Instants d'années (1)

samedi 31 mars 2007

Le couvent de Santa Maria de las Dueñas.

Le joyau de ce couvent est son cloitre. Il se compose de deux galeries: la galerie supérieure possède toute une panoplie de chapiteaux sculptés impressionants. Chaque chapiteau a sa propre sculpture qu'il est difficile d'interpréter de nos jours (ou du moins par moi). Au moins dans la photo ci-jointe, reconnait-on des anges ( chut manu, ne parle plus d'anges: tu vas te faire griller!!! ). Ils ont quand même une de ces têtes! On peut me dire ce qu'ils ont à pleurer?

Le couvent fut fondé en 1419 par Juana Rodriguez Maldonado, veuve de Juan Sanchez de Sévilla, pour les nobles dames. En 1522, l'église fut reconstruite.Un Gaulois soutenu par 3 anges qui font la gueule?

vendredi 30 mars 2007

Avez vous remarqué que la grande majoritée des photos est prise au niveau de la tête? Vous me direz que c'est normal, on ne prends pas ses photos avec ses pieds! Ah! Ah! Ah! Et vous trouvez ça drôle?

Et pourtant question pieds, on a tous dans sa famille ou dans ses connaissances une personne qui cadre comme un pied en coupant le dessus des têtes ou la moitié du corps hors champs. Moi, j'en connais une!!!!! Je tairais le nom par décence humaine, par miséricorde et par charitée chrétienne (que de conneries dites en 10 secondes d'écritures).

Bref, tout ça pour dire que des fois, sortir de cet ordinaire fait des photos insolites. C'est ainsi que je me rabaissé au niveau le plus bas, le cul en l'air, pour arriver à ce niveau (à double sens, vous avez vu?) photographique. J'avais déjà atteind cette bassesse pour la fleur devant la Tour Effeil mais peu d'entre vous s'en souvienne puisque c'était déjà dans une autre vie blogienne (si vous ne trouvez pas, je peux vous rediriger vers ladite page).

C'est la Piazza Grande qui se trouve à Arezzo. Nous avons le chevet et le campanile de Santa Maria della Pieve (milieu XII au XIV) ainsi que la façade du tribunal (fin XVII). Une autre vue de cette place en pente où l'on voit aussi la façade du Palazo della Fraternità dei Laici.

Au ras des pavés la vue est des plus belle

jeudi 29 mars 2007

Voilà une bien belle émission sur le Portugal diffusée à la télé Française hier soir sur la 3.

Peu de choses que je ne savais déjà; peu de choses que je n'ai vu de mes yeux.

Si la première partie était sur Lisbonne, la troisième était sur le Fleuve Douro et la ville de Porto. C'est ainsi que chemin faisant on est passé par le Palacio de Mateus (non loin de Vila Real). J'aurais l'occasion de revenir sur ce palais baroque z'içi. Mais déjà je peux vous dire que l'un des propriétaires a fait visiter la chapelle (visible sur la gauche de ma photo) que l'on ne visite jamais puisque fermée au public. Ou alors les deux fois que je suis aller à Mateus, j'ai vraiment pas eu d'bol!!!

Mattez moi ce Mateus

Qui dit Douro, le fleuve dit aussi la région où l'on cultive le célèbre vin. Là aussi je reviendrais dessus mais pas trop en fait car s'il y a bien une région que je n'ai pas visiter à 100%, c'est bien de remonter son cours. A voir le documentaire, j'en suis venu à avoir l'idée de mes vacances 2008, puisque cette année je suis calé!

J'ai quand même arpenté la région précise où le vin est cultivé et j'en ai des souvenirs de paysages splendides plein la tête.

Un vignoble à perte de vue et plus que la vue elle même!

Tout ça m'a donné envie de prendre mon baluchon et de m'en aller là bas! Pas vous?

mercredi 28 mars 2007

Pour qui n'est pas au courant, le Portugal a eu son heure de gloire début XVI. Le roi de l'époque était Manuel 1er (non non, je ne parle pas de moi) et sous son règne (1495-1521) une ère nouvelle de découvertes apporta au pays richesses et grandeur. La partie la plus visible de cette richesse est l'architecture dite Manuéline. Elle se traduit par des détails qui sont une sphère armilaire (que l'on retrouve de nos jours dans le drapeau du pays) emblème majeur du roi, la croix de l'ordre du Christ (que l'on dessinait sur les toiles de caravelles), des piliers en colonettes torsadées et enfin des cordages ornant voûtes, colonnes et arcs, ceignant l'extérieur et l'intérieur des batiments.

