Instants d'années (1)

jeudi 31 août 2006

Voici un cliché de cette grenouille mais je ne vous dirait pas où elle se trouve sur la façade, ce sera à vous de la trouver quand vous irez, vous aussi, à Salamanque.

Il faut savoir que si vous ne trouvez pas (et ce serait des plus étonnants vu le monde qui l'a trouvera quand vous serez là bas), elle est déclinée en souvenirs-gadgets pour touristes sous beaucoup de formes et de positions: grenouille étudiante, grenouille cycliste, grenouille porte clefs, grenouille etc etc...dans beaucoup de commerces.

mercredi 30 août 2006

Le petit jeu consiste à trouver où se cache la célèbre et mystérieuse grenouille posée sur une tête de mort?

Nous sommes sur le Patio de las Escuelas, face à la façade principale de l'universitée de Salamanque. Façade emblématique du plateresque Salamanquin. Pour la petite histoire, c'est la Pape Lune qui ordonna l'exécution de cette façade achevée en 1529 en l'adossant sur la structure gothique du bâtie.

Et donc parmis toute cette sculpture se cache une grenouille. C'est le petit jeu de la place de savoir où se trouve ce batracien qui, posée sur un crâne, symbolise le péché de luxure puni après la mort. Quelque chose comme une cinquantaine de personnes sur la place qui connaissent le jeu, s'essayent de la trouver, cette satanée grenouille. Alors si vous ne la trouver pas, c'est très simple, il suffit de suivre du doigt celui (ou celle) qui l'a trouvé et qui le montre aux personnes qui sont avec lui (ou elle). Et même en ayant la direction dans ce foisonnement de détails, faut bien la distinguer.

Alors si vous voulez que je vous le dise, tapez 1; si non, tapez 2 (3€ l'appel).

mardi 29 août 2006

Nous y voilà, mes premiers clichés de là bas.

C'est donc en téléphérique depuis 600m d'altitude que je suis descendu vers le jardin botanique de la ville de Funchal qui s'étage le long d'un versant de colline compris entre 200 et 350m d'altitude.

C'est bien simple, on y trouve des plantes et fleurs du monde entier, . Le climat de cette hauteur et la position de l'ile en elle même sur le globe fait que toute cette verdure pousse très bien. Ce sont les fleurs qui ont la cote (comme sur toute l'ile d'ailleurs) dans le jardin botanique, un peu la carte de visite du jardin, justement. Et puis il y a ce parterre fleuri qui est la pièce maitresse de ce qu'il y a à voir. Le seul point noir de cette ensemble, c'est qu'il ne faut pas trop s'approcher dans la mesure où des mauvaises plantes poussent entre les fleurs; le jardinier est trop fatigué, on va dire. La vue est plus belle quand on prend de la hauteur.

 Entrée 3€

lundi 28 août 2006

Les vacances sont finies pour tout le monde.

Les cartes postales se sont envolées de pays lointains vers d'autres pays lointains qui sont finalement les notres, ceux où l'on habite. ( je suis clair dans mes propos?). C'est ainsi qu'aujourd'hui j'ai (à mon avis) reçut la dernière carte postale de personnes que je connais. Oh c'est pas grand chose mais par l'entre mise de cette page de ce blog, je voulais les remercier.

Ces personnes n'ont pas besoin de se déclarer...

 

 

 

Finalement je ne connais pas beaucoup de monde...

 

Je me doutais qu'il y en avait surement en France (comme dans d'autres capitales européennes j'imagine) mais à Londres, des Starbucks, il y en a beaucoup. Où que l'on soit à se promener ou à visiter tel endroit, au coin de la rue, un starbucks il y a.

Et les caffe-latte que j'y ais pris, j'ai perdu le fil du compte en route. Aout 2005 j'étais pas seul sur Londres et la personne qui était avec moi (une de mes soeurs) a même fait des pieds et des murs pour en trouver un, de starbucks, au lieu de continuer le parcours que j'avais concocté durant notre séjour.

Mais faut suivre car la tasse de caffe-latte à 1.80£ (soit quelque chose d'approchant des 3€) ça calme. C'est si bon pourtant et puis, on est en vacances oui ou non? Au diable les dépenses sensées.

dimanche 27 août 2006

 

Le chateau d'Amboise devait surement être des plus imposants avant la révolution Française. Aller savoir pourquoi son démantellement? Dire qu'il faisait le tour des remparts avec une cour intérieur!

Alors oui, il reste encore deux ailes (entières?) du chateau de cette fin du XVème plus les deux tours qui servaient à monter sur le promontoire d'où reposait le chateau et une chapelle, la chapelle St Hubert, sise sur les remparts, presque en porte à faux.

A l'intérieur de cette chapelle, dans le transept gauche, une plaque funéraire pour signaler à tout un chacun que repose un homme qui a fait beaucoup pour l'art, un inventeur hors pair, celui qui a peint un tableau invendable, j'ai nommé Léonard de Vinci. On suppose que les restes du génie mort en 1519 sont dans la chapelle. Quoi qu'il en est, dans le parc se trouve une statue à sa mémoire et un peu plus loin au bout de la rue Victor Hugo, se trouve la demeure où il est venue finir ses jours, Le Clos Lucé.

Amboise, c'est 7€ l'entrée.

      En ce lieux repose les restes de LEONARD DE VINCI.

samedi 26 août 2006

Voilà je suis rentré de partout en étant chez moi, en France.

Le trajet d'avion de retour s'est bien passé dans la mesure où j'étais à ma place dans l'avion, à savoir près du hublot. Enfin!

La conclusion de tout ça: je serais bref puisque dans les mois à venir j'aurais l'occasion d'en reparler. Disons que 3 endroits de l'île m'ont charmés et ces 3 endroits, ce sont plus des paysages que des localitées ou des monuments. Bien que l'île fut découverte en 1419, à part Funchal il n'y pas grand chose ailleurs. Bien sur, certains villages (principalement cotiers) sont de l'époque naissante de Madeire mais peu de témoignages subsistent à nos jours: l'église ou une chapelle et quelques rues autour de cet édifice.

D'un point de vue enrichissement culturel, ma première semaine en Toscane fut ma préférée des 3 que j'ai passé hors de france. Tant et si bien que si je retourne en Toscane l'année estivale 2007, je retourne au même endroit (vers Montepulciano), puisque je n'ai pas fini de visiter cette région, tout simplement.

Il faut laisser au temps celui de digérer ce que j'ai vécut et petit à petit, photos aidant, des souvenirs, des détails me reviendront en mémoire. D'ici là, qui est prochainement, une petite carte postale de Madeire pour ceux à qui je n'en ai pas envoyer, faute d'adresse de réception...

 

lundi 21 août 2006

Lundi 21 aout

Mardi dernier, jour férié, je suis allé au sommet de l'ile du nom de Pico Ruivo (1862 mètres) par un sentier de randonnée du nom de Ecumeada (1007 mètres) en parcourant les 11,4 kilomètres qui séparent ces deux points. On s'en souvient? Bon, il se trouve que c'était juste un sentier de randonnée comme ça et non pas l'un des deux sentiers officiels pour touristes. Il y en a un des deux qui est plus spectaculaire que l'autre, à savoir le départ du Pico de Arieiro (1818 mètres) distant de 7km du Pico Ruivo. L'autre sentier est au départ de Achada do Teixeira (1592 mètres) distant quant à lui de 3km du sommet. Voilà, les pionts sont posés.

Donc j'ai décidé que pour mon dernier jour sur Madeire de monter au Pico Ruivo depuis le Pico do Arieiro. Ça a super bien commencé pour mal finir, me bousillant ma fin de journée!

