Instants d'années (1)

samedi 30 septembre 2006

L'un des trois paysages que j'ai admiré à en passer du temps dans la contemplation Penha de Aguia.

On est dans le nord de l'île entre Faial et Porto da Cruz. C'est une large vallée rentrant profondement dans les terres, avec un plateau qui la domine en son milieu, plateau de 590m de hauteur. Il faut dire que le nord,constitué de falaises, est le plus spectaculaire. Si de toute la côte de la pointe de Saint Laurent vers Porto Moniz, c'est des falaises qui tombent dans l'océan, ici, c'est le seul endroit largement ouvert. Je ne vous dit pas comment le sol est exploité! Photo prise dans une localitée du nom de Portela avec un col du même nom à 662m d'hauteur. Ce qui est frappant dans ce point de vue sur la vallée, c'est que j'y suis passé une première fois (je ne sais plus quel jour) et j'étais seul. Faut dire que je me lève aux aurores! Lors d'un autre passage en plein après-midi (celui de la prise de cette photo), ce fut un tout autre aspect des lieux dans la mesure où des vendeurs ambulants proposant des pièces de l'artisanat local, assaillaient les touristes venuent en masse. Et le café d'à coté ne désemplissait pas!

jeudi 21 septembre 2006

Combien de fois suis-je allé au balcon de ma chambre écouter et voir l'océan? Bien deux fois par jours et même plus quand la nuit, je me levais rien que pour ça.

Le nord de l'île en direction de l'Ouest. L'hotel était à São Vicente. En continuant la route, on rencontre un village du nom de Seixal puis un suivant Porto Moniz qui se trouve tout au bout de ma photo. Après Porto Moniz, l'île redescend vers le sud.

C'est agréable d'entendre l'eau à portée de sa chambre. Sur la fin, à mon avis à cause de la lune, les vagues étaient quand même trop bruyantes. J'en venais à fermer ma fenêtre, un comble!

Pour de plus amples photos de l'hotel, j'ai mis le site officiel dudit hotel.

La mienne:

Le site de l'hôtel : http://www.estalagemdomar.com/

lundi 18 septembre 2006

L'architecture des maisons de Madeire est des plus classiques. On peut même dire que ce n'est pas comme sur le continent, à savoir que les revêtements extérieurs ne sont pas recouverts d'azulejos.

Pourtant, à Santana, de l'autre coté de l'ile par rapport à funchal, se rencontre ce genre de maisonnette pointue en forme de A. On en croise quelques unes entre d'autres plus classiques. Elles sont toutes de taille et de présentation identiques. Elles sont mentionnées pour la première fois au XVIème siècle mais toutes celles visibles dans le village ont moins de 100ans. Comme il fait doux toute l'année, les gens du village cuisinent et mangent à l'extérieur. Ces maisons servent plus pour se protéger de la pluie et dormir. En bas c'est la salle de séjour et la chambre à l'étage.

Dans l'île on en rencontre d'autres mais c'est plus pour faire couleur locale car elles sont soit devant un restaurant, soit dans un parc (comme dans le jardin botanique de Funchal). A Santana il y en d'autres mais le toit en tôle ondulé servant plus d'étable qu'autre chose; sans aucun confort.

La photo que vous voyez fut prise devant la mairie de Santana, couleur locale oblige.

Accesoirement, ce fut aussi la dernière photo que j'ai pris sur Madeire.

mardi 12 septembre 2006

Et ben! J'ai fait exprès de ne rien expliquer dans ma photo précédente, histoire de voir ce que vous alliez dire mais je vois que ça vous a pas trop inspirés. Et pourtant ces deux photos plus 3 autres de maisons de Schtroumpf triangulaires, ce sont les plus belles que j'ai en ma possession dans toute la floppée de celles que j'ai prises à Madeire. J'adore plus le cliché de ce soir que celui d'avant hier.