Mais cet art ne se résume pas seulement à l'architecture des batiments puisque l'on parle aussi d'art Manuélin en orfèvrerie (tel l'ostensoire de Bélem), en peinture et sculpture. La faïence subit l'influence de la porcelaine chinoise; le mobilier adopte les procédés de décoration venus d'Orient.

A travers tout le pays, une touche Manuéline est rajoutée aux vieux batiments souvent religieux. Vous avez par exemple la porte monumentale de Batalha ou la fenêtre de Tomar...

Si je vous parle de tout ça c'est que ce soir sur France 3 vous avez Des racines et des ailes et que le premier des 3 reportages est sur Lisbonne et les témoignages parvenus à nos jours de cet art Manuélin. Inévitablement on va parler des deux monuments majeurs Lisboètes que sont le monastère des Jéronimos et la Tour de Bélem qui sont de cette époque et, typiquement Manuélin. Il est évident qu'en ce qui me concerne, ce soir, c'est pas soirée-cinéma.

La caresse d'un palmier sur une tour grâcieuse

Une autre tour.

Mon beau Cyprès, mon beau Cyprès, protège moi de ta grandeur.

Le monastère des Jéronimos

Si le second reportage est sur Goa, un ancien comptoir Portugais en Inde (n'est ce pas Cristina?), je suis plus interressé par le dernier qui parle de la région du Douro, la région où se produit le fameux vin, région à une centaine de kilomètres en aval de la ville de Porto. Région que que je connais de l'avoir souvent traversée.

PS: sur TV5 Canada, cette même émission va être diffusée prochainement et on en voit un peu plus avec la fiche détaillée de ce Des racines et des ailes.

mardi 27 mars 2007

La Praça do Municipio se trouve dans le vieux Funchal.

Elle est bordée de 3 batiments historiques ou importants. A la droite se trouve la mairie; en face (derrière le lampadaire) l'ancien collège. D'où je me suis mis pour prendre ce cliché, c'est l'ancien évêché qui depuis est le musée d'Art sacré de la ville.

En son centre, une fontaine avec un obélisque surmonté d'une sphère armilaire, emblème du roi Manuel 1er. Au sol un pavage de pierres noires et blanches qui donnent encore plus de noir et blanc aux batiments de la place qui sont déjà soulignés de pierres volcaniques dans leurs arêtes et aux encadrements de fenêtres.

Du noir et blanc comme s'il pleuvait

La dame que l'on voit avec un parapluie sur le coté gauche de la photo a raison d'avoir un parapluie puisqu'il pleuvait ce matin là. Ca s'est vite calmé mais bon, fallait pas avoir des chaussures glissantes car les pavés, ça glisse. Le ciel brumeux en arrière plan en est la preuve de mes dires.

lundi 26 mars 2007

Il est impossible de prévoir le temps qu'il va faire quand on est quelques mois plus tôt et que: 1) on fait le programme de ce que l'on va voir à l'endroit où l'on va aller 2) on y est, finalement.

C'est ainsi que durant la semaine tout au sud de cette magnifique Toscane, j'ai eu de la pluie tous les jours mais pas tout le temps (faut pas pousser Elliot). La photo ci-bas aurait gagnée à être mieux mise en valeur avec une lumière plus éclatante, un ciel bleu d'une limpidité sans reproche, de couleurs à faire palir un arc-en-ciel. Mais voilà, on en est pas encore à commander le beau ou le mauvais temps (heureusment) et c'est la raison pour laquelle l'on doit composer avec.

Le soleil se cache-cachait derrière les nu-nu-ages et cela donne ce résultat.

Mais faut pas faire trop la fine bouche car la variante de couleurs des nuages donnent une idée de l'étendue du ciel. Ces couleurs habillent la photo, habillage que l'on aurait différement avec un ciel parfaitement, uniformement et homogènéiquement bleu.

Paysage du Val d'Orcia sous un ciel menaçant.

La maison posée sur sa colline entourée de cyprès et d'une étendue verte alors qu'autour tout est brulé par le soleil ou moissonné, c'est l'image que j'ai de la Toscane-carte postale. Sur mon cliché à l'arrière plan on voit le Mont Amiata qui est le point culminant de la région Toscane (au sud de l'Arno) avec ses 1738 mètres d'altitude. C'est un ancien Volcan, éteint. Nous sommes à la frontière des régions Toscane-Ombrie.