Lors de ma randonnée de mardi, en allant vers le sommet, j'avais en face de moi des versants de montagnes très impressionants, complètements déchiquetés, de formation très raide. Il se trouve que le parcours depuis l'Arieiro passe en plein milieu de ces formations rocheuses. Et je vous dit pas la vue que l'on a, c'est tout simplement impressionant! Le trajet est comme celui de mardi dernier, c'est à dire complétement cahotique: on descend des marches de 40cm de hauteur, on passe par des dénivelés qui obligent à se tenir aux cables qui servent de garde fou, on passe par de la végétation qui vous dépasse largement, on passe par des tunels où, en leur milieux, se trouve des flaques d'eau qui vous mouillent les pieds, bref, c'est un bonheur de randonnée. Mais ce qui vous scotche à vos godasses, c'est ce sublime paysage. Alors surement qu'aujourd'hui n'était pas aussi la journée pour ça car les nuages étaient trop nombreux et trop denses pour voir tout des montagnes alentours. Alors oui, on voyait pas mal de choses mais ça aurait put être beaucoup mieux. Il se trouve que comme je suis à la fin de mes vacances, mes rouleaux de pélicules sont proches de deux quand j'entamme la montée ( et descente ) du Pico Ruivo. C'est pour dire que je sens que j'allais en être à court. Sauf que voilà, ça fini mal!

Le parcours fait que l'on évolue sur 7km dans ce qui est époustouflant et à certains moments casse-geule qui fait que le parcours est déconseillé aux personnes atteintes de vertiges. Un parcours très populaire et, depuis le restaurant-café-parking du Pico de Arieiro, un monde fou! Et malheureusement pour tout ce beau monde, l'aventure de ce lundi fut de courte durée puisqu'à mi-chemin, le trajet est fermé d'une barrière cadenassée! Putain de bordel de merde!!!!!!! Je ne vais pas venir à Madeire tous les ans! Si c'est pas maintenant, ce sera jamais plus de ma vie! Alors que j'évoluait dans ce paysage idylique, 4 personnes m'ont croisées venant de devant moi. Oui, il faut dire que moi qui suis matinal, à 9h00 j'étais en route et si je sais compter sur mes mains, j'étais donc le 5ème sur le sentier. L'une des 4 personnes devant moi qui m'a croisé m'a averti que c'était fermé. Inutil de vous dire que je ne l'ai absolument pas cru et pensé à une blague. J'ai continué et, en effet, triple zut! Que nenni, tant pis si j'ai un PV, car il est indiqué que les lundis, mardis et mercredis, le sentier est fermé en raison de travaux. Dans un esprit de logique qui est mienne, j'ai enjambé cette barrière et continué mon chemin. Entre temps, un couple et celui qui m'avais averti plus tôt ont fait de même. Quelques centaines de mètres plus loin, des hommes étaient en effet en train de faire ce qui m'avait blufffé les jours plus tõt: les marches dans les rochers, les sentiers, les tranchées à travers les rochers, etc... Alors comme ils étaient à faire les sentiers avec du ciment et compagnie, on ne pouvait donc pas marcher dessus. Je suis bien resté jusqù'aux midis à voir le sommet du Pico Ruivo, là, à portée de main sans pouvoir y aller! Triple zut! On était une dizaine de personnes, là comme des cons à attendre je sais pas quoi; une graçe présidentielle? une arrivée d'extraterrestres? les Italiens avec leur coupe du monde? Je sais pas mot. Quoi qu'il en est, les prévisions de la journée étaient d'aller au Pico Ruivo, d'y rester un petit moment, de retourner au Arieiro ( quasiment à la fin du jour ) et d'assister au coucher de soleil depuis ce sommet (le 3ème de l'ile). Et ben à 14h00, j'avais comme qui dirait, l'herbe sous les pieds de coupée! Alors je me suis rabattu sur l'autre montée vers le Pico Ruivo, l'Achada do Teixeira. Rien à voir avec le sentier d'avant; rendez vous compte que j'ai croisé un gamin qui faisait de la trotinette!!! Un chemin familliale d'un mètre de large tout en pavés. Rien de marrant et un tout petit peu une perte de temps! Je suis quand même montée là haut, juste pour le fun, juste pour le principe. Ça m'a tellement dégouté que je n'ai même pas assisté au coucher de soleil car à 16h, j'étais au niveau de la mer.

J'ai terminé ce lundi à rouler de ci, de là et me revoilà à l'hotel pour ce qui sera ma dernière nuit sur cette ile. Zut ça fini en queue de boudin. Mais bon, le peu de fait de ce parcours, ce fut génial! Et que de photos, j'ai hate de les avoir développées!.

dimanche 20 août 2006

Dimanche 20 aout

Encore devant cet ordinateur? Mais j'ai l'impression de n'être venu ici qu'il n'y a que 5mn pour relater la journée d'hier! Ça passe décidement trop vite ces vacances!!!

Ce dimanche me sera une journée mémorable car j'ai fait ce que toute personne venant à Madeire se doit de faire au moins un jour au minimum une levada. En préparant dans mon petit chez moi de France ce séjour ici, j'avais en tête de déjà, en faire une, mais je ne savais pas trop laquelle. Et c'est pas les bouquins que j'ai commandés via le net des lavadas (que j'ai jamais reçus d'ailleurs) qui m'ont aidés. Je me disais qu'en arrivant sur le sol de Madeire, j'en trouverais bien un de bouquin qui me donnerais un semblant de réponse. Comment? Vous me demandez ce qu'est une levada? Ok, je vais vous répondre.

L'une des richesses naturelles de Madeire c'est son potentiel d'eau douce. En gros, c'est l'eau de pluie qui s'infiltre dans le sol jusqu'à rencontrer une couche imperméable et elle sort sur les cotés des montagnes. En 1419, les premiers colons Portugais ont vu cette manne naturelle et se sont mis à faire des canaux (levadas) pour amener cette eau vers leurs champs. Pour aller plus vite, à l'heure actuelle, dans cette ile des plus riquiquis perdue en plein Atlantique, plus de 2000 kilomètres de levadas serpentent à travers l'ile. Oui oui, 2000 kilomètres!!! Ces levadas ont la particularitée d'avoir à chaque fois une chemin parallèle à l'écoulement de l'eau qui sert à l'entretien de celle-ci. Ces chemins qui accompagnent les levadas sont une aubaine des plus fantastiques pour toute personne avec: de bonnes chaussures, un sac à dos, une lampe torche, une bouteille d'eau et pour certains, une canne; en gros pour tous les randonneurs de la planète!!! Ces sentiers qui suivent ces levadas sont l'occasion inouie d'atteindre des endroits innaccessibles QUE à pied, puisque l'eau est cherchée dans des lieux très reculés dans la montagne, des endroits à couper le souffle tellement c'est beau et magnifique, et aussi de ne pas du tout se fatiguer puisque le dénivelé du sentier est quasiment nul. Et oui, il ne faut pas que l'eau coule trop vite. Alors ont suit les courbes de la montagne, tranquillement dans des paysages vierges de toute implication de l'homme (à part la construction des canaux). Il faut savoir que Madeire a une forêt qui existait en Europe jusqu'à ce que la dernière glaciation n'arrive et ravage tout. Cette forêt est appelée Laurissilva. C'est des arbres plus ou moins gros selon l'altitude, tordus dans les branches et le tronc, avec de la mousse qui pend. Ils sont enchevêtrés les uns dans les autres; bref, on voyage dans le temps en même temps qu'avec son pied gauche et accessoirement son pied droit.

