Instants d'années (1)

mardi 27 mars 2007

La Praça do Municipio se trouve dans le vieux Funchal.

Elle est bordée de 3 batiments historiques ou importants. A la droite se trouve la mairie; en face (derrière le lampadaire) l'ancien collège. D'où je me suis mis pour prendre ce cliché, c'est l'ancien évêché qui depuis est le musée d'Art sacré de la ville.

En son centre, une fontaine avec un obélisque surmonté d'une sphère armilaire, emblème du roi Manuel 1er. Au sol un pavage de pierres noires et blanches qui donnent encore plus de noir et blanc aux batiments de la place qui sont déjà soulignés de pierres volcaniques dans leurs arêtes et aux encadrements de fenêtres.

Du noir et blanc comme s'il pleuvait

La dame que l'on voit avec un parapluie sur le coté gauche de la photo a raison d'avoir un parapluie puisqu'il pleuvait ce matin là. Ca s'est vite calmé mais bon, fallait pas avoir des chaussures glissantes car les pavés, ça glisse. Le ciel brumeux en arrière plan en est la preuve de mes dires.

lundi 12 mars 2007

Sur les hauteurs de la ville de Funchal, le jardin tropical de Monte Palace. Jardin ouvert au public (moyennant un ridicule 10€ de droit d'entrée) avec en son milieu un hotel de luxe, un palace.

J'en ai déjà mis quelques une de mes photos de ce jardin sur ce blog et en voici donc 2 autres, toutes deux ayant trait à une sculpture d'une enfant sautant à la corde. En fait il y en a plusieures de statues, agrémentant la petite terrasse devant l'entrée de l'hotel. Déjà que la vue sur la capitale Madeirense en contrebas vaut l'arrêt à cet endroit, mais en se retournant vers la façade de l'hotel, la vue est tout aussi agréable à l'oeil.

Saute ma jolie, saute.

Sur le socle où se tient la statue, il est inscrit le nom du (ou de la) sculpteur mais je ne l'ai pas noté et ne suis pas en mesure de vous éclairer. Ca vous donnera une raison d'y aller à vôtre tour, n'est-il pas? Elle s'amuse tout en sautant, la bougresse.

lundi 5 mars 2007

Petit à petit je me rapprochais de la destination finale qui était le Pico Ruivo. Destination finale, c'est bien symbolique dans la mesure où il y avait encore une trotte à faire.

Paysages à couper le souffle; paysages à marquer un temps d'arrêt pour la contemplation (et pour se reposer deux minutes, mais était-ce bien nécessaire pour moi?); paysage d'un sommet de volcan éteint depuis des centaines de milliers d'années et qui poursuit une érosion pour arriver à ce spectacle; paysage minéral et végétal dans une brume nuageuse qui deviendra un brouillard épais lors du retour vers le parking où est stationné ma voiture.

Bref tout ça pour dire que j'avais en face de moi la photo qui suit...

J'adore

... mais je trouvais que c'était pas suffisant. C'était trop facile et je me disais que je n'aurais comme souvenir de cet instant du parcours que la marche pour y arriver. Téméraire, sans peur du risque, prêt à être au dessus du vide, à mettre ma vie en jeu, je suis sorti des sentiers battus (comme on le dis dans ces cas là) et j'ai grimpé sur le rocher sur la gauche pour la photo suivante.Comme un oiseau sur une branche