Instants d'années (1)

dimanche 16 mars 2008

Un fois sur les hauteurs de Porto Moniz, on traverse des petites localitées de quelques maisons. A savoir Achadas da Cruz, Lombada Velha, Pedregal et Salão de Baixa.

On suit une route en pleine campagne où les fleurs poussent à même le bas coté. Un truc à ne pas faire que j'ai fait et que je recommande à tout le monde de faire: rouler lentement avec les vitres ouvertes! Oui je sais, ça doit emmerder allègrement l'autochtone préssé qui arrive derrière vous mais... qu'est ce que c'est bon de rouler au milieu de cette verdure colorée de fleurs...

Et puis on arrive tranquillement à Ponta do Pargo. A quelque chose comme 5km du village, on est au bord d'océan, perché très haut. C'est bien simple: on est à l'extrème ouest de l'île de Madeire. Ponta do Pargo est le pendant de Ponta de São Lourenço (dont j'en ai beaucoup parlé z'içi).

La première photo est vu en direction du nord, de Porto Moniz.

Je tourne ma tête vers ma droite et que vois-je? Des falaises telles murs verticaux!

Cette seconde photo montre les Amériques tout au bout. Avec de bons z'ieux on arrive à pas voir le continent entre l'horizon et les nuages!

90° vers ma gauche, je regarde en face de moi. Un pas de plus en avant et plouf, le Manu!

Enfin la troisième photo montre plein sud. Contrairement à la première, les falaises ne tombent pas vraiment à-pic, tout comme la partie sud de l'île.

Re-belote de 90° vers la gauche et j'ai une vue plein sud! C'est si loin l'Antartique!

dimanche 9 mars 2008

Cette vue de ce coin nord-ouest de l'île de Madeire pour bien matérialiser ces différents villages décrits ces 4 dimanches derniers. Parcours routier simple puisqu'il suit le bord de mer... d'océan. A partir de Porto Moniz, la route serpente vers les sommets et de là haut on y reste jusqu'aux faubourgs de Funchal; du moins jusqu'à l'autre rive, coté sud...

Jusqu'ici tout va bien.

Au l'extrème nord-ouest de Madeire se trouve Porto Moniz. Jusqu'en 1533 ce village portait le nom de Ponta do tristão.

Gonzalves Zarco a découvert l'archipel de Madeire (1419). Il a donné des terres à sa petite-fille qui a épousé Francisco Moniz. En son honneur Ponta do Tristão est devenu Porto Moniz.

De nos jours, Porto se trouve à 45mn en voiture de Funchal alors qu'avant la seconde guerre mondiale, il fallait 3h00 pour raccorder ces deux villes. Ce que j'appelerais des routes de merde était le seul moyen de raccorder le village au reste de l'île. Maintenant, avec les nouvelles voies de communications qui gruyèrent (tiens, je viens d'inventer un verbe!) les montagnes, ces routes de merde sont devenues touristiques, celles qui me font dire que j'ai tout mon temps puisque je suis en vacances! Comme quoi...

Porto Moniz est célèbre pour ses piscines naturelles issues de cavitées volcaniques qui se remplissent d'une eau limpide sans cesse renouvelée des marées.

A partir de Porto Moniz la route à flan de colline venant de São Vicente ou celle qui gruyère en ligne droite, monte en serpentant vers les sommets. Ce que montre ma photo du jour...

Porto Moniz en bas et moi en haut.

dimanche 2 mars 2008

Aller, un autre billet de mon tour de Madeire (qui va faire plaisir à gum quand elle viendra me rendre visite).

Une janela en Portugais c'est une fenêtre en Français. Le nom du village vient de l'un des trois ilôts que l'on trouve à l'embouchure de la Ribeira da Janela, ilôt percé d'une sorte de fenêtre que l'on devine parfaitement bien quand on s'éloigne du village. Sur ma photo on devine justement le trou.

Une fenêtre sur l'océan.