Instants d'années (1)

mercredi 24 novembre 2010

Rose & noir est un film de Gérard Jugnot datant de 2008. En gros:

En 1577, Pic Saint Loup, grand couturier sur le déclin, se voit confier par le roi Henri III, une mission diplomatique : il doit confectionner sa plus belle robe de cérémonie pour le mariage arrangé d'un de ses neveux avec la fille d'un Grand d'Espagne. Dans une Espagne catholique intégriste qui traque protestants, maures, juifs et homosexuels, Saint Loup va se mettre en chemin entouré de ses gens.

Bon, si je parle de ce film qui est diffusé pour le moment sur la chaine Française Canal +, c'est que le Grand d'Espagne en question habite à Séville et plus particulièrement dans la Casa de Pilatos (maison de Pilates). Et je l'ai visité durant mon séjour sévillan.

Ce palais commencé à la fin du XVème siècles mélange les styles mudéjar, renaissance et gothique flamboyant. Il fut terminé au début XVI. Il est dit qu'il serait inspiré de la maison de Ponce Pilate à Jérusalem, où Don Fadrique de Ribera, premier marquis de Tarifa, serait aller et aurait donné du coup l'essentiel de la physionomie au palais Sévillan.

Pour en revenir à mes photos de ce billet, dans le film de Jugnot, arrivé au palais, toute la troupe se jette dans la fontaine qui trône au milieu du patio. Aïe aïe aïe, c'est pas moi qui aurait fait ce sacrilège de me jeter dans l'eau!

Si c'est pas beau, ça!

Ma seconde photo est une montée d'escalier que l'on voit aussi dans le film. Cette montée se trouve à un angle du patio et, comme vous pouvez le voir, sa beautée est cette très riche ornementation d'azulejos.

Un tapis sur murs!

Encore un (bon) film où les acteurs Français disent leurs textes en Français aux acteurs Espagnols qui leur répondent en Espagnol. Et quand tu vois ce film Franco-Espagnol en VF, du coup, c'est ni en VF, ni en VE (version Espagnole). Mais bon, qu'y peut-on?

samedi 13 novembre 2010

Tout simplement vu dans le jardin de Los Reales Alcazares à Séville.

Un canard avec ses pattes! Donc pas de quoi casser ses 3 pattes!

mercredi 10 novembre 2010

Les intérieurs de ces cafés ne changent pas d'un pays à l'autre. Pour caricaturer l'affaire, c'est un peu comme les McDo qui se ressemblent tous et que l'on soit en Chine ou en Argentine (et je ne suis ni aller en Chine ou en Argentine).

Mais bon, ça s'arrête là car parler de similitude entre un endroit où l'on déguste un bon café et un autre où l'on meurt de trop manger gras, c'est nul.

Un intérieur chaleureux.

Donc ici, nous sommes à Séville, non loin de la Giralda. Un café qui était mon premier endroit du matin et le dernier avant d'aller retrouver ma chambre d'hotel. Et même après tant de fois, à la fin j'étais un régulier: plus besoin de dire ce que je voulais... et ça m'arrangeait car mon Espagnol est vraiment à chier (et c'est peu de le dire!).