Instants d'années (1)

lundi 9 janvier 2006

 

 

Film Français

Durée: 1h51

Date de sortie en salles: 5 mars 2003

Genre: policier

Scénario: Santiago Amigorena, Cédric Klapish, Alexis Galmot

Musique: Loïc Dury, Charlie O, Mathieu Dury, Sylvia Howard

Image: Bruno Delbonnel

Avec: Marie Gillain (Cathy), Vincent Elbaz Jean), Zinedine Soualem (Mouss), Diane Kruger (une call-girl)

La petite histoire comme on l'aime:

Cathy est une jeune caméraman pour la télévision. Un jour elle rencontre des malfrats qui lui demandent de filmer leurs cambriolages. Surprise, elle deviendra leur complice.

 

Ma critique:

Klapish qui nous fait un polar. Klapish qui sort des sentiers battus de ses films qui s'orientent tous vers la comédie en général; quelques incursions dans le fantastique avec Peut être; et là, un polar bien noir avec de l'émoglobine bien comme il faut! 

Donc ça commence bizarrement avec une caméraman du nom de Cathy, qui est solicitée pour filmer des braqueurs en action. Vincent Elbaz est celui de la bande des quatre qui la recrute d'une étrange façon: grace à une call-girl. Pour bien lui montrer que son métier est des plus sûrs, il lui montre comment braquer une bijouterie... et c'est vraie que c'est facile puisque plus loin dans la film, Cathy arrondis ses fins de mois enbraquant seule les petits commerces bijoutiers du coin. Mais bon, là je m'avance un peu rapidement dans notre histoire.

Elle participe à un vol avec l'équipe des 4 et ça marche! Elle va même à tabasser une femme qui voulait l'empêcher de filmer le hold up en cours alors que les flingues sont de sortie! Notre caméraman (jouée par Marie Gillain) récoltera un nez en sang.

Comme dans tous les films de gangsters, de braqueurs de banque je veux dire, ça termine toujours par le dernier coup qui permettra à tout ce petit monde de se ranger en braquant plus gros que leurs ventres et bien entendu, soit ça se passe mal (comme ici), soit se règle à coups de flingues entre potes (comme ici aussi).

 

 

 

On a donc affaire à un film noir qui pourtant commençait d'une manière à la comique, cette fille entrainée vers on ne sait quoi graçe à on ne sait qui... Comme elle on est surpris de la facilitée dont les évènements se passent. Et puis bientôt elle délaisse sa caméra au placard et participe activement avec un flingue qu'elle manie très bien, d'ailleurs.

Je ne suis pas braqueur de métier, mais qu'est ce qu'ils sont nuls quand même dans le braquage final et de ce qu'il en résulte. A savoir que l'un d'eux est blessé par les forces de l'ordre, ils l'emmènent à l'hopital. Comme si les flics n'allaient pas les retrouver par la suite en cuisinant le blessé sur son lit d'hopital! N'importe quoi! Le braquage qui a dégénèée, le minimum, c'est de fouttre le camp et non pas de rentrer se mettre à l'abri chez l'un des survivants. C'est pas une surprise si les flics les attendent par la suite. Qu'elle bande de branquignoles! Et puis cette manie de se tirer dessus pour tuer, je crois pas que c'est professionel!    Rire.

Cette fille qui intègre un milieu de gangsters en disant que cela lui fait plaisir, qu'elle découvre un autre monde, que la vie est facile en bande (genre que c'est finis les cons qui l'abordent dans la rue dans l'espoir de sortir avec), c'est pas sans rappeler Les Affranchis du maitre Scorcese avec le personnage de Ray Liotta.

 

 

On retrouve 2 acteurs familiers du monde cinématographique de Klapish: Elbaz et Soualem. Sinon il y a Diane Kruger en call-girl et elle a des yeux ...ma-gni-fi-ques!!! Pour une Allemande, elle parle super bien le Français! Bien entendu, comme à tous ses films, Monsieur Klapish est de la partie dans un rôle éclair et unique dans le film: celui du journaliste qui envoie Cathy en interview.

 

Se souvenir d'une image:

Marie Gillain en call-girl avec bas résille et perruque blonde platine.

 

Ma note:

2 étoiles.

 

Que dire sur le batiment que tout le monde connait quand on parle de Londres?

 

 

A mes yeux, c'est bien le seul monument de la ville qui vaille le coup du déplacement depuis sa bourgogne d'origine. C'est majestueux, imposant et pour une fois que l'on voit un monument de pierre. Il y en a d'autres bien sur, comme l'Abbaye de Wesminster que l'on voit sur la droite de la photo. Comme La tour de Londres vers Tower Bridge.

J'aime bien voir Big ben au moins une fois tous les 2 ans...