Les canaux de ces levadas sont plus ou moins importants selon le débit de l'eau qu'ils canalisent. Ça va de 30cm de large pour 20 de profondeur à 80cm de largeur pour 50 de profondeur. Les concepteurs de ces levadas les ont faits passer sur de petits ponts, traversés les montagnes en la creusant, et tout ça à des endroits, ont se demande comment cela fut possible: en pleine nature, vous avez des murs qui supportent levadas et chemins, des tunels creusés sans instruments autres que masses et burins! En tout cas ces levadas remportent un énorme succès. Je n'en ai pas parlé depuis une semaine que je suis à Madeire, mais combien de levadas je vois déboucher le long des routes, courir comme de l'eau d'un gros orage de chez nous. Des fois, le trop plein fait que cette eau sort de son lit et traverse la route pour se faire recapter de l'autre coté de la route. D'autres fois, l'eau disparait sous la route à se demander où elle peut aller. Bref, c'est une véritable institution sur cette ile. Aussi, combien de fois j'ai vus des randonneurs déboucher sur la route, randonneurs qui suivaient une levada (depuis combien de temps)? Et moi dans ma voiture à me dire qu'il faut vraiment que je m'en fasse une rapidement, même si j'avais déjà la date en vue (ce dimanche ci justement). Le ruisselement de cette eau est dans tous les endroits, j'en ai même vu dans Funchal, la capitale! C'est un truc à faire quand on vient ici, ça c'est sur!

Il est dit que pour faire toutes les levadas de Madeire, il faudrait 3 mois consécutifs. Je n'ai qu'une seule journée et c'est donc les levada do Risco et levada das 25 Fontes que j'ai choisis. Elles sont toutes deux à coté l'une de l'autre et surtout, elles me permettent de faire une sorte de boucle car franchement ça me gonfle d'aller d'un point A vers un point B et de refaire le chemin en sens inverse pour atteindre le point A de départ. Ici, en coupant à travers la montagne à un moment donné, il m'est possible de ne pas revenir sur mes pas. En plus c'est des lavadas humaines, j'veux dire par là qu'en tout elles ne font que 4km de long (8km au bas mot avec le retour). La levada do Risco (levada du risque pour les non-portugais)n'est pas très spectaculaire puisque sa naissance n'est qu'une chutte d'eau d'une vingtaine de mètres de hauteur. Par contre, celle des 25 fontaines reste assez impressionnante. On abouti dans une sorte de cuvette qui récupère l'eau qui tombe de la falaise au dessus de nos têtes, eau qui arrive de toutes part en plus ou moins grande quantitée. Cette eau tombe dans un petit lac juste au pied de la falaise et l'écoulement fait qu'elle dévale doucement une pente entre des rochers et galets (les restes de la falaise, tombés avec le temps). Entre temps les hommes sont apparus et venus sur l'ile et au pied de ce dévalé, ils ont construit le début du canal qui est donc la levada que l'on a suivit auparavant pendant 3kms.

Personnes sujettes au vertige, c'est pas trop pour vous puisque le sentier est franchement à pic de falaise, ça va du sentier de 3mètres de large en terre battue et rochers, à l'autre sentier inexistant qui oblige à marcher sur la paroi de la levada qui ne fait que 15cm de large au bord de la falaise. C'est tout ce que j'adore, prendre des risques! Que ce soit l'autre randonnée de lundi vers le Pico Ruivo ou cette levada de ce dimanche, j'ai fait le con, je ne le cache pas. Avant chaque levada ou randonnée pédestre, il y a un panneau qui explique le parcours, son histoire, les kilomètres à parcourirs, l'équipement nécessaire et surtout pas mal de recommandations que je n'ai pas absolument pas suivis. Il est dit qu'au départ, il faut prévenir une personne de son itinéraire du jour ou du moins son hotel, et de ne pas partir seul. Ça se comprend si on fait une chute ou que l'on se foule la cheville. Et moi, j'ai tout fait seul, mais bon, à chaque fois j'arrive à bon port sain et sauf. Je ne m'encombre pas de détails!

J'ai éte long ce soir et je vais arrêter car demain je recommence un autre parcours vers le Pico Ruivo, encore un. De toute façon j'aurais l'occasion d'en reparler de tout ça...J'ai tant à dire encore.

samedi 19 août 2006

Samedi 19 aout

C'est avec un sentiment de frustration qu'hier je m'en suis allé de la pointe de saint Laurence (oui, je traduit sinon je vais en perdre en cours de route). Frustration de ne pas avoir vu les côtes de l'ile sous son bon jour. C'est ainsi que ce matin je me suis levé avant les poules, genre 5h30 pour m'en aller sans le petit déjeuner vers la pointe en question. Le dilemme s'est posé à moi si je devais y aller en direction de l'Est en longeant la côte ou de descendre vers l'autre coté de l'ile (le sud), passer dans Funchal et remonter vers le Nord-Est. Et bien c'est cette seconde option que j'ai choisi et sur le papier (ou sur la carte) ça parait plus long, et ben détromper vous, il y a le même kilométrage et c'est plus en ligne droite, plus de routes récentes. Je suis arrivé au premier mirador de nuit avec juste ce qu'il faut de jour qui perce la nuit. Comme Tom Hanks, sur cette finistère, j'étais seul au monde. Et comme dirait le groupe téléphone, le jour s'est levé. Heureusement me diriez vous puisque c'est normal venant de la nature. Ce qui est bien et interressant depuis ce mirador, c'est que l'on voit super bien la physionomie de l'ile. En face de nous, une côte pars vers la gauche (le sud) et une autre part vers la droite (le nord). Tant et si bien que l'on a comme qui dirait la vue en coupe de Madeire. Du Nord on voit très bien les falaises tomber à pic dans l'océan; la partie haute de ces falaises monter vers les sommets puis descendre en pente douce vers le sud, du coté de funchal. On a toute cette vision sans tourner de la tête, c'est là juste sous nos yeux. A propos, la lune, elle est présente sauf que c'est un croissant tout fin.

Donc c'est avec un soleil haut que je m'en suis allé continuer pour la seconde journée de suite à rouler dans l'ile pour tout voir. J'ai vite déchanté: en allant sur la pointe, à un moment je me suis ramassé une averse qui, bien que partie, m'est revenue sous la forme de brouillard puis de pluie. Mais bon ça se comprends dans la mesure où je me trouvais sur une hauteur, du coté de Santa Da Serra. Comme je trouvais que c'était du gachis, de la perte de temps, j'ai changé mon fusil d'épaule pour changer de trajet (oui, encore une fois). Mais bon, comme je ne viendrais plus à Madeire, ce sera de toute façon à faire qu'il pleuve ou qu'il vente. Quoi qu'il en est, la journée s'est bien finit et le tantôt, pas de puie, ou si peu. J'aurais parcourus 354km ce samedi pour une ile qui avoisine les 24km de haut en bas et les 57km de longeur. Sans compter qu'hier j'en ai fait 243 de kilomètres. Je peux quand même le dire: j'ai fait ce que j'avais prévue de faire et voir. Il me reste pourtant encore un détail et pas des moindres puisque c'est ce que font les gens quand ils viennent à Madeire. Donc selon la météo, je ferais ça dans les 2 jours à venir.

Beaucoup de village traversés en fleurs, mais pas les vraies, celles en papier crépon. Il y en a sur les lampadaires, de lampadaires à lampadaires, etc... et tout ça en direction de l'église. C'est assez joli et je suis sur que ça va bien rendre, on verra.

