Instants d'années (1)

lundi 24 juillet 2006

L'histoire

Un écrivain en manque d'inspiration décide de voler le manuscrit d'une étudiante dans la facultée où il enseigne.

Mon avis

C'est un bel enculé" />

Serge Pommier est un professeur littéraire dans une facultée. Un jour, une de ses élèves, Jeanne lui soumet un manuscrit qu'elle a écrit du titre de Le journal d'une folle pour qu'il le lise dans le but de lui donner son avis critique. Sauf que voilà: le manuscrit est si bien écrit que notre Sergio décide de se l'approprier en changeant de titre plus 2 ou 3 petites choses. Mais il y a cette Jeanne qu'il faut faire taire! Il décide de la kidnapper en l'enfermant dans la maison paternelle, une maison cossue perdue au milieu d'une propriétée sans voisins immédiats. Elle restera dans la cave indéfiniment.

Entre temps notre Serge sort ce livre magnifique (qui n'est pas de lui) ensencé par la critique et le public, il passe dans les émissions littéraires et puis arrive ce qui arrive: on lui demande d'écrire un second roman! Jeanne reste donc enfermée dans cette cave, térrifiée, sans confort, ne sachant pas ce qu'il lui arrive dans un premier temps. Serge lui amène tout ce qui constitura un semblant de confort par une télévision, des livres, de la musique classique, des perroquets.

Et puis il se noue entre ces deux personnages, un je-ne-sais-quoi de relation amoureuse, de dominée dominant à complices puisque Serge a soumis le fait qu'elle doit l'aider à écrire ce second livre; ce qu'elle fera d'ailleurs.

Bon, je vais me calmer sur l'histoire sinon je vais trop vous en dire et ce serait gâcher.

Quelques petites surprises dans ce film et pas des moindres. Déjà dans la bande-son musique classique j'ai reconnu le Requiem pour les morts de Mozart que l'on entend dans la fin du film de Milos Forman comme un work in progress face au personnage de Saliéri. Amusant. Ensuite, le personnage de Serge déambule à un moment dans le cloitre du Mont Saint Michel reconnaissable entre tous. Et plus fort que de déambuler dans cet endroit mystique, il réussis par la suite à monter presque en haut du clocher du Mont... le veinard! Pourquoi n'y ais-je pas eu droit quand j'y suis allé??? Non, sans rire, ces deux petits détails, ça m'a amusé de les reconnaitre.

Les personnages dans l'histoire. Disons que dans la réalitée je ne crois pas que cela puisse arriver. Le retournement de situation finale m'a fait penser à celui de Les évadés de Frank Darabont où celui qui mort la queue fini par se la mordre. J'en dis pas plus. Le personnage de la femme de Serge joué par Isabelle Renaud, elle se demande pas plus que ça où passe certains soirs son mari? Et quand il lui dit qu'il a été au chevet de son père, elle se renseigne pas plus que ça? Non, il y a un truc qui marche pas bien. Et l'enquête de police pour savoir ce qu'il en est advenue de l'étudiante Jeanne, ça va pas plus loin que ce que l'on voit? Bon, vous me direz que c'est pas trop l'histoire de ce film.

Quoi qu'il en est, j'ai pris plaisir à le voir; je me suis demandé comment diable ça allait finir.

L'image à retenir:

Jeanne qui s'extrait du soupirail de la cave, nue, dans une image de nuit qui explique ce noir et blanc à l'écran et que j'ai traduit par une seconde naissance, surtout qu'à la fin, elle pousse un cri.

Ma note

2 étoiles

 

 

Juste en face de l'église de Saint-Sulpice, cette fontaine de Visconti de 1844.Quatre niches sont occupées par 4 évêques qui ne furent pas du tout cardinaux, mais on continu de l'appeler la fontaine des 4 points cardinaux.

Saint Sulpice, vous savez, l'église où vont les deux traqués du Da Vinci Code!

 

Alors je vous explique ma mise en scène photographique: il se trouve qu'au mois de mai 2006 il y avait la tour de gauche sous les échafaudages. Si on ne le voit pas sur mon cliché c'est que j'ai fait exprès de cacher cette misère par la fontaine elle même.