Instants d'années (1)

vendredi 24 février 2006

Film Espagnol

Date de sa sortie en salles: 02 février 2005

Genre: drame

Durée: 2h05

Scénario: Alejandro Amenabar, Mateo Gil

Musique: Alejandro Amenabar, Carlo Nunez

Image: Javier Aguirresarobe

Avec: Javier Bardem,Belen Rueda, Lola Duenas, Mabel Rivera

L'histoire:

A la suite d'un accident dont il a été victime dans sa jeunesse, Ramón ne peut plus bouger que la tête. "Enfermé dans son corps", il vit depuis presque trente ans prostré dans un lit. Sa seule ouverture sur le monde est la fenêtre de sa chambre à travers laquelle il "voyage" jusqu'à la mer toute proche ; cette mer qui lui a tant donné et tout repris.
Pourtant très entouré par sa famille, Ramón n'a plus qu'un seul désir : pouvoir décider de sa propre mort et terminer sa vie dans la dignité...

 

Mon avis:

Je commencerais par décrire deux scènes de ce film que je trouve très belles. J'y ai vu la même poésie que dans Les amants du cercle polaire à travers ses images.

*** Ramon est couché sur son lit depuis 28 ans, paraplégique. Seul sa tête peut bouger, tout le reste est paralysé. Et puis il se met à regarder le paysage au travers de sa fenêtre. Sa main gauche se met à bouger, ses doigts de se décripser, lui de poser ses pieds sur le sol en faisant un petit peu de claquettes, histoire que le sang aille bien jusqu'au bout ou tout simplement de ressentir le sol de sa chambre. Il se lève, écarte son lit de la fenêtre, va dans le couloir et se retournant, se met à courir en direction de la fenêtre, et, tel un oiseau, vole au dessus des paysages de la Galice en direction de son avocate qui marche sur la plage.

*** L'avocate a enregistré dans la journée sur magnétophone Ramon qui raconte sa vie avant de devenir paraplégique à la suite d'une chute dans l'eau. Il fut un bel homme qui a l'age de 20 ans faisait le tour du monde, puisque travaillant sur des bateaux. L'avocate regarde en même temps qu'elle écoute, des photos du Ramon d'antan.  Celui qui pose devant Sainte Sophie à Istanbul, celui qui est en compagnie de jeunes femmes, dont une qui revient souvent, celui qui travail d'arrache pied sur les bateaux, etc... A l'image, pendant que l'on voit ces plans avec juste le son de Ramon enregistré, on le voit, lui sur son lit, dans la pénombre de sa chambre, en larmes et nous regardant, nous, spectateurs.

 

Je dois dire que le montage des ces deux plans est très fort, émotionellement parlant. Mais le film est de ce même calibre, jusqu'à la scène finale où l'on voit Ramon se suicider, seul, face à une caméra qui l'enregistre dire un discours mettant les personnes qui l'ont aidés à l'abri de toute poursuite judiciaire.

 

Le sujet du film est justement l'eutanasie. Vaste sujet où tout le monde a une opinion. Ce qui est le cas ici ou Ramon veut en finir avec la vie alors qu'il est en pleine santé, sauf qu'il est un légume et dépendant vis à vis du reste de sa famille avec qui il vit. A savoir son frère ainé et sa belle soeur et leur fils, ainsi que son père. 28 ans qu'il est cloitré dans un lit et même s'il reçoit de la visite d'amis ou de personnes du village, il en a marre de sa vie. Contre une partie de sa famille ainsi que des personnes représentant la loi, il décide de vouloir mettre un terme à sa vie.

Javier Bardem est saisissant de naturel pour jouer ce personnage qui a réellement existé et qui le  12 janvier 1998 s'est donné la mort grâce à l'aide de onze amis. Aucun de ses complices ne fut accusé, car Sampedro brouilla habilement les pistes, chacun ayant une mission secrète ne l'impliquant pas de façon certaine dans la mort de leur ami : l'un avait les clefs de son domicile, l'autre acheta le cyanure, le suivant plaça le verre sur la table de nuit, le quatrième plongea la paille et ainsi de suite jusqu'au dernier qui filma Ramon, sourire aux lèvres, quelques secondes avant sa mort.

Javier Bardem égalise à mes yeux l'exploit de Daniel Day Lewis qui a joué le personnage de Chrisy Brown dans le My left foot de Jim Shéridan. Il est sur le lit, les mains recroquvillées et ce n'est que par la tête qu'il s'exprime. Le regard et la voix. En plus il a la bouche déformée ce qui rend la discution difficile.

L'actrice Belen Rueda joue le rôle de Julia, l'avocate qui emmène le cas de Ramon devant le tribunal. Si Ramon l'a prise comme avocate c'est qu'elle aussi a une maladie dégénérescente qui la rendra légume tôt ou tard. Même trop tôt puisqu'elle  se retrouve à l'hopital et qu'elle est obligée de laisser l'affaire à un collègue. Et puis recevant une lettre de Ramon, décédé, elle n'a déjà plus souvenir de lui.

Ce film est poignant et quand Ramon s'en va de chez son frère, que l'on sait que c'est pour mourir et que plus personne ne le reverra, on est aussi bouleversé que sa belle soeur ou son neveu.

Pour qui ne sait pas, la cornemuse fait parti du folklore de la Galice. Dans ce film, on entend de la cornemuse, ce qui pourrait surprendre au premier abord. Mais quand on le sait, on se rends compte que cela rajoute plutôt une couche de tristesse à l'histoire.

Récompenses:

Mar adentro a reçu deux récompenses lors de la 61e Mostra de Venise : le Lion d'Argent - Grand Prix du Jury ainsi que la Coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine pour Javier Bardem. Il a également reçu deux récompenses aux Prix du cinéma européen 2004 : Meilleur réalisateur et meilleur acteur. Nommé quinze fois aux Goya, le long-métrage a en outre été choisi par l'Académie Cinématographique Espagnole pour représenter l'Espagne dans la catégorie Meilleur film étranger des Oscars 2005. Le 16 janvier 2005, le film remporte le Golden Globe du Meilleur film étranger.

Ma note:

3 étoiles

Film Franco-Italien

Genre: policier drame

Durée: 1h30

Image: Didier Tarot

Scénario: Paul Audréota, Michel Wyn, Michel Sales

Musique: François de Roubaix

avec: Mimsy Farmer, Bruno Cremer, Jacques Fabbri, Paul Meurisse, Michel Bouquet, Michel Lonsdale

L'histoire:

 

Deux commissaires de police enquêtent sur la mort de Candice Strasberg retrouvée morte dans le sud de la France.

Mon avis:

C'est une enquête policière sur le meurtre d'une étudiante Etazunienne venue passer quelques jours de vacances en France. On est mi-juillet quand elle arrive du coté du Havre et elle désire aller dans le midi. Le 15 aout elle est retrouvée au lieu-dit Le Val d'Enfer, les vêtements lacérés et le corps à moitiée dénudé. Deux commissaires sont chargés de l'enquête et à partir des personnes qui furent en contact avec l'étudiante, ils tentent de définir l'emploi du temps de la jeune femme durant cette période. Sauf que les différents témoins deviennent des suspects potentiels!

Un film très années 70 avec ces cols becs d'aigles, ces pantalons pattes d'èph et ces coupes de cheveux façon volumineux et longs. Quelques allusions à la marijuana fumée par l'un des suspects, jeune musicien de renommée internationale du moment. Un autre temps, quoi!

Le film suit donc le parcours de cette jeune femme presque au jour le jour. L'arrête sur image et la date qui est imprimée sur l'écran façon tampon sont là pour nous le rappeler. En plus l'enquête est assez prenante, ce qui nous donne envie de savoir le fin mot de l'histoire.

