Instants d'années (1)

vendredi 30 septembre 2011

Je retrouve mon blog après 7 jours d'absence et un grand merci à Rosa pour l'intérim. Quand France télécom fait des siennes...


Au 87, Rua do Carmo se trouve la façade de ce magasin. Même s'il ne fait pas que ça, ce commerce fait aussi de la haute couture pour ces dames. Si vous êtes membre de la jet-society ou que vous ayez gagné à l'euromillion, c'est une idée de shopping sur Lisbonne.
Alors que je ne fais pas partie de cette jet-society et que je n'ais pas (encore) gagné à l'euromillion, je suis rentré dans ce magasin... alors que j'étais seul, sans présence féminine à mes cotés pour m'y pousser à pousser la porte! Un comble, non?
Sur la devanture il est dit que c'est les soldes (saldos) mais c'est pas ça qui m'a poussé à franchir le pas.
En tout cas, belles boiseries.

Un parfum

... il est tout d'un coup bien mystérieux le manu!

jeudi 22 septembre 2011

En fin des processions religieuses on trouve des groupes musicaux et généralement ce sont avec des instruments de musique que l'on entend dans des salles de musique classique (principalement des instruments à vent). Il y a aussi parfois (et souvent en fait) un groupe de tambours et autres grosses caisses qui les suivent pas très loin derrière. Et quand c'est leur tour de jouer, ça fait un raffut du tonnerre de Dieu. Qui connait pas, n'a pas idée de ce que je dis.

Donc, une année (2008) à Viana do Castelo j'ai vu ces jeunes frapadingues se la jouer plus fort que leur voisin.
Le truc qu'ils adorent faire, c'est taper (jouer de leur instrument à percussion) en marchant avec du monde de chaque coté qui les écoute passer. Et puis, aller savoir pourquoi, ils s'arrêtent d'un coup de marcher (tout en continuant à jouer) et se mettent en rond et puis comme s'ils ne faisaient pas déjà assez de bruit, ils en font encore plus et en allant crescendo dans le tapage diurne... pour le bonheur des mélomanes piétons que nous sommes à les écouter!

Ils sont fous ces portugais

Et j'vous raconte pas le bruit que ça fait quand c'est dans une ruelle!!!

samedi 10 septembre 2011

Je vous ais tellement parlé de cette année 1755 et de ce qu'il est advenue au Portugal que vous êtes dorénavant au courant.

Pour qui ne saurait pas, et il y en a toujours quelques uns, le 1er novembre de cette année là, un tremblement de terre, dont l'épicentre se trouve tout au sud en plein océan, au large de l'Algarve, détruit ce qui est le centre-ville actuel de la capitale de l'époque: Lisbonne.
S'échappant des terres en feux, la population prend des bateaux pour se réfugier sur le Tage ou simplement d'aller se réfugier sur ses rives, c'est alors qu'un tsunami arrive quelques minutes plus tard, engloutissant tous les bateaux et tuant cette population. Il y aurait eu entre 50 000 et 100 000 morts.

Ce soir sur ARTE passe un documentaire sur cette terre qui a tremblée à Lisbonne. J'essayerais de voir le doc.

L'assemblage de photos qui suit est un détail d'un panneau de 23 mètres d'azulejos montrant comment était cette Terreiro do Paço, coeur historique de la ville, place juste en bord du Tage et d'où arrivait la roi lorsqu'il débarquait à Lisbonne.

Avant le tremblement

Le Palais Royal, juste au bord du Tage et à l’emplacement actuel de la place Terreiro do Paço, fut donc détruit : à l’intérieur, les 70 000 volumes de la bibliothèque royale furent perdus, tout comme des centaines d’œuvres d’art incluant des peintures de Titien, Rubens et du Corrège. Des archives royales extrêmement précieuses disparurent, et avec elles le compte-rendu détaillé des grandes explorations réalisées par Vasco de Gama et d’autres navigateurs.

jeudi 8 septembre 2011

Quand on voit une photo comme celle-ci on ne peut croire que le commentaire l'accompagnant puisqu'au final, ça peut être partout ailleurs dans le monde. Un partout ailleurs où il y aurait quand même la mer et le soleil, bah oui: faut un minimum.

Dans le cas présent nous sommes de l'autre coté de l'embouchure du Rio Sado, fleuve se déversant au niveau de Sétubal, ville non loin de Lisbonne.
Cette langue de terre qu'est la péninsule de Troia est un paradis pour touristes en mal de mer et de soleil. Un coin où les z'immeubles poussent (TROP) vite. Un coin où, après la saison-estival-coup-de-feux, cela (re)devient un no man's land.

Cette rangée de parasol (et pour une fois le soleil est caché) est vue en direction plein sud et donc l'océan reste sur la droite...

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Alors oui, maintenant il ne vous reste plus qu'à me croire...