Titre original  The Appaloosa

Durée: 1h38
Genre: Western
Scénario : James Bridges, Roland Kibbee, Robert MacLeod
Musique : Frank Skinner
 
Acteur : Marlon Brando (Matt Fletcher), Anjanette Comer (Trini), John Saxon (Chuy Medina), Emilio Fernandez (Lazaro), Alex Montoya (Squint Eye), Rafael Campos (Paco), Frank Silvera (Ramos), Miriam Colon (Ana)

 

L'histoire:

Un cow-boy part à la recherche du cheval que lui a vole un bandit mexicain.

Mon avis:

Le début: En 1870, Matt Fletcher, un rude chasseur de bisons dont l'épouse a été assassinée par les Indiens, arrive dans la petite ville d'Ojo Prieto sur un magnifique cheval appaloosa que lui a offert son beau-frère. Dans l'église où il est entré pour se recueillir, il promet à Dieu de mener désormais une vie nouvelle, irréprochable. Il entend se lancer dans l'élevage de chevaux avec son ami Paco. Mais Trini, la maîtresse de Chuy Medina, un odieux bandit mexicain, vole l'appaloosa pour échapper à son brutal amant...

C'est un très bon western qui se démarque de tout autre western avec un exercise de style qui consiste à mettre l'action principale dans un coin de l'image (en cinémascope) puisque tout l'écran est caché par un détail plus ou moins important (généralement pas important). Je m'explique en vous donnant des exemples: comme ça se passe au Méxique, les hommes ont tous des sombreros. Les sombreros cachent plus des 3/4 de l'image par le bas ou le coté. si bien que quand on voit Matt arriver sur son cheval, il est dans ce coin restant (lumineux puisque le sombrero est sombre, presqu'en ombre chinoise). Mais le coup du sombrero n'est pas le seul tour de passe-passe du réalisateur. Dans le désordre et surtout avec ce dont je me souviens, vous avez les cartes à jouer qui laissent voir que les yeux des acteurs, la marmite sur le feux soutenue par des pierres et entre l'une d'elles, l'un des protagonistes de notre histoire de vengence, les hautes herbes qui laissent deviner que quelqu'un s'approche, la protection d'un escalier qui cache la moitiée d'un visage humain. Autre exemple: Matt arrive dans une cantina et tout le monde le regarde. Il se cache les yeux avec ses mains mais en bougeant les doigts, il regarde à son tour les autres personnes. Si bien qu'en très gros plan, des traits noirs qui sont ses doigts et, entre eux, en arrière plan, les méchants Méxicains.

Bref, tout ça pour dire que c'est un bonheur de voir ces images, en plus le cinémascope rajoute de la difficultée dans ce mode de filmage.

Sinon, deux autres détails du film: les gros plans des personnages! Les personnages ont en plus une de ces geules avec ces tatouages, ces brûlures au visage, ces dents immaculées d'une blancheur hyper douteuse (seul bémol ). Et puis il y a les paysages magnifiques d'une région aride comme on peut voir dans Monument Valley avec en arrière plan des montagnes enneigées!

Ce film a une scène de bras de fer tout en puissance. Matt, pour récupérer son pur sang indien accepte de le gagner par un bras de fer avec Chuy. Sauf que c'est à la vie, à la mort puisque sur la table se trouve de part et d'autre des joueurs des scorpions des plus venimeux. J'vous dit pas ce qui arrive à celui dont la main est à toucher la table. C'est lors de cette scène que je me suis rendu compte que le film ne possède pas de BO! Le bras de fer se fait sans musique additive, juste les mains crispées qui baissent du mauvais coté pour l'un des deux, des plans des yeux sans émotions des deux participants ainsi que les visages tendus des témoins de la partie. J'ai adoré cette scène qui est celle à retenir dudit film.

Dans Le cercle des poètes disparus, Robin-professeur de poèsie-Williams imite je crois John Wayne mais aussi Marlon Brando. Si j'en parle c'est que je me souviens que Marlon Brando imité par Robin, on ne comprends pas tout! J'ai vu beaucoup de films du sieur Brando, mais en fait pas assez puisque je dis, là tout de suite, que de ce western, j'ai quasiment rien compris de ce que disais Brando. Et c'est pas peu dire de traduire en Anglais ce que je lisais en sous-titres de Français. Même comme ça, je comprenais pas son Anglais, c'est trop fort quand même!!! Faut être Anglophone pour le comprendre ce mec.

 

Bon western.

Ma note:

2 étoiles.