Voilà les enfants, j'ai pas grand chose à dire ce soir puisque ce fut conduite le long du jour. Ah si, ce matin de bonne heure, je me suis fait controler par la police. Ils étaient deux, en plein milieu d'un tunel (aucun échapatoir si l'on est l'ennemi public nº1). L'un des deux a vu mon permis de conduire et a vite fait le rapprochement que ma voiture était de location, bref, ils m'ont pas trop emmerdé. Ça m'a fait dire que mardi matin en allant à l'aéroport, il faut bien que je respecte le code de la route car ça serait trop con de manquer l'avion pour un PV d'excès de vitesse ou autre chose d'idiot. Par la même occasion, j'ai vu que j'ai mis 40mn pour aller de l'hotel à l'aéroport. C'est un bon tuyau que celui là.

A rouler de la sorte, je suis venu à me dire que je ne pourrais pas vivre sur une ile. Je crois que je m'enmerderais. L'ile est pour ainsi dire petite et quand on y vit, que l'on a été partout au moins une fois dans sa vie, que reste t-il à faire d'autre? Vivre pour travailler, se marier, enfanter puis mourir? Et tout ça en restant au même endroit? On est quand même bien sur le continent, dans un pays donné. S'il y en a beaucoup autour du sien, cela donne de ces opportunitées de découvertes non négligeable. Madeire, c'est bien, mais pour y venir en vacances seulement...

Sur ce, à demain.

 

vendredi 18 août 2006

Vendredi 18 aout

Hier, une nouvelle fois, je suis allé sur le balcon de ma chambre 305 voir comment était cet océan. Ainsi que le ciel bien évidement. Alors il se trouve qu'il n'y avais pas la lune et ça a joué sur 2 tableaux: on ne voyais quasiment rien dehors des montagnes, sauf les quelques éclairages de lampadaires éparses et ce manque de lune faisait que l'océan était déchainé. En tout cas plus que la normale. Et là, en rentrant de ma journée, le son est des plus forts si bien que ce soir, c'est porte fenêtre fermée, quoi qu'il arrive. Et puis on voit bien les étoiles en ce moment, ça va beaucoup être favorable pour la journée de demain. Classe.

J'ai décidé d'un commun accord avec moi même de visiter l'ile les deux jours à venir en voiture. Ça va bien de rester à la même place ces jours durant. Il faut aller voir ailleurs de quoi il en retourne. C'est ainsi qu'avec ma petite voiture je suis partis de mon Saõ Vicente en direction de l'ouest, de Porto Moniz. Bon pour la faire plus simple, j'ai longé la côte en descendant vers Funchal pour remonter vers la Ponte de saõ Lourenço. Si bien qu'en regardant le plan de l'ile, j'en ai fait les 4/5 ème, rien qu'aujourd'hui. A part Funchal, les villages qui se trouvent principalement sur les côtes, n'ont pas d'un quelconque intérêt. Ce qui est plus important dans un parcours comme celui ci, c'est bien évidement les paysages dont certains à couper le souffle quand on est à des à-pics vertigineux! Je pense bien évidement à un endroit bien particulier où je suis allé qui est le Cabo Giraõ, à l'ouest de Funchal. J'ai trouvé preneur avec 580m d'hauteur qui fait que le Cap Canaille avec ses 370m, il est bien gentilloux! Etre à 580m au dessus des vagues, on s'ent rends finalement pas compte, on a pas conscience d'être si haut. Ce qui est orifinal dans la vision de la côte tout en bas, c'est que des gens ont étés futés de cultiver des lopins de terre entre la falaise et les galets qui constituent la plage. Alors, est-ce des personnes sensées ou alors c'était ça ou rien, mais à bien y penser, si un jour il y a une tempête et que les vagues viennent frapper la falaise, adieu lopin de terre... Ok, trève de plaisanterie, on est peut être à 580m au dessus des vagues mais de loin, quand on se retourne pour voir cette falaise, elle est moins impressionante que le Cap Canaille (par exemple). Par contre du haut de ces 580m, la vue sur Funchal qui se trouve à notre gauche, c'est grandiose. Dommage qu'au premier plan il y ait des chantiers en cours qui cassent un peu le spectacle. Sur mon parcours du jour aussi la visite du premier édifice religieux de l'ile et bien entendu des fleurs à foison.

J'ai finis ma journée du coté de Ponte de Saõ Lourenço qui est un cap qui n'en finis pas en allant vers l'est, vers les côtes Africaines (qui sont loins et impossiblement visibles). 2 miradors permettent d'avoir des vues sur les falaise de couleurs allant du rouge au noir et c'est super populaire car ça grouillait de monde. Le second mirador, celui qui avance en profondeur dans le cap, est aussi un parking où l'on peut laisser sa voiture pour faire la fin du cap à pied, jusqu'au bout-bout. Alors moi, je me suis (à nouveau)demandé si je devais faire ces 3km à pied alors qu'il était 18h00 et,  bien que le soleil soit haut, j'en ai pour 6km en tout (en plus j'avais pas avec moi mes chaussures de randonnée car j'avais pas prévue la chose ce vendredi. Aller, au diable le cassage de tête, j'y vais et j'y suis allé. C'est incroyable comme ce bout de cap parait bien près de nous mais quand il faut l'atteindre, on y paye de sa personne! C'est bien simple, en y allant dans un chemin caillouteux, je croisais tout le monde qui rentrait avant la nuit. Je me suis demandé si je ne faisais pas une bétise, si je n'allais pas y perdre la vie dans ces conneries, si j'atteindrais mes 36+20 ans!!! (Rire). Mais non, vous inquiétez pas, si je poste ce message de ce jour, c'est que je suis revenu de ce cap et non pas d'entre les morts! En tout cas, ça valait le coup. Seul bémol: le soleil qui se couche à l'ouest rendait les côtes grises, difficilement visibles dans leurs détails. Alors je sais ce que je vais faire demain et vous le saurez demain soir, na!

Juste avant le premier mirador de ce cap, se trouve la seule plage de l'ile de Madeire. Oui, je vous vois venir: si par hasard un jour vous voulez vous la couler douce au bord de l'eau sur une plage de sable fin dans la lecture d'un bon livre et que vous choisissez Madeire, alors vous aurez tout sauf la plage de sable fin. Il n'y en a pas! Ok, je pousse un peu. Il se trouve qu'au lieu dit Prainha se trouve la seule plage naturelle de l'ile de sable, sauf qu'il est noir! Et puis Prainha veut dire en Français petite plage; alors vous voyez de quoi il en retourne si un jour toute la population de Madeire décidait de venir à la plage. Le paradoxe c'est que l'archipel de Madeire possède la plage la plus longue de tout le Portugal, même continental, sauf qu'il faut aller dans l'autre ile, Porto Santo. Selon les guides, cette très longue plage fait entre 8 à 10km de long. Dans mon parcours de la journée je suis passé par Calheta, un village en bord de mer qui a une plage de sable jaune (ou marron, c'est comme ont veut) et pas mal de monde à barbotter dans l'eau ou bronzer sur la plage. Il ne faut pas sortir de Saint Cyr pour se douter que ce sable ne vient pas d'ici. Ce qui me fait dire ça c'est que la plage de Calheta est protégée par une digue qui du coup, empêche les grosses vagues d'emporter le sable au large. Madeire, c'est que des galets plus ou moins gros qui servent de plage. Dans une autre localitée, Machico, les personnes en bord de mer à bronzer l'étaient sur une large planche posée sur ces galets, justements. Pas très folichon comme système.