dimanche 25 mars 2007

Petiote prolongation de la semaine passée à poster quelques photos de mon cru de musiciens à l'oeuvre en continuant, musicalement parlant, de mettre un autre et dernier clip du film Kuch Kuch Hota Hai.....Depuis quelques semaines qui se comptent en un très gros mois, je poste les differents clips de ce film Indie (que j'adore) et dont j'en ai fait la critique du temps ou je critiquais facilement ce que je voyais....Donc cet énième et dernier clip commence d'une manière ringarde et bizarre quand on voit le clip mais qui ne nous choque pas quand on voit son film dans son entier. Alors comme à tous les précédents (que je vous invite à revoir), on aime ou on aime pas (LA phrase qui revient souvent quand on voit pareille chose). Ce n'est pas un morceau que j'adore mais la mélodie est simple et ça se laisse voir sans problème. Ce Ye Kaisa LAdka Hai précède le clip que j'avais posté quelques jours plus tôt. La fin de celui-ci est le début du suivant...Pour conclure cette série KKHH-ienne, je vous dirais qu'il en reste encore un tout tout dernier que je ne mettrais pas en ligne. Cela gardera une petite surprise lorsque vous verrez le film dans son entier. Disons que tout est bien qui fini bien entre Rahul et Anjali, fini bien en musique forcement....PS: écoutez bien les paroles que dit l'actrice Kajol, mais à un moment elle dit "Ah t'es gaté!" et juste après un "brico-dépot". Comment terminer par une connerie?

samedi 24 mars 2007

Tournus, petite ville de plus de 6700 âmes en bordure de Saône (dans la Saône et Loire comme département). Tournus et sa vieille ville, Tournus et son Abbaye St Philibert, Tournus, Tournus et Tournus.

Une grille simplement ouvragée

En se promenant le long de la rue de l'Hôpital, on arrive devant ce portail en pierre rose avec une grille en fer forgé qui appartiennent à l'hôtel-Dieu. Cet établissement a cessé de fonctionner en 1982. Mais les salles anciennes ont été retaurées pour témoigner des conditions de soins et de vie hospitalière depuis les XVII. De nos jours, l'hôtel-Dieu est donc un musée en deux parties: une partie hospitalière et le musée Greuze, un peintre originaire de Tournus, Tournus et Tournus.

vendredi 23 mars 2007

Petit rappel.

... donc je regardais cette procession religieuse qui venait de commencer au bas du Largo da Républica au niveau de l'église (que l'on devine facilement en haut à gauche de ma photo). Je suis pas très religieux pour un sou (une église ou une cathédrale, c'est plus un monument à voir qu'un lieux de culte, dans ma vie de tous les jours). Donc, pas très religieux, et je regardais les évènements se passer devant moi. Quand je parle de procession religieuse, alors pour ceux qui ne connaissent pas, c'est quasiment le même ordre: en premier des gamins qui ont des tenues des différents Saints qui marchent les uns derrière les autres, puis vient les prêtres et le curé de la paroisse (et là les gens sur les cotés se baissent en faisant le signe de croix), puis la fanfare clôt la procession. Suit la foule des fidèles, des quidams comme vous et moi... surtout comme vous!

Comme s'il n'y avait pas assez de vent!

A un moment donné ce tuba est passé près de moi et la déformation que je constatais a fait tilt dans ce qui me sert de tête! Attendez, je pouvais pas louper une photo en gros plan de cette brillance dorée. Donc le petit bonhomme que je suis est allé plus en avant sur le parcours et cela donne la photo du lien plus haut donné.

Ce qui est marrant dans cet effet de style, c'est que je l'ai revu recemment sur un autre blog de photos au jour le jour, dont le nom est cmonoeil, comme quoi les bonnes idées sont universelles.

jeudi 22 mars 2007

Décidement, ce dimanche du mois de juin fut vraiment productif en photos musicales. Il y eu le groupe sur le pont entre l'île Saint Louis et l'île de la cité, le cornemusier dans les jardins du Louvre et là, ce saxophoniste sur le pont des Arts.

Tout comme le billet précédent, j'en avais déjà dit du bien de cet artiste précédement au travers d'une autre photo où l'on devine des personnes au loin.

Dans celle d'aujourd'hui (qui est la seconde et dernière que j'ai de cette personne à nous montrer son talent), il est bien seul avec la plus belle ville du monde comme arrière plan et le Pont des Arts comme scène. Comme quoi, avec le ciel rayonnant au dessus de soi, le bonheur c'est simple comme des notes qui s'envolent, qui s'envolent, qui s'envolent...

Le chanteur de jazz

mercredi 21 mars 2007

Pour les personnes assidutes de mon blog, elles reconnaissent ce monsieur haut perché sur son escabeau. J'en parlais l'année passée. Aussi dans un souci de ne pas me répéter, vous pouvez aller lire ce que j'en disais en ce temps là.