Un petit mot sur le réalisateur glané de ci, de là:

Comme beaucoup, Michel Wyn passe tout d’abord par la case d’assistant réalisateur de René Clair pour PORTE DES LILAS ou d’Henri Verneuil sur LE PRÉSIDENT avec Gabin. Il est ensuite promu réalisateur de deuxième équipe sur LA TULIPE NOIRE de Christian-Jaque avec Alain Delon.
Michel Wyn passe ensuite au poste de réalisateur, métier qu’il exercera plutôt à la télévision, avec notamment la dramatique en costumes LES DEMOISELLES D’AVIGNON avec Marthe Keller, la série sur l’Occupation LE 16 À KERBRIANT ou la mini-série LE LOUP AUX YEUX VERTS.
Au cinéma, il est l’auteur de deux films : LES SUSPECTS, puis deux ans plus tard OUBLIE-MOI MANDOLINE, une comédie à base de quiproquos très inspirée par la bande dessinée - le scénario est signé Jacques Faizant - et jouée notamment par Bernard Menez et André Pousse.

Dans une apparition inoubliable, Gérard Jugnot dans son second film. il y est de par deux fois et s'il n'était pas l'acteur que l'on connait maintenant, il paratrait inaperçut!

Comme autres acteurs, des pointures de l'époque en la personne de Paul Meurisse. Il est celui qui la prends en stop d' Auxerre vers Antibes ... avec un arrêt aux Baux de Provence (où on la retrouvera morte 1 mois plus tard). En plus le fait de la revoir quelques jours avant sa mort violente et de coucher cette fois-ci avec elle, ça le met dans le favoris dans la course au suspect numéro 1! On retrouve aussi un autre acteur qu'il me plait à voir: Michael Lonsdale. Il est du coté de la police et c'est sa fille qui reconnait le bellâtre sur la photo venant du journal intime de notre Candice: le musicien en question.

Un bon film Français.

L'image?

 

Ma note:

2 étoiles

vendredi 17 février 2006

Moi qui adore voir des films Hindoux, j'ai une adresse internet qui me permet d'en voir un nombre incalculable à partir de plusieurs films étalés sur plusieures années.

C'est ainsi qu'après avoir vu Kuch Kuch Hota Hai, je suis allé sur ce site et y ait retrouvé tous les passages musicaux que l'on trouve dans le film (que j'ai critiqué ici et ailleurs).

Voici l'adresse du site où vous retrouveriez ces clips.

http://ww.smashits.com/index.cfm?Page=Video&SubPage=ShowClips&VideoID=606

 

Comment faire? Une fois le site de SmasHits.com ouvert, alppuyer sur Select All puis sur Play. il s'ouvrira alors une fenètre real Player et le chargement du premier clip se fera. Attendre et vous verrez le clip Koi Mil Gaya. Amusez vous à lire la playlist et surtout, écouter les titres plusieures fois, vous verrez, les titres resteront dans votre tête.

Mes titres préférés du film?  Koi Mil Gaya, Kuch Kuch Hota Hai (le titre phare du film, celui que l'on entend dans un autre film critiqué ici aussi La famille indienne), Ladki Badi Anjali Hai (ma seconde préférée ), Saajan Ji Ghar Aaye ( ma préférée, celle du mariage ), Tujhe Yaad Na Meri Aayi, Ye Ladka Hai Deewana (un titre un peu gnangnan que j'aime bien une fois qu'il est parti) .

 

Alors il se peut que vous rencontriez des problèmes de lecture comme l'image qui s'arrête, faut juste attendre que ça reprenne.

 

J'ai d'autres titres de films avec une musique très Hindoux... Si certains veulent les titres, j'ai les adresses dans mes favoris...

 

jeudi 16 février 2006

Titre original  The Appaloosa

Durée: 1h38
Genre: Western
Scénario : James Bridges, Roland Kibbee, Robert MacLeod
Musique : Frank Skinner
 
Acteur : Marlon Brando (Matt Fletcher), Anjanette Comer (Trini), John Saxon (Chuy Medina), Emilio Fernandez (Lazaro), Alex Montoya (Squint Eye), Rafael Campos (Paco), Frank Silvera (Ramos), Miriam Colon (Ana)

 

L'histoire:

Un cow-boy part à la recherche du cheval que lui a vole un bandit mexicain.

Mon avis:

Le début: En 1870, Matt Fletcher, un rude chasseur de bisons dont l'épouse a été assassinée par les Indiens, arrive dans la petite ville d'Ojo Prieto sur un magnifique cheval appaloosa que lui a offert son beau-frère. Dans l'église où il est entré pour se recueillir, il promet à Dieu de mener désormais une vie nouvelle, irréprochable. Il entend se lancer dans l'élevage de chevaux avec son ami Paco. Mais Trini, la maîtresse de Chuy Medina, un odieux bandit mexicain, vole l'appaloosa pour échapper à son brutal amant...

C'est un très bon western qui se démarque de tout autre western avec un exercise de style qui consiste à mettre l'action principale dans un coin de l'image (en cinémascope) puisque tout l'écran est caché par un détail plus ou moins important (généralement pas important). Je m'explique en vous donnant des exemples: comme ça se passe au Méxique, les hommes ont tous des sombreros. Les sombreros cachent plus des 3/4 de l'image par le bas ou le coté. si bien que quand on voit Matt arriver sur son cheval, il est dans ce coin restant (lumineux puisque le sombrero est sombre, presqu'en ombre chinoise). Mais le coup du sombrero n'est pas le seul tour de passe-passe du réalisateur. Dans le désordre et surtout avec ce dont je me souviens, vous avez les cartes à jouer qui laissent voir que les yeux des acteurs, la marmite sur le feux soutenue par des pierres et entre l'une d'elles, l'un des protagonistes de notre histoire de vengence, les hautes herbes qui laissent deviner que quelqu'un s'approche, la protection d'un escalier qui cache la moitiée d'un visage humain. Autre exemple: Matt arrive dans une cantina et tout le monde le regarde. Il se cache les yeux avec ses mains mais en bougeant les doigts, il regarde à son tour les autres personnes. Si bien qu'en très gros plan, des traits noirs qui sont ses doigts et, entre eux, en arrière plan, les méchants Méxicains.

Bref, tout ça pour dire que c'est un bonheur de voir ces images, en plus le cinémascope rajoute de la difficultée dans ce mode de filmage.

Sinon, deux autres détails du film: les gros plans des personnages! Les personnages ont en plus une de ces geules avec ces tatouages, ces brûlures au visage, ces dents immaculées d'une blancheur hyper douteuse (seul bémol ). Et puis il y a les paysages magnifiques d'une région aride comme on peut voir dans Monument Valley avec en arrière plan des montagnes enneigées!

Ce film a une scène de bras de fer tout en puissance. Matt, pour récupérer son pur sang indien accepte de le gagner par un bras de fer avec Chuy. Sauf que c'est à la vie, à la mort puisque sur la table se trouve de part et d'autre des joueurs des scorpions des plus venimeux. J'vous dit pas ce qui arrive à celui dont la main est à toucher la table. C'est lors de cette scène que je me suis rendu compte que le film ne possède pas de BO! Le bras de fer se fait sans musique additive, juste les mains crispées qui baissent du mauvais coté pour l'un des deux, des plans des yeux sans émotions des deux participants ainsi que les visages tendus des témoins de la partie. J'ai adoré cette scène qui est celle à retenir dudit film.

