Instants d'années (1)

vendredi 27 juillet 2007

Dalida est enterrée dans le Cimetierre de Montmartre à Paris. Dalida est une chanteuse qui fut aussi actrice. Le mieux est d'aller sur Wikipédia pour avoir sa biographie puisque je ne la connais pas trop et que si je m'y mets, ce serais du simple recopiage de texte.... Sa tombe est à coté du pont routier mettalique qui enjambe le cimetierre (pour un peu ça en serait choquant)....On ne peut pas dire que sa tombe soit simple....Alors je ne suis pas fan de cette chanteuse et si je vous mets en clip "il venait d'avoir 18 ans" c'est que c'est sa chanson que j'aime bien fredonner quand l'envie m'en prends...Pas sa meilleure et peut-être pas ma préférée (mais en ais-je une d'elle au moins?) mais c'est celle qui me vient au bout des lèvres quand je pense (très rarement) à elle....La tombe de Dalida.

mercredi 25 juillet 2007

A mes yeux, le musée des Beaux-Arts de la ville de Dijon possède un couple de tombeaux royaux qui doivent être les plus beaux qu'il m'ait été de voir. Il n'y a qu'à voir mes photos ci-jointes pour vous faire une idée de ce dont je parle.

Le tombeau de __Philippe le Hardi__ est un pur joyau, une merveille qui mérite la visite de ce musée.

Des Flamands travaillèrent à la réalisation de l'oeuvre. Jean de Marville est le concepteur général, Claus Sluter a dessiné les statuettes et Claus de Werve (son neveu) la réalisation de la statuaire. Ils travaillèrent successivement de 1385 à 1410.

Le tombeau de Philippe le Hardi

Le gisant repose sur une dalle de marbre noir soutenue par des arcatures d'albâtre formant un cloitre sous lesquelles veille une assemblée de pleurant ou de deuillants, composée de 41 statuettes prodigieuses de réalisme: membres du clergé, chartreux, parents et amis et officier du prince, tous en costume de deuil et la tête recouverte du chaperon, composent le cortège funèbre. La merveille de Dijon

lundi 16 juillet 2007

La journée d'hier fut propice à aller se ballader sur les routes de France.

Enfin l'été installé sur notre pays, enfin la pluie qui ne reviendra pas avant l'automne, enfin la canicule où l'on aura l'impression d'être assommé par une chaleur étouffante, enfin les feux de forêts qui vont ravager les régions concernées... heu, finalement, est une bonne chose ce soleil radieux???

Le doute me submerge.

Quoi qu'il en est, je suis partie au volant de ma voiture sur les routes de l'Ain dans la région du Bugey. Je suis monté sur le Grand Colombier, un sommet de cette région culminant à 1531m d'où le vue porte très très très loin. Si loin que par beau temps, on peut voir Chambéry, Annecy et son lac, Aix les bains et le Mont Blanc culminant les Alpes de ses 4808m d'hauteur. Quelle chance que j'ai eu ce dimanche puisqu'il a fait, comme par un plus grand des hasard, très très très beau! Et là haut, face à la chaines des Alpes dans toute sa splendeur, face au mont royal qu'est le Mont Blanc, je me suis trouvé une copine que j'avais perdu de vue depuis ma tendre jeunesse... et tous deux, nous nous sommes étalés sur l'herbe et admiré le paysage.

T'as vu Marguerite comme c'est beau la neige en été? Ca te dirait une glace...aux glaçons!?! Que demander de plus au peuple?

samedi 14 juillet 2007

Brou est maintenant un quartier de la ville de Bourg en Bresse. Autrefois c'était une petite aglomération autour de son prieuré bénédictin. A quoi ressemblait Brou... Et du coup la visite de Bourg en Bresse se justifie à elle seule par la visite du monastère royale de Brou, un chef d'oeuvre de gothique flamboyant avec une touche de Renaissance (le monastère est contemporain de la construction de Chenonceau, l'un des chateaux majeurs des chateaux de la Loire).

Une femme en est l'instigatrice, Marguerite d'Autriche. L'architecture est de style brabançonne et son architecte est le maitre d'oeuvre Bruxellois Loys Van Boghem. L'église est construit de 1513 à 1536.

Le monastère de Brou est en fait un tombeau royal plus qu'une église. Ce qui est le plus spectaculaire de ce chef d'oeuvre, se sont ses 3 tombeaux, points culminant de l'épanouissement de la sculpture flamande en Bourgogne. Il y a le tombeau de Marguerite d'Autriche, celui de son époux Philibert le Beau, duc de Savoie et enfin celui de sa mère à elle.

En 1759, les moines (au nombre de 12!) ont profondément modifiés la toiture de l'édifice. En 1996, la couverture a retrouvé sa splendeur d'antan grâce à l'utilisation de tuiles vernissées et colorées.

