Instants d'années (1)

mercredi 29 octobre 2008

A Turin, le Mole Antonelliana se voit de loin et où que l'on soit en ville (sauf quand un batiment vous en cache la vue).

Au départ, la communautée Juive de la ville voulait faire une synagogue. La réalisation fut demandée à Alessandro Antonelli et les travaux commencèrent en 1863. Sauf qu'en 1869 les fonds furent insuffisant et le batiment resta inachevé. L'architecte demanda à Victor-Emmanuel II de racheter le projet (en 1873).

Attention les gars, tel Clint je vais balancer la bonne réponse en machouillant mon cigarillo.

Le batiment n'a jamais été une synagogue. Ses 3200m2 sont consacrés à un extraordinaire musée du Cinéma. Sur plusieurs niveaux on revisite les débuts du cinéma alors que l'on était encore loin d'images qui bougent, on rentre dans des décors de cinéma (un laboratoire, un saloon, un appartement, un bar, etc etc). Le dernier étage est un étalage d'affiches de films, qu'ils soient originaux dans leurs langues respectives ou dans sa version Italienne. Des extraits de films sont projetés sur grand écran (genre grosse télé) ou sur des téléviseurs.

Ma photo du jour est un exemple du saloon où est projeté un extrait d'un western spagettie avec mon ami Clint Eastwood, cigarillo au bec... juste avant de donner LA réplique qui tue (sur Cinécritiques).

dimanche 26 octobre 2008

Comme d'un coup d'aile, me voilà sur le Monte dei Cappuccini avec une vue (trois étoiles sur les guides) sur Turin et le Mole Antonelliana (d'où j'étais quelques instants auparavant).

Le coule toujours de source dans Turin et l'on revoit sous un autre angle la Piazza Vittorio Veneto (je ne sais toujours pas qui t'es, toi).

Difficile de voir les Alpes sous cette brume.

Turin est une grande ville et depuis ses hauteurs, impossible d'en voir le bout. Il y en a quand même pour 906 600 habitants à caser dans ces ch'tites maisons.

Une très grande ville au passé glorieux, des trésors méconnus, des musées à visiter. Il est vrai que les touristes pourraient la croire industrielle (merci Fiat), pas interessante pour un sou, pas assez exotique. Détrompe toi touriste, tu ne sais pas ce que tu manques. En plus c'est pas loin de la France (la raison du pourquoi de ma visite dans cette ville en mars dernier).

samedi 25 octobre 2008

Une vue d'une partie de la ville de Turin vers le sud-est.

Je vais rentrer dans le domaine explicatif pour expliquer d'une manière simple et éclairer d'une explication sans bornes et sans limites, dans la mesure de mes possibilitées Portugo-Françaises ce qu'il est explicitement visible sur cette photo... explicite!

( Manu, t'as bu? )

Turin, ville moderne.

Depuis les hauteurs du Mole Antonelliana je peux vous montrer 4 trucs. Au tout premier plan la Piazza Vittorio Veneto (t'es qui, toi?), un vaste rectangle s'ouvrant sur le (le second truc) avec des magasins de part et d'autres sous ses arcades. Juste de l'autre coté du Pô l'église de la Sainte-Mère-de-Dieu s'inspirant du Panthéon de Rome (truc number 3). Enfin (au centre de la photo et en trouco nouméro cinco) sur le Monte dei Cappuccini une autre église sous coupole, l'église Santa Maria del Monte.

(Manu, chuis sûr que t'as bu!)

dimanche 19 octobre 2008

Tu es béni, mon fils.

Sant'Anastasia est la plus grande église gothique de Vérone. Elle fut bâtie en deux temps (1290-1323 ; 1423-1481).

A l'entrée de l'église se trouve deux bénitiers soutenus par deux figures humaines accroupies (XVI), très populaires à Vérone. Les bossus de Sant'Anastasia sont aussi surnommés Gobbi.

