Instants d'années (1)

mercredi 27 décembre 2006

Faut pas rêver, cette photo ne date pas de cette année! Il n'y a pas encore à ce point là de neige dans ma ville. C'est la vue que j'ai depuis la fenêtre de ma chambre, mais une vue d'il y a 1 an! Peut être que d'ici la fin de l'hiver il y aura ce même paysage avec ce qu'il faut pour y arriver... Finalement la vue n'est pas des meilleures! Voilà les enfants, je m'absente quelques jours de mon blog puisque je pars ailleurs... Je reviens aux alentours du 4 janvier 2007, soit l'année prochaine!

D'ici là, je souhaites à tout le monde un joyeux réveillon et une très bonne année 2007.

mardi 26 décembre 2006

Dans le parc Régional de la montagne de Reims, non loin d'Epernay se trouve un village du nom de Villers sous Chatillon. Alors si Jean-Pierre Pernaud ne connait que depuis peu Marly-Gomont (dans l'Aisne), il connait ce village de cette région de Champagne puisqu'il revient sur le devant de la scène à chaque période de Noel. Et cette année, on m'a dit que ça n'a pas loupé: ils en ont parlés dans leurs journeaux télévisés!

Il n'y a qu'à voir la photo pour voir la raison.Le boulot que ça doit être! Et tout ça pour le plaisir des yeux! Toutes les maisons de ce village de vignerons sont magnifiquement décorées. Quand l'on est en bout de rue et que cela resplendit sur les deux cotés de la rue, c'est magnifique. Il est bien évident qu'il est impossible que pareille chose soit faite par les proprios des lieux. J'imagine qu'une entreprise est sous contrat pour réaliser pareil oeuvre.

Il n'y avait pas de neige quand je suis allé de nuit dans ce village. Est ce que cela est encore plus beau?

samedi 23 décembre 2006

Sur le strand le Courtauld Gallery. J'y reviendrais plus tard.

A l'intérieur se trouve une cour et lors de mon passage il y avait foule autour d'une piste de patinage... et ce sapin. Winter on ice Tout ça pour dire que d'ici mardi 26 au soir je serais des plus absent sur mon blog, Noel oblige.

Alors je vous souhaites à tous un joyeux noel...

vendredi 22 décembre 2006

L'eau d'argent c'est le nom donné à l'acqueduc de la ville d'Evora se trouvant en Alentejo, vers le sud du Portugal. Il fut construit des années 1531 à 1537 par Francisco de Arruda et permettait l'acheminement de l'eau jusqu'à la praça do Giraldo. Sauf que durant le XVII il fut sévèrement endommagé.

Une partie de l'acqueduc démolie pénètre quand même sérieusement dans la vieille ville d'Evora, surtout le long de la rue do Carmo au nord ouest de la ville. Si j'en parle c'est que dans la partie où les arches sont les plus hautes, les gens s'en sont servit comme façade de leurs habitations avec même l'entrée principale. Plus on avance vers les arches de plus en plus petites et plus cette façade devient simple mur blanc jusqu'à atteindre les murailles de la ville...Bienvenue chez moi, je suis la 36ème arche

jeudi 21 décembre 2006

La tour de Pise est le campanile du Duomo de Pise. Puisque campana (Italien) c'est cloche (Français), alors le campanile est l'endroit où se trouve les cloches. Ca va? Je ne me montre pas trop scientifique? Rire.

Voici la vue que l'on a depuis le sommet de la Tour de Pise quand on regarde l'intérieur du niveau inférieur de la terrasse. Il est possible de marcher dans le vide quand on est pile dans l'axe de la tour (il y a une vitre !!!!!!!!!!!!!! ). L'axe de la Tour j'ai dit? Ouais, l'image est des plus fausses car si on se met pile dans l'axe depuis le sommet, on se retrouve déporté de pas loin de 5,4 mètres (en 1995) par rapport à ce même axe, au niveau du sol.

