Titre original : Thunder in the Sun

Date: 1959
Genre : western
Durée: 1h15
Scénario : Russell Rouse
Musique : Cyril J Mockridge
Image : Stanley Cortez
 
Avec : Jeff Chandler (John Bennett), Susan Hayward (Gabrielle Dauphin), Jacques Bergerac (Pépé Dauphin), Blanche Yurka (Louise Dauphin), Fortunio Bonanova (Fernando Christophe), Carl Esmond (André Dauphin), Felix Locher (Danielle), Bertrand Castelli (Edmond Duquette)

L'histoire:

John Bennett, un cow-boy caricatural, est engagé par un groupe de Basques venus de France, afin de lesaider à traverser les Etats-Unis pour atteindre la Californie. Bennett est stupéfait par les coutumes de ces gens qui se marient très jeunes, qui sont prêts à se sacrifier pour sauver quelques plants de vignes à replanter et qui se montrent rigides dans leurs attitudes. Pourtant, la belle Gabrielle force son admiration. Lorsque l'eau vient à manquer et qu'un incendie menace le campement, elle réagit avec courage. Mais les Indiens, qui se mêlent de l'affaire, semblent des adversaires de taille que les Basques auront du mal à repousser...

Mon avis:

Ce film est simplement une amourette sur fond de la conquête de l'ouest.

Les traditions et particularités basques ne sont jamais employées que comme curiosités pittoresques, comme un décor riche en folklore qui est censé mettre en valeur la partie essentielle de l'intrigue, la relation entre les personnages de Susan Hayward et Jeff Chandler.

Et le Basque qui vient de s'enfuir d'une France Napoléonienne pour se retrouver dans un pays prometteur, est vraiment un être aux coutumes des plus bizarres. dans le désordre: faire des castagnettes avec ses ongles (si si, j'vous jure, j'en croyais pas mes yeux), yoyoter à la façon des femmes Maghrébines pour les non-initiés que nous sommes alors que le yoyo a un sens selon l'intensitée et la prolongation du cri (car finalement, c'est qu'un cri qui vient de l'intérieur), faire des claquettes avec ses pieds, se fiancer alorts que l'on a pas 10 ans, etc etc. A la vue de tout ça, c'est vraie que notre cow-boy de service qui est le guide de cette communautée à travers le Far west, est un peu perdu (tout comme le Bourguignon que je suis).

Sauf que ce film a une saveur comique pour nous qui sommes de l'autre coté de l'Atlantique, car ça parle de nous, Français. Ce serait des Italiens ou des Polonais, cela nous paraitrait étranger et on serait tout aussi surpris que le cow boy, mais sans que ce soit comique. Alors bien sur les coutumes dites dans le film date d'un autre siècle, je pense bien évidemment aux fianaçailles qui ne doivent plus être d'actualitées en 2006...

Le Basque vit dans les Pyrénées qui sont des montagnes. C'est ainsi que lorsque le convoi se fait attaquer par des Indiens belliqueux, les basques arrivent à avoir la suprématie en sautant comme des kangourous d'un rocher à l'autre. Quels hommes! Là, c'est d'un comique! Je devinais les trampolines dissimulés derrière les rochers car ça fesait pas trop véridique, ces sauts. Bref, le but est atteinds dans la mesure où l'Indien sur son terrain est mis en déroute par l'étranger Basque. Cocorico.

Et puis parlons en de ce cocorico. Imaginons que nous soyont des Français qui aillent en Amérique sur le sol Etazunien pour fuir un Napoléon qui nous veut des misères. Imaginons. Arrive un cow-boy qui va nous servir de guide. Alors que nous sommes entre nous, nous ne parlons pas Français! Parmis nous des gamins qui n'ont pas dut aller à l'école en France et qui parlent l'Anglais. Parmis nous une vielle dame qui trouve la moyen de parler dans la langue du pays. Chapi-chapeau! J'vous jure, quand même! Quand il faut que ça sonne juste, faut qu'ça aille jusqu'au bout! Notre Cow-boy trouve le moyen de flasher sur l'une des femmes promise à un homme du convoi. Alors que nos protagonistes pourraient parler Français pour ne pas être compris du cow-boy, ils trouvent le moyen de parler anglais en messe basse. Quand il faut satisfaire le public Etazunien, ne nous encombront pas de détails inutiles. Je ne serait pas partial en avouant quand même qu'ils parlent des fois dans la langue de Molière entre eux. Cette parenthèse est juste pour dire que ce détail tue un poil ce film.

Alors bla bla bla, les paysages sont magnifiques, mais sont-ils vraiment du pays? Jamais l'on ne voit les formations rocheuses de Monument Valley, les Montagnes rocheuses trop vites franchis sans trop les reconnaitres, etc...

Un film qui ne me fera pas trop fouetter mon chat... j'rigole.

Ma note:

2 étoiles.