Instants d'années (1)

mercredi 4 janvier 2006

 

La fiche technique:

Film Français

Date de sortie: 10 novembre 2004

Durée: 1h38

Genre: comédie dramatique

Scénario: Étienne Chatiliez, Laurent Chouchan

Image: Philippe Welt

Musique: Mathew Herbert

Avec: Vincent Lindon, Cécile de France, André Wilms, Eric Berger, Anne Brochet, Pierre Vernier

 

L'hitoire:

Ignares, menteurs et voleurs, Christophe et Chrystèle sont faits pour se rencontrer.
Vu d'où ils viennent, ils auraient pu être pires...

Ma critique:


Monsieur Chatillez, j'avais confiance en vous. J'avais l'intention de voir un bon film Français. Mais voir un Vincent Lindon qui rôte à chaque bierre être répondue par une Cécile De France qui fait prout avec sa bouche, c'est affligeant! Deviner que le personnage de Lindon pue des pieds et entendre De France pêter cette fois-ci pour de bon, je me suis demandé ce qui vous avait pris de suivre cette voie du politiquement incorrect pour nous narrer les mésaventures de ce couple très France.

 

- C'est comment vôtre nom?

- Christophe.

- Moi c'est Chrystèle. C'est marrant, ça fait cri-cri.

Voici les premiers mots échangés par ce couple improbable après s'être rentré dedans sur les quaies d'une gare alors que tous deux s'échappe de cette ville, comme des voleurs. Ce qu'ils sont d'ailleurs puisqu'ils travaillent chacuns pour des riches propriétaires, au moins des bourgeois, dans le but de les dévaliser de babioles, d'argent et de bijoux. Ils décident donc de travailler ensemble comme un couple le ferait, elle au ménage et lui à la cuisine et au jardin.

Les gens qui les emplois n'ont guère confiance en ce couple et ils leurs tendent des pièges en laissant trainer des billets d'€, juste pour voir ce qui se passe. Et ils sont plus étonner de voir le retour dudit billet égaré, plutôt que de ne plus le voir. Mais c'est dans la politique de notre cri-cri de se la jouer agneau-qui-vient-de-naitre pour écarter toutes suspicions. Et au final, l'apothéose: la fuite un beau jour avec des sacs plus que remplis de leurs affaires. La route les emmènes en Normandie dans un hotel et v'là ti pas que les flics sont là! Mais pas pour eux, ouf! Pour une cargaison de cocaïne qu'un bateau a préféré balancer par dessus bord. Comme Dieu est du coté des voleurs, cri-cri trouve quelques kg trainant dans les algues sur la plage. Dior, hotels de luxes, Porshes, les voilà!!! Mais ce que Dieu donne, Dieu reprends.

 

Chrystèle jouée par Cécile de France est affublé d'un accent très Picard!!! Faut croire que Chatillez pense que les petites gens ont un accent ou alors un phrasé qui sort de l'ordinaire; déjà en 1987 dans son Long fleuve, le personnage de Cécile de france  a un frère qui est joué par l'acteur de Tanguy, Eric Berger. Une scène où le voit aller chez leurs parents et l'on se retrouve devant les Groseilles d'un certain La vie est un long fleuve tranquille. Et en plus pire en plus: la famille vivant dans ce qui ressemble à un taudis, du dehors avec tout un bric à brac au sol et contre les murs, et du dedans la crasse et un père, limite incestueux, Chatillez n'y va pas avec le dos de, vous savez quoi!

Lindon est un Christophe  bête, mais l'est-il vraiment? Vu la manière dont il écrit c'est surement que oui. La manière dont son personnage vit en dilapidant l'argent, on ne sait comment il l'a eu à partir de la cocaïne, c'est du non-sens flagrant. Leur banquier qui dit économies et le couple fraichement riche, puise dans leurs richesses.

Du temps où nos deux compères étaient pauvres et aux ordres de plus fortunés, même ensemble, ils se volaient mutuellement le contenu de leurs portes monnaies. Du coup, ils avaient toujours la même somme qu'avant.

Bref un film idiot, que je dirait plaisant à voir malgré des passages scatologiques, ras de pâquerettes et politiquement incorrect (je l'ai déjà dit? Sorry! ). Pourtant une belle distribution qui doit surement être là plus pour faire plaisir au réalisateur.

A se souvenir:

Crystèle qui déplace les petits objets de dessus les meubles tout en aspirant le sol. Elle espère que ses patrons ne savent plus ce qu'il y a avait comme babioles.

Récompenses:

Les 496248 personnes qui sont allées le voir en salle.