Que nous dit cette photo? Que des gens aiment bien être pris en photo depuis cet endroit; que d'autres (moi en l'occurence) aiment prendre ces mêmes gens qui se prennent en photo; qu'il y a une dame qui surveille tout ce petit monde (c'est celle qui est au milieu du cliché et qui a l'air d'écouter son oreillette); que l'on ne voit que 5 des 7 cloches qu'il y a au sommet; que c'est assez casse-gueule pour monter au niveau d'où je suis... Où est Quasimodo? Jamais je n'avais vu une photo comme la mienne de cette tour. Que ce soit sur le net ou dans des bouquins ou que sais-je encore. Dire qu'il m'a fallut aller là bas pour en prendre une. (Rire)

Quitte à me répéter: les touristes montent au sommet par roulement de 25 personnes toutes les 30mn pour la somme modique de 15€. Aller à Pise sans monter sur sa tour c'est un peu comme appeler son chien minou-minou.

mercredi 20 décembre 2006

Londres est une ville cosmopolite quand on parle des nationalitées qui constituent sa population mais elle l'est aussi quand on parle gastronomie. Bon, il faut aimer.

Un truc infaillible pour bien manger fédérateur, c'est un repas Fish and chips, à savoir du poisson et des frites. Trouver moi quelqu'un de vôtre entourage qui ne mange pas de frites! J'attends. Comme à noel! Donc, c'était une fin (faim) de journée quand on est arrivé à cet endroit de la capitale et cet ensemble ampoules multicolore et vases au dessus du trotoire nous a donné envie de diner sous eux. Et 3 fish and chips, 3! (oui, on était 3 ce soir là).Pour marquer un rendez-vous, il y a le n° de téléphone.

mardi 19 décembre 2006

Vu dans Paris en attendant de traverser les clous du coté de la librairie Gibert.

Il y en a qui ont le sens de l'humour comme je l'aime. En tout cas c'est bien vu et... c'est si vrai!Oui, Piétons du monde entier, faites attention à Bush

lundi 18 décembre 2006

Nationalitée: Etazuniland

Genre: comédie

Durée: 1h31

Avec: Jon Heder, Afren Ramirez, Jon Gries

Napoleon Dynamite

On trouve quoi sur Allociné? Napoléon, un adolescent excentrique , aide son meilleur ami à devenir le président de la classe.



Ce que je peux en dire? C'est la grand-mère de Napoléon qui se vautre dans les dunes à bord d'un véhicule tout terrain. Du coup, l'oncle Rico doit venir s'occuper de Napoléon et de son frère Kip en attendant que la grand-mère revienne de l'hopital. Je ne vous ait pas dit que Kip a 32 ans et que Napoléon est au lycée? Qu'ils peuvent très bien se débrouiller tout seuls? Bon ben c'est dit! Napoléon se fait un copain du nom de Pedro qui arrive de son Mexique d'à coté et, chemin aidant (traduction: le film se poursuivant), il va l'aider à se présenter comme président des élèves du lycée. Voilà, ça c'est fait; maintenant les détails et mon avis plus personnel.

Combien de films Etazuniens se passant dans les lycées ou universitées où l'on retrouve les loosers d'un coté et les plus populaires de l'autre? Ces films se passent bien souvent du coté des personnes qui ont la cote dans le lycée. C'est la belle nana (pompomgirl le plus souvent) ou le beau gosse (sur qui toute la gente féminine flash dessus). Pour une fois, ce Napoléon Dynamite est sur ces petites gens, ceux sur qui l'on ne prête pas attention, les loosers (presque) nés! Ceux sur qui l'on frappe pour avoir 50 cents ou par simple plaisir de bousculer quand on passe à coté d'eux; ceux que l'on refuse toujours quand ils vous invitent au bal de fin d'année; ceux qui restent ensemble dans leurs coins...

