Instants d'années (1)

mercredi 24 octobre 2007

Deux fois dans ma semaine Madeirense je suis aller au Pico Ruivo (1862m) point culminant de l'île.

Une fois depuis Boca de Encumeada se trouvant à 11.4km à l'Ouest et une autre depuis Pico de Arieiro (1818m) second point culminant à l'Est du Pico Ruivo, d'un peu plus près de ses 8km.

Le tout s'est fait à pied, dans le cadre d'une randonnée. Il se trouve que j'ai mal choisi mon jour coté Est (Arieiro-Ruivo) puisqu'à mi-parcours le trajet est interrompu et impossible d'aller de l'avant. Les lundis, mardis et mercredi, c'est en travaux et j'avais choisi un lundi. Tout ça, je ne l'ai su qu'à mi-parcours (ainsi que les dizaines de personnes devant et derrière moi).

Dans un cadre végétal et surtout minéral époustouflant, vous avez des hommes qui sécurisent le parcours et du fait de pouvoir travailler sans se faire embêter de Landa (le touriste Landa comme vous et moi), le plus simple est d'empêcher ce beau monde de passer...

Si le ciel va me tomber sur la tête, c'est sous forme nuageuse (comme nos ancêtres les gaulois le coyaient), ou sous forme caillouteuse?

La photo que je vous mets est sur le parcours vers le Pico Ruivo. Les personnes que l'on devine dans la végétation sont des randonneurs comme moi (et qui sait: comme vous prochainement?). Ca serpente en montant, ça suit des falaises sur des sentiers escaprés, ça descend des marches taillées dans la roche ou de construction humaine, etc...

Un régal et je me suis régalé. Un pas en avant... et un arrêt pour contempler une vue incroyable (quand les nuages le permettaient). Même court, le parcours me reste comme un grand moment sur Madeire.

dimanche 14 octobre 2007

Comprenez bien que ce jour là j'ai merdé!

J'ai laissé ma voiture à Funchal, tout en bas.

Je suis monté en téléphérique de, quasiment bord d'océan, vers Monte pour visiter une église et le Jardin tropical de Monte palace. De là haut, j'ai repris un autre téléphérique pour descendre à mi-chemin de la colline vers le Jardin botanique de Funchal. Une fois fini ce second jardin, j'ai repris ce second téléphérique pour monter reprendre celui me descendrait vers le bord d'océan, le premier!

Merdé car si j'avais laissé ma voiture dans le parking en face du jardin botanique, je n'aurais fait qu'un seul aller-retour en téléphérique vers Monte. Ces 4 voyages à bord de cet engin suspendu dans le vide, ça coute quand même. Dans ma prochaine vie, on ne m'y reprendras plus; je saurais quoi et comment faire... non mais!

La photo (qui en est de deux mises bout à bout d'une façon lamentable par mes soins) que vous avez devant vous est la descente vers le jardin botanique. Funchal est la ville que vous voyez; on peut pas faire plus simple comme explications.

Pffft, même pas peur moi.

Quoi qu'il en est, on a un bel exemple d'un avant et un après dont je parlais il y a peu. Avant les routes étaient sineuses à suivre les dénivellations des collines. Après c'est que de la ligne droite à travers ces mêmes collines. La communautée Européenne est passé par là. Bon, c'est pas plus mal... si on est préssé comme moi au petit matin de mon dernier jour à aller de São Vicente vers Santa Cruz y prendre l'avion pour le continent.