Instants d'années (1)

dimanche 28 mai 2006

L'Arno est le fleuve qui traverse la ville de Pise.

Cette photo, je l'ai prise en fin de journée et je m'en allait voir la petite église de Santa-Maria della Spina qui se trouve comme l'on peut le voir le long des quais.

 

Toute de marbre, elle n'est pas à sa place d'origine. Elle se trouvait en contre-bas, sur la grêve, sujète aux crues du fleuve. Elle fut démantelée pierre par pierre et remontée là où nous pouvont l'admirer de nos jours.

 

Une perle.

résumé

A trente ans, Pamela fait un bilan de sa vie, fort négatif. Pourtant elle a beaucoup voyagé, elle accumule les succès professionnels et possède meme quelques biens immobiliers. Alors d'ou vient ce sentiment accablant qu'elle a raté sa vie amoureuse et que le bonheur lui échappe? Elle se rend compte aujourd'hui qu'elle a laisse passer sa chance il y a treize ans, lorsqu'elle a repoussée Robert Dickson. Pamela va rencontrer comme par magie la seule personne qui va la sauver: elle-même!

Mon avis

On a tous une vie. Elle vaut ce qu'elle vaut, mais c'est la nôtre, celle que l'on a choisie ou qui s'est faite petit à petit. On a une épouse qui nous accompagne dans la vie depuis quelques années, on a un mari que l'on aime et avec qui l'on est heureux de vivre avec. On a des enfants plus ou moins grands et que l'on voit devenir adulte plus vite qu'on ne le voudrais. Ou alors on est célibataire par choix et l'on sort en boite plus de soirs que dans une semaine, on dine avec d'autres personnes jusqu'à plus si affinitées, etc...

Et puis si un jour on vivait cette autre vie que la nôtre? Qu'arriverait-il si par un coup du sort, on passait de l'état de célibataire qui veut se caser, avoir des enfants (quitte à les avoirs seuls), que son emploi ne soit plus primordial, à celui d'une femme mariée? C'est ce qui arrive à notre Pamela jouée par Rachel Griffiths, journaliste d'investigations et qui, après un accident de trottoire rencontre cette autre Pamela qui est elle si la vie en avait été autrement... des années plus tôt. Pamela-mère la ramène chez elle et par magie, après une discution-souvenirs de se dire son plus vieux souvenir, de l'âge de ses premières règles et de ce qu'à dit leur mère comme phrase (qui est la même maman, bien entendu), la Pamela-mère disparait et la Pamela-célibataire devient Pamela-mère.

Pamela se retrouve au centre d'une vie qu'elle n'a que, imaginée et désirée avec pleins de si...

 Elle voit débouler dans ce qui est sa maison, 3 enfants, 1 labrador et un mari; des soucis et des bonheurs aussi. Tant bien que mal elle essaye de cacher qu'elle est une autre, et non pas la mère ou la femme que le reste de la famille connait. Le clin d'oeil de cette usurpation vient du garçonnet de 4 ans se doutant que cette femme n'est pas sa maman vraie; lui seul le sait. Et le mari dans tout ça? Alors déjà, la Pamela qu'elle aurait étée si elle n'avait pas étée célibataire aurait épousée celui qu'elle a toujours aimée (et regrettée) de son état de célibat. Et là, elle découvre qu'il est l'élu de son coeur? Amoureuse de lui depuis toujours, cet homme en re-découvre presque sa femme qui re-tombe amoureuse de lui à la veille de leur 30 ans de mariage.

Comme on s'en doute, le film termine de la manière où tout reprend sa place et la vraie Pamela-mère qui entretemps a gouttée au célibat (et au petit ami tout fraichement rencontré par la vraie Pamela-célibataire), réapparait pour reprendre sa place (au grand bonheur du fiston).

 

C'est vraie ça, que serait nos vies si on les vivaient différemment? A voir ce joli film, après une phase de découverte, de bonheur, qui s'installe, la routine prendrait le dessus et on verrait cette hypothétique vie comme pas la meilleure, finalement.

 

Ma note

2 étoiles

Résumé

Une vendeuse en parfumerie fait chanter sexuellement un de ses collègues, un homme particulièrement séduisant qui, par accident, a commis un meurtre.

 

Mon avis

Une comédie noire, très noire, même. Des fois c'en est même risible. Notre Rafaèle tombeur de ces dames loue quelques vidéos et au moment de payer voit sur la la caisse enregistreuse que le parfait du film titre film d'Alfred Hitchcock est devenu un farpait et que lui seul le voit. Et de dire qu'un film intitulé un crime farpait, ça ne doit être qu'un film nul! Et c'est ce que l'on est en train de voir.

Donc notre Rafaèl est un tombeur, une personne attirée par toutes les femmes et elles le lui rendent bien. Il travail dans un centre commercial au rayon vente pour femmes, allant de la lingerie fine aux vêtements de fourure. Il est le chef de toute une équipe féminine, les plus belles les une que les autres, de vrais canons de beautée. Elles sont toutes tombées dans ses bras et il espère bien le continuer en restant célibataire le plus longtremps possible. Le coeur des femmes n'est pas tout et il voudrait en plus avoir tout le magasin à superviser. Sauf qu'il a un rival, Don Antonio, son concurent dans le centre commercial avec une anciennetée de 20 ans et plus apte à devenir le vrai chef, chose qui arrive finalement. Une bagarre éclate, Don Antonio est tué accidentellement par Rafaèl et personne n'a vu la chose se faire. Personne? Aïe aïe aïe!!! Et ben non: la mochetée de la grande surface a tout vu et de fil en aiguille, ils deviendront malheureusement pour lui, complices...jusqu'au mariage, jusqu'à la mort! Sauf qu'entre temps, la police se doute d'une chose et ça finira dans le genre qu'un crimle n'est ni jamais parfait, ni jamais farpait!

Alors la mochetée (Lourdes) est jouée par Monica Cervera, une actrice au physique éloignement proche d'une Rosy de Palma, en plus belle mais quand même moche pour être le contraire des manequins du début du film se retournant au passage de Rafaèl... avant son crime involontaire. La famille du personnage qu'elle interprète est du même acabi de son physique: un père qui ne fait que dormir (et que Rafaèle se voit comme lui dans quelques années); une mère qui  avoue avoir saoulée son futur mari pour qu'il consente à l'épouser; une soeur de 8 ans qui, une semaine se dit enceinte et qui veut garder l'enfant alors que la semaine dernière, elle se disait atteinte du SIDA et qui menaçait toute la famille d'une seringue. Bref, notre Rafael est mal tombé et il le sait, il a peur de cette vision futuriste de ce qui pourrait être sa vie.

De toute façon, un crime parfait n'existe pas, c'est tout.

S'il n'y en avait q'une:

Rafaèl s'est disputé avec Lourdes et il pense qu'elle va aller le dénoncer à la police. Il se précipite dans le commisariat et écoute à travers une vitre sa copine parler d'un sac à main qu'on lui aurait voler (et non pas de dénoncer son copain). Le commissaire a un strabisme hyper prononcé et finalement, on ne sait pas qui des deux il regarde vraiment.

Ma note

2 étoiles