Le Napoléon du film a franchement la carrure du looser: des cheveux (trop) bouclés, un regard que l'on pourrait qualifier soit de bovin ou endormi, une bouche tout le temps ouverte, des lunettes trop grosses (heureusement qu'elles ne sont pas cul-de-bouteille), etc... De toute façon la famille est crétine les uns plus que les autres et les 2 frangins sont vraiment frangins. S'ils n'ont pas les lunettes cul-de-bouteille, leur corpulence l'est avec des épaules tombantes sur des bras quasiment inertes. C'est pas possible d'être aussi endormis comme ils le sont tous deux. Et puis l'oncle, narcissique à l'extrème qui se filme, qui montre ses muscles dans une cafétéria, qui avec une moumoute (alors que l'on en entend pas parler durant tout le film), il est affligeant!

Alors c'est moi qui suis nul mais j'ai pas pigé l'époque à laquelle se passe ce film. L'oncle voudrait retourner en 1982 avec un appareil que l'on met entre ses cuisses et que l'on branche sur secteur (!!!); les vêtements font franchement années 70 (attention, je ne parle que de la famille Dynamite); la BO du film fait Top 50 (version fin années 80); le frère qui tchat sur internet... non j'ai pas pigé quand se passe le film. C'est pas grave.

Un film qui n'est pas sortie chez nous en salles. Après l'avoir vu, une question existantielle se pose: est ce une bonne chose? Pourquoi se polluer les salles françaises de cinéma par des films comme celui là? Non pas qu'il soit nul, bien au contraire, ça nous change de tous ces films où tout le monde il est bon (sans être forcément gentil), avec de beaux sentiments... Avant de le voir je suis aller lire quelques critiques et à leurs lectures, je pensais que j'allais rire à m'en faire éclater la panse! OVNI, on peut dire mais pas de quoi se vautrer parterre, enfin je parle de moi. Quelques gags idiots peuvent faire rire mais ce serait un rire nerveux plus qu'autre chose; un scénario proche du néant arrive à faire avancer une histoire sur 1h30; s'il est culte, ce film ne l'est pas chez nous.

Conclusions: bien, sans plus ce qui est traduit par mes 2 étoiles.

Une image à retenir? Il y en a beaucoup mais laquelle est frappante pour que je m'en souvienne dans 1 an quand je relirais cette critique? Ouais, j'en vois une: Napoléon qui dance sur du Jamiroquai après le speech hyper-pas-nerveux-du-tout de Pedro.

dimanche 17 décembre 2006

J'éspère que le monsieur sur sa péniche ne m'en voudra pas de l'avoir pris dans un moment d'intimitée... ni le couple à l'arrière plan qui se la coule douce en ce début du moi d'Avril.

"... on doit vivre sa vie en regardant devant soi, mais on ne la comprend qu'en regardant en arrière..." c'est de qui ça? Kirkegaard, cool comme mec! A Paris, le long du Quai de Conti, entre le pont des Arts et celui du Pont Neuf, se trouve plusieurs bateaux appartenant à des particuliers. J'étais sur le pont des Arts en ce dimanche après midi et je ragardais en direction de l'île de la cité et il y avait ce monsieur qui je sais plus s'il écrivait ou lisait mais il était là, loin de tout mais près de tout le monde à la fois. Qu'est ce que je voulais être à sa place! tranquillement, ne prétant pas attention à tout ce monde bruyant comme il peut être sur ce pont des Arts, surtout des jeunes qui, assis, boivent, discutent, certains jouant de la musique, d'autres se bécottant... la vie, quoi!

Paris est la plus belle capitale qu'il m'est été d'aller et j'ai hâte d'être à dans un an pour y retourner... fin juin 07.

samedi 16 décembre 2006

C'est au niveau de Câmara de Lobos que l'on a cette vue. Le nom de ce village côtier vient du fait que lors de la découverte de l'île par Zarco, il y avait à cet endroit un grand nombre de phoques (lobo marinho en Portugais). Mon royaume pour une banane Nous sommes à l'Ouest de Funchal et c'est le royaume des bananeraies cultivées en étage. Moi qui n'ai jamais vu une bananeraie, j'étais en territoire inconnu! Ok, je pousse un peu: pas si inconnu que ça, faut pas pousser Elliot!