Ma note:

1 étoile

 

Pays: France

Date de sortie: 11 avril 2001

Genre: drame

Scénariste: Jean-François Richet

Musique: Bruno Coulais

Photo: Christophe Beaucame, Guillaume Desfontaines, Ursula Signon, Jean Legrand

Durée: 1h30

Avec Virginie Ledoyen, Yazid Aït, Mar Sodupe, Jean-François Stevenin, Brigitte Rouan, Bruno Putzulu,

 L'histoire:

Elles sont en stage professionnel, Karim travaille à l'usine et Manu glande gentiment. Ils vivent dans la même banlieue parisienne, et se retrouvent pendant leur temps libre. Tout va bien et Maria se prépare doucement à annoncer à ses parents que son amoureux, qu'elle ne leur a pas encore présenté, est d'origine arabe. Tout va bien donc, jusqu'au jour où, pour un petit vol à l'étalage et parce que, effrontée, elle provoque les vigiles du supermarché, Maria va se retrouver au poste de police. De fil en aiguille, elle sera victime d'un drame insupportable que, pourtant, on imagine assez ordinaire dans ces lieux où s'affirme unilatéralement la domination du système répressif. L'unité brisée de la vie des quatre amis devra être vengée.

 Ma critique:

Il est des films où une petite culotte est synonyme de rencontre amoureuse, de coup de foudre, d'une relation qui s'installe petit à petit pour arriver à ce que tout le monde cherche ici bas: le bonheur. Des films comme Margie par exemple. Et puis il est d'autres films où la petite culotte volée au Leclerc du coin, fait que la coupable finis avec un flingue dans les mains, sous la pluie, en train de pointer un flic pourris.

Dans le rôle de Maria, Virginie Ledoyen qui en fait des tonnes. Pas elle, son personnage. Elle se fait coincer par les vigils de la grande surface et elle les prend de haut. Qu'importe, ceux-ci appellent les flics. Ces derniers arrivent et c'est comme si elle leur parlait à de la merde. Aller, ni une, ni deux, aller direct au poste.

Dans le rôle du flic  mysogine, raciste, violent: Jean François Stevenin, dans ses oeuvres.

Un flic qui se la joue t'es qu'une merde mais quand l'inspecteur est dans les parages ( Bruno Putzulu), il se la fait profil bas. Sauf que les parages, c'est pas tout le temps et le flic pourri n'en fera qu'à sa tête ... et à son bas ventre.

Sinon on retrouve pour la première fois Stomy Bugsy campant un jeune homme qui voudrait sortir avec une fille mais dont les approches sont trop brusques. Ainsi que Yazid Aït (que je ne connais pas) qui est le copain sensé de Maria, celui qui essayera de la sortir de ses emmerdes. Un personnage somme toute sympathique.

Un film où le Français est un flic pourri et où le magrébin une personne qui s'en sort en travaillant en usine, qui chasse le trafiquant de drogue du quartier. Mais il y a aussi le gentil Français en la personne de l'inspecteur et le méchant magrébin qui se fait arrêter chez lui en posséssion d'un sachet de drogue. Finalement, on ne sais plus à quel saint se vouer.

A l'origine, De l'amour devait s'intituler « L'Avenir est derrière nous ». Les changements que Jean-François Richet et Yazid Aït, les deux scénaristes, ont apporté au script, le rendant moins sombre, ont incité les auteurs à opter pour un autre titre.

Pas grand chose à dire sur ce petit film qui sonne bon un passage M6 un lundi soir. Disons que de Jean-François Richet j'avais plus aimer voir son Etats des lieux datant de 1995 et en noir et blanc.

 

A retenir

Le plan où les deux jeunes femmes regardent Halloween de Carpenter. Maria est murée dans son silence sur le lit, face à la télévision, tête sur les épaules de Linda. L'image tourne prograssivement de l'horizontale à la verticale. La musique additionnné laisse une impression de malaise.

Ma note:

2 etoiles

Le plan omùplan

 

Vers une station de métro quelques jours après les alertes à la bombe.

 

 

 

 

Début juillet 2005, on apprends que Londres est la ville qui aura les jeux olympiques en 2012. Dès les lendemain 6 bombes éclatent dans la ville dans le métro et dans un bus (150 victimes).

Et moi je trouve le moyen d'aller à Londres fin aout pour y passer 5 jours.

C'est ainsi qu'en me balladant le long de la Tamise sur Victoria Embankment, je décide de prendre le métro à la station de Charing Cross pour aller du coté d'Oxford Street (à Soho square plus précisement).

C'était sans compter sur une alerte à la bombe, qui s'est trouvée fausse mais il m'a fallut trouver une autre station ouverte au public.