Petit à petit je me rapprochais de la destination finale qui était le Pico Ruivo. Destination finale, c'est bien symbolique dans la mesure où il y avait encore une trotte à faire.

Paysages à couper le souffle; paysages à marquer un temps d'arrêt pour la contemplation (et pour se reposer deux minutes, mais était-ce bien nécessaire pour moi?); paysage d'un sommet de volcan éteint depuis des centaines de milliers d'années et qui poursuit une érosion pour arriver à ce spectacle; paysage minéral et végétal dans une brume nuageuse qui deviendra un brouillard épais lors du retour vers le parking où est stationné ma voiture.

Bref tout ça pour dire que j'avais en face de moi la photo qui suit...

J'adore

... mais je trouvais que c'était pas suffisant. C'était trop facile et je me disais que je n'aurais comme souvenir de cet instant du parcours que la marche pour y arriver. Téméraire, sans peur du risque, prêt à être au dessus du vide, à mettre ma vie en jeu, je suis sorti des sentiers battus (comme on le dis dans ces cas là) et j'ai grimpé sur le rocher sur la gauche pour la photo suivante.Comme un oiseau sur une branche