Comme moi remarquez vous ce merveilleux temps fait de nuages resplendissants? Cela fait la richesse de l'île que ces nuages permanents puisque c'est ça qui donne l'eau douce permettant toutes ces cultures. On ne peut pas avoir le beau temps et l'eau en même temps.

vendredi 15 décembre 2006

Bélem est l'un des quartiers de cette ville de Lisbonne. C'est de là que partirent les caravelles à la découverte du monde. Bélem possède deux bijoux de cette époque-ci: la Tour de Bélem et le Monastère des Jéronimos (inscrits à l'Unesco).

Le monastère des Hiéronymites (sont autre nom) est la pièce maitresse de l'art Manuélin, du nom du roi Manuel 1er dont le règne s'est étalé de 1490 à 1520. Un art qui se traduit d'une décoration par une dominante de rameaux d'oliviers, de capsules de pavot, de roses, d'épis de maïs, de glands, de feuilles de chênes, de grappes d'ombrelles, d'artichauts, de chardons, de perles, d'écailles, de cordages, d'ancres, de globes terrestres, de sphères armillaires et de la croix de l'ordre du christ. Un art que l'on retrouve en architecture mais aussi en sculpture, en peinture, en orfèvrerie, les meubles, les textiles... MA-GNI-FI-QUE ! Donc le Monastère des Jéronimos possède son cloitre et c'est honnêtement le plus beau qu'il m'est été donné de voir. Quadrilataire de 55m de coté, il comprends 2 étages. Un cloitre original dans sa construction, la richesse des matériaux, l'armonie des proportions et la délicatesse des nervures. La richesse des détails, c'est un travail prodigieux! L'étage inférieur (1515) est l'oeuvre de Boytac. Il est percé de larges arcades dont les remplages prennent appuie sur de fines colonettes. La galerie supérieure (1517) est de João de Castilho. Les arcades sont plus dans l'esprit Renaissance avec des formes simples, aérées laissant plus volontier la lumière rentrer.

L'ensemble évoque plus une cour de palais qu'un lieu de prière.

jeudi 14 décembre 2006

Salamanque est riche de cloitres quand on y regarde au plus près. Que ce soit celui de la cathédrale vieille, le couvent de San esteban, celui de las Dueñas, le patio de la casa de las Conchas qui ressemble à un cloitre et même celui de la vieille universitée. Et je suis sûr que j'ai pas tout vue là bas puisqu'impossible de visiter.

Donc ce soir je vais m'arrêter sur le cloitre du couvent de San Esteban, le cloitre des Rois. Gothique à l'intérieur et plateresque à l'extérieur, il a été fini en 1544. Il est l'oeuvre de l'architecte dominicain Martin de Santiago. Les arcs Renaissance se marient avec des motifs plateresques. Les grands piliers sont ornés de médaillons de prophètes. Un cloitre sur deux niveaux. Le cloitre des Rois

mercredi 13 décembre 2006

Des moines Cisterciens édifièrent de 1224 à 1288 l'abbaye de San Galgano, en Italie, sur des fondations de 1201. Il ne reste plus que les imposants murs de l'église ouverte aujourd'hui sur le ciel (toiture perdue au XVII).

Dans cet écrin de verdure du paysage alentour, ces ruines paraissant isolées, sont très majestueuses. Le site abandonné en 1652 durant de longues années, est dorénavant restauré par une congrégation de religieuses qui s'occupent des batiments monastiques attenants à l'église en ruine, ainsi que du cloitre. Du cloitre original ne reste plus qu'un angle.Témoignage d'une grandeure disparue

mardi 12 décembre 2006

Adossé au flanc sud de l'église de l'abbaye de Fontenay, se trouve un cloitre roman à la fois robuste et élégant.

Chaque galerie compte 8 travées délimitées par de beaux contreforts; les arcs en plein cintre, sauf ceux des portes donnant accès au préau , sont divisées par une double arcature reposant sur des colonnes accouplées.

Les 4 parterres du jardin donnent une simplicitée toute relative à l'ensemble.Il ne manque plus que les moines...