Sur les hauteurs de Funchal (cela ne peut en être autrement puisque la ville est dans une cuvette) se trouve le jardin tropical de Monte Palace, un palace entouré d'un espace vert d'essences d'arbres et de plantes magnifique. C'est bien simple, après j'ai été voir le jardin botanique qui se trouve non loin à vol de téléphérique, et j'ai plus aimé celui du palace.

Pas mal de sentiers qui se croisent  que l'on peut emprunter en flanant au milieu de plantes, d'animaux et de touristes. Beaucoup de pièces d'architectures, telles des fenêtres Manuélines qui proviennent de batiments de l'ile, des panneaux d'azulejos (des carreaux de faïence colorés) qui racontent la vie de tous les rois Portugais, des cascades et des grottes et puis tout un semblant d'orientalisme avec des monuments chinois (ou japonais, c'est comme on veut).

Si vous regardez bien le cliché d'avant vous verrez 3 femmes (si si, c'était des femmes et je dirais même de nationalitée Espagnole) sous ce qui pourrait être apparenté à un kiosque. J'ai eu beau attendre qu'elles s'en aillent pour prendre cette satanée photo mais l'Espagne est un pays tenace! Alors j'ai courbé le dos pour amener cette branche de fougère à les cacher. Olé pour Manuel!

Cette porte très rouge vif, c'est quand même imposant et ça tranche carrémant avec tout le reste.

dimanche 10 septembre 2006

?

samedi 9 septembre 2006

Le travail du temps sur les versants d'un ancien volcan. L'humiditée qui règne dans ces hauteurs accélère cette dégradation du relief. Cela donne un aspect déchiqueté de la roche des plus grandioses.

J'ai évolué dans ce paysage à travers des chemins où je devais me frayer le sentier de mes bras, gravir des marches dans la roche ou des escaliers construient par l'homme et cela dans un no man's land des plus total. Je ne saurais dire à combien de kilomètres j'étais de mon point de départ et surtout à combien du point d'arrivée mais ce jour là, j'avais fait 22.4km de mes petites guiboles en 7h00 de temps! Ce que j'avais en panoramique autour de moi valait bien les peines que j'endurais.

J'étais partie au matin depuis Encumeada et m'en allais vers le Pico Ruivo. Sur cette photo montage je ne reconnais pas le sommet de Madeire, simplement qu'il n'y est pas encore dans mon champ de vision. Ce fut une de ces journées inoubliables. Surtout que les nuages avaient juste de présence pour me laisser voir le plus important. Au retour, ils m'ont envahient de ne pouvoir plus rien contempler mais leur fraicheur me faisaient du bien et de toute façon, je voulais en découdre au plus vite de cette journée, de ce 15 aout 2006.

lundi 4 septembre 2006

A la fin de la journée je suis arrivé à la Ponta de São Lourenço. J'étais parti au matin depuis São Vicente vers l'ouest, puis descendu vers le sud, longé le sud vers l'est puis remonté en longeant la côte vers le nord et me voici ziçi! Pas loin des 18h, j'avais le soleil en face de moi quand je regardais dans la direction de l'ile qui du coup, me paraissait bien grise.

Au moins on arrive à distinguer la physionomie de l'île dans ce que l'on pourrait qualifier d'une coupe: les falaises qui tombent à-pic dans l'océan du coté nord (à ma droite); les pentes qui coulent doucement coté sud (à ma gauche). Au milieu, les sommets toujours et encore dans les nuages.

Sauf que je suis resté sur ma faim!

C'est ainsi que le lendemain matin, de super bonne heure, j'étais de nouveau à cette pointe vers les 6h00 (seul avec même pas un chat comme compagnon) et j'ai le plus naturellement du monde attendu le lever du soleil (qui du coup était derrière moi, coté Marocain). Les sommets encore sous les nuages; j'avais ramassé un peu de pluie en venant sur ce bout de fin de terre du coté de Funchal (au sud de l'île) et c'est aisni qu'au lever du soleil, j'ai même eu droit à un bout d'arc-en-ciel (Dieu qui me disais bonjour)

De nouveau on voit bien l'île sous son travers.

Une journée qui commençait sous les meilleurs auspices... sauf qu'après, la pluie a fait des siennes!