Dans Le cercle des poètes disparus, Robin-professeur de poèsie-Williams imite je crois John Wayne mais aussi Marlon Brando. Si j'en parle c'est que je me souviens que Marlon Brando imité par Robin, on ne comprends pas tout! J'ai vu beaucoup de films du sieur Brando, mais en fait pas assez puisque je dis, là tout de suite, que de ce western, j'ai quasiment rien compris de ce que disais Brando. Et c'est pas peu dire de traduire en Anglais ce que je lisais en sous-titres de Français. Même comme ça, je comprenais pas son Anglais, c'est trop fort quand même!!! Faut être Anglophone pour le comprendre ce mec.

 

Bon western.

Ma note:

2 étoiles.

mardi 14 février 2006

Synopsis allocinéen:

Chaque soir, Wendy émerveille ses jeunes frères avec ses fantastiques récits épiques, jusqu'au jour où son père décrète qu'elle est désormais trop grande pour partager leur chambre...
Ce que les adultes ignorent, c'est qu'un autre garçon, Peter Pan, se passionne lui aussi pour les histoires de Wendy. Il vient de loin pour les écouter. Sa soudaine apparition va marquer le début d'aventures aussi fabuleuses qu'exaltantes...
A travers le ciel étoilé, Peter, les enfants et la minuscule fée Clochette prennent le chemin d'un endroit où le rêve est roi : le Pays Imaginaire...
Là-bas, Wendy et ses frères découvrent les Garçons Perdus et leur repaire souterrain. Mais le danger rôde et l'infâme Capitaine Crochet est prêt à tout pour remporter le combat qui, depuis longtemps, l'oppose à Peter...

Mon avis:

On connais tous l'histoire de Peter Pan, le petit garçon qui ne voulais pas grandir et qui vit dans le Pays imaginaire. Peter, en poursuivant son ombre fait se faire dévoiler à Wendy, une fillette de 13 ans qui raconte des histoires à ses frères et qu'il écoute au dehors sans se faire voir. Peter qui emmène avec lui Wendy et ses deux frères dans son pays imaginaire pour qu'elle raconte des histoires aux garçons avec qui il est. Peter qui affronte le capitaine Crochet, un être malfaisant qui cherche à se venger de sa main avalée par le crocodile du coin, à cause de Peter Pan, himself. Etc, etc... On connais tous cette histoire que l'on ait de 7 à 77 ans.

 

Cette version de Peter Pan est magnifique. Un enchantement des yeux avec tous ces effets spéciaux qui viennent sublimer l'histoire, et la photographie. J'ai adoré ce film, même à mon âge canonique! Quoi???

 

Je vais faire une petiote comparaison avec le Hook du sieur Schhhhhpielberg. Ces deux films ont pour personnage principal le capitaine pour Hook et Peter pour Peter Pan. Donc il est normal que ce soit la tête d'affiche de chacun de ces films. Inévitablement on voit l'autre personnage puisque l'un ne va pas sans l'autre. Ces deux films racontent la même histoire avec des détails différents qui font que Hook est plus pour gamins que ce Peter. Grosso modo, Hook est plus fouillé dans la vie des graçons perdus que ce Peter Pan. Le repas imaginaire de Hook n'est pas d'actualitée ici. D'ailleurs c'est pas plus mal car j'avais trouvé ce passage nul et stupide à l'époque.

Dans les deux films les effets spéciaux sont sublimes, avec une étoile de plus pour ce Peter quand même. Le Londres sous le brouillard, de nuit, avec le bateau corsaire qui vogue dessus entre les clochers des églises de la ville, c'est magnifique à voir. Les nuages sont d'un cotonneux que l'on aurait envie de manger, tels de la barbe à papa. Tous ces personnages qui volent gracieusement dans des décors féériques, quel boulot ça a dut être de réaliser tout ça. Et c'est pas de l'épate à l'oeil pour cacher une quelconque faiblesse de scénario ou juste pour se faire du fric. Hook, on sentait bien qu'une partie était en simples décors alors qu'ici, ordinateuresquement aidé, il y a ce petit plus.

 

 

Les protagonistes. Que ce soit le jeune acteur jouant Peter Pan (Jeremy Sumpter) ou l'actrice jouant Wendy (Rachel Hurd Wood), je les ait trouvés très photogéniques et, disont le franchement, très beaux. il y a dut y avoir un casting forcené à travers plusieurs continents, j'paris. Dans le rôle de la fée Clochette, notre mignonette petite Ludivine Sagnier. Loin d'être la piplette de Hook, notre fée-Peter Pan-Clochette est muette. Ludivine doesn't speak English? Si oui, son rôle l'aide beaucoup. Par contre, elle nous joue mime pour faire passer sentiments ou coup de gueule (bah oui, quand Peter cherche à savoir ce qu'est un baiser, notre Clochette sait que ce n'est pas ce dé à coudre que lui donne Wendy).

 

En voyant ce film je me suis poser une question, ôh combien idiote! Est ce que cette version-ci de Peter Pan ne serait pas la version chaire et sang de la version Walt Disney? J'ai vu le dessins animé il y a de cela quelques dizaines d'années, et pourtant, vu l'histoire comme elle est contée, je dois pas être loin de la véritée. Et puis l'idiotie vient du fait que j'ai fait le rapprochement avec le King Kong version Peter ( tiens!!! ) Jackson similaire du king Kong de 1933. Histoire similaire avec des rajouts plus étoffés grace à la techonologie moderne de notre temps. Ne pas ternir ni enjoliver la nouvelle version, mais suivre le fil de l'ancienne, tout simplement. C'est pas plus mal, finalement.

 

Quoi qu'il en est, c'est un film pour petits et grands. Si si, pour les grands aussi; ceux qui comme nous avont accéptés de grandir et de ne plus croire aux fées (enfin je parle pour la plupart car certaines y croient, suivez mon clin d'oeil...).

 

Ma note:

3 étoiles.

lundi 13 février 2006

Lucques est l'une des villes splendides qui égrennent cette magnifique région qu'est la Toscane.

Lucca, pour les Italiens, est une ville qui est encerrée dans des remparts superbements conservés, remparts à la Vauban. De nos jours, le dessus des remparts sert aux habitants de la ville à la Passegiata au milieu d'arbres et d'un gazon qui a remplacé tout artifice belliqueux d'antan...

Lucca possède des tours médiévales qui dépassent ces toits de tuiles canales rouges; des églises de marbre à la mode Pisane, des palais au détour d'une rue (tel le Palazzo Pfanner ou le Palazzo Guinigi).

Lucca a cette chose bien particulière, voire insolite, d'avoir une place ovale vue depuis le ciel (ou de la tour arbrisée de la tour du Palazzo Guinigi). L'explication en est simple: c'était là que se trouvait l'Amphithéatre Romain daté du Ier au IIème siècle après JC. De forme élliptique il présentait à l'extérieur deux ordres superposés de 54 arcades surmontant des piliers, qui soutenaient la cavea formée de 24 gradins. suite aux invasions barbares, l'édifice tomba en ruine et finis par être une gigantesque carrière de pierre pour les constructions d'églises alentours.

 

Ce que nous voyont de nos jours date de 1830, grâce à la géniale intuition urbaniste de l'architecte Lorenzo Nottoloni. Il fit abbatre les rares constructions dans l'arêne et se limita à uniformiser la rez-de-chaussée la série ininterrompue des maisons. Ces maisons de tailles et hauteurs différentes avec une dominante de couleur jaune avec ses volets peints en vert.

 

Le résultat est des plus magnifiques.