Il y a quelque temps j'ai parlé d'un autre cloitre dans cette France très très riche historiquement parlant.

lundi 11 décembre 2006

Au centre du Portugal se trouve une petite ville du nom de Tomar. Sur les hauteurs de la ville se trouve ce que l'on pourrait nommer comme la maison-mère des Templiers, le Couvent du Christ. Le choeur du monastère date du XII (fondations en 1162) et se nomme La Charola, l'oratoire des templiers, inspiré par la rotonde du Saint-Sépulcre de Jérusalem.

Au fil des ans le Couvent du Christ s'est agrandi et possède 8 cloitres! Plus une fenêtre Manuéline extrèmement connue dans tout le pays et dont je ne parlerais pas ce jour. Comme je ne parlerais pas aussi de la petite Histoire du Portugal (avec un grand H) mais ce qu'il faut juste savoir, c'est que de 1580 à 1640, 3 rois Espagnols furent rois des deux pays.

Le Grand Cloitre, le plus majestueux des 8, fut érigé de 1557 à 1566 par Diogo de Torralva, reflétant la passion de Dom João III pour l'art Italien. C'est un cloitre Renaissance comprenant 2 étages avec colonnes Toscanes au rez-de-chaussée et ioniques à l'étage supérieur. Sur la terrasse, les moines faisaient sécher les rayons de miel, lui donnant le nom de la terrasse de la cire. Il fut finalement terminé en 1580 sous le règne de Philippe II d'Espagne par l'Italien Filipo Terzi, architecte du roi. Lorsque Philippe II d'Espagne annexa le Portugal en 1580, il choisit ce cloitre alors tout juste terminé pour ceindre la couronne de son nouveau royaume (1581). Souvenir déplaisant aux Portugais. Le Grand cloitre de Tomar

dimanche 10 décembre 2006

A une trentaine de kilomètres au sud de Sienne se trouve une abbaye du nom de Abbazia di Monte Oliveto Maggiore. Ce fut une des deux bonnes surprises de mon séjour Toscanien de l'année 2006. Je vous dirais plus tard en quoi j'ai un bon souvenir de cette abbaye (toujours tenue par des moines encore de nos jours).

L'abbaye possède un grand cloitre avec une richesse sublime d'un panel de 36 fresques contant la vie de saint Benoit par Luca Signorelli dès 1498 et par Antonio Bazzi dit Il Sodoma de 1505 à 1508. Alors je me suis un peut mêlé les pinceaux car j'ai lut cette bande dessinée dans ce qui était la fin de la vie du saint (en fait c'est ce que l'on voit dans la première image ci-bas: l'entrée par laquelle on arrive, est celle que l'on voit au fond). Quand on rentre dans le cloitre, il faut aller au fond sur votre gauche en direction de l'entrée de l'église, au niveau de son transept droit. Moi, sitot rentré dans le cloitre, j'ai vu la toute première fresque sur ma gauche. Non non, m'ssieurs dames, faites pas comme moi. Vue d'un coté du cloitre Donc ces nombreuses fresques racontent la vie de saint Benoit depuis ses années étudiantines vers sa vie de vieillard. Plus que l'histoire du personnage, ce qui est époustouflant à chaque panel c'est ses détails dans les paysages, les attitudes des personnages, les costumes, bref, tout ce qui est fin XV début XVI. Sous chaque morceau de la vie du saint, un texte commençant par comment Benoit... fait çi ou fait ça. Ca a beau être en Italien, c'est compréhensible pour le chti bonhomme comme moi qui ne le parle pas. Comment Benoit recolle le plat brisé.

Sans vous mentir, j'ai passé 1h30 dans ce cloitre a ne voir que ces superbes tableaux.

PS: les images sont des cartes postales que je me suis acheté comme souvenir de mon passage car j'avais pas la tête à prendre des photos. J'étais si bien; de vraies vacances ...

samedi 9 décembre 2006

C'est bien la seule photo que j'ai prise durant la visite de la vieille universitée de Salamanque. Comme dans énormément d'endroits, il est interdit de prendre des photos mais là, en plein air, no problémo. Surnommé le cloitre des études, c'est une création baroque grandiose grace à la richesse et au raffinement des détails. Les gigantesques colonnes imposent à l'ensemble un rythme majestueux.

