Instants d'années (1)

dimanche 22 janvier 2006

Film Etazunien

Titre VO: Shade

Date de sortie: 14 juillet 2004

Durée: 1h35

Genre: Thriller

Scénario: Damian Nieman

Image: Tony B. Richmont

Musique: Christopher Young

Avec: sylvester Stallone ( The Dean), Thandie Newton ( Tiffany ), Gabriel Byrne ( Charlie Miller ), Vernon ( Charlie Miller ), Bo Hopkins ( Scarne ), Melanie Griffith ( Eve ), Jamie Foxx ( Jennings)

L'histoire:

Parce qu'ils ont un même but, 3 arnaqueurs vont tenter de mettre fin au règne du génie des cartes, The Dean, qui tôt ou tard, les a tous roulés dans la farine.

Mon avis:

Les films d'arnaqueurs arnaquant un pigeon suivent une logique scénaristique qui se retrouve d'un film de ce genre à l'autre. Il faut que ça commence par un truc pour mettre en confiance celui qui va se faire pigeonner. Ici, le truc pour se faire des broutilles sur le dos d'une personne qui croira faire une affaire, est le suivant: une belle et jeune femme demande les WC pendant que le boy remplisse le réservoir de sa voiture. Revenant des WC, elle laisse échapper sa bague qui, comme par hasard est très chère ou qui a une valeur sentimentale que l'on ne peux chiffrer. Le boy et la jeune dame ne trouve rien mais comme elle est préssée, elle laisse ses coordonnées au jeune homme et une récompense de 1000$ s'il récupère le bijou. Plus tard, c'est un SDF qui trouve la bague dans les immondices au  sol et le boy se voit partir de 1000$ sans rien faire. Mais il fait quelque chose: il donne de l'argent au SDF contre la bague, bien entendu en dessous des 1000$.  Sauf que la bague est une merde et que le sDF est de mêche avec la jeune femme. Tous deux se récoltent des centaines de dollars, juste comme ça.

Sauf que ces petites arnaques, ça fait pas vivre son homme et qu'il serait bon de passer à plus consistant. C'est ainsi que notre couple, Miller et Tiffany, s'associe à Vernon, lui aussi arnaqueur et pas des moindres. Ce petit monde décide de truander The Dean, un maitre en la matière que personne n'a jamais réussis à escroquer. C'est sans compter sur la mafia qui cherche à récuperer les 80000$ de la première arnaque de notre trio et de la police de L.A. en la personne d'un ripoux qui reconnait la patte du trio dans un réglement de comptes dans lequel ils ont étés mêlés.

Mais arnaquer sera celui qui croira être arnaqueur.

The Dean est joué par Stallone et est accompagné par son amie Eve (Melanie Griffith). Ils ont tout deux un petit rôle mais pas des moindres. The Dean a derrière lui une anecdote sanglante que l'on ne sait pas si c'est vraie ou non. Juste avant le générique final, on le sait. Il parait que jeune, se faisant la main parmis les truants en jouant au poker, il se serait trouvé mêler à un vol à main armé alors qu'il jouait une partie une partie. Vous savez, dans ces cas là, quand on vous dit mains en l'air, on lève les bras quand on est sous la menace d'un pistolet. Mais il est normal de ne pas les lever quand dans le creux de votre paume vous avez un as que personne ne voyait jusque là et que vous pensiez que cela ne se verrait jamais. Sauf qu'avec des truants menacés d'un flingue, l'amour propre est plus fort et tant pis si ça flinguera par la suite, vous demandez des explications à l'arnaqueur. S'ensuit un réglement de compte sanglant... L'acteur qui joue The Dean jeune dit une phrase et c'est notre Sylvester en personne qui prête sa voix et l'autre n'a plus qu'à playbacker. Marrant.

Un film de plus sur le monde des truants. En fait pas grand chose à dire. Sauf que le principal est atteind en passant un agréable moment. Sauf que l'on aimerais pas être celui qui perd ses économies, mais bon, comme il l'a cherché...

Rappelez vous.

La découverte du truc qui permet au The Dean de voir à travers la carte à jouer de son adversaire.

Ma note

2 étoiles

Film Français

Date: 1927

Genre: drame

Durée: 1h43
 
Scénario : Clément Vautel
Images : Jimmy Berliet, Maurice Guillemin et Georges Asselin
Production : Alexandre Nalpas
Interprétation : Josephine Baker, André Luguet , Hélène Hallier , Pepa Bonafé

 

L'histoire:

Gabrielle, petite main chez le célèbre couturier Paquin devient étoile de music-hall grâce à la protection du comédien Georges Barsac. Sous le nom de Gaby Dérys, elle connaît le succès et épouse Barsac.