 

dimanche 12 février 2006

Film policier Etazunien

Titre VO: The big combo

Durée: 1h29

Scénario: Philip Yordan

Image: John Alton

Musique: David Raskin

Avec: Jean Wallace, Hellen Walker, Cornel Wilde, Richard Conte

 

 

Synopsis :

Depuis longtemps, le lieutenant Diamond cherche a pieger un gros trafiquant. Ses soupcons se portent sur Brown, dont l'epouse vient de disparaitre. Il fait appel a la maitresse de Brown, Susan, qui le deteste, afin de le pieger...

Mon avis:

 

Le méchant de service se nomme Mr Brown. Vous la voyez la petite ampoule au dessus de ma tête qui s'allume??? Mr Brown? Ce nom m'est bien familier...un personnage Tarantinesque par exemple? Et oui: dans Réservoir Dogs! Souvenez vous quand  Joe Cabot donne un nom de couleur à ses braqueurs et qu'il y en a un qui dit que Mr Brown, ça fait merde! Après une recherche fructueuse sur le net (rapide), j'apprends que Tarantino admire Cornel Wilde jouant ici le lieutnant Leonard Diamond qui tente de sortir la blonde de service jouée par Jean Wallace des mains du caid local. Bien entendu, c'est le caid qui se nomme Brown, pas le flic. Hommage jusqu'au bout, Tarantino est le Mr Brown de son premier film-succès.

Et puis aller savoir si il n'y aurais pas un autre hommage de Réservoir sur ce film? Mr Brown, aidé de ses hommes à tout faire, kidnappe le flic et le torture pour savoir ce qu'il sait d'une certaine Alicia. L'un de ses hommes à tout faire est dur d'oreille et a un appareil auditif. Cet appareil est poseé sur l'oreille du flic et grâce à l'amplificateur, on monte le son d'une radio qui retransmet du jazz ou simplement on parle fort. Effet assuré sur la victime attachée qui même en se débattant n'y peut rien. Tarantino, autres moeurs et autre temps, lui, c'est son son Mr Blonde qui est celui qui coupe l'oreille de flic qu'il a réussis à kidnapper lors du vol de la bijouterie. Cela ne peut être le fruit du hasard. Si Tarantino me lit qu'il me téléphone au 06 xx xx xx 57, j'aimmerais avoir son avis....

Ce même appareil auditif aura une autre fonction sur son possesseur qui m'a fait pensé à la mort de l'un des méchants du film de Jeunet et Caro La cité des enfants perdus: quand le gros qui va mourir se voit grâce à un branchement de câbles. Ok, je dérape de mes allusions.

L'un des seconds couteaux de Mr Brown est joué par un Lee Van Cleef tout jeunet. Je l'ai pas reconnue au début. Ca fait drôle de le voir. 10 ans plus tard, il sera l'un des trois de Le bon, la brute et le truand comme le truand.

 

S'il n'y avait qu'une image:

Jean Wallace toute blonde dans le lit d'hopital et surtout (trop) bien coiffée.

Ma note:

2 étoiles

Film Français

Date de sortie: 8 février 2006

Genre: Drame

Durée: 1h43

Scénario: Marc Esposito d'après son roman

Image: Antoine Roch

Musique: Béatrice Thiriet

Avec Marc Lavoine, Zoé Félix, Jean-Pierre Darroussin, Albane Dutercq, Valérie Kaprisky, Hervé Larribe, Pierre-Olivier Mornas, Lucie Phan

Synopsis:

Franck, amoureux de Tina, une jeune veuve inconsolable, va tenter de lui redonner goût à la vie. C'est en l'entraînant dans des balades magnifiques parmi les trésors d'une nature éblouissante qu'il installe peu à peu cette complicité entre eux..

<strong><u></u></strong

Mon avis:

Tina est une femme inconsolable depuis que son avocat de mari est mort d'un accident de voiture. Elle a deux garçons mais elle sombre dans une dépression qui lui fait à l'arriver prendre des cachets de couleurs selon le moment de la journée et surtout, elle pleure où quelle soit. L'un de ses deux frères qui est disquaire a un ami du nom de Franck et ce dernier lui propose de faire partir sa soeur sur une île de Bali qu'il connait, histoire de lui faire remonter le moral et surtout de ne plus penser à son défunt mari. En fait il en pince pour elle qui se refuse à tout amour.

Elle accepte de partir à Bali et une semaine plus tard, elle revoie Franck qui y est établi et qui a des amis Français. Il se fait guide auprès de Tina; guide de l'île et guide vers la guérisson de la jeune femme. Mais ouvrir le coeur de Tina a un autre homme est un chemin des plus difficiles...

 

La première chose à dire de ce film, c'est que les paysages sont purement MA-GNI-FI-QUES!!! Le dépaysement est garanti: toutes ces couleurs, ce vert, ces forêts de palmiers, ces fleurs rouges sur les bord de route, ces rizières absolument entretenues, ces sculptures dans la ville, l'animation des rues, etc... Je ne connais pas du tout Bali et on a déjà envie de voir sur un atlas où ça se trouve et ensuite d'y aller. Marc Esposito a très bien trouvé le truc pour enjoliver son film: des plans de nos protagonistes en vespa sur les routes (pas très larges) de l'île, d'autres plans d'eux mêmes en vespa vues depuis le ciel en les suivants en englobant le plus de paysage. Ces arrêts au bords de falaises surplombant des plages où les vagues s'échouent sur une longue distance, non, tout ça donne envie d'y aller. Que celui qui y est déjà allé aille voir ce film car les souvenirs, j'vous dit pas!!!!!

Magnifique, il y a pas à dire.

Le jeu des acteurs. Un reproche: ébormément de scènes où on s'embrasse pour se dire bonjour; c'est d'un lourd, cela me pousse malgré moi à dire que c'est pour cacher un scénario des plus fins et de montrer que le film s'est fait dans la camaderie, entre potes. Ok, ça se passe sur plusieurs mois et sur deux continents mais trop c'est trop.

Tina nous fait une dépression: elle pleure pour un oui pour un non. C'est bien légitime puisque son mari est mort tout juste agé de 30 ans et qu'elle reste seule avec ses deux garçons. Seule chez elle ou face à un superbe coucher de soleil, elle ne peux s'en empêcher de verser des larmes. On en viendrais à partager sa peine.

 

Marc Lavoine est de l'aventure. Il est Franck, celui qui essayera de renverser la dépression de Tina en joie de vivre. Il mécanise les gens, comme le dit son amie Française de Bali. C'est à dire qu'il dirige les gens là où il veut qu'il veut qu'il aillent. Il fera tout pour sortir Tina de la déprime sans qu'elle ne se rende compte de la manoeuvre. D'ailleurs c'est pas trop manoeuvre le bon mot car il fait comme ça vient. Il ne provoque pas les choses. Ok, si un peu en envoyant une femme qui n'a étée qu'en Italie ou en Espagne à l'autre bout de la Terre dans un lieu inconnu.

C'est toujours un plaisir de retrouver Darroussin dans sa nonchalance qui lui est propre. Je l'adore depuis que je l'ai vu dans Mes meilleurs copains.

Second film de Marc Esposito après son Le coeur des hommes, ce film est une adaptation de son roman homonyme.

Un film romantique qui fait voyager. Pour les personnes amoureuses.

A retenir:

Bien évidemment tous ces plans de Bali. Disons que le plan de Marc Lavoine en vespa avec derrière lui, Zoé écoutant son e-pod et lui, qui ferme les yeux, c'est une jolie image.

Ma note:

2 étoiles

 

 

Une vue de Londres depuis la cathédrale St Pierre se trouvant dans la city.

Que reconnait-on quand on y a jamais été? Si on y est jamais allé, et ben pas grand chose sinon la Tamise traversant la ville. Avec la grande roue, on reconnait The London eye qui, si vos souvenirs sont bons, vous font dire que Big Ben n'est pas loin.

