Film Etazunien

Titre original : Chasing Liberty

Date de sortie: 21 juillet 2004
Durée: 1h50
Genre: Comédie
Scénario : Derek Guiley, David Schneiderman
Musique : Christian Henson
Image : Ashley Rowe
 
Acteur :
Mandy Moore (Anna Foster), Matthew Goode (Ben Calder), Martin Hancock (McGruff), Jeremy Piven (Alan Weiss), Annabella Sciorra (Cynthia Morales), Caroline Goodall (Michelle Foster), Mark Harmon (le président James Foster), Terence Maynard (Harper)

 

Bluette:

Au cours d'un voyage diplomatique à Prague, Anna Foster, la fille du président des Etats-Unis, réussit à semer ses gardes du corps pour enfin se promener seule dans la ville. Pour cette adolescente qui rêve de vivre comme toutes les filles de son âge, c'est un moment rare. Au détour des rues, elle rencontre un jeune Anglais, Ben Calder, dont elle ignore qu'il travaille pour son père. Elle tombe rapidement amoureuse du garçon, à qui elle cache par ailleurs sa véritable identité. Ben décide de l'accompagner dans un périple à travers l'Europe. Anna, qui sait qu'il lui faudra un jour retourner auprès de son père, ne sait pas comment faire pour révéler à Ben qui elle est...

Mon avis:

Il me semble que j'ai perdu ma vocation en choisisant le métier que je me suis choisi. Dans ma prochaine vie, promis juré, je serais devin.

Je sais depuis le début que ce sera comme un couperet quand elle saura qu'il n'est pas ce qu'il dit être! Il se dit photographe visitant Prague pour son architecture, mais il est au service du papa de la fillette. Comme de source qu'elle va lui faire la gueule et qu'ils vont se quitter comme chien et chat, ils se retrouveront plus tard et se feront pleins de mimis qui finira par un ils se marièrent et eurent beaucoup d'enfants...

Avant de voir ce film, en lisant l'histoire, je me suis dit que ce devait être un remake rose-bonbon de Vacances Romaines, le film de 1953 avec un Gregory Peck ( paparazzi avant que Féllini n'invente ce mot ) qui fait semblant de ne pas connaitre Audrey Hepburn ( une princesse ) qui se promène dans Rome croyant que personne ne la reconnait. Il y a un peu de ça quand même.

Donc notre Anna a deux buts dans la vie: vivre sa vie de jeune femme de 18 ans et aller à la Love Parade de Berlin alors que le papa chéri qui est président d'un pays de libertée, n'entends pas ça de cette oreille. Les papas sont tous les mêmes finalement, qu'ils soient présidents ou pas.

Anna décide de s'enfuir de tous ces gardes qui la suivent comme toutou, sur une vespa... ( tiens, comme la princesse de 1953) , conduite par un beau jeune homme. La Vespa deviendra un train vers Venise (et non pas Rome) puis les jambes vers Berlin.

En miroir de cette amourette, une autre avec les personnages de Weiss et Morales, deux agents secrètes qui suivent l'autre jeune couple dans leur périples. Deux agents secrets, oui, mais un homme et une femme, re-oui. Mais bon, ça n'apporte rien à notre histoire de départ. Mais Annabella Sciora a une jolie frimousse... Comment croire que pareil couple est agent secret quand Morales est jupe courte et qu'entre deux courses poursuites, ils se disent des gentillesses. Hé, mais on a pas tous 5 ans d'age mental!!! En plus quand nos deux couples (lovers et agents) sont sur les toits de Pargue pour voir un grand écran qui retransmet un opéra en plein air, c'est difficile de croire ça.

Au moins ce film pour jeune adolescentes en mal de prince charmant, nous fera vister quelques villes européennes, dont Prague et Venise (que je ne connais pas; pas encore du moins pour Venise). Et moi qui adore me ballader là où je ne connais pas d'y être allé, c'est total bonheur.

Se retenir d'un truc, même bénin:

Venise, bien entendu.

Ma note:

2 étoiles