dimanche 8 janvier 2006
dim 8 jan 2006
Film Etazunien
Titre original: The Company
Date: 11 février 2004
Genre: comédie dramatique
Durée: 1h50
Scénario: Barbara Turner
Musique: Van Dyke Parks
Image: Andrew Dunn
Avec: Neve Campbell (Ry), Malcom McDowell (Alberto Antonelli), James Franco (Josh), Barbara Robertson)
L'histoire:
Dans quelques semaines aura lieu la première du ballet Blue Snake. Pour la troupe des danseurs du Joffret Ballet of Chicago, c'est l'événement. Chacun des membres se prépare et se donne intensément, sous la direction du flamboyant Mr A.
Mon avis
Robert Altman poursuit son oeuvre de films un peu ennyeux dans des domaines qu'il ne maitrise pas bien.... sinon on aurait un plaisir à voir ses films. Disons que ce film fait partie d'une trilogie commencée avec The player (1992), un film dans le cinéma, poursuivie avec Prêt à porter (1994), un film sur la mode et finie avec celui-ci. Des trois, The Player est de loin le meilleur (et je dis pas ça parce que ça rime!).
Dans ces trois films, on se croirais voir un doc sur le ciné, la mode et le ballet. Un doc car Robert Altman filme les gens comme si c'était à leur insu, comme si la caméra était loin des gens et qu'on les filme à la volée. Dans ces trois films, on s'embrasse, on se complimente, on se dit bonjour, on s'engueule, ça va pas du tout puis ça marche du feu de dieu, etc...
Ici, on suit les aventures d'une troupe de ballet et on n'y crois pas du tout, enfin je veux dire que ça nous intérresse pas le moins du monde. En plus c'est des scènes quasi identiques qui se suivent entrecoupées par des plans de la vie quotidienne de cette troupe. En gros, c'est des danseurs qui s'entrainent... non: en fait ils paufinent les danses plus qu'ils ne répètent. De temps en temps le personnage de Mc Dowell pousse sa petite gueulante à faire effrayer une souris, ou alors il dit que c'est magnifique ce qu'il voit, etc. Puis on voit la scène paufinée en vraie sur une salle avec le public qui a payé pour voir et qui s'exclame devant le magnifique, le sublime, la prouesse des danseurs et danseuses. Bref, pas de quoi fouetter un chat et rien pour nous faire aimer ce film... Ou alors on a cette passion de la danse dans le sang et on voudrais être à la place de...
Venant casser ces longs instants rythmiques, les petits moments de la troupe: ensemble dans la pièce où ils vivent et tantot l'une qui demande un préservatif; une petite fête de noel où certains parodies leur Mr A et les danses qu'ils ont fait dans l'année; les coulisses pour se vêtir ou se maquiller.
Sinon, rien d'autre ne vient casser la routine de ce film. Je sais pas mais on pourrais suivre un couple en particulier, on pourrais avoir d'autres personnes extérieures à l'histoire pour la pimenter, mais non, rien de tout ça. Et puis les danses devant un parterre extasié dans une salle de spectacle, c'est pas folichon.
Neve Campbell a un bagage de danseuse car elle est top-top! C'est elle qui a produit ce film qui repose sur ses épaules. Elle rêvait de montrer les souffrances d'une troupe de ballet à l'écran. On le devine, simplement.
Je sais pas si c'est un clin d'oeil volontaire de celui qui a écrit la musique, mais il y a un ballet qui a une musique qui ressemble à la petite musique de la série Twin Peaks de David Lynch. Et en plus il n'y a pas que la musique mais aussi cette petite voix qui l'accompagne.
Mais bon, d'une manière générale, ce film est un chouia ennyeux, au moins en ce qui me concerne.
Se souvenir d'un truc
La ballerine qui tombe car elle vient de se déchirer le tendon d'Achille.
Ma note
1 étoile