Il faut quand même de la gouaille pour animer une discution avec des gens de tous milieux et de toutes races et ce, en pleine ville au dehors. Faut aussi un sujet de conversation qui, déjà attire la foule, un sujet qui la fasse rester et plus important, qu'il fasse participer le plus grand nombre de l'auditoire au bas de son piedestal. Avec son Jésus is alive sur la tranche de son pantalon, nul doute du sujet de conversation.

Ce texan (c'en est un) avec ses bottes en croco a bien trouvé le truc. Ces personnes (il y en a plusieures au même endroit) qui animent ne sont pas payées. Seulement la reconnaissance de l'échange verbal...

... en tout cas je suis bien placé pour voir vos calvities!

mardi 20 mars 2007

Lors de mon 4ème séjour dans la capitale Portugaise, je me suis baladé une seule journée au hasard des rues. Sans but précis, je déambulais au gré des batiments que je voyais et qui m'attiraient; d'une vue sur le tage depuis une petite place; d'un parc ombragé pour me reposer.

Pour qui connait, je m'étais cantonné du coté des quartiers de Estrela, Madragoa et Lapa. C'est ainsi que j'ai rencontré ce peintre qui avait pas mal avancé dans son tableau. Comme on le devine sur son oeuvre, au milieu de cette place se trouve un arbre qu'une large treille supporte ses branches. Tout autour du tronc des bancs pour permettre de se reposer, de conter fleurette à sa belle, de somnoler sous la chaleur, etc...

Simplement je me suis assis sur le banc immédiat du peintre et l'ai vu faire. Je n'avais que ça à faire de cette journée. J'y suis resté bien une demie-heure à le voir faire. Et cette photo est l'une des 4 que j'ai prises de lui...

Quand le peintre peint, le manu regarde faire... en silence.

lundi 19 mars 2007

Qui, un jour, ne s'est jamais promené dans une grande ville touristique et a croisé un attroupement de personnes qui regardent quelque chose?

Qui, un jour, n'a pas assister à l'élaboration d'un dessin fait avec des bombes à tagguer par un jeune homme, à même le sol?

Qui, un jour, n'a pas été bluffé par le résultat final?

En tout cas, ni moi, ni moi et ni moi!

Pourquoi je suis né daltonnien???

Si le monsieur sur la photo à choisir la bonne bombe de couleur est sur le cul, moi je le suis toujours quand je vois comment on fait! Un matériel des plus simples allant de bandes de papiers pour délimiter les parties droites, des couvercles pour les contours de rondeurs, du tissus pour faire des trainées... et que sais-je encore? C'est souvent la même chose: la lune, un coucher de soleil, de l'eau qui ruisselle, des piramides, des éclats de lumière... mais c'est toujours époustouflant. Et le monde autour, à beaucoup de fois, l'on est obligé de jouer du coude pour voir.

Alors cette photo (Rosa, elle est de moi ou de toi???) a été prise à Florence, en Italie, mais elle est finalement universelle. Vous en pensez quoi de ces artistes qui vivent de leur talent en réalisant ces merveilles sous vos yeux?

dimanche 18 mars 2007

Les jardins du Louvre.

Tagada tsoin tsoin...

Dans ce même dimanche que le billet précédent, ce joueur de cornemuse avec costume traditionnel. Photo trompeuse car il ne semble jouer pour personne en particulier puisqu'il semble bien seul malgré les personnes assisent en arrière plan (et qui ont l'air aussi bien distantes à l'écouter). Détrompez-vous, m'ssieurs-dames.

Ce qui est bien dans une capitale de renommée internationale, c'est que l'on rencontre très facilement des joueurs d'instruments, disons exotiques. Et ce, qu'ils soient Ecossais ou d'un pays d'Asie. Quand on y est pas habitué à entendre ces mélodies d'instruments hors du commun (comme moi), on s'arrête, curieux et on savoure l'instant présent...

samedi 17 mars 2007

Le pont Saint Louis permet d'aller d'une rive à l'autre... Je sais: je commence très mal! Il faut dire que je débute dans les répliques simili-intelligentes!

Le pont Saint Louis permet de joindre l'île de la Cité à l'île Saint Louis. On est à Paris, forcement. Forcement aussi d'assister à un petit boeuf d'un groupe de musiciens, un dimanche après-midi sur ce pont qui est du coup fermé à la circulation. Et de ce fait, ce pont devient leur scène et le bord du trottoire, un banc improvisé pour le commun des mortels que nous sommes, mélomanes en tête... Il n'y avait pas de fête de la musique à l'horizon et l'on était pas à Trifouillie les oies.