Bref, rien que du bonheur pour qui aime la pierre chargée d'histoire... Une splendeur avec d'autres splendeurs en son intérieur...

vendredi 13 juillet 2007

Autun fut en son temps une cité gallo-romaine très importante. Sur la façade de l'hotel de ville, il est écrit "Soeur et émule de Rome". Si cet hotel de ville était un humain, on regarderais d'un peu plus près ses chevilles, histoire de voir si elles ne sont pas enflées!

Mais bon, de nombreux témoignages gallo-romains sont parvenus juqu'à être contemporains de nous tous et, je le souhaite, pour longtemps encore. Ne serait ce le théâtre romain qui pouvait acceuillir 20000 personnes sur ses gradins (le plus grand de Gaule) et à l'heure où vous lisez le mot traviata, il peut encore tenir 12000 personnes sur les vestiges. Je reviendrais sur tous ces monuments en l'heure et date qu'il me plaira.

Il subsiste 2 portes romaines à deux entrées de la ville: la porte d'Arroux et la Porte St-André (les deux photos: coté pile et coté face de cette même porte). L'enceinte gallo-romaine en comportait 4 en tout et 54 tours semi-circulaires. La porte St6-André coté ville (à gauche), coté hors des murs (à droite).

La porte St-André présente 2 grandes arcades pour le passage des voitures et 2 plus petites pour les piétons. Une gallerie à 10 arcades surmonte ces 4 passages. L'un des corps de garde nous est parvenu du fait qu'il ait été transformé en église au moyen-age.

C'est près de cette porte que saint-Symphorien fut martyrisé, alors qu'il était agé de 20ans.

PS: si je parle d'Autun, c'est que les 16500 Autunois ont eu l'arrivé du tour de France en leurs murs hier, jeudi 12 juillet. Demain, les cyclistes prendront leurs départ depuis Semur-en-Auxois en direction de Bourg en bresse. Choix cornélien: demain je m'attaque à Bourg en bresse. Il est dommage qu'en cette après-midi de vendredi je ne sois pas devant mon téléviseur car le tour de France va passer juste devant ma maison maternelle en direction de Cluny. Zut et re-zut! Alors si des personnes me lisent sachez que le village traversé est Buxy. Peut être verrez vous Pilou aboyer au passage de la caravane...

jeudi 12 juillet 2007

Joignez moi à Joigny et allons voir ma maison.Un détail divinement chevalin de bois au trumeau.L'étape d'hier du tour de France (en cours en ce moment à travers le pays) a emmené les cyclistes à s'arrêter dans la ville de Joigny. C'est une ville d'un peu plus de 10000 habitants se trouvant à une petite quatre-vingtaine de kilomètres au sud de Paris, dans ma région, la Bourgogne. D'ailleurs ce 12 juillet, le tour restera encore une fois en Bourgogne en s'arrêtant à Autun (on verra ça demain, si vous le voulez bien).

Joigny est une charmante petite ville avec pas mal de maisons à pan de bois des XV et XVI èmes siècles. Malheureusement la plupart sont toutes des rénovations puisqu'un incendit en 1530 ravagea la ville et qu'en 1940, les bombardements d'une certaine seconde guerre mondiale est venue dynamiter l'ensemble. Les rénovations sont assez réussies et, même si l'ensemble est de notre temps, je ne peux pas croire que tout le soit. Il y a bien quelques sculptures qui sont d'origines, c'est Dieu pas possible que ce soit des reconstitutions...

Il faut flâner autour des églises St-Thibault et St-Jean pour en voir un certain nombre. Il m'est difficile de vous donner un nom de la maison ci-jointe en photo mais ça se laisse agréablement bien voir...

mercredi 11 juillet 2007

C'est un réel plaisir que d'évoluer dans la jardin anglais du chateau de Chantilly. Je l'ai plus préféré que le parc en lui même. Le parc, c'est trop propre, trop carré, tout juste si le brin d'herbe rebel qui dépasse, tu ne vois que lui. Mais bon, il faut dire aussi que les parcs, ça a aussi ce petit coté d'excellence qui sied parfaitement à un chateau, que ce soit celui de Chantilly ou celui de Versailles.

Les jardins Anglais, c'est donner l'impression de ce que la nature est maitresse d'elle même, mais en fait, c'est l'homme qui ordonne tout. Les arbres, les sentiers, les fleurs, les petits monuments symboliques de ci, de là, tout paraitrait trop beau, trop naturel. D'ailleurs ça l'est et ça m'a énormément plut.

Le jardin Anglais de Chantilly a été amménagé en 1820 sur les ruines du jardin de Le Nôtre. L'île d'amour est ce kiosque de ma photo sur ce qui pourrait être une île naturelle reliée par une passerelle, si l'homme n'était pas passé par là pour tout réaliser.Une île romantique

dimanche 8 juillet 2007

Pas plus loin que dimanche dernier, je suis aller viviter la Saline royale d'Arc-et-Senans.

