Le billet d'hier, c'était romantique, n'est ce pas? Certaines personnes croyaient que c'était vraiment la maison de Juliette. Que le balcon vide n'attendait plus que la miss vienne songer à son Roméo, n'est ce pas?

Ce billet est là pour casser la magie de l'endroit.

Une lumière de romantisme au bout du tunel... Depuis la Via Cappello, le passage couvert permet d'acceder à la cour intérieur donnant sur la façade de la maison de Juliette. C'est un flux incessant de touristes Landa qui entrent ou sortent de part ce passage.

Les amoureux y viennent en pélerinage. Ils laissent des mots doux sur les murs du passage (que l'on voit très bien sur ma première photo). Mots doux chewingumés contre le mur! Tu parles d'une élégance, du romantisme brut de décoffrage!!!

Et une fois dans la place, dur de se la faire petite, sa place! Du coup quand apparait une touriste Landa sur le balcon, j'en devine que certains doivent avoir l'imagination galopante et croire que c'est sa Juliette à lui. Meuh non, je ne parles pas d'moi!!! Il est rigolo le balcon, n'est ce pas? Toujours dans le but de casser la magie: le balcon ne date que des années 30 du siècle passé (1935). Dépassant de dessus la foule on devine à la toute gauche une statue de bronze de Juliette, oeuvre de N. Constantini. Et il faut faire la queue pour poser à ses cotés...

Et ben, il y en a un paquet de Roméos sous le balcon de la Juliette! qui va t-elle choisir? Moi? C'est bien simple, tout ce monde m'a donné envie de ne pas aller voir l'intérieur de la maison. C'était du n'importe quoi! Et pourtant j'ai beau cracher dans la soupe, j'étais aussi ce touriste Landa venant de son pays étranger voir le balcon... et espérer une Juliette dans la foule.

"Manu, emporté par la foule qui nous traîne Nous entraîne Écrasés l'un contre l'autre Nous ne formons qu'un seul corps..."

tralala lalère comme le chanterai Edith Piaf