Le dimanche de préférence

La musique adoucie les moeurs, dit-on? En tout cas, par ce beau jour ensoleillé, elle est plaisante à l'écoute...

vendredi 16 mars 2007

Repartont, si vous le voulez bien dans une semaine à thème.

Dans ma très grande bontée d'esprit qui me fait bien défaut quelques fois et même trop souvent, je vais décliner cette semaine dans l'artiste qui nous montre son talent avec nous comme spec-tateur ou -tatrice.

Cela nous emmenera petit à petit vers ce détail insignifiant mais, ôh combien important, qui est un changement de saison... vers des jours meilleurs...

Suite à certains commentaires de vous sur la bibliothèque Lello e Irmão dans la ville de Porto, je pourrais vous dire qu'il est facile de la trouver. Elle se trouve au 144 rua Carmélitas. Bon, quand on connait pas, c'est comme si je vous avait rien dit de plus. Par contre elle se trouve non loin de la tour dos Clérigos, tour qui se voit de très loin puisque la plus haute de la ville (et du pays, de surcroit).

Avec le point de vue que j'adjoint à ce billet, vous voyez bien qu'en se positionnant face à la tour dos clérigos, la librairie est sur votre gauche, derrière une place fleurie. En plus vous pouvez pas la louper: sa façade est toute blanche et d'aspect originale ( qui ne déparaille de l'intérieur).Non loin de la tour...

Voici ce que dis mon guide du Routard: "on se croirait dans un cabinet de curiositées dédié aux belles lettres, dans une somptueuse bibliothèque de chateau, dans l'annexe savante d'un prince navigateur". Cet endroit extra-ordinaire se trouve dans cette bonne ville de Porto et c'est une librairie, tout simplement. C'est la librairie Lello e Irmão. Une librairie dont le but premier est de vendre des livres au commun des mortels comme vous et moi, mais où il est possible aussi de déguster un petit porto, une tasse de café ou de thé si l'on monte au premier étage. Un petit bar est prévue pour cet effet.

Le batiment est de 1881 et la fondation de la librairie en elle même est de 1904 par une famille de libraires-éditeurs.

Se perdre dans la contemplation de la librairie avant de se plonger dans de beaux livres...

Au même titre que la cathédrale, que la tour dos clérigos ou la promenade long des Cais da Ribeira, la visite de cette bibliothèque restera un moment inoubliable. De la même manière que j'ai mes endroits de pélerinage à chaque fois que je vais à Paris, cette bibliothèque est l'un de mes endroits de visite à chaque fois que je m'en vais à Porto...

jeudi 15 mars 2007

Donc, Annececile, tu me demandais si j'avais d'autres photos de cette bibliothèque de l'universitée de Salamanque. Comme tu le vois ci-dessous j'en ai bien encore au moins une autre. Sauf que ce n'est qu'une autre! C'est la même salle vu sur le coté gauche de l'entrée.

Des siècles de connaissances de toutes parts autour de nous.

Que n'ais-je pas dit depuis hier pour étayer cet article? Ais-je dit à la communautée mlmp-ienne qui vient z'içi me voir que c'est Alphonse X le Sage qui nomma le premier bibliothécaire en 1254? Voilà, c'est dit. Je rajouterais pour vôtre gouverne que les sphères que l'on devine sur la photo de ce jour, mais que l'on voit bien sur celle d'hier, sont de Diogo de Torres Villarroel, qu'il rapporta de ses voyages d'Europe en 1758. Pour être acceptés des comptables de la bibliothèque, on les as définis comme des livres ronds. Charmante anecdote.

mercredi 14 mars 2007

Vous en connaissez des universitées sans une bibliothèque? Et ben pas moi. Celle de l'universitée de Salamanque se trouve dans des locaux de 1509. Le savoir que l'on a de cette richessse, je peux vous le dire en quelques chiffres: 2774 manuscrits, 483 incunables et 62000 imprimés antérieurs au XIX. Les bibliothécaires ont la possibilité d'offrire aux chercheurs 800000 monographies et 16000 titres de publications périodiques. Et puis avec la technologie moderne, toute cette richesse est mise en connexion en ligne.

En ce qui concerne la visite de la bibliothèque, il n'est pas possible d'évoluer parmis les livres dans les rayons. En fait, on s'avance dans l'entrée... et c'est tout. Mais le principal est vue. Toute la connaissance du monde est ici, entre ces 4 murs

mardi 13 mars 2007

Sur le coté gauche de l'église Notre Dame se trouve une petite sculpture représentant une chouette sur l'un des contreforts de la chapelle Chambellan (XV). Cette petite chouette a donné son nom à la rue, la rue de la chouette.

