Instants d'années (1)

jeudi 21 décembre 2006

La tour de Pise est le campanile du Duomo de Pise. Puisque campana (Italien) c'est cloche (Français), alors le campanile est l'endroit où se trouve les cloches. Ca va? Je ne me montre pas trop scientifique? Rire.

Voici la vue que l'on a depuis le sommet de la Tour de Pise quand on regarde l'intérieur du niveau inférieur de la terrasse. Il est possible de marcher dans le vide quand on est pile dans l'axe de la tour (il y a une vitre !!!!!!!!!!!!!! ). L'axe de la Tour j'ai dit? Ouais, l'image est des plus fausses car si on se met pile dans l'axe depuis le sommet, on se retrouve déporté de pas loin de 5,4 mètres (en 1995) par rapport à ce même axe, au niveau du sol.

Que nous dit cette photo? Que des gens aiment bien être pris en photo depuis cet endroit; que d'autres (moi en l'occurence) aiment prendre ces mêmes gens qui se prennent en photo; qu'il y a une dame qui surveille tout ce petit monde (c'est celle qui est au milieu du cliché et qui a l'air d'écouter son oreillette); que l'on ne voit que 5 des 7 cloches qu'il y a au sommet; que c'est assez casse-gueule pour monter au niveau d'où je suis... Où est Quasimodo? Jamais je n'avais vu une photo comme la mienne de cette tour. Que ce soit sur le net ou dans des bouquins ou que sais-je encore. Dire qu'il m'a fallut aller là bas pour en prendre une. (Rire)

Quitte à me répéter: les touristes montent au sommet par roulement de 25 personnes toutes les 30mn pour la somme modique de 15€. Aller à Pise sans monter sur sa tour c'est un peu comme appeler son chien minou-minou.

mercredi 13 décembre 2006

Des moines Cisterciens édifièrent de 1224 à 1288 l'abbaye de San Galgano, en Italie, sur des fondations de 1201. Il ne reste plus que les imposants murs de l'église ouverte aujourd'hui sur le ciel (toiture perdue au XVII).

Dans cet écrin de verdure du paysage alentour, ces ruines paraissant isolées, sont très majestueuses. Le site abandonné en 1652 durant de longues années, est dorénavant restauré par une congrégation de religieuses qui s'occupent des batiments monastiques attenants à l'église en ruine, ainsi que du cloitre. Du cloitre original ne reste plus qu'un angle.Témoignage d'une grandeure disparue

dimanche 10 décembre 2006

A une trentaine de kilomètres au sud de Sienne se trouve une abbaye du nom de Abbazia di Monte Oliveto Maggiore. Ce fut une des deux bonnes surprises de mon séjour Toscanien de l'année 2006. Je vous dirais plus tard en quoi j'ai un bon souvenir de cette abbaye (toujours tenue par des moines encore de nos jours).

L'abbaye possède un grand cloitre avec une richesse sublime d'un panel de 36 fresques contant la vie de saint Benoit par Luca Signorelli dès 1498 et par Antonio Bazzi dit Il Sodoma de 1505 à 1508. Alors je me suis un peut mêlé les pinceaux car j'ai lut cette bande dessinée dans ce qui était la fin de la vie du saint (en fait c'est ce que l'on voit dans la première image ci-bas: l'entrée par laquelle on arrive, est celle que l'on voit au fond). Quand on rentre dans le cloitre, il faut aller au fond sur votre gauche en direction de l'entrée de l'église, au niveau de son transept droit. Moi, sitot rentré dans le cloitre, j'ai vu la toute première fresque sur ma gauche. Non non, m'ssieurs dames, faites pas comme moi. Vue d'un coté du cloitre Donc ces nombreuses fresques racontent la vie de saint Benoit depuis ses années étudiantines vers sa vie de vieillard. Plus que l'histoire du personnage, ce qui est époustouflant à chaque panel c'est ses détails dans les paysages, les attitudes des personnages, les costumes, bref, tout ce qui est fin XV début XVI. Sous chaque morceau de la vie du saint, un texte commençant par comment Benoit... fait çi ou fait ça. Ca a beau être en Italien, c'est compréhensible pour le chti bonhomme comme moi qui ne le parle pas. Comment Benoit recolle le plat brisé.

Sans vous mentir, j'ai passé 1h30 dans ce cloitre a ne voir que ces superbes tableaux.

PS: les images sont des cartes postales que je me suis acheté comme souvenir de mon passage car j'avais pas la tête à prendre des photos. J'étais si bien; de vraies vacances ...

jeudi 7 décembre 2006

Le campanile de S.Frediano depuis le parc du Palazzo Pfanner

Le campanile de l'église S. Frediano apparait entre la verdure du parc du Palazzo Pfanner (palais dont j'en avais déjà parlé dans un article précédent). Campanile d'une église qui date des 13ème.

dimanche 3 décembre 2006

Il est un passage obligé pour toute personne allant à Florence: le Ponte Vecchio. C'est ce qui m'a le plus fasciné de cette sublime ville. Ce pont avec ses échoppes de bijoutiers de chaque coté et ce couloir de Vasari qui surplombe toute la suite des échoppes d'un coté du pont. Tout simplement magnifique!

Petite histoire: sur les fondations d'un pont romain, c'est le plus ancien de Florence. Remanié aux cours des siècles, l'ouvrage qui nous est possible d'emprunter date de 1345. Le couloir de Vasari qui permet aux Médicis d'aller du Palazzo Vecchio au Palazzo Pitti, sans être mêlé à la foule en passant au dessus de l'Arno, date de 1565 (couloir d'un kilomètre de long à travers la ville). Durant la retraite des Allemands face aux Etazuniens, il fut le seul pont épargné en 1944. Par contre les quartiers alentours furent horriblements, effroyablements, lâchements, ignominieusements, connements... démolis! Des quartiers médiévaux entiers! En 1966, des inondations ont très endommagés le pont et certaines de ses échoppes de bijouteries.

Je ne vais pas tout vous dire aujourd'hui, juste vous laisser voir l'ouvrage à la tombée de la nuit...Un chef d'oeuvre en soi