 

Mon avis

Gabrielle Derisau travail chez un grand couturier Parisien pour un salaire de misère. Malgré cela, elle vivote jusqu'à ce qu'elle se retrouve à la rue. Un concours où elle pourrait gagner 10 000fr ne lui ait pas permis car elle fait trop misérable. Ce concours était pour trouver la femme qui aurait les pieds les plus petits de Paris et elle croit être cette femme. A la clef, en plus de cette somme providentielle, un rôle dans une pièce musicale dans une des boites les plus courues de la capitale Le moulin rouge. C'est une autre personne qui gagne le concours.

Et puis voilà que la malchance tombe sur la gagnante puisque lors de la représentation d'une revue musicale se passant à l'époque de Louis XIV avec l'histoire de Cendrillon, le pied ne rentre plus dans la chaussure puisqu'il a enflé! Notre Gabrielle qui était spectatrice dans la salle réponds à l'appel du chorégraphe de savoir si dans la salle, il n'y aurait pas une personne qui aurait de petits pieds. Bingo pour notre Gabrielle.

Elle devient la tête d'affiche de la revue, puis de la boite de nuit elle même. Elle changera sont nom en Gaby Dérys et se produira avec les vedettes de l'époque.

 

Un film en noir et blanc dont toutes les scènes de revues ( et il y en a ) sont en version colorisées. L'action se passe au Moulin Rouge et Aux folies bergères. C'est surtout l'occasion de voir le Paris de la belle époque, un Paris où les trottoires sont bondés de monde, surtout dans le quartier de Montparnasse. L'occasion de voir Joséphine Baker dans son propre rôle, telle qu'on la connait. C'est bien simple, on pourrait croire que ce film est une pub pour montrer la vie parisienne puisque l'on y voit pas mal d'extraits des revues de cette époque, les années folles,  juste avant la grande dépression de 1929.

De nos jours, les petites femmes de Paris qui font leurs performances dans ces hauts lieux touristique et archi-connus de Paris, hauts lieux qui en font la renommée de Paris, ont des costumes des plus simples qui se résument à être topless tout en ayant des plumes de tous cotés. Ok, je schématise. Fin années 20, faut croire qu'il n'en était rien et si l'on voit un sein, c'est le bout du monde! Les revues étaient plutot des scènes dansées avec une multitude des personnes sur la scène qui étaient souvent un escalier de plusieures marches, avec des costumes constituées de traines, de plumes, de jupes bouffantes, etc... Les danseurs marchaient plus qu'ils ne dansaient, comme dans une procession. Bien entendu cela dansait comme le fait le personnage de Baker, mais dans des tenues des plus affriolantes mais surtout exotiques.

 

C'est un film muet (sortie la même année que Le chanteur de Jazz premier film parlant ) avec un accompagnement musical très funkie et jazzie. En plus j'ai trouvé qu'elle colle bien au film. Pas mal.

 

Ce film a été considéré comme perdu puisque pratiquement rien ne subsistait en état d'être vue, soit dans son  entier, soit du fait du support en nitrate. Les parties visionables du film sont gardées dans un espoir prochain de retrouver ce qui est manquant. En 1995, une version Danoise est retrouvée, version en partie colorisée mais pas dans son entier, non plus. Le mélange des différentes versions nous donne la possibilitée de voir cette oeuvre d'un Paris de la belle époque...

 

A retenir

Paris de nuit avec ses seuls néons de lumières des grands cabarets.

Ma note

2 étoiles

Film Etazunien

Titre VO: The day after tomorrow

Genre :catastrophique

Date de sortie: 26 mai 2004

Durée: 2h00

Scénario: Roland Ammerich, Jeffrey Nachmanoff

Musique: Harald Kloser

Image: Anna Foerster, Ueli steiger

Avec: Dennis Quaid ( le professeur Jack Hall ), Jake Gyllenhaal ( Sam Hall ), Ian Holm ( Terry Rapson )

 

L'histoire comme on ne voudrait pas quelle arrive:

Sommes-nous à l'aube d'un nouvel Age de Glace ? C'est la question qui hante le climatologue Jack Hall. Les recherches de Hall indiquent en effet que le réchauffement de la planète pourrait bientôt entraîner des bouleversements climatiques abrupts et catastrophiques. Hall alerte les pouvoirs, cherche à leur faire...

 



Mon avis:

Depuis que Indépendance day est synonyme de fouttage de geule, moi, les films de Emmerich, j'y vais à petits pas quand c'est pour en voir un. J'avais été voir indépendance day en salle car la bande annonce était des plus accrocheuses et même si la critique était juste bonne, j'ai mordu à l'hameçon et y suis allé.