Il est dit qu'elle exaucerait un voeu si on la caresse de la main gauche. Bien entendu vôtre serviteur s'est joué au jeu et, croyez le ou non, mais depuis, mon voeu s'est exaucé: celui de vous connaitre! Bon, j'en vois qui ne rigole pas!

C'est chouette, l'usure des voeux.

Ce fut une chouette et à la vue de son usure, il y en a des milliers de mains qui y ont crues! Combien de voeux exaucés? Ca, c'est le mystère des plus complèts.

En continuant la rue de la chouette vers le chevet de l'église Notre Dame, on arrive vers cette photo.

lundi 12 mars 2007

Sur les hauteurs de la ville de Funchal, le jardin tropical de Monte Palace. Jardin ouvert au public (moyennant un ridicule 10€ de droit d'entrée) avec en son milieu un hotel de luxe, un palace.

J'en ai déjà mis quelques une de mes photos de ce jardin sur ce blog et en voici donc 2 autres, toutes deux ayant trait à une sculpture d'une enfant sautant à la corde. En fait il y en a plusieures de statues, agrémentant la petite terrasse devant l'entrée de l'hotel. Déjà que la vue sur la capitale Madeirense en contrebas vaut l'arrêt à cet endroit, mais en se retournant vers la façade de l'hotel, la vue est tout aussi agréable à l'oeil.

Saute ma jolie, saute.

Sur le socle où se tient la statue, il est inscrit le nom du (ou de la) sculpteur mais je ne l'ai pas noté et ne suis pas en mesure de vous éclairer. Ca vous donnera une raison d'y aller à vôtre tour, n'est-il pas? Elle s'amuse tout en sautant, la bougresse.

dimanche 11 mars 2007

Pour Anjali tout va très mal car il n'y a plus d'illusions possible à se faire: Rahul en aime une autre, Tina. C'est sa meilleure amie donc la pillule est moins amère. Et le I love you que dit le beau gosse à la future Mme Rahul vient achever tout espoir. Faut pas être futé en voyant le clip pour comprendre que pour Anjali la vie vient de s'arrêter... comme le clip qui finit en queue d'boudin! Attendez, faut comprendre qu'au début de la chanson, on est comme dans un flashback puisque l'on voit Tina et que vers la fin dudit clip, on voit Anjali-fillette...qui ne pouvait exister lorsque Rahul déclare son amour à Tina (qui est sa mère génétique). Aïe, je sens que j'en perds en cours de route de ne pouvoir me suivre... restez quand même et écouter l'extrait musicale...please.

samedi 10 mars 2007

Suite au commentaire de Lychar, j'ai décidé de poster cette photo qui précède une précédente déjà on-line sur ce blog.

Je ne sais plus combien de secondes j'ai laissé l'objectif ouvert, mais ça devait voler dans les 5 à 6 secondes. Juste assez pour que la dame qui attendait en face de moi, sans bouger, soit sur la photo floutée puisqu'elle a quand même bougé.

Je me suis demandé (à tête reposée chez moi) si le cliché était, oui ou non, raté. En général, on dit qu'une photo comme celle-ci qu'elle est raté puis on se ravise en se disant que finalement, elle a de la gueule et qu'elle vaut le coup d'être mise on-line, montrée au public.

Un monde fantomatique

vendredi 9 mars 2007

Monsaraz est un village haut perché (à la manière d'un Marvaõ) qui se trouve dans la région de l'Alentejo, à une huitaine de kilomètres de l'Espagne à vol d'oiseau. Le village surplombe le Guadiana, le fleuve qui, a deux reprises, fait frontière commune avec le pays voisin.

La taille de pierre est un art qui se perd.

Monsaraz est entouré d'une muraille qui a plus l'attrait d'un simple haut mur qu'un élément défensif. Ma photo est une voie d'accès du village en la chose d'un passage vouté. Ce que j'aime bien dans cette partie muralle (et du coup de l'avoir pris pour la postéritée), c'est sa conjugaison de différentes pierres (dont je tairais le nom mais je reconnais au moins du schiste). Bien fouttu quand même.

jeudi 8 mars 2007

Une question idiote (pour une fois) mais le concepteur du cinéma Odéon de mon billet précédent à Londres, il a pas des origines Pisannes? Je dis ça car la ressemblance est trop frappante. Personne n'est obligé de me répondre!