Bref, comme vous le voyez, je me suis bien amusé à conduire dans l'ile (et à en faire pour ainsi dire le tour car si ma journée touristique s'est finis à Saõ Lourenço, il m'a fallut continuer le tour pour rejoindre mon village-hotel; du coup, la boucle est bouclée). Je m'en suis retourné chez moi de nuit, en prenant les voies rapides. Tout ça pour dire que je referais ce parcours, plus touristiquement parlant.

Finalement en y réfléchissant, je suis allé aux opposés de l'ile, Ponte do Largo, la pointe la plus orientale de l'ile et le Ponte de Saõ Lourenço, la pointe la plus occidentale. Comme il a fait super beau là où je suis passé (mais c'était pas si dur puisque je ne suis resté qu'au niveau de la mer alors qu'au centre de l'ile c'était hyper nuageux), j'ai put voir toutes les iles qui constituent l'archipel de Madeire. A savoir Porto Santo qui est la seconde ile habitée (à 40km de l'ile de Madeire), et les deux iles solitaires aux doux noms (traduits) iles sauvages et iles désertes.

Il y a un spectacle sur l'ile que les étrangers admirent ou du moins s'arrêtent pour voir comment ça l'a fait pour eux, quand c'était leur tour: la pose d'un avion de grande ligne sur la piste d'atterrissage. Et j'y ait eu droit et y aura droit dans quelques jours pour aller vous rejoindre au plus près de la France. Il faut savoir que la fin de la piste d'atterrissage est sur des piliers en béton et qu'en dessous, passe une autoroute. Quelques années auparavant la piste était si courte que les gros porteurs devaient finir leur course en freinant plus que de raison. Et d'ailleurs les gros porteurs n'étaient pas si gros que ça puisque la piste était trop courte poue eux. Maintenant tout est révolut et la piste, rallongée, se trouve 70m au dessus des vagues. Ça a dut être un de ces casse-têtes chinois que cet ouvrage d'art.

Bon aller, je vous laisse car il est bientôt 00h00 dans Madeire (01h00 en France) et que demain je dois me lever aux aurores pour la bonne cause...

jeudi 17 août 2006

Jeudi 17 aout

Ce matin au petit déjeuné, il y avait un de ces monde parlant l'Espagnol que j'imagine qu'entre hier et ce matin, il a dut y avoir une armada, d'arrivée. Et puis vous savez, les iles Canaries ne sont qu'à 580km plus au sud que Madeire. Alors surement qu'avant de rentrer chez eux, ces Espagnols ont fait un crochet par l'endroit où je suis...

Petite surprise au réveil: un soleil radieux, un de ceux que l'on regrette qui ne soient pas là tous les jours. Je suis quand même resté sur le programme du jour sans chercher à le bousculer pour refaire une randonnée là où le résultat donnerais un panorama des plus grandioses...Mais bon, il faut savoir qu'aux fins de journées, il y a toujours des nuages menaçants mais pas concluants de pluie.

Je suis donc retourné à Funchal car hier j'avais pas finis de tout voir. Pour être plus exact, ce que j'ai vu aujourd'hui se trouve en périphérie; sur les hauteurs, forcément!

Surplombant la ville se trouve une banlieu du nom de Monte et c'est vraie que pour y aller, ça monte! Alors brave garçon que je suis, je ne me suis pas démonté et j'ai pris le téléphérique qui part du bord de mer jusqu'à 600m plus haut. Les vitres des cabines sont un chouias sales ou plutot rayées mais bon, en choisisant là oú c'est moins ravagé, j'ai mitraillé la ville et ses environs de clichés en veux tu, en voila. J'ai pas les moyens de me payer l'hélicoptère que je vois de temps en temps évoluer au dessus de la ville pour avoir des vues d'en haut. Le téléphérique c'est plus dans mes cordes, comprenez mon budget. Bon le voyage en téléphérique, à mon avis tout le monde connais: le vertige de certains, le tangage de la boite au dessus du vide, le silence quand on est loin de la machinerie, cette curiositée de savoir comment diable le support de la cabine passe au moment où il croise les pilones, etc etc...

Arrivé sur cette hauteur sains et sauf, avec mon petit déjeuné encore dans mon ventre, j'ai commencé par visiter le jardin tropical du Monte Palace. Par la suite je suis allé voir le jardin botanique de la ville de Funchal qui se trouve pas loin de Monte mais loin de Monte quand on y pense bien. J'ai adoré le jardin tropical du Palace plus que celui, botanique. Le jardin tropical est présenté comme les Portugais au Japon. Si bien que dans pas mal de coins du trajet, on croise des passerelles rouges à la façon Japonaise, des sculptures de bouddas (???????) au milieu de verdure, plus pas mal de choses en relation avec le Japon. En fait ,c'est comme un jardin Japonais mais sans tout ce qui ressemble à des Bonzais ou de la miniature. Quoi qu'il en est, c'est magnifiquement bien présenté et on prends plaisir à déambuler parmis toute cette verdure, toutes ces fleurs, toutes ces cascades et cours d'eau remplis de poissons én-AU-rmes , croiser le chemin d'un paon ou d'une poule avec ses poussins ou même des cygnes... Tout ce parc s'articule autour d'un batiment qui est un palace avec ses clients et ses personnes qui travaillent autour de l'hotellerie. Et attention le palace, ça a pas la gueule d'un boui-boui!

Je ne dirais pas un mot des plantes et fleurs car c'est difficilement traduisible de ce que j'ai vu. Je vous dirait qu'il y en a de tous les gouts et pour tout le monde et que j'ai beaucoup clic-claqué!

A Monte il y a une église qui se visite et qui vaut cette visite; la vue sur la ville depuis la terrasse mérite aussi le coup d'oeil.

Ensuite j'ai voulut me replonger dans un jardin botanique et franchement je croyais que c'étais pas loin de Monte. J'dis ça car il a fallut que je me rachètes un autre billet de téléphérique pour descendre vers la ville!!! J'en revenais pas et je parlais déjá à l'arnaque! Il se trouve que le premier billet, je l'ai pris avec le retour et maintenant, je dois racheter un second pour descendre? Sauf que je l'ai pris aussi avec le retour, et tout ça plein tarif! Je suis donc redescendu vers la ville mais avec un arrêt à mi-chemin puisque le jardin est en pente le long d'une colline mais pas franchement au bord de la mer. Du coup j'ai bien fait d'avoir tous ces billets.

Le jardin botanique, au premier abord j'étais déçu car rien de nouveau sous le soleil de ce que je venais de voir avant. Et puis vers la fin du parcours, toute la section cactés et palmiers, j'ai aimé car les formes étaient à chaque fois des plus originales. La présentation aussi faisait que c'était plaisant au regard. Et puis j'ai put voir pour la première fois de ma vie des papyrus en plantes et non pas comme hyérogliphes dans un musée! Cool! Enfin, avec mes chtites connaissances des plantes, j'imagine que c'était des papyrus... vous me mettez dans le doute tout d'un coup. A flâner dans ces deux jardins et les voyages dans les airs, je voyais la journée défiler trop vite et d'en faire, et voir, pas beaucoup.

