Vendredi 18 aout
Hier, une nouvelle fois, je suis allé sur le balcon de ma chambre 305 voir comment était cet océan. Ainsi que le ciel bien évidement. Alors il se trouve qu'il n'y avais pas la lune et ça a joué sur 2 tableaux: on ne voyais quasiment rien dehors des montagnes, sauf les quelques éclairages de lampadaires éparses et ce manque de lune faisait que l'océan était déchainé. En tout cas plus que la normale. Et là, en rentrant de ma journée, le son est des plus forts si bien que ce soir, c'est porte fenêtre fermée, quoi qu'il arrive. Et puis on voit bien les étoiles en ce moment, ça va beaucoup être favorable pour la journée de demain. Classe.
J'ai décidé d'un commun accord avec moi même de visiter l'ile les deux jours à venir en voiture. Ça va bien de rester à la même place ces jours durant. Il faut aller voir ailleurs de quoi il en retourne. C'est ainsi qu'avec ma petite voiture je suis partis de mon Saõ Vicente en direction de l'ouest, de Porto Moniz. Bon pour la faire plus simple, j'ai longé la côte en descendant vers Funchal pour remonter vers la Ponte de saõ Lourenço. Si bien qu'en regardant le plan de l'ile, j'en ai fait les 4/5 ème, rien qu'aujourd'hui. A part Funchal, les villages qui se trouvent principalement sur les côtes, n'ont pas d'un quelconque intérêt. Ce qui est plus important dans un parcours comme celui ci, c'est bien évidement les paysages dont certains à couper le souffle quand on est à des à-pics vertigineux! Je pense bien évidement à un endroit bien particulier où je suis allé qui est le Cabo Giraõ, à l'ouest de Funchal. J'ai trouvé preneur avec 580m d'hauteur qui fait que le Cap Canaille avec ses 370m, il est bien gentilloux! Etre à 580m au dessus des vagues, on s'ent rends finalement pas compte, on a pas conscience d'être si haut. Ce qui est orifinal dans la vision de la côte tout en bas, c'est que des gens ont étés futés de cultiver des lopins de terre entre la falaise et les galets qui constituent la plage. Alors, est-ce des personnes sensées ou alors c'était ça ou rien, mais à bien y penser, si un jour il y a une tempête et que les vagues viennent frapper la falaise, adieu lopin de terre... Ok, trève de plaisanterie, on est peut être à 580m au dessus des vagues mais de loin, quand on se retourne pour voir cette falaise, elle est moins impressionante que le Cap Canaille (par exemple). Par contre du haut de ces 580m, la vue sur Funchal qui se trouve à notre gauche, c'est grandiose. Dommage qu'au premier plan il y ait des chantiers en cours qui cassent un peu le spectacle. Sur mon parcours du jour aussi la visite du premier édifice religieux de l'ile et bien entendu des fleurs à foison.
J'ai finis ma journée du coté de Ponte de Saõ Lourenço qui est un cap qui n'en finis pas en allant vers l'est, vers les côtes Africaines (qui sont loins et impossiblement visibles). 2 miradors permettent d'avoir des vues sur les falaise de couleurs allant du rouge au noir et c'est super populaire car ça grouillait de monde. Le second mirador, celui qui avance en profondeur dans le cap, est aussi un parking où l'on peut laisser sa voiture pour faire la fin du cap à pied, jusqu'au bout-bout. Alors moi, je me suis (à nouveau)demandé si je devais faire ces 3km à pied alors qu'il était 18h00 et, bien que le soleil soit haut, j'en ai pour 6km en tout (en plus j'avais pas avec moi mes chaussures de randonnée car j'avais pas prévue la chose ce vendredi. Aller, au diable le cassage de tête, j'y vais et j'y suis allé. C'est incroyable comme ce bout de cap parait bien près de nous mais quand il faut l'atteindre, on y paye de sa personne! C'est bien simple, en y allant dans un chemin caillouteux, je croisais tout le monde qui rentrait avant la nuit. Je me suis demandé si je ne faisais pas une bétise, si je n'allais pas y perdre la vie dans ces conneries, si j'atteindrais mes 36+20 ans!!! (Rire). Mais non, vous inquiétez pas, si je poste ce message de ce jour, c'est que je suis revenu de ce cap et non pas d'entre les morts! En tout cas, ça valait le coup. Seul bémol: le soleil qui se couche à l'ouest rendait les côtes grises, difficilement visibles dans leurs détails. Alors je sais ce que je vais faire demain et vous le saurez demain soir, na!