A la gauche de l'immeuble qui se trouve à la gauche de The London eye, la tour du trésor qui fait partie de l'ensemble du parlement. On devine le sommet de Big Ben au sommet de l'immeuble qui cache la partie gauche de The London eye. Vous voyez cette pointe?

Sur la droite de ma photo on voit une grue de chantier. A l'arrière-plan de cette grue, un batiment avec un toit en demi-cercle. C'est Charing Cross, une station de métro et de train. En centre-ville il y a aussi Waterloo-station qui est la gare de ceux qui vont à Londres par Eurostar (comme moi) venant du nord de la France. Cette autre gare ferroviaire (qui fait aussi métro) se trouve non loin de The London eye.

Puisque je suis dans les gares, au tout premier plan, avant le pont rouge, un autre pont qui fait arriver les trains à Blackfriars. Je vais arrêter de parler gares sinon vouos allez croire que je suis scotché gares du monde entier.

 

Cette vue est prise en aval de la Tamise et plus tard je vous mettrais la photo prise de ce même endroit qui montre ce que l'on voit en amont, c'est à dire.... non, ce sera la surprise...

samedi 11 février 2006

Fiche technique


Nationalité : France
Date de sortie : 21 novembre 1990
Genre : Comédie dramatique
Durée : 1h35
Scénario : Christian Vincent, Jean Pierre Ronssin
Musique : Jay Gottlieb
Image: Romain Winding
Avec : Fabrice Luchini, Maurice Garrel, Judith Henry

Synopsis :
Antoine se voit commander un travail étrange par son éditeur: séduire une inconnue, feindre l'amour et l'abandonner brutalement pour raconter l'expérience dans un livre.

Mon avis :

<em></em>

Non mais elle est immonde, c'est la phrase que dit Antoine à son éditeur quand il lui parle d'elle pour la première fois.

 

 

 


Antoine, parisien érudit, est un homme qui est du genre à quitter les femmes avec qui il sort. Sauf qu'en ce début du mois d'avril, sur les quais de la gare Saint Lazare, c'est sa compagne du moment qui le quitte, alors que lui était parti pour la quitter en premier. Se sentant blessé, il décide de se venger de la gente féminine, mais ne sais pas comment faire...
C'est son éditeur qui trouve la parade : écrire un journal intime qui raconterais l'aventure qu'il aurait avec une jeune femme (de moins de 25 ans) qui tomberait amoureux de lui... et la quitter!
Par petite annonce pour traduire un manuscrit un tantinet libertin sur la toilette intime des femmes au fil des ages, il rencontre Catherine. Il rêvait d'une belle femme mais c'est finalement une fille au physique ingrat qui l'aborde.
Il accepte de continuer l'aventure à condition que ce soit l'éditeur qui lui dise quoi faire, quoi dire, comment se comporter, etc...

On sent un film sur les pas de ceux d'Eric Rohmer, ce qui n'est pas pour me déplaire (rimons un peu).
Un film aux multiples fondus au noir et à beaucoup de scènes sans paroles, en particulier celle de la fin quand Catherine, en route vers sa Bretagne en train, lit un manuscrit à corriger qui raconte en fait son aventure à elle et qui comprends tout de son histoire avec Antoine ! L'après-passage dans un tunnel (écran noir) on la voit qui se met à regarder frontalement la caméra, une larme sur la joue.

La discrète, c'est le nom qu'il donne au livre qu'il écrit.
La discrète c'est aussi le nom qu'il donne à cette jeune femme car elle possède un grain de beauté (vous voyez qu'elle est finalement belle!) sur le menton.
A d'autres grains de beauté à d'autres endroits, on les nomment l'effrontée (sur le coté du nez), la coquette (sur le coin des lèvres), l'assassine (juste sous les yeux), mais aussi la galante, l'enjouée,la passionnée, etc etc...Ces mêmes grains sont appelés "mouche".
Luchini a longtemps hésité de jouer dans La discrète, il ne croyait pas en ce film. Pourtant il s'avère que c'est celui-ci qui lui permit d'acquérir une place non négligeable dans le monde du cinéma.

Un bon petit film qui n'a pas vieillit et qui se regarde sans déplaisir, surtout si on aime voir Luchini parler. J'aime bien, moi.

La discrète a eu pas mal de Césars : César de la meilleure première ouvre de fiction, du meilleur jeune espoir féminin, du meilleur scénario original et adaptation (en 1991). Prix de la Semaine de la Critique, Mostra de Venise (en 1990).


Souviens toi de lui:

Antoine au bar à attendre la jeune femme pour ce qui est la première rencontre. Faisant semblant d'être occupé à ranger un dossier, il regarde autour de lui et se plait à penser que la belle femme pas loin de sa table est celle qu'il attends. Et puis arrive Catherine fonçant droit sur lui...


Ma note:

2 étoiles.

mardi 7 février 2006

Fiche technique

Film Etazunien

Date de sortie : 04 octobre 2000

Genre : comédie fantastique

Durée : 1h42


Scénario : David Howard, Robert Gordon(VII)
Musique : David Newman
Image : Jerzy Zielinski
Avec : Tim Allen, Sigourney Weaver, Alan Rickman, Tony Shalhoub, Daryl Mitchell, Sam Rockwell

L'histoire:

Des comédiens d'une série qui n'est plus diffusée aident des extraterrestres qui sont menacés par d'autres extraterrestres belliqueux qui veulent l'arme Oméga 13.

<strong><u></u></strong>

Mon avis:

Il est une série qui repasse sur les chaines de télé: Galaxy quest. Repasse car ça fait 18 ans qu'elle est arrêtée. Sauf que les acteurs principaux de cette série n'en ont pas finis avec leurs personnages puisqu'ils sont obligés d'assister à des conventions de fans de ladite série en se mettant en scène, en signant des autographes, etc. Et puis ils en ont marre des uns des autres et se tirent la tronche en se voyant. Lors d'une énième convention de fans, un groupe de personne aborde le commandant Taggart de la série pour lui demander de venir les sauver des pattes de Sarris, un méchant alien qui veut éradiquer leur race et s'emparer d'une arme portant le nom.

Mais voilà qu'il faut faire face à la réalitée: sans le savoir, le commandant vient de poser un ultimatum à Sarris qui est vraiment un alien, dans un vrai vaisseau spatial qui est copie conforme de celui de la série. Tout ce qu'il voit est vrai! Par contre, lui se croit dans un épisode de la série jusqu'à ce fameux voyage-retour sur Terre plus réel que la réalitée ou tout autre effet spécial d'une série quelconque.

Par la force des choses, il entraine tout l'équipage d'acteurs de la série avec lui sur le vaisseau (puisque Sarris n'est pas contend contend des évènements passés), eux qui croient au départ que le commandant cachetonne pour un épisode landa. La réalitée dépasse aussi la fiction pour eux qui se retrouvent simplement à sauver les gentils extraterrestres (qui croient dur comme fer que la série est un documentaire); à sauver l'Univers dans son ensemble; à sa sauver eux mêmes par la même occasion, finalement...

Le scénario est des plus originals que j'ai vu et c'est pas plus mal, une bonne surprise. Nos amis qui se retrouvent dans la réalitée dans ce qui était un décor de feuilleton, les gentils extraterrestres qui ont réussis à traduire l'imagination des hommes en un truc réel (le vaisseau spatial, les modes de guérisons du corps humain, l'arme mortelle, les gestes des acteurs qui règlent leurs vies) c'est des petits détails qui font que le film est riche et plaisant à voir.