Récupération du véhicule et direction vers ce qui fut le meilleur de la journée, voir de tout ce que j'ai vu depuis ce que je suis à Madeire: Curral des Freiras, un village. Pas n'importe lequel des villages. Celui qui est le plus populaire de l'ile, celui qui reçoit la visite d'un grand nombre de touristes à tel point que sur une hauteur du nom de Eira do Serrado, un hotel restaurant s'est construit pour reçevoir ce bon monde. Eira do Serrado, c'est un lieu dit d'où l'on a une vue sur le village qui est LE panorama de Madeire magnifique par excellence. On est à une hauteur de 1095m et le village est 800m en contre bas. Tout autour du village, ce n'est que montagnes encore plus hautes que là d'où l'on est. Si bien que je me suis dit que le village devais surement se présenter comme dans un entonnoir et les montagnes qui montent à pic tout autour. En plus, des montagnes déchiquetées!!! Il faut dire que j'ai eu peur en montant au volant de ma porshe (ok, de ma fiat) car je suis rentré dans de la brume et  j'avais peur que le spectacle ne soit gâché. Mais il se trouve qu'au détour d'un virage, plus aucuns nuages: arrêtés par la montagne coté face, plus rien coté pile. MAGNIFIQUE!!! Rien á dire sinon bravo. D'en haut je suis descendu au fond de la vallée et j'ai bêtement fait toutes les rues, même si d'en haut je voyais bien que pratiquement toutes, étaient sans issues. Juste pour le principe. Inoubliable, rien à dire.

Par la suite j'ai roulé de ci de là, histoire de voyager parmis les bananeraies et vignes en treilles le long du litoral et me voilà de retour à l'hotel après avoir été déjeuné pas loin de celui ci. Encore une journée de conclue et riche de souvenirs pour les soirs d'hivers à venirs...

 

 

Mercredi 16 aout

Faut qu'j'arrête de me réveiller en pleine nuit pour écouter l'océan!!!

Moi, le petit déjeuner à 8h00 du matin, ça va un moment et aujourd'hui ça ne me convenais pas du tout. Tant et si bien quà 7h00 je m'en allais de l'autre coté de l'ile, vers la capitale de Madeire, Funchal. La ville a la moitiée de la population de l'ile, à savoir 102521 habitants.

J'ai pris mon temps pour traverser l'ile (contemplation de ce magnifique paysage) mais même à ma lenteur d'escargot, en 1/2h j'étais de l'autre coté. Entre temps j'ai pris ce qui semble être la seule voie exprès à deux voies de l'ile qui longe la côte avant, et après Funchal, en direction de l'aéroport. Je sais que le sud est le royaume des plantations des bananes mais je fut impressionné de cette océan de verdure. Imaginé cela: tout est vert d'une profusion de bananiers et de ci de là, des maisons qui sortent, tels des ilots. J'ai hâte de revoir ça dans le parcours que je me suis fait et qui me raménera plus tranquillement dans cette région. Bientôt les immeubles-signaux d'une banlieu de la ville et la voilà dans toute sa splendeur en amphithéatre grace aux montagnes alentours.

Je gare ma voiture à la journée dans un parking couvert en plein centre ville (à 4 euros la journée) et me voilà paré pour la découverte d'une ville riche en tout d'un point de vue historique. Il fait très couvert mais paradoxalement, il fait très chaud, je dirais trop chaud pour la températutre que les pharmacies affichent au dehors: 26º. De toute façon autant le dire depuis le début, il a plut toute la matinée par intermitence. Mais ce fut une pluie bienfaitrice de gouttes qui ne nécessitaient nullement de parapuie.

L'une des attractions de la ville est son marché couvert. Il est dit qu'il n'est ouvert que les matins mais je suis passé bien des fois devant le batiment pour voir qu'il l'était aussi de l'aprés midi. Mais que fait la police? Alors là, les couleurs des étals, incroyable! Des fruits que j'ai jamais vus, d'autres, je sais même pas comment on les manges, les présentions des étals qui invitent à l'achat. On vient en ville rien que pour ça et c'est vraie que ça vaut le détour.

Au départ de Porto, j'avais l'ordre hyper-méga-gigantissime-extra.... important de ramener pour ma mère des orchidées et moi, ramener pareil choses dans mes valises, dans l'avion, ça me disais pas grand chose. J'ai bien pensé aux bulbes ou aux semences, si c'est possible...et ça l'est!!! Alors je ne sais pas ce que je lui ait acheté comme orchidées mais j'y ais mis la dose en lui achetant de chaque fleurs. Elle va être ravie et je suis sur que c'est la première chose qu'elle va me demander mardi matin quand je la verrais. Elle aura même un extra en des fleurs qui ne sont pas des orchidées mais que j'ai trouvé belles sur pieds. Fallait que je la satisfasse dans ces achats si je ne voulait pas être rayé de son testament et après qu'elle nous fasse une crise cardiaque!!! Alors comme le dis si souvent un ami ça, c'est fait!!!

Ensuite ce fut la visite de la ville. Vous aller me dire que je commence à vous gonfler avec les fleurs, mais je n'ai jamais vue une ville aussi fleurie! Tout espace vert est occupé par des plantes ou des fleurs. Je n'en suis pas revenu et je n'en reviens pas encore. Combien de parcs j'ai traversés avec des arbres de tous les pays? Des palmiers de toutes formes, des cactés de la taille d'arbres, des arbres aux fleurs impressionantes, aux branches tordues, je sais pas quoi vous dire de plus... A pas mal de ces arbres, un petit panneau sur le tronc pour dire la partie du monde d'origine de l'arbre en question; comme quand vous visiter un jardin des plantes, sauf que là, c'est en ville, au milieu de la population et du trafic autoroutier. Inutile de vous dire que c'est une des villes les plus photogéniques que j'ai jamais pris en clichés. Et ces senteurs; c'est dommage que l'on ne puisse ramener ces effluves chez soi...

Il y a aussi tous ces monuments de basalte noir ( Madeire est le sommet d'un volcan de 5000m dont 1820m seulement culminent  au dessus des flots) à travers la ville, réhaussés de crépi blanc, c'est assez agréable à l'oeil. Clic (s) clac (s). Contrairement au continent, Madeire n'a aucuns batiments à façade avec des azulejos. Il y en a bien de ci de là mais c'est dans les églises, dans les montées d'escaliers, etc. Alors que sur le continent, j'vous dit pas comme il y en a partout!!! Les trottoirs sont soit en pavés carrés, soit en petits pavés blancs et noirs (comme à Lisbonne par exemple), soit en galets fins qui sont posés sur la tranche. Et je vous dis pas la patinoire que c'est, avec la pluie de la journée!!!

Bref, j'ai visité cette magnifique ville de bord de mer. La cathédrale, quelques musés, des parcs, la vieille ville, la jetée, la marina.

Toute la journée, le ciel fut couvert (il s'est arrêté de pleuvoir, peu après midi) et je m'en suis aller finir ma journée sur la jetée à promener mon regard sur la ville. Il y eu un moment où le ciel fut un spectacle grandiose: au dessus de la ville, les motagnes étaient sous les nuages; les maisons montaient jusqu'aux nuages et j'imaginent qu'elles allaient encore plus haut, noyées dans une brume (ça doit être d'un frais); des nuages noirs, épais, qui semblent retenus par la montagne; et au dessus de ces nuages, un ciel presque bleu avec d'autres nuages plus hauts (comme des cirus). Et là, un phénomène s'est produit: le soleil couchant a illuminé toutes les maisons sous les gros nuages! Oh mon Dieu, où est mon appareil photo??? Un spectacle lumineux! Je suis bien resté jusqu'au coucher du soleil sur cette jetée...

Le soir j'avais des envies de sardines grillées et c'est ainsi que je suis allé me sustenter dans l'un de ces restos au bord de mer. Un petit retour en ville, pour la voir illuminée de tous ses feux et me voilà de retour à l'hotel bien tard...Dire que demain je retourne à Funchal continuer (et terminer) ce que je n'ai vu ce jour. 00H41 ici? Bon cette fois faut qu'j'aille me coucher.