Depuis, les autres grosses machines de l'Allemand, c'est sans moi en salle; juste attendre que ça passe à la télé, même si ses films valent mille fois mieux sur grand écran. Ce que devais valoir ce jour d'après aussi.

C'est ainsi qu'après visionage de ce film, je suis contend de ne pas y être allé lors de sa sortie. C'est un film Roland Emmerich avec tout ce qui constitue ses films: de l'épate à l'oeil en veux tu en voilà et tout ça pétrie dans de bons sentiments. La fin du film avec ce président des Etzaunis qui se la joue moraliseur et donnant des ordres aux pays riches pour consommer moins et être plus tolérant avec les pays pauvres qui finalement les ont aidés à fuir leur pays, c'est le personnage de Bill Pullman (aussi un président) qui décrète que le 4 juillet sera une fête nationale mondiale dans Indépendance day! Faut pas déconner, quand même!

Roland aime bien voir ses personnages en haut des gratte-ciels; Roland aime bien qu'un scientifique ait toujours raison alors que les grosses huiles du pays soient surpris par la tournure des évènements; Roland aime bien que des personnages se retrouvent coincés et que d'autres aillent les chercher... Bref, avec Roland aux commandes d'un film, c'est sans surprise pour nous, pauvres gents.

Roland aime bien les effets spéciaux et il l'a magnifiquement compris. Ici, c'est bien évidemment la pièce maitresse de son film et c'est pas mal de fois époustouflant... et effrayant! Avec le raz de marré survenu fin décembre 2004 en Asie du sud-ouest, difficile d'apprécier celui qui envahi New-York dans ses rues, balayant tout sur son passage. Mais voilà, avec Roland aux commandes, je devrais plutot dire, à l'ordi, ce raz de marrée est pas très réglo: lorsqu'il rentre dans New-York par le coté (venant du coté de la statue de la libertée), on voit bien que les vagues sont si hautes qu'elles arrivent quasiment au niveau du milieu des gratte-ciels. Et des personnes arrivent à se réfugier dans la bibliothèque municipale sans que la vague submerge le batiment, qui vole pas très haut. Je connais pas la ville, mais j'ai des yeux pour voir sur mon écran.

Laissez moi prendre mon atlas...

Ok, ça se confirme: Dennis Quaid joue le professeur Jack Hall et avec deux collègues, il s'en va chercher son fils qui est resté coincé dans New-York, dans la bibliothèque municipale alors que le froid gèle tout. A un moment ils sont au nord de Philadelphie qui se trouve au sud de New-York (si si, aller voir vos atlas). Et voilà que quand les deux personnes ( une est morte en cours de route, se sacrifiant pour sauver les deux autres) arrivent dans Manathan, ils arrivent en passant devant la statue de la libertée complètement gelée, elle aussi (comme tout le reste d'ailleurs). Ca veut dire que le temps qui leur ait compté, ils trouvent le moyen de faire un crochet par la droite? Roland est vraiment un faiseur d'images fortes même si l'incohérence n'est pas un mot de son vocabulaire. Fric, ça doit être le premier de sa liste, par contre!

Incohérent aussi qu'en quelques semaines le climat glaciaire envahisse la terre. Je suis pas météorologue mais ces choses-là doivent se fairent sur des milliers d'années et non pas en si peu de temps. Comme par hasard le film commence avec une mise en garde d'un scientifique ( Dennis Quaid )mais il dit que les étrangetées qu'il a remarqué dans son travail sur le réchauffement de la planète que l'on crée maintenant risque d'affecter nos enfants ou petits enfants.

 Au moins ce film nous montre les Etazunis sous un mauvais jour, celui des plus gros pollueurs qui se fouttent du reste du monde et des accords internationaux comme celui de Kyoto, un pays qui part de toutes parts et qui doit se résoudre à demander de l'aide à son voisin pauvre Mexicain... mais en ayant au préalable effacer la dette extérieure que lui doit ce pays salvateur. devons nous voir aussi comme un clin d'oeil les panneaux HOLLYWOOD à Los Angeles qui se prennet une tornade de face? Roland serait-il rancunier?

Il y a une petite scène avec des loups affamés assez Hitchcockienne qui est réussie, même si les loups sont trop ordinateur.

Disons qu'en cloncusion, c'est un bon film catastrophe.

 

A retenir un truc ou deux

Bien entendu les vues de dessus de New-York lors du raz de marrée qui rentre contre les premiers batiments et le gel qui recouvre l'ile de Manhatan depuis le dessus.

Ma note

2 étoiles