Toute l'équipe de comédiens se trouvent devant le fait accomplis qu'il ne faut pas décevoir les gentils aliens et surtout, ne pas révéler qu'ils sont nuls, acteurs ringards d'une série qui est la seule chose qui les glorifient encore 18 ans plus tard. Devant l'adversitée, nos comédiens qui ne se supportaient plus sont obligés de s'entre-aider et finiront l'aventure amis pour la vie.

On peut voir Galaxy quest comme une parodie, un pastiche des films de sauvetages de l'Univers, un hommage aux SF des années 50, un autre aux personnes aux quatre coins de la planète qui sont fans jusqu'à l'idolâtrie de telle série qui est en passe de devenir culte, même si elle nous parait ringarde (je zieute du coté de Star Trek). Il ne faut pas se leurer mais le film a un scénario qui tient sur 1 page, c'est simple comme histoire. Et pourtant on s'attache à ces personnages, on s'émeut quand celui qui a l'air d'être le chef des gentils apprends que tout est mensonge, on se demande comment Sygourney Weaver a fait pour avoir des seins pareils, quelle va être leur ruse pour venir à bout de ce qui ressemble à des homards, etc...

Un film hilarant à certains moments. Un film sur l'amitiée entre les races, qu'elles soient d'ici où d'ailleurs à l'image de cet humain qui ammène avec lui une extraterrestre sur Terre. Un film inoubliable...

Petit rappel:

Le groupe d'Aliens qui abordent pour la première fois le comédien qui joue le commandant dans l'un des salons de fans de la série et on ne les devinent pas hors de notre planète parmis toutes ces personnes déguisées ou maquillées en rapport avec la série.

Ma note

2 étoiles

 

lundi 6 février 2006

Titre VO: Walk on water

Date de sortie: 05 janvier 2005

Pays: Anglais, Israélien, Allemand

Durée: 1h44

Genre: drame

Scénario: Gal Uchovsky

Musique: Ivri Lider

Image: Tobias Hochstein Avec: Lior Louis Ashkenazi, Knut Berger, Caroline Peters, Gidéon shemer

L'histoire:

Un agent du Mossad est chargé de fraterniser avec deux Allemands, frères et soeur, afin d'approcher leur grand-père, un ancien nazi...

 

 

 

Mon avis:

Eyal fait parti du Mossad. On le voit à Istanbul, au début du film, suivre un  terroriste Arabe avec sa famille et le liquider. Sa mission suivante est d'être le guide D'Axel, un jeune Allemand vivant à Berlin venu en Israel rendre visite à sa soeur Pia qui habite dans un Kibboutz. Fachée d'avec sa famille, il va essayer de la convaincre de rentrer en Allemagne pour l'anniversaire de leur père. Axel et sa soeur sont les petits-fils d'Alfred Himmelman, un nazi que l'on croit mort et qui n'a jamais été arrêté. Eyal doit devenir l'ami d'Axel en espèrant le faire parler et révéler l'endroit où son grand père se cache. Sauf que les relations entre les jeunes hommes sont tendues et l'amitiée Israélo-Allemande est bien compromise. Et ce n'est pas l'homosexualitée d'Axel qui va arranger les choses car Eyal l'apprends à ses dépends puisque l'autre l'emmène un soir dans une boite de nuit d'homosexuels.

Axel ne sait rien de son grand-père sinon qu'il serait mort. Sa soeur lui avoue la veille de son départ qu'il est en vie et qu'elle a préférée s'enfuir de la maison parentale le jour même où elle a appris l'existance du nazi familiale, plutot que d'aller le livrer à la police. Alors qu'Axel rentre en Allemagne sans sa soeur, le Mossad suspecte l'ex-nazi Himmelman de vouloir refaire surface pour la fête d'anniversaire du père d'Axel...

 

Un bon film qui commence sur les chapeaux de roues façon mission impossible: un homme qui suit un autre qui est en famille. Que leur veut-il? Pourquoi? Qui est-il? Bientôt la réponse à nos questions ne trade à venir puisque, seringue à la main, notre jeune homme empoisonne le père de famille. De retour dans son pays, l'Israel, on comprends qui il est: un tueur à la solde de son pays. Donc Mission impossible. Ensuite on change de registre puisque notre agent doit pactiser avec un Allemand à qui il voudrait se battre avec, rapport aux opinions de l'Européen qui sont à l'encontre des siennes. En gros, l'Allemand veut la paix mais pas l'autre qui trouve qu'un bon terroriste, est un terroriste mort.

C'est ainsi qu'une très large partie du film se passe entre nos deux protagonistes... et la soeur de l'allemand... Il n'y a plus d'actions boum-boum badaboum mais de la discution entre toutes ces personnes qui vont amener notre agent à douter de son rôle de tueur. Rassurez vous, ceux qui aiment bien les vengences, le grand-père réveillera les instincts de notre agent, sauf que...

 

Ce qui est bien c'est que notre guide (agent) fait visiter Jérusalem et son mur des lamentations, la mer morte, la vallée du Jourdain à l'Allemand (et à nous, du moins à moi).

 

Axel rentre chez lui et Eyal, alors qu'en Israèl, disait ne jamais venir en Allemagne, déjà il vient sur le sol Teuton, mais il lui offre un CD de musiques folkloriques Israélites. Durant l'anniversaire du père, Axel lui fait comme cadeau de danser le folklore sur une de ces musiques. Et ben moi cette scène, j'en ai eu un sentiment étrange et m'a fait rappeler un autre film Une lueur dans la nuit (1992) David Seltzer. Dans Tu marcheras sur l'eau, je me suis demandé si les gens qui dansaient savaient que la danse et musique étaient Israélites? Axel et Eayl sont-ils les seuls à savoir de ce qu'il se joue? Dans Une lueur dans la nuit, la fille des gens chez qui le personnage de Mélanie Griffith va, demande à cette dernière d'embrasser sa mère qui est une nazi pure et dure. La mère, si elle savait qu'elle vient de donner un baiser sur la joue d'une juive, déjà elle maudirait sa fille et ferait arrêter la juive (blonde). J'ai pensé à ça. C'est con mais c'est comme ça.

Tu marcheras sur l'eau, c'est facile quand on va sur la mer morte puisque l'on flotte. Mais ce n'est pas que ça; il est dit que quand son coeur est pure, que tout est possible, donc de marcher sur l'eau. Dans la réalitée c'est pas ça, c'est juste une image pour dire que dans chacun de nous, si on rejette la violence, on pourrait marcher sur l'eau, changer les choses, faire rendre possible l'impossible. C'est moi qui le dit à la vision du film.

 Un bon film.

 

A retenir:

Le grand-père qui arrive à l'anniversaire et le froid dans la famille.

Mon avis:

2 étoiles

 

Box office France: 130 614 entrées

dimanche 5 février 2006

Titre original : Thunder in the Sun

Date: 1959
Genre : western
Durée: 1h15
Scénario : Russell Rouse
Musique : Cyril J Mockridge
Image : Stanley Cortez
 
Avec : Jeff Chandler (John Bennett), Susan Hayward (Gabrielle Dauphin), Jacques Bergerac (Pépé Dauphin), Blanche Yurka (Louise Dauphin), Fortunio Bonanova (Fernando Christophe), Carl Esmond (André Dauphin), Felix Locher (Danielle), Bertrand Castelli (Edmond Duquette)

L'histoire:

John Bennett, un cow-boy caricatural, est engagé par un groupe de Basques venus de France, afin de lesaider à traverser les Etats-Unis pour atteindre la Californie. Bennett est stupéfait par les coutumes de ces gens qui se marient très jeunes, qui sont prêts à se sacrifier pour sauver quelques plants de vignes à replanter et qui se montrent rigides dans leurs attitudes. Pourtant, la belle Gabrielle force son admiration. Lorsque l'eau vient à manquer et qu'un incendie menace le campement, elle réagit avec courage. Mais les Indiens, qui se mêlent de l'affaire, semblent des adversaires de taille que les Basques auront du mal à repousser...