Au fait, 2 Post-Sciptums:

PS1: j'ai vu ma première voiture immatriculée étranger avec un beau GB pour nos amis Anglais. PS2: on croirais pas que j'ai marché pendant 23km hier car je n'avais aucunes courbatures. Super!

 

mardi 15 août 2006

Mardi 15 aout

En temps normal, moi, je dors la fenêtre fermée et les stores tirés. Ici, avec le bord de mer à 20m de ma fenêtre (et toutes celles de l'hotel), c'est le contraire: s'endormir avec le clapoti de l'eau contre les rochers, OUAHHHOU!!!!! Une berceuse des plus naturelle. Et je vous parle pas des embruns marins qui viennent jusqu'à moi... Avant de me coucher je suis aller sur le balcon admirer la surface de l'eau éclairée de la lune (que je ne pouvais voir) et, tiens, une étoile fillante! A regarder le ciel étoilé je me suis dit finalement que c'est surement un bon signe pour demain, signe qu'il n'y auras pas ces satanés nuages que j'ai eu tout ce 14 aout. D'ailleurs j'en ai pas parlé mais c'était trop nuageux pour moi dans la mesure où l'on est dans un pays aux montagnes qui montent immédiatement du bord de mer. Et les nuages cachaient tous les sommets...GRRRRRR!!!!! Et puis durant la nuit, je me suis réveillé pour aller admirer la cote, le faible éclairage des lampadaires de ce trop peu de villages ci au nord. Bref, pas de pollution lumineuse des grandes villes qui vous cachent le ciel supposé étoilé.

Et au petit matin, bien avant ce levé de soleil qui a fait que la cote s'est mise à dorer, je suis retourné sur mon balcon et dans la seconde qui a suivit, j'ai définitivement changé mon fusil d'épaule et bousculer le programme du jour en le changeant. Puisqu'il fait beau, je vais aller faire une randonnée qui m'ammènera sur le sommet de cette ile volcanique (ok, éteinte depuis 400000 ans), le Pico Ruivo à 1820m d'altitude. J'ai regardé sur mon guide l'ile la randonnée la plus près de mon village et qui aille là haut.... direction la Boca do Encumeada (1007m) à 27km de l'hotel.

J'ai pris tout mon temps en montant par des routes aux aplombs vertigineux mais fleuris sur les bas cotés très généreusements. D'ailleurs, je me demande si c'est pas une politique de l'ile qu'il y ait toutes ces fleurs (comme en Toscane qu'il y ait ces Cyprès comme chez nous, nous avons les platanes)??? Bref, clic-clac.....

J'ai mis un petit temps à trouver le début du parcours, même à me tromper de chemin. Et finalement je me suis trouvé devant un panneau Pico Ruivo 11.4km. Bon, j'ai une voiture qui est garée pas loin, ça veut dire que les 11.4km de l'aller, il y aura 11.4km au retour soit quelque chose comme 22.8km au bas mot. J'y vais ou j'y vais pas??? Et ben si je vous dis que mes jambes s'en souviennent, vous comprenez que j'y suis allé et que ces 23km, je les sens encore ce soir???

Partis à 10h15, clic-clac-clic-clac, arrivé 13h25. La fin fut des plus dure!!! Mais toute la montée a valut la peine pour y arriver. Le Pico Ruivo est le point le plus haut d'un cratère qui embrasse la région immédiate. Avec l'effet de l'eau et du vent, il y a de ces ravins, j'vous raconte pas!!!! Le chemin allait du terre-plein aux cailloux qui pourraient casser une cheville en passant par des escaliers. D'ailleurs, dans ce no-man's land en pleine verdure, ça a dut être un boulot monstre que ces marches (certaines sont taillées dans la roche!). Un travail de titan (puisque j'imagine qu'il y a d'autres randonnées dans l'ile du même topo). On ne passe pas de 1007m à 1820m comme ça: on monte, on descend, on re-monte et on re-descend, ainsi de suite. Mais la montée, inoubliable. On se retrouve au dessus des nuages et je me suis dit que finalement, je les ais vu mes nuages moutonnants qui m'ont manqués dans l'avion. Ouais, si on veut. En tout cas, être au dessus des nuages, c'est génial! On a l'impression qu'on peut marcher dessus, les touchers, que c'est du dur. J'adore. Clic-clac encore et toujours. (j'en viens à me demander quelles photos de la Toscane ou de Madeire que je vais développer en premier).

Je montait tranquillement me rendant compte de chiffres au sol sur les pierres. Je me disais que ce devait être des chiffres que l'on indiquertait aux sauveteurs si d'aventure une merde nous arrivait (foulure de cheville par exemple). Et puis je me suis vite bien rendu compte que ces les milliers de mètres qu'il reste avant d'arriver á destination!!! Et ben j'aurais pas dut le deviner car pas la suite j'ai pas arrêter de les voirs et me dire qu'en si peu de temps, je n'ai fait QUE ÇA!!!???

Bref, petit à petit je suis arrivé là où je voulais aller et à 1820m, dans un paysage de ravins verts d'une végétation luxuriante, la vue panoramique á 360ª, ça méritait pareille souffrance. Du temps que j'étais là haut, les buages ont commencés à remonter et en descendant rejoindre la voiture à son parking, cette fraicheure était la bien venue. Je n'avais plus de vue mais j'étais bien.

La descente commencée à 14h00 s'est finit sur la terrasse d'un café qui fermait juste, avec une glace que j'ai savourée magnifiquement!!!

Pendant toute la descente je pensais à ce bain que j'allais prendre et il fut super-relaxant!!!

Une journée inoubliable (pour mes guiboles aussi). Demain repos à visiter la capitale de l'île. (repos tout illusoire pour mes jambes bien sur, même si elles vont gravir des collines)...

 

lundi 14 août 2006

Lundi 14 aout

Ca y est, je suis à Madeire.

D'abord, je voudrais remercier la dame d'un couple de retraités qui a pris ma place dans l'avion de Porto à Funchal. A quoi ça sert que Ducroc se décarcasse pour réserver coté hublot  (sur le net) si quand vous arrivé à votre place, et ben elle est prise!!! J'ai pas osé jouer au fouteur de merde et je suis resté coté couloir. Et puis vous savez quoi? Il y a un épisode de Mister Bean qui arrive à s'endormir sur des montagnes russes. Cette dame a dormi avant, et pendant le décollage!!! Moi, j'aurais voulut voir les reflets du soleil sur l'océan, deviner un bateau à 10000 pieds d'hauteur, contempler les moutonnages des nuages tout en bas... et puis surtout, oui surtout ça: voir l'atterrissage en voyant avant l'ile s'approcher!!! C'est pour ça que j'avais demander coté hublot. J'étais désespéré!!! J'espère avoir plus de chances au retour!

Donc arrivé sur l'aéroport Santa Catarina à 11h20, il m'a fallut par la suite attendre jusqu'aux 14h30 pour avoir la voiture de location prévue à 11h00. Alors tout ce temps j'ai arpenté cet aéroport...

Ensuite ce fut cadeau!!! Vous savez ce que c'est que le paradis? Et ben moi j'y suis! Ok, je pousse un peu. Si je dis ça, c'est que je suis bluffé par toutes ces fleurs sur les cotés de la route, des jardins des maisons de particuliers qui dévalent coté route. Des fleurs que l'on trouve chez nous dans les jardins, elles sont là, sur les accotements. Et puis ces senteurs, c'est bien simple, je roule vitres baissées et à 50km/h, j'en profite allègrement. Que de photos de fleurs j'ai prises; c'est une ile pour les femmes! Je comprends pourquoi que les Portugais fraichements mariés viennent passer leurs lunes de miel sur l'ile...