Juste avant le premier mirador de ce cap, se trouve la seule plage de l'ile de Madeire. Oui, je vous vois venir: si par hasard un jour vous voulez vous la couler douce au bord de l'eau sur une plage de sable fin dans la lecture d'un bon livre et que vous choisissez Madeire, alors vous aurez tout sauf la plage de sable fin. Il n'y en a pas! Ok, je pousse un peu. Il se trouve qu'au lieu dit Prainha se trouve la seule plage naturelle de l'ile de sable, sauf qu'il est noir! Et puis Prainha veut dire en Français petite plage; alors vous voyez de quoi il en retourne si un jour toute la population de Madeire décidait de venir à la plage. Le paradoxe c'est que l'archipel de Madeire possède la plage la plus longue de tout le Portugal, même continental, sauf qu'il faut aller dans l'autre ile, Porto Santo. Selon les guides, cette très longue plage fait entre 8 à 10km de long. Dans mon parcours de la journée je suis passé par Calheta, un village en bord de mer qui a une plage de sable jaune (ou marron, c'est comme ont veut) et pas mal de monde à barbotter dans l'eau ou bronzer sur la plage. Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour se douter que ce sable ne vient pas d'ici. Ce qui me fait dire ça c'est que la plage de Calheta est protégée par une digue qui du coup, empêche les grosses vagues d'emporter le sable au large. Madeire, c'est que des galets plus ou moins gros qui servent de plage. Dans une autre localitée, Machico, les personnes en bord de mer à bronzer l'étaient sur une large planche posée sur ces galets, justements. Pas très folichon comme système.
Bref, comme vous le voyez, je me suis bien amusé à conduire dans l'ile (et à en faire pour ainsi dire le tour car si ma journée touristique s'est finis à Saõ Lourenço, il m'a fallut continuer le tour pour rejoindre mon village-hotel; du coup, la boucle est bouclée). Je m'en suis retourné chez moi de nuit, en prenant les voies rapides. Tout ça pour dire que je referais ce parcours, plus touristiquement parlant.
Finalement en y réfléchissant, je suis allé aux opposés de l'ile, Ponte do Largo, la pointe la plus orientale de l'ile et le Ponte de Saõ Lourenço, la pointe la plus occidentale. Comme il a fait super beau là où je suis passé (mais c'était pas si dur puisque je ne suis resté qu'au niveau de la mer alors qu'au centre de l'ile c'était hyper nuageux), j'ai put voir toutes les iles qui constituent l'archipel de Madeire. A savoir Porto Santo qui est la seconde ile habitée (à 40km de l'ile de Madeire), et les deux iles solitaires aux doux noms (traduits) iles sauvages et iles désertes.
Il y a un spectacle sur l'ile que les étrangers admirent ou du moins s'arrêtent pour voir comment ça l'a fait pour eux, quand c'était leur tour: la pose d'un avion de grande ligne sur la piste d'atterrissage. Et j'y ait eu droit et y aura droit dans quelques jours pour aller vous rejoindre au plus près de la France. Il faut savoir que la fin de la piste d'atterrissage est sur des piliers en béton et qu'en dessous, passe une autoroute. Quelques années auparavant la piste était si courte que les gros porteurs devaient finir leur course en freinant plus que de raison. Et d'ailleurs les gros porteurs n'étaient pas si gros que ça puisque la piste était trop courte poue eux. Maintenant tout est révolut et la piste, rallongée, se trouve 70m au dessus des vagues. Ça a dut être un de ces casse-têtes chinois que cet ouvrage d'art.
Bon aller, je vous laisse car il est bientôt 00h00 dans Madeire (01h00 en France) et que demain je dois me lever aux aurores pour la bonne cause...