Sérieusement, ma photo montre une autre tour de Pise mais celle-ci est moins connue puisque droite comme un i. C'est la tour Guelfe qui domine une partie de la ville de Pise que l'on nomme Cittadella Vecchia, en bordure du fleuve l'Arno. La Cittadella Vecchia est un ensemble fortifié restauré depuis la fin de la seconde guerre mondiale jusqu'à la fin des années 50. Ce que nous voyont comme restauration date du moyen-age.Et la tour Guelfe en est le plus majestueux de l'ensemble.

J'ai pas des fois vu ce batiment du coté de Londres?

mercredi 7 mars 2007

Sur Leicester Square vous êtes dans le quartier cinémas-restos-théatres, enfin bref, tout ce qui fait sortir la faune en désepoir d'amusement hors de chez elle.

C'est dans cette place non loin de Picadilly Circus que se trouve Chaplin. Sur cette précédente photo de chaplin, on voit derrière lui un autre cinoche, l'Empire. Sur cette même photo, le regard de Chaplin est en direction de l'Odéon.

Fin 2002, il passait le second volet du Seigneur des anneaux (que je ne suis pas aller voir en Angleterre mais en France). Par contre c'est dans ce cinoche que je suis aller voir l'épisode I de La guerre des étoiles. Alors il n'y a rien de drôle mais je n'avais rien compris du film à l'époque. Mon Anglais est assez basique et il me sauve quand je suis en Angleterre (forcement) ou en Italie. Faut dire qu'en Espagne, on arrive aussi à me comprendre quand j'aligne quelques mots from England. Donc je ne suis quand même pas à jeter aux oubliettes. Par contre quand ce fut dans La menace Fantôme, I was lost!!!

J'ai pas déjà vu de batiment à Pise des fois???

Empire et Odéon se partagent les sorties mondiales des grands blockbusters avec la foule derrière les barricades qui essayent, au mieux de toucher leur idoles, ou au pire de n'avoir qu'une photo d'elles.

mardi 6 mars 2007

La serre du potager du Chateau de la Bussière. Ce chateau se trouve non loin de Briare et de son Pont-canal.

Serre ensoleillée.

Cette serre est si délicieusement ombragée que l'on aurait envie de s'assoire sur ces chaises qui n'attendent plus que nous.

C'est calme, tranquille, isolé; un sentiment de temps suspendu...

Elle fut construite au début XIX et servit jusqu'en 1965 à garder les plantes fragiles hors du gel.

Lors de ma visite, j'avais lut qu'elle était prévue en restauration. Je la trouve très bien telle quelle, limite sauvage.

lundi 5 mars 2007

Petit à petit je me rapprochais de la destination finale qui était le Pico Ruivo. Destination finale, c'est bien symbolique dans la mesure où il y avait encore une trotte à faire.

Paysages à couper le souffle; paysages à marquer un temps d'arrêt pour la contemplation (et pour se reposer deux minutes, mais était-ce bien nécessaire pour moi?); paysage d'un sommet de volcan éteint depuis des centaines de milliers d'années et qui poursuit une érosion pour arriver à ce spectacle; paysage minéral et végétal dans une brume nuageuse qui deviendra un brouillard épais lors du retour vers le parking où est stationné ma voiture.

Bref tout ça pour dire que j'avais en face de moi la photo qui suit...

J'adore

... mais je trouvais que c'était pas suffisant. C'était trop facile et je me disais que je n'aurais comme souvenir de cet instant du parcours que la marche pour y arriver. Téméraire, sans peur du risque, prêt à être au dessus du vide, à mettre ma vie en jeu, je suis sorti des sentiers battus (comme on le dis dans ces cas là) et j'ai grimpé sur le rocher sur la gauche pour la photo suivante.Comme un oiseau sur une branche

dimanche 4 mars 2007

Simplement la chanson-titre du film. C'est celle-là même que l'on entends dans le générique d'un autre film du réalisateur de__ KKHH__, Karan Johar, à savoir ''La famille indienne.''-------C'est la seconde ou la troisième chanson-clip que l'on entends dans __KKHH__. Les années d'études viennent de se terminer et ça sent bon les vacances (si mes souvenirs sont bons). L'amour entre Rahul et Tina grandi, au grand damne de Anjali qui, ne se doute de rien au début du clip, mais qui se trouve devant l'évidence que Rahul ne sera pas pour elle, vers la fin du titre.-------Je sais pas vous, mais moi je trouve que les ruines font assez Ecosse. Pas trop Indie comme ruines. Peut-être qu'il y a ça en Inde mais comme j'y suis jamais allé (si si, vous pouvez me croire sur parole), je reste avec une image d'Epinal de temples en ruines autre que ce que l'on voit z'içi.-------La chanson en elle même, je l'ai si trop entendu que je l'aime bien mais c'est pas l'une des meilleures à mes yeux du film. Rha!! l'amour quand même. Mais bon ce clip fait trop midinette et c'est si bon d'être midinette de temps à autres.

samedi 3 mars 2007

Dans le vieux Lyon, pas loin du musée des automates, on trouve la montée des Epies. On est dans le quartier St Georges.