Comme tout cloitre, un puit fait partie de l'ensemble. Ici il est en son centre et toute l'eau de pluie ruisselle vers lui du fait de l'inclinaison des dalles de pavement. Il n'y a aucune verdure. Le cloitre des études

vendredi 8 décembre 2006

A nouvelle semaine, nouveau challenge. Partons, si vous le voulez bien, à la découverte de cloitres. Certains sont extrèmements riches et d'autres plus simple de conception.

Le jardin botanique de Funchal. Je pourrais rester des heures en contemplation devant la "Mona Lisa" à moi Vous avez déjà vu cette photo puisqu'elle fait partie des quelques qui apparaissent dans mon bandeau en-tête de blog. Sur les plusieures centaines que j'ai prises sur l'île, avec 2, voire 3 autres photos, celle-ci est l'une des plus réussies. Celle dont je suis fier et au diable si mes genoux enflent. Sur les 4 probables superbes qui ressortent du lot, c'est même la seule que je vais agrandir pour la mettre en cadre. Alors vous me direz que tous les gouts sont dans la nature et que vous pouvez la trouver bof-bof, je ne vous en voudrais pas.

Des fois, une idée de photo, c'est simple.

jeudi 7 décembre 2006

Le campanile de S.Frediano depuis le parc du Palazzo Pfanner

Le campanile de l'église S. Frediano apparait entre la verdure du parc du Palazzo Pfanner (palais dont j'en avais déjà parlé dans un article précédent). Campanile d'une église qui date des 13ème.

mercredi 6 décembre 2006

Bernadette Soubirous a vu la Vierge à plusieures fois à Lourdes, près des pyrénées. Elle avait 14 ans. Elle quitta cette ville en 1866 pour Nevers (Nièvre) pour rentrer dans la congrégation des Soeurs de la Charitée de Nevers. Elle y vécut jusqu'à sa mort en 1879 et fut déclarer sainte par l'église en 1933.

Voilà pour la petite Histoire avec un grand H.

Dans un coin du parc se trouve cette réplique à l'échelle 1 de la grotte de Lourdes. A mon arrivée il n'y avait presque personne mais à ma sortie de la petite église où repose le corps de la sainte, j'ai vu une foule de retraités assez conséquente sur les bancs que l'on voit devant l'apparition. Etait-ce des curieux (comme moi) ou avaient-ils réellement besoin de prier? Les deux à mon avis.

Cette congrégation est assez reculée dans cette ville de Nevers, et je ne m'attendais pas à y voir une réplique de la grotte (je la connais d'y être allé, une année en rentrant du Portugal). Je vous salue Marie pleine de grâce et Jésus le fruit de vos entrailles...heu, c'est quoi la suite?

mardi 5 décembre 2006

Attendez, je viens de faire 1200km à vol d'avion vers l'ile de Madeire et je me retrouve nez à nez avec un phoque? Chuis à Madeire ou en Islande? Bah dans les deux cas, salut p'tit bonhomme. Pas trop chaud? Comme tu as l'air triste. C'est le short et la casquette ringards qu'ils t'ont fait mettre qui en est la cause? T'as raison de faire la gueule, alors. A l'aéroport de Madeire, il m'a fallut attendre les 14h30 pour avoir ma voiture de location (prévue à 11h00 du mat!). J'ai donc passé 3h00 à arpenter les couloirs de l'aéroport, à aller au dehors prendre la température de l'ile et découvrir mes premiers point de vues de l'ile... et de découvrir ce gugus en me retournant vers l'entrée pour rentrer à l'intérieur. Si je ne t'ai pas encore dit salut, et ben salut qui que tu sois et qui que tu représentes.

3h00 c'est long et c'est pas le nombre d'avions qui se posent ou qui décolent qui va faire passer le temps.

lundi 4 décembre 2006

repèrage Voici la vue que l'on a depuis un endroit que l'on appelle Peninha, à 486m d'altitude dans la Serra de Sintra (sur la carte ci-jointe, c'est un chouia au nord de Malveira, le petit triangle symbolisant une hauteur marquée 490). J'ai eu la chance d'avoir un superbe beau temps qui m'a permis de voir très loin, au delà de Lisbonne, en direction du sud.