J'ai toujours eu connaissance de ce qui était une ancienne usine où l'on récoltait le sel, fin XVIII. Mais c'était trop loin de chez moi (d'ailleurs ça l'est toujours puisque je n'ai pas bougé et que la Saline de même! Rigolez, j'essaye d'être drôle!). Et voilà qu'en zappant les chaines de télé françaises, je suis tombé sur un doc architectures d'ARTE le dimanche 24 juin dernier. Et moi, il m'en faut pas plus pour que j'aille y voir de mes yeux quelque chose qui me plait. A la fin du doc, je me suis décidé d'y aller la dimanche à venir; c'était le 1er juillet dernier. Et là, je vous en parle. En fait non, je garde ce que je dirais sur cette saline sous le coude pour les prochaines photos que je mettrais z'içi.

Donc ce billet en est la présentation de la Saline au travers d'une carte postale (que certaines reconnaitront) vue du ciel, un plan des batiments et une photo de moi. La Saline d'Arc-et-Senans vue du cielUne maquette de la Saline Quitte à me répéter, je suis arrivé bien une heure avant l'ouverture prévue à 9h00 du mat. Arc-et-Senans se trouve dans le département du Doubs, soit un chti 150km tout rond au nord de mon pat'lin Maconnais. Et je suis partie tôt; et arrivé tôt; et attendu... Il faut dire que dimanche dernier la France allait être sous la pluie et j'ai eu la chance d'avoir ma matinée sous un ciel bleu et une chaleur allant avec. Par la suite, on est passé du coq à l'âne puisqu'il a plut à verses (ça se dit comme ça? à verses?). Ma photo est l'instant où les portes du batiment des gardes (voir le plan des batiments) se sont ouvertes et à travers les grilles, on devine la maison du directeur au fond.L'unique entrée de ce qui aurait dût être une ville.

samedi 7 juillet 2007

A Paris, la place de la Concorde se devait d'avoir une splendide fontaine si on décidait un jour d'en mettre une. De chaque coté de l'obélisque (vieux de 33 siècles) se trouve donc une fontaine, réplique de l'autre. Cette place si célèbre, même tristement célèbre (puisque c'est là que l'on a guillotiné Louis XVI le 21 janvier 1793 et 1343 personnes à partir du 13 mai de cette même année) convie à l'admiration de part son étendue et son élégance.

Belle fontaine, je ne boirais pas de ton eau, même si tu es d'une beautée ravageuse.

Les deux fontaines sont inspirées de celle de la place St Pierre, à Rome. En arrière plan, les deux batiments visibles sont, à droite l'hotel de la marine et à gauche le Crillon, palace de renommée internationale.

PS: une vue nocturne, ça vous dirait?

jeudi 5 juillet 2007

Sur la place royale de la Ville Nantaise de Nantes (ouais, je sais: c'est pas drôle) se trouve une fontaine érigée en 1865. Fontaine symbolisant la ville Bretanisante (qui n'en est pas de cette région). Normal qu'il y ait tant d'eau, Nantes est pas loin de la mer... Bref, il y a peu de temps, j'ai découvert en allant sur le blog de Gum ce qu'il en est advenu de cette fontaine, le temps de la période estivale en cours. La mademoiselle en a fait deux billets. Alors si la curiositée vous pousse à ouvrir la porte de son blog, vous verrez l'extérieur et l'intérieur. L'extérieur et l'intérieur??? Mais je parle de quoi? C'est une fontaine, on ne rentre pas dans l'intérieur d'une fontaine à ce que l'on sache! Allez chez elle et je vous entends depuis chez moi dire euréka!

Et de m'être posé une question: qu'est-il advenu de toutes les statues des femmes qui se trouvent le plus près du sol? En slalomant de photos en photos Gumiennes, on voit que le sol de l'appartement est au niveau des dauphins supportants les chérubins. Et sur ma photo de ce jour, on voit bien que les têtes des ces femmes dépasseraient ce sol. Quitte à détourner une oeuvre d'art dans le but de l'exposer autrement, je ne suis pas d'accord par contre à la démonter en partie. C'est tout un ensemble qu'il faut voir et non pas un faible pourcentage. Une fois la baraque Nippone démontée, l'affaire aura eu l'avantage de restituer les statues rénovées, comme au premier jour, propre sur elles.

lundi 2 juillet 2007

Dis donc les chiens, vous avez pas mieux à faire que de pisser dans l'eau?Fontainebleau, ce n'est pas que le chateau, mais c'est aussi les jardins tout autour. Il y a le parc, le Grand Parterre, le jardin Anglais et le jardin de Diane.

Le jardin de Diane est situé du coté de la ville de Fontainebleau et doit son nom à la statue élevée sous Henri IV. C'est une statue qui date de 1813 et qui a remplacé le bronze d'origine de Barthélemy Prieur de 1684.

Le jardin de Diane est l'endroit où les habitants viennent flâner, se reposer, lire, se bécotter sur les jardins publics (comme aurait dit Brassens).