Instants d'années (1)

dimanche 22 juillet 2012

Superbe muraille de cette petite ville de Lugo. Sa construction a certainement débutée en 260, et c'est terminée, on pense, en 307 après JC.

Jolies formes rondes.

Le mur, avec ses 85 tours massives, s'étend sur une longueur de 2 266 m, est percé de dix portes. On peut le parcourir à pied sur toute sa longueur, son chemin de ronde fait office de promenade. J'ai fais le tour deux fois... et sans m' assoir comme certains boulets...

La muraille a été déclarée monument national en Espagne en 1921. Elle est inscrite depuis le 30 novembre 2000 sur la liste du patrimoine mondial de l'Unesco.

samedi 21 juillet 2012

La colonie d'Augusta Emerita, qui donna naissance à l'actuelle Mérida en Estrémadure, fut fondée par Auguste en 25 av. J.-C. à la fin de la campagne d'Espagne, devenant capitale de la Lusitanie. Les vestiges de la ville antique, complets et bien conservés, comprennent notamment un large pont sur le Guadiana, un amphithéâtre, un théâtre de 6000 places inauguré sous Marcus Vipsanius Agrippa (16 et 15 av JC), un vaste cirque et un remarquable système d'adduction d'eau.

Pour ne serait-ce que vous donner une idée de grandeur de l'amphithéâtre, celui-ci mesure 126 mètres de grand axe, 65 mètres de petit axe et peut accueillir presque 15 000 personnes à travers ses 26 vomitoires, soit proportionnellement plus que le Colisée de Rome!

Eu égard à ce très riche patrimoine, en 1986 fut inauguré à Mérida le Musée national d'art romain, conçu par l'architecte Rafael Moneo.

Place à l'imagination pour tous.

Bientôt pour la téloche.

L'Espagne et Augusta Emerita bénéficièrent de la domination des empereurs espagnols Trajan et Hadrien qui la dotèrent de magnifiques bâtiments publics.

Avec la pacification de la péninsule par les Visigoths qui commença en 457, Mérida devint la capitale de l'une des six provinces, elle connut un développement florissant.

Reprise en 711 par les Maures, Mérida fut reconquise par les chrétiens en 1230.

L'ensemble archéologique de Mérida est inscrit au patrimoine de l'humanitée depuis 1993.

Et voilà, cela en est finit avec l'Espagne, malheureusement. Tant de choses à voir et si peu vues! Cela n'en est que partie remise pour les années futures à venir.

vendredi 20 juillet 2012

Conquise par les Carthaginois au IIIe siècle av. J.-C., puis ville romaine, Salamanque passa ensuite sous la domination des Maures jusqu'au XIe siècle. Son université (fondée par Alphonse IX de León en 1218), l'une des plus anciennes d'Europe, a atteint son apogée durant l'âge d'or de Salamanque. Le centre historique de la ville renferme d'importants monuments romans, gothiques, mauresques, Renaissance et baroques. La Plaza Mayor, avec ses galeries et ses arcades, est particulièrement imposante.

L'université est un bâtiment d'un travail architectural fantastique, sa façade est de style plateresque. Dans son portail apparaît un motif particulier : une tête de mort surmontée « la grenouille cachée » (signe laissé par le dernier restaurateur, en fait il s'agit d'un crapaud), voulant symboliser le péché de luxure puni après la mort.

Et dire qu'en ce moment ils sont en vacances!

La Plaza Mayor est la place centrale et le cœur de la ville. De forme trapézoidale, c'est son monument le plus caractéristique.



La Plaza Mayor a été construite par Philippe V d'Espagne entre 1729 et 1755 pour récompenser la ville de sa fidélité pendant la guerre de Succession d'Espagne. Elle est presque entièrement due aux frères Alberto et Nicolas Churriguera. De style baroque, son pourtour est agrémenté de galeries avec des arcs en plein cintre. Des médaillons à l'effigie de personnages célèbres tels que les Rois catholiques, Christophe Colomb, Miguel de Cervantes, Le Cid, Francisco Franco, sont visibles sur l'ensemble des arcades.




Et quand on est en vacances, on fait la fête, tard le soir!

Elle est le point de convergence des étudiants, notamment pour manifester leur joie après les examens.

