Instants d'années (1)

jeudi 22 juin 2006

Perso: j'adore la ville d'Auxerre. J'adore être du coté du quartier de l'ancienne Abbaye et voir les chevets de la cathédrale Saint Etienne ainsi que de l'église Saint Germain être perpendiculaires au fleuve l'Yonne. Quand on est sur l'A6 en direction de Paris, on le voit guère puisque de trop loin. Mais ces édifices religieux dans la même orientation dépassant des toits de la ville, j'adore, simplement.

A se ballader dans ses vieilles ruelles moyen-ageuses, aux maisons de pan de bois, on arrive dans la rue de la tour de l'horloge. C'est une tour de style flamboyant construite au 15ème siècles sur les anciens remparts de l'enceinte gallo-romaine. Elle a de la gueule, cette tour, surtout de la façon dont se termine le toit. Et puis ce cadran souligne un peu d'élégance à l'ensemble. Magnifique, y'a pas à dire.

Bon, ok, si vous trouvez son chat, vous enlèveriez un poids à la mère michel... la pauvre.

Au moyen age, San Gimignano comptait 70 maisons-tours. A la fin du 16ème, seulement 25. De nos jours, ce sont 13 tours qui subsistent. Des tours plus ou moins hautes mais quand on vient de la route, on voit bien le village se découper de l'horizon.

Je ne sais pas s'il faut remercier le gouvernement Italien ou la région de Toscane, mais le boulot qui a été fait au village mérite un grand coup de chapeau: les restaurations des rues, des façades, des fresques des palais intra-muros, c'est splendide! Le village est inscrit au patrimoine mondial de l'UNESCO et il le mérite bien.

Il est possible de monter à la plus haute des tours, la torre grossa, haute de 54m, d'où la vue sur la rue principale du village ainsi que toutes les autres, des tours avoisinantes et surtout du paysage toscan (on est en plein chianti), tout ça vaut bien le billet d'entrée (5€ combiné avec le palazzo comunale et la pinacoteca).

Perso: c'est là que je me suis acheté des pâtes pour les ramener en france.