Par la suite, en voiture, je m'en suis allé vers Lisbonne en passant devant cette plage à droite (praia do Guincho), puis Cascais et Estoril en-pre-nant-tout-mon-temps... Panorama d'ensemble Descriptif détaillé

dimanche 3 décembre 2006

Il est un passage obligé pour toute personne allant à Florence: le Ponte Vecchio. C'est ce qui m'a le plus fasciné de cette sublime ville. Ce pont avec ses échoppes de bijoutiers de chaque coté et ce couloir de Vasari qui surplombe toute la suite des échoppes d'un coté du pont. Tout simplement magnifique!

Petite histoire: sur les fondations d'un pont romain, c'est le plus ancien de Florence. Remanié aux cours des siècles, l'ouvrage qui nous est possible d'emprunter date de 1345. Le couloir de Vasari qui permet aux Médicis d'aller du Palazzo Vecchio au Palazzo Pitti, sans être mêlé à la foule en passant au dessus de l'Arno, date de 1565 (couloir d'un kilomètre de long à travers la ville). Durant la retraite des Allemands face aux Etazuniens, il fut le seul pont épargné en 1944. Par contre les quartiers alentours furent horriblements, effroyablements, lâchements, ignominieusements, connements... démolis! Des quartiers médiévaux entiers! En 1966, des inondations ont très endommagés le pont et certaines de ses échoppes de bijouteries.

Je ne vais pas tout vous dire aujourd'hui, juste vous laisser voir l'ouvrage à la tombée de la nuit...Un chef d'oeuvre en soi

samedi 2 décembre 2006

On est tous différent. C'est ainsi que je ne sais pas pour vous, mais moi, l'art contemporain, j'accroche absolument pas! Quand c'est de la peinture; c'est la cerise sur le gateau du n'importe quoi! Je préfère le vieux, l'ancien, quand ça ressemblait forcément à quelque chose, que ce soit les paysages ou les portraits. En sculpture, je dirais la même chose.

Un drapé d'une triste blancheur

Si je dis tout ça, c'est en fait pour dire que ce portrait, je ne me souviens plus de qui il est et en quelle année il a été réalisé. Mais il a beau avoir été fait il y a 300 ans ou tout juste l'an passé, je trouve cette sculpture sur marbre impressionnante. Déjà les drapés des robes antiques, j'adore et là, c'est un voile sur une femme en deuil (si on peut dire). Le résultat est très bien rendu. Celui qui a fait cet oeuvre a tout simplement de l'or aux bouts des doigts...

Venez simplement à Macon dans le musée des Ursulines, anciennement un couvent pour faire l'éducation des jeunes filles de la noblesse et de la bourgeoisie, et ce jusqu'à la révolution Française.

vendredi 1 décembre 2006

Un vrai méli-mélo de constructions

Au premier plan, l'entrée principale de La Lloyd's, une construction tout en tuyaux tout comme le centre Pom-pom-pidou... de toute façon, c'est le même architecte qui a fait sa B.a des deux cotés de la Manche, Richard Rogers. La Lloyd's est de 1986 et tout le monde sait ce que l'on y fait: des contrats d'assurances pour tout! Ca va du super-pétrolier aux jambes de l'actrice dont c'est son gagne pain.

En arrière plan, l'oeuf. En fait il faudrait que je sache comment ça s'appelle car c'est moi qui l'appelle comme ça. Durant la semaine dernière j'ai vu le film de Woody Allen Match Point et l'acteur interprétant Chris, Jonathan Rhys-Meyers, se retrouve à un moment du film dans cet oeuf puisqu'il y travail.

Londres c'est des constructions outrageusement récentes aux cotés d'autres, anciennes. Et puis tout est ramassé au même endroit. J'veux dire par là que le regard ne porte pas bien loin, qu'il n'y a pas de grandes avenues qui permettent de voir large. De toute façon, la City est l'un des endroits de la capitale anglaise très, constructions contemporaines.