Instants d'années (1)

dimanche 9 mars 2008

Cette vue de ce coin nord-ouest de l'île de Madeire pour bien matérialiser ces différents villages décrits ces 4 dimanches derniers. Parcours routier simple puisqu'il suit le bord de mer... d'océan. A partir de Porto Moniz, la route serpente vers les sommets et de là haut on y reste jusqu'aux faubourgs de Funchal; du moins jusqu'à l'autre rive, coté sud...

Jusqu'ici tout va bien.

Au l'extrème nord-ouest de Madeire se trouve Porto Moniz. Jusqu'en 1533 ce village portait le nom de Ponta do tristão.

Gonzalves Zarco a découvert l'archipel de Madeire (1419). Il a donné des terres à sa petite-fille qui a épousé Francisco Moniz. En son honneur Ponta do Tristão est devenu Porto Moniz.

De nos jours, Porto se trouve à 45mn en voiture de Funchal alors qu'avant la seconde guerre mondiale, il fallait 3h00 pour raccorder ces deux villes. Ce que j'appelerais des routes de merde était le seul moyen de raccorder le village au reste de l'île. Maintenant, avec les nouvelles voies de communications qui gruyèrent (tiens, je viens d'inventer un verbe!) les montagnes, ces routes de merde sont devenues touristiques, celles qui me font dire que j'ai tout mon temps puisque je suis en vacances! Comme quoi...

Porto Moniz est célèbre pour ses piscines naturelles issues de cavitées volcaniques qui se remplissent d'une eau limpide sans cesse renouvelée des marées.

A partir de Porto Moniz la route à flan de colline venant de São Vicente ou celle qui gruyère en ligne droite, monte en serpentant vers les sommets. Ce que montre ma photo du jour...

Porto Moniz en bas et moi en haut.