avec ses hauts et ses bas pour tout le monde. Je voudrais remercier toutes ces personnes qui sont venues, plus ou moins anonymement, l'année passée et que j'espère revoir de nouveau dans les douze mois à venir. Le 16 septembre dernier j'ai quitté over-blog pour aller sur Free et ça m'a remis les compteurs à zéro. Si bien qu'en 3 mois et demi j'ai eu 2644 visites pour 6425 pages de vues. Des visites d'énorméments de pays dont le trio de tête est la Belgique (143 visites), le Canada (114 visites) et le Royaume-Uni (45 visites). Bien naturellement la France arrive en tête avec 2389 visites.

Sentez moi! Dans l'année à venir je vais essayer de continuer de parler de ces pays et de, journellement, mettre une photo de mon cru avec un petit commentaire... en attendant les vôtres.

Pour vous remercier de toutes ces connexions j'offre cette fleur qui est un Camélia. Ce n'est pas à proprement parler une fleur que je trouve plus belle que les autres ou qui possède une odeur qui me rappelle quelconque souvenir (d'ailleurs, un Camélia ne sent rien, c'est bien connu), mais pour moi, le Camélia me fait penser à cette dame mourante qui devient celle que l'on nomme la Traviata. Et qui sait si cette année, cette Traviata me sera plus famillière... On verra.

Encore une fois, bonne année et mes meilleurs voeux.

Féliz ano novo...