La vieille ville de Salamanque est inscrite à l'UNESCO depuis 1988.

jeudi 19 juillet 2012

Le groupe de bâtiments historiques comprenant la Cathédrale/Giralda, l'Alcázar et l'Archivo de Indias, constitue un remarquable témoignage des grandes périodes de l'histoire urbaine de la ville (islamique, chrétienne et l'histoire de Séville avec ses associations avec le Nouveau Monde), tout en étant le symbole d'une cité qui est devenue la capitale du commerce avec les Indes pendant deux siècles - époque durant laquelle Séville fut le pivot de la monarchie Espagnole et joua un rôle majeur dans la colonisation de l'Amérique latine suite à sa découverte par Colomb.

La Giralda constitue une réalisation artistique unique, un chef-d'œuvre de l'architecture almohade. L'immense cathédrale à cinq nefs qui a remplacé la mosquée est le plus grand édifice gothique d'Europe. La Giralda a influencé la construction de nombreuses tours en Espagne et, après la conquête, en Amérique.

Tel un Hibou!!!!

L'Alcázar est un autre monument qui conserve l'intégrité des phases des diverses périodes de sa construction. Les salles, patios et jardins du palais almohade original sont conservés dans leur état d'origine.

Mais oui que c'est beau en plus d'être beau!

Le troisième monument inclus dans la proposition d'inscription, la Lonja, située entre la Cathédrale et l'Alcazar, n'est pas comme ces deux premiers le produit de civilisations rivales et d'époques successives.

Pour contrôler le commerce avec les colonies d'Amérique, Philippe II décida la construction d'une nouvelle "Casa de Contratacion" dont les plans furent exécutés par Juan de Herrera, son architecte favori. Cette bourse devait succéder a un établissement analogue, installé depuis 1503 dans les dépendances de l'Alcazar. Le palais dessiné par Herrera s'éleva, dans le style sévère affectionné par l'architecte de l'Escurial, de 1583 à 1598 mais, même après les derniers travaux de 1649, la "Casa de Contratacion" n'occupa jamais le siège prévu. Après diverses affectations temporaires, la Lonja devint en 1784 l'Archivo general de Indias et abrita à partir de 1790 toutes les collections historiques et diplomatiques relatives aux colonies d'Amérique. »



L'archive des Indes... des indes et indiennes.

Sur la photo ci-dessus, l'archive générale des indes est le bâtiment au centre... Celui sur la droite est la Giralda.

Chacun des trois bâtiments reflète clairement ses histoires architecturales et évoque leur rôle dans "l'Âge d'Or" Espagnol en termes de pouvoir ecclésiastique, de souveraineté royale et de la puissance commerciale que l'Espagne avait acquise à travers ses colonies dans le Nouveau Monde.

La Cathédrale, l'Alcázar et l'Archivo de Indias de Séville sont inscrits à l'UNESCO depuis 1987.

mercredi 18 juillet 2012

Cáceres est l’une des cités d’Espagne où l’on retrouve le mieux le cachet des temps anciens.



Située à l'intérieur d’une enceinte almohade du XIIe siècle, hérissée de tours, la vieille ville regroupe de nombreux monuments (surtout des demeures d’hidalgos) offrant un mélange de styles islamique, roman, gothique et Renaissance.

Ce quartier regroupe, à l'intérieur de ses murailles arabes défendues par des tours, un ensemble de maisons seigneuriales gothiques et Renaissance, unique en Espagne par son homogénéité. Les maisons nobles élevées aux XVe et XVIe siècles, présentent des façades lisses et ocre, sans décoration surabondante, à l'image de leurs propriétaires, ces chevaliers rudes et fiers, les Ulloa, Ovando ou Saavedra, qui gagnaient à lutter contre l'infidèle (Maure ou indien d'Amérique) plus de prestige que de richesse.

A l'entrée de la vieille ville, la tour célèbre que celle-ci.

L'Arco de la Estrella ouvre l'accès à la ville intra-muros. Cette entrée, œuvre de Manuel de Lara Churriguera, fut construite au XVIIIe siècle pour remplacer l'ancienne Puerta Nueva, qui datait du Moyen Âge. Aux cotés de cette porte d'entrée se trouve la Torre de Bujaco, la tour la plus célèbre des trente tours d'origine Mauresques se trouvant dans la ville intra-muros.

La vieille ville de Cáceres est au Patrimoine mondial de l'Humanité de l'UNESCO depuis 1986.