J'ai fait 70 bornes ce jour dans des paysages grandioses et je sens que c'est pas finis puisque j'en ai comme ça jusqu'à lundi prochain. J'ai voyagé jusqu'à l'hotel qui se trouve au Nord-ouest alors que l'aéroport se trouve à l'Est. C'est une cote de falaises qui tombent à pic dans la mer. Le peu de place plate est prise par les villages et les champs si bien que les à-pics sont au dessus de votre tete et ça monte super haut en plus!!! On devine tantot là, une route, grace aux protections en crénaux blancs qui serpente le long de la colline à en plus la deviner (la route) de part les lacets qu'elle forme en montant (ouh lala la phrase qui tue), et tantot ici un village si haut perché qu'on sait pas comment on peut y vivre avec le confort moderne et aussi de comment y arriver car la vue doit valoir son pesant de cacahuètes...

En roulant sur la route je n'ai croisé QUE des voitures immatriculées portugais! C'est con mais moi qui suis habitué à voir des 71 (mon département) quand je pars au Portugal dqns mon village de là bas, ici il n'y a pas de Suisses, pas de Monégasques, pas de Luxembourgeois et, donc pas de Français. Que je me fasse bien comprendre: je parle des voitures car les touriste de ces pays, et ben lui eux, ils sont lá!

Donc ce lundi, puisque mon hotel se trouve à Saõ Vicente, j'ai donc visité cette petite localitée. Visite qui se résume en fait à voir une église de style baroque magnifiquement décoré à l'intérieur; des grottes qui sont le résultat d'une ancienne coulée de lave qui, en se rétractant il y a quelques millions d'années, a laissé une sorte de conduit. J'ai aussi arpenté la vieille ville qui veut dire qu'en fait j'ai marché dans 2 ou 3 ruelles autour de l'église. Pas de quoi se fouler la cheville.

Bref, ça c'est super bien passé pour une première journée.

Demain est une tout autre histoire dans la mesure ou l'on sera un jour férié et que du coup, tout sera fermé. Je sens que je vais faire quelques km et une tripotée de photos d'ici la fin du jour...

vendredi 11 août 2006

Comme convenue, je suis chez moi ce vendredi 11 aout de retour de cette Toscane. Ca c'est merveilleusement bien passé. J'ai pas vu 2 villes de mon programme (j'avais les yeux plus gros que le ventre quand j'ai planifié mon emploi du temps) mais j'en ai vu d'autres qui n'étaient pas prévue, alors...

Seul bémol à mon histoire: il a plut tous les jours! C'était en fin de journée mais quand même c'est d'un chiant! Je me serait cru à Londres. Mais à tout malheur tout bonheur: je dois avoir un rendu des photos que j'ai prises avec de ces nuages menaçant, j'ai hâte de faire mettre tout ça sur papier glacé.

J'aurais l'occasion d'en parler les jours suivant de mon retour final de vacances car là, je repars dès demain vers mon second lieu de villégiature.

Pour tous ceux de qui j'ai pas l'adresse (et même pour ceux à qui j'en ai envoyé de là bas), je vous envoie deux cartes postales que je me suis achetés pour moi (parmis toutes les autres) pour vous faire patienter en attendant de voir les miennes...

J'ai adoré ce que j'ai vu et où j'avais élut domicile durant ces quelques jours.

 

 

vendredi 4 août 2006

Et voilà, j'y suis! Je suis en vacances!!!

C'est ainsi que durant les 3 semaines à venir, je serais absent de ce blog. Comme vous l'avez surement remarqué, mes photos sont majoritairement prises aux mois d'aout et cette année 2006, je ferais de même.

Je pars en Italie aujourd'hui jusqu'au vendredi 11. Je vais aller en Toscane, au sud de Sienne, du coté de Montepulciano (vers le s de "Trasimeno")----------------->

 

Le samedi 12 très tôt, je reprends la route en direction du Portugal jusqu'au vendredi 25 aout. Sitôt arrivé au Portugal dans la nuit du 12 au 13 que je repartirais le lundi 14 depuis Porto vers l'ile de Madeire pour y passer une semaine (jusqu'au mardi 22).

De superbes photos en perspectives!

Bonnes vacances à tous.

Il faut plus s'armer de patience que de courage pour monter au 3ème étage de la tour Eiffel. Patience dans la mesure où il faut partir du point de vue de perdre pas loin d'une heure pour ne serait-ce qu'arriver au guichet pour l'achat du billet d'entrée. Une foule énorme!

Le 3ème étage de le tour nous propulse à 276m de hauteur! La portée nous fait aller jusqu'à 67km à la ronde. Mais bon, déjà de voir Paris et ses monuments ultra-connus, c'est déjà un sacré point de vue. Sauf que pour moi, le 3ème étage est si haut que l'on devine plus que l'on ne voit ces monuments, justement.

Mais bon, au moins je peux dire: j'y étais.

Les jardins du Trocadéro.

jeudi 3 août 2006

 

Quand vous êtes sur la place Rossio (vous savez, les deux fontaines offertes par Paris) et que vous vous en allez en direction du Tage en remontant la rue Augusta (par exemple), à un moment, sur votre droite, au bout d'une rue, une tour mettalique avec quelque chose qui ressemble à une terrasse à son sommet. C'est l'élévador de Santa Justa, l'ascenceur de Santa Justa.

Elévador car, comme chacun le sait, Lisbonne est entourée de collines et faut pas avoir peur de monter des escaliers (ou les descendre, c'est selon la personne) ou des rues en pentes. Alors pour les gros fénéants, il y a les funiculaires et, cet ascenceur justement qui permet de passer du quartier bas (baixa) vers le quartier du Chiado.

Sauf que, sauf que c'est peine perdue puisqu'en haut, la passerelle de sortie ne communique plus avec la sortie! Faudra tout faire à pinces, comme c'est dommage! De nos jours, c'est un café qui s'y trouve à son sommet. J'y suis allé et l'on a une vue à 32m de haut sur la ville IM-PRE-NA-BLE!

Vous allez me dire maintenant qu'il y a un bug dans tout ça! Et vous avez raison dans le sens où ce n'est pas un ouvrage à proprement parlé de Gustave Eiffel! L'ascenceur est de Raul Mesnier de Ponsard, ingénieur Portugais d'origine Française qui a été influencé par Eiffel pour sa tour. Elle date de 1902.

mercredi 2 août 2006

A cheval sur la région Bourgogne avec celle des Pays de Loire, le Pont-canal de Briare.

Quinze piles de maçonneries supportent une gouttière métallique de 662m de long sur 11m de large (en comptant les chemins de halage qui permettent aux curieux --comme moi-- de faire une belle promenade).

Ais-je dis que c'est un pont rempli d'eau? Commencé en 1890, il permet de faire rejoindre le canal longeant la Loire au canal de Briare en passant au dessus de la Loire.

Des escaliers permettent d'aller au niveau du plus long fleuve de France pour contempler l'ouvrage d'en bas...

mardi 1 août 2006

Avant sa tour, Gustave est venu au Portugal et a été l'ingénieur du pont ferrovière Maria Pia.

Achevé en 1887 et tout de fer, il emjambe le Douro à Porto d'une arche de 350m. De nos jours, c'est un pont plus récent qui sert aux trains (celui que l'on voit au premier plan).