Pas d'bol pour moi: j'en ai vu qu'un de ces 2 Gobbis puisque celui de gauche était sous les échafaudages!

dimanche 12 octobre 2008

Dans les grandes villes que je visite j'essaye toujours d'aller au marché le jour où celui se tient. C'est bien joli de faire le touriste à visiter ce qu'il y a à visiter, que ce soit les églises, palais et autres musées. Mais on est entre touristes et moi j'aime bien me mêler aux locaux qui font du coup leurs emplettes. Une autre façon de voir la ville dans son intérieur domestique ... et avec d'autres yeux.

A Turin, c'est samedi matin. Perlinpinpin! Bon j'arrête de faire le zinzin. Quoi?

Donc le samedi matin se tient à Turin un immense marché sur la Piazza della Repubblica. Rien de bien folichon puisque l'on peut acheter tout ce que l'on peut acheter ailleurs. Evidemment qu'il y a des produits locaux à l'achat. En ce qui me concerne, c'est déambuler au milieu des victuailles que sont fleurs et autres fruits et légumes (je sens que ce que je viens de dire, je vais le répéter toute cette semaine durant).

La rose du matin... à Turin.

lundi 6 octobre 2008

Le même Mont Blanc (Monte Bianco pour les amoureux de la langue de Dante) mais vu du coté Italien.

Nous sommes à Entreves et c'est depuis là que, moyennant finances (c'est ce qui fait avancer le monde, le fric), il est possible de s'approcher à quelques 1000 mètres de haut du sommet de cette partie Européenne, du Mont Blanc. Ce que j'ai fait d'ailleurs. Dois-je dire que l'on monte en téléphérique ou vous vous en doutez? J'aime bien gravir, monter, marcher... mais faut pas déconner, des fois j'ai pas tout le temps devant moi.

Le Mont Blanc en lui même est la petite butte enneigée que l'on devine entre les nuages (et non pas le point le plus haut de ma photo puisque c'est juste un effet d'optique de l'endroit d'où je prends la photo). Comment je le sais? Bah parque je suis monté là haut et qu'il y a une table d'orientation qui donne des explications explicatives des trucs de là haut!

Le Monte Bianco coté pile.

mercredi 1 octobre 2008

(Je rédige cet article pendant la pause, à 21h30 le 30/09)

Avez vous vu comme moi La Traviata retransmise en direct depuis une gare Suisse? Au milieu des personnes qui passent devant les interprètes? Moi oui!

Quand je vois ça, je n'ais qu'une envie: être là bas! Bon, retrospectivement je dois dire que devant le téléviseur c'est bien mieux car c'est comme d'être au premier plan, voir l'action de bout en bout.

Mais dans une gare? L'idée au départ peut paraitre saugrenue, limite mais ils sont cons ou quoi? Et pourtant ça marche! Même les passants que l'on voit passer en gros plan devant les interprètes, ceux qui prennent photos ou filment, ça ne nous dérange pas plus. Moi ça ne m'a pas dérangé. Les petits coucous à la caméra pour montrer à sa famille que l'on passe à la télé alors qu'Alfredo déclare son amour à Violetta, c'est vraie que si ça dérange pas, c'est drôle à voir.

... et le monde qu'il y a, je connais pas la gare de Zurich, mais c'est noir de monde. Sont-ils tous venus spécialement pour l'occasion. Moi j'y aurais été. J'ai bien fait près de 1000 km pour aller voir La Traviata à Vérone, en Italie. Alors Zurich...

L'interprétation de l'opéra, je redoutais que ce ne soit que les morceaux les plus connus que l'on aurait choisis mais c'est bel et bien l'oeuvre de Verdi dans sa totalitée que l'on entend... et vois! Déjà que l'opéra dure pas loin de 2h15, il est en plus entrecoupé par des explications d'une présentatrice qui raconte l'histoire.

Pour en revenir à ma photo, c'est les remerciements à la foule des interprètes de ma Traviata quand j'avais été voir ça à Vérone, le 4 aout de l'an passée... Inoubliable. Et oui, j'ai eu l'occasion d'en voir une version...

Ma Traviata à moi fut Véronaise.