Mon avis:

Ce film est simplement une amourette sur fond de la conquête de l'ouest.

Les traditions et particularités basques ne sont jamais employées que comme curiosités pittoresques, comme un décor riche en folklore qui est censé mettre en valeur la partie essentielle de l'intrigue, la relation entre les personnages de Susan Hayward et Jeff Chandler.

Et le Basque qui vient de s'enfuir d'une France Napoléonienne pour se retrouver dans un pays prometteur, est vraiment un être aux coutumes des plus bizarres. dans le désordre: faire des castagnettes avec ses ongles (si si, j'vous jure, j'en croyais pas mes yeux), yoyoter à la façon des femmes Maghrébines pour les non-initiés que nous sommes alors que le yoyo a un sens selon l'intensitée et la prolongation du cri (car finalement, c'est qu'un cri qui vient de l'intérieur), faire des claquettes avec ses pieds, se fiancer alorts que l'on a pas 10 ans, etc etc. A la vue de tout ça, c'est vraie que notre cow-boy de service qui est le guide de cette communautée à travers le Far west, est un peu perdu (tout comme le Bourguignon que je suis).

Sauf que ce film a une saveur comique pour nous qui sommes de l'autre coté de l'Atlantique, car ça parle de nous, Français. Ce serait des Italiens ou des Polonais, cela nous paraitrait étranger et on serait tout aussi surpris que le cow boy, mais sans que ce soit comique. Alors bien sur les coutumes dites dans le film date d'un autre siècle, je pense bien évidemment aux fianaçailles qui ne doivent plus être d'actualitées en 2006...

Le Basque vit dans les Pyrénées qui sont des montagnes. C'est ainsi que lorsque le convoi se fait attaquer par des Indiens belliqueux, les basques arrivent à avoir la suprématie en sautant comme des kangourous d'un rocher à l'autre. Quels hommes! Là, c'est d'un comique! Je devinais les trampolines dissimulés derrière les rochers car ça fesait pas trop véridique, ces sauts. Bref, le but est atteinds dans la mesure où l'Indien sur son terrain est mis en déroute par l'étranger Basque. Cocorico.

Et puis parlons en de ce cocorico. Imaginons que nous soyont des Français qui aillent en Amérique sur le sol Etazunien pour fuir un Napoléon qui nous veut des misères. Imaginons. Arrive un cow-boy qui va nous servir de guide. Alors que nous sommes entre nous, nous ne parlons pas Français! Parmis nous des gamins qui n'ont pas dut aller à l'école en France et qui parlent l'Anglais. Parmis nous une vielle dame qui trouve la moyen de parler dans la langue du pays. Chapi-chapeau! J'vous jure, quand même! Quand il faut que ça sonne juste, faut qu'ça aille jusqu'au bout! Notre Cow-boy trouve le moyen de flasher sur l'une des femmes promise à un homme du convoi. Alors que nos protagonistes pourraient parler Français pour ne pas être compris du cow-boy, ils trouvent le moyen de parler anglais en messe basse. Quand il faut satisfaire le public Etazunien, ne nous encombront pas de détails inutiles. Je ne serait pas partial en avouant quand même qu'ils parlent des fois dans la langue de Molière entre eux. Cette parenthèse est juste pour dire que ce détail tue un poil ce film.

Alors bla bla bla, les paysages sont magnifiques, mais sont-ils vraiment du pays? Jamais l'on ne voit les formations rocheuses de Monument Valley, les Montagnes rocheuses trop vites franchis sans trop les reconnaitres, etc...

Un film qui ne me fera pas trop fouetter mon chat... j'rigole.

Ma note:

2 étoiles.

vendredi 3 février 2006

Film Etazunien

Titre original : Chasing Liberty

Date de sortie: 21 juillet 2004
Durée: 1h50
Genre: Comédie
Scénario : Derek Guiley, David Schneiderman
Musique : Christian Henson
Image : Ashley Rowe
 
Acteur :
Mandy Moore (Anna Foster), Matthew Goode (Ben Calder), Martin Hancock (McGruff), Jeremy Piven (Alan Weiss), Annabella Sciorra (Cynthia Morales), Caroline Goodall (Michelle Foster), Mark Harmon (le président James Foster), Terence Maynard (Harper)

 

Bluette:

Au cours d'un voyage diplomatique à Prague, Anna Foster, la fille du président des Etats-Unis, réussit à semer ses gardes du corps pour enfin se promener seule dans la ville. Pour cette adolescente qui rêve de vivre comme toutes les filles de son âge, c'est un moment rare. Au détour des rues, elle rencontre un jeune Anglais, Ben Calder, dont elle ignore qu'il travaille pour son père. Elle tombe rapidement amoureuse du garçon, à qui elle cache par ailleurs sa véritable identité. Ben décide de l'accompagner dans un périple à travers l'Europe. Anna, qui sait qu'il lui faudra un jour retourner auprès de son père, ne sait pas comment faire pour révéler à Ben qui elle est...

Mon avis:

Il me semble que j'ai perdu ma vocation en choisisant le métier que je me suis choisi. Dans ma prochaine vie, promis juré, je serais devin.

Je sais depuis le début que ce sera comme un couperet quand elle saura qu'il n'est pas ce qu'il dit être! Il se dit photographe visitant Prague pour son architecture, mais il est au service du papa de la fillette. Comme de source qu'elle va lui faire la gueule et qu'ils vont se quitter comme chien et chat, ils se retrouveront plus tard et se feront pleins de mimis qui finira par un ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants...

Avant de voir ce film, en lisant l'histoire, je me suis dit que ce devait être un remake rose-bonbon de Vacances Romaines, le film de 1953 avec un Gregory Peck ( paparazzi avant que Féllini n'invente ce mot ) qui fait semblant de ne pas connaitre Audrey Hepburn ( une princesse ) qui se promène dans Rome croyant que personne ne la reconnait. Il y a un peu de ça quand même.

Donc notre Anna a deux buts dans la vie: vivre sa vie de jeune femme de 18 ans et aller à la Love Parade de Berlin alors que le papa chéri qui est président d'un pays de libertée, n'entends pas ça de cette oreille. Les papas sont tous les mêmes finalement, qu'ils soient présidents ou pas.

Anna décide de s'enfuir de tous ces gardes qui la suivent comme toutou, sur une vespa... ( tiens, comme la princesse de 1953) , conduite par un beau jeune homme. La Vespa deviendra un train vers Venise (et non pas Rome) puis les jambes vers Berlin.

En miroir de cette amourette, une autre avec les personnages de Weiss et Morales, deux agents secrètes qui suivent l'autre jeune couple dans leur périples. Deux agents secrets, oui, mais un homme et une femme, re-oui. Mais bon, ça n'apporte rien à notre histoire de départ. Mais Annabella Sciora a une jolie frimousse... Comment croire que pareil couple est agent secret quand Morales est jupe courte et qu'entre deux courses poursuites, ils se disent des gentillesses. Hé, mais on a pas tous 5 ans d'age mental!!! En plus quand nos deux couples (lovers et agents) sont sur les toits de Pargue pour voir un grand écran qui retransmet un opéra en plein air, c'est difficile de croire ça.

Au moins ce film pour jeune adolescentes en mal de prince charmant, nous fera vister quelques villes européennes, dont Prague et Venise (que je ne connais pas; pas encore du moins pour Venise). Et moi qui adore me ballader là où je ne connais pas d'y être allé, c'est total bonheur.