La montée en elle même, c'est pas grand chose, juste des escaliers quoi. Par contre la vue que l'on a sur Lyon vaut que l'on y fasse un arrêt. Il n'y a qu'à voir la photo que j'ai choisi. Pour les non-Lyonnais, on reconnait 2 batiments, à savoir la tour du crédit Lyonnais, tour haute de 140m; ainsi que la cathédrale St Jean se détachant des toits, vers la gauche.

Des toitures qui annoncent déjà le midi

Une autre chose que j'aime bien dans ce cliché c'est son absence de présence humaine. Et puis ça va paraître idiot, mais on devine guère les antennes de télévision alors que ça devrait être une vraie forêt de ces choses là.

Ce que je trouve étrange et que j'ai découvert en voyant au développement, c'est les 3 pyramides vers le milieu de ma photo; mais qu'est ce qu'il peut y avoir en dessous? Tout autour c'est des tuiles canal sauf ces 3 coiffes.

vendredi 2 mars 2007

Je sais, j'avais dit que j'arrêtais cette semaine cartes postales avec le billet précédent, mais l'envie est trop forte de ne pas rajouter 2 autres cartes postales, de Sienne. Et plus en particulier du Palio qui a lieu les 2 juillets et 16 aouts de tous les ans.

Ils sont fous ces Italiens!

Quand je vois la carte qui suit, je me demande comment on fait pour aller pisser si l'envie nous en prends! Il y a un de ces monde; il doit y avoir une atmosphère électrique palpable! J'avais découvert des images de cette course aux journeaux télévisés et j'avais plus peur pour le cheval, car ceux qui les chevauchent, c'est des fous! Tous les coups sont permis!

La place est en forme de coquille St Jacques inversé aussi je me demande comment font les gens qui sont tout en bas (au niveau de la tour du Palazzo Pubblico) pour voir ce qui se passe en haut?

Alors la course en elle même est, bien entendu, le point d'orgue de la journée, mais bien avant ça, il y a des processions des différentes contrades (paroisses) de la ville avec des prouesses de jeté de drapeau en voltige (ce que l'on voit dans cette première carte).

Chuis agoraphooooooobeuuuuu !!!

Ensuite c'est la course qui ne dure qu'une minute trente, mais quand c'est des frapadingues au volant... heu, aux rènes, on ne peut avoir peur que pour le cheval... ... ici Léon Zitrone, à vous Cognac-Jay...

Et c'est ainsi que je vais clôre cette semaine avec deux cartes postales de Florence de deux endroits inoubliables, le Duomo et le Ponte Vecchio.

Quand arriverais-je à faire pareille cliché?

Le Duomo, une photo comme ça, c'est à se demander comment pareil cliché a put se faire: il y a pas un chat! Et croyez moi que c'est bien tout le contraire (mais c'est normal, vu la concentration de chef d'oeuvre au mètre carré!)...

En prenant mon temps, je ferais similaire. Quoi? On ne peux plus rêver?

... et moi qui était parti pour dire que les mots sont inutiles devant ces vues, alors je vais me taire.

jeudi 1 mars 2007

Une vue presque nocturne du clergé dans Salamanque intramuros.

Le Clergé ou la Clerecia (Collège Royal la Compagnie de Jésus) est un collège de Jésuites édifié à parir de 1617. Les tours datent quant à elles de 1755. Les batiments adjacents appartiennent au collège.

Les bons yeux verront devant l'église la casa das Conchas facilement reconnaissable aux pointillés sur sa façade. Un palais qu'il est possible de visiter et qui permet de voir les tours du clergé. vous ne me croyez pas? Puisque vous êtes comme St Thomas, je me vois obligé de recourire à ce petit subterfuge bien mlmp-ien.Sa l'en bouch'un coin Salamanca

Bon, qu'est ce que je vais pouvoir dire comme ânnerie pour ce changement de mois? Que Mars suit à Février? C'est plus une connerie qu'une ânnerie de dire ça.

Mars, c'est les jours qui continuent de rallonger; un changement d'heure qui nous fait passer dans une saison bénie...de moi; un mois sans jours fériés (me semble t-il).

Pour les familiers de mes photos, vous reconnaitrez ce portique rougissant orientalissime du jardin tropical de Funchal.

Le joli mois de Mars