Se retenir d'un truc, même bénin:

Venise, bien entendu.

Ma note:

2 étoiles

 

 

jeudi 2 février 2006

Certains diront la chance, l'oportunitée, mais le 1er avril 2005 (un vendredi soir) le groupe Madredeus était au Grand Rex à Paris, boulevard poissonnière.

 
Et j'y étais!
 
Disont le tout de go, je les ais adoré (comme la salle), et Thérésa, elle a une voix sublime, incroyable!
 
Je suis donc arrivé sur Paris vers les 11h ( venant de Bretagne ), visité un musée, puis m'en suis aller vers ce Grand Rex où j'y aurais vu en 2001, mon idole phare: Bjork (pour la première fois de ma vie). Et là, 4 ans plus tard, c'est au tour de Madredeus que je vais voir aussi pour la toute première fois. Que de bons souvenirs, dans ce Rex.
 
Déjà, à 19h, c'est une queue d'au moins 50m qui s'étile de son long sur le trottoir. Et moi, poli comme je suis, vais me mettre au bout.
Et c'est peu de temps d'attente car 10mn plus tard, me voici à ma place, dans l'orchestre, à un 30 ou 40m de la scène. Surtout, je suis l'un des premiers à m'assoir et je vois mal partie un début de spectacle à 20h, comme il est prévue sur le billet d'entrée!!

Sur scène, 4 chaises (confortables j'imagine) rouges sur un fond de tissus noirs, tombant. Au centre des ces tissus, l'espèce de soleil qu'il y a sur la pochette du CD Um amor infinito.
Ca se remplie, ça se remplie, ça tape des mains pour les faires venir sur scène, la tension monte et puis une voix OFF qui nous dit que le spectacle va bientôt commencer, qu'il va être en deux parties, que les photos sont interdites et les portables sont invités à se la fermer!!!
 
 
 
 
 
Une fumée commence à envahir la scène par le bas...
 
20h40
 
La lumière baisse.....et ils arrivent sous des applaudissements nourris.
Les 4 musiciens se mettent en place, 2 à la droite de la chanteuse et les 2 autres à sa gauche.
 
Thérésa a une robe blanche, quasi de mariée, et au bas de sa robe, ce qui ressemble à des étoiles de mer rouge. Un silence au dessus de tout le monde parcours la salle; les musiciens marquent un tempo puis, commencent le premier titre du CD...
 
Je ne saurais vous dire les titres chantés dans l'ordre, mais Thérésa et ses accompagnateurs ont joués, et elle, chantée tous les titres du CD! Et ils sont au nombre de 13.
Thérésa a une voix qui touche le sublime et il faut l'entendre chanter des basses aux aigües. Toute la salle est sous son charme, et c'est amplement mérité.
A la fin du premier titre, elle s'avance vers le micro et nous donne le bonjour en Portugais, mais continu à le re-dire en Français et à nous parler dans un superbe Français pour nous remercier d'être venus, que la tournée porte sur Um amor infinito et qu'ils sont tous contend d'être de retour à Paris............et moi de la voir, et de l'entendre!!!
Les titres s'égrènent trop vite; les projecteurs tamisent la scène et bientôt l'entracte arrive ( trop tôt car cela ne nous présage que le départ est pour bientôt ). Le groupe s'en va en backstage et qui veut aller faire un pipi, s'en va; qui veut aller boire un coup, s'en va; qui veut aller fumer sa clope, s'en va aller se faire tuer au dehors, etc...
 
21h20
Le groupe nous reviens revigoré et surtout, Thérésa avec une nouvelle toilette: une robe sombre (noire) avec des signes que l'on pourrait décrire comme cabalistique, au bas de sa droite à elle. Un feux nourris d'applaudissements pendant qu'ils se réinstallent. Plus vibrants qu'à la première fois.
 
Le concert reprends pour le plaisir des oreilles. Je connais tous les titres de les entendre encore et encore, si bien qu'avant d'aller au concert, je me demandais comment faire un concert de 1h30 avec un CD qui contient quelque chose comme 45mn de son long? La réponse est vite venu de Thérésa: elle nous dit que le groupe est de Lisbonne et qu'à part sur Ainda, peu de chansons du groupe sur Lisbonne, puisqu'au départ, le groupe est Lisboète. Et voilà que comble de bonheur, c'est un titre inédit qu'ils nous interprêtes. Alors là, je ne m'y attendais pas du tout, pas plus que tout l'auditoire autour de moi!!!! Et en effet, à écouter les paroles, c'est Lisbonne en vedette.
Les titres de Madredeus terminent quasimant tout le temps par un long morceau musical, si bien que presque souvent, Thérésa se reculait pour mettre en avant les musiciens et elle restait dans le noir, mais avec une lumière diffuse nous permettant de la voir en silhouette.
Ce morceau, inédit de tout album (sur le prochain?), terminé, ils se sont mis à entonner un vieux titre, ce qui me ravit au plus haut point.
Et vous savez pas quoi? Ce n'est pas 1 titre inédit qu'elle a chantée avec ses musiciens, ni 2, ni 3, mais 5!!! Voilà l'explication de la longévitée du concert, le fait qu'il se soit terminé vers les 23h avec une seconde partie plus longue que la première. Je mets des mots pour vous faire partager, mais c'est dur de mettre les bons mots, ceux qui vous ont touchés au coeur.
Il y a eu je crois 3 rappels car le groupe s'en retournait en backstage, pour mieux nous revenir interpréter 2, voir 3 autres titres d'affilés, si bien qu'en définitive, je ne saurais dire combien de chansons furent chanter.
 
A chaque fois, avant le début des chansons, il y avait ce petit silence suspendu au dessus de tout le monde jusqu'à ce que la musique soit engagée. A chaque fois. Si bien qu'à 2 reprises durant le concert, pendant ce silence, une voix masculine: Thérésa, Amo-te!!!  Et là, tout le monde s'est mis à rire, même votre serviteur que je suis. Plus tard, ce fut la version française avec un je t'aime, masculin, suivie d'un moi aussi, féminin à l'encontre de Thérésa. Tout à son honneur que ce petit bout de femme.
 
Quoi qu'il en est, soirée inoubliable et mémorable pour nous tous!
Seul bémol du concert, c'est que j'ai trouvé que si on venait les voir une première fois sans connaitre les différentes chansons, on pourrait croire que le groupe fait des chansons somnolantes. Vous savez, FADO!!! Alors moi, ce fut l'inverse: à part les 5 chansons inédites, je connaissais toutes les autres (il faut dire que chemin faisant de la Bretagne vers Paris, j'avais écouté en boucle le CD titre du concert). Par contre, et c'est ce que je déplore, c'est qu'aucune chanson de O Paraiso et Ainda ne furent chantées.
Même si je me suis rendu compte que les titres chantés n'étaient pas un peu énergique, ça m'a bien plut, et que je retournerais les revoir, mais quand???
 
Quand? j'vais vous dire: pas plus tard que le samedi 9 avril 2005 ( même pas une semaine plus tard )!!! Quelle chance, vous aller dire? Mais quand on aime, on ne compte pas!
Il se trouve qu'ils passaient par Lyon qui est un poil plus prés de chez moi que Paris, et même si c'est les mêmes titres chantés de Paris qu'ils ont  ré-interprétés, c'est pas grave; bien au contraire....
 
J'éspère vous avoir décrit le concert avec les bons mots, que vous m'avez compris et que je vous ait donné envie d'aller les voirs prochainement.
 
 
 
 
Site officiel du groupe: 
 
 
 

 PS: Photos prisent par ma soeur lors du passage du groupe en Angleterre.