Instants d'années (1)

lundi 26 mai 2008

El Puerto de Santa Maria se trouve dans la baie de Cadix.

Dans son centre-ville se trouve le chateau de San Marcos. Il date du XIII et, au départ, c'était un chateau-église construit sur l'emplacement de la grande mosquée. Par la suite il fut agrandi et transformé aux XIV et XV siècles.

El Castelo del centro ciudad.

Le chateau de San Marcos est entré dans l'Histoire avec un grand H: son hôte le plus connu est Christophe Colomb. Il y est resté tout le temps nécessaire jusqu´au financement de son voyage aux Indes. C'est d'ailleurs depuis El Puerto de Santa Maria qu'il partit vers les Indes (Amériques!!!) de part deux fois. Juan de la Cosa, propriétaire du navire de Christophe Colomb y est resté lui aussi. Ils ont réalisé la première carte du monde en l´an 1500, incluant de ce fait pour la toute première fois, l´Amérique.

lundi 12 mai 2008

Moi aussi j'veux y retourner-euhhhhh... Alors je me promenais tranquillement dans les rues rectilignes de Cadix à regarder les devantures des différents magasins.

Et il y avait une agence de voyage comme on en rencontre partout dans les plus ou moins grandes villes. Et aller savoir pourquoi mais un truc m'est passé par la tête: quelles sont les destinations de rêves de ces personnes qui vivent déjà dans ce qui est une destination de rêve pour d'autres personnes??? Où vont les gens de Cadix quand Cadix est déjà une ville de rêve? En allant pas chercher bien loin, il y a déjà moi, un Portugais vivant en France qui a un jour décidé d'aller dans un pays dont il ne controle absolument pas du tout la langue... en Andalousie... à Cadix.

=> j'vous le donne en mille: l'Italie! Vous voyez, il y a pas que moi qui suis un mordu de ce pays.

Des 4 petites photos de ce panneau, la troisième, je la connais de l'avoir montée avec ma voiture. Une route non carossable et je m'en suis vu des vertes et des pas mûres pour rouler dessus (pas mal de galets et de gros cailloux).

samedi 10 mai 2008

La Giralda depuis le patio des oranges.

La Giralda est ce à quoi l'on pense quand on parle de Séville. Ok, selon les autres personnes, ce pourrait être la tauromachie, le flamenco ou les castagnettes... Moi, c'est la Giralda de la même manière que Cordoue a sa mosquée-cathédrale ou Grenade l'Alhambra (zut, je viens de déflorer mes destinations Andalouses de aout prochain).

La Giralda est le minaret de l'ancienne Mosquée du temps ou l'Andalousie était aux mains des Maures. Les travaux débutés en 1171 se sont terminés en 1198. Elle mesurait 82 mètres de haut. En 1248 les musulmans sont contraints de rendre Séville aux catholiques. Ces derniers détruisent la mosquée mais gardent le minaret tel quel, à savoir couronné de 4 globes de cuivre superposés et qui devaient réfléchir le soleil pour être vue de partout. En 1355 un tremblement de terre fait s'effondrer 3 des 4 globes.

En 1558 des travaux de couronnement du minaret commencent. En 1568 la Giralda fait 103 mètres de haut et elle est ce que nous voyont de nos jours.

La montée vers les cimes se fait doucement au gré des 35 rampes en pente douce. Il parait que le muezzin était une vieille personne et il lui fallait monter à cheval là haut. Donc pas de marches, ni pour lui et son cheval, ni pour nous, 800 ans plus tard...

C'est mieux en vraie qu'en photo, croyez moi...

La photo de Séville d'en haut est en direction de l'Est, Nord-Est. Juste au premier plan l'Alcazar entouré de ses murailles. La verdure juste derrière l'Alcazar, est ses jardins. Les deux tours qui dépassent appartiennent à la Plaza de España et face à cette place, cet autre amas de verdure est la parque de Maria Luisa. En revenant vers la cathédrale, le batiment carré avec une sorte de cloitre en son milieu, sur la droite de ma photo, est des Archives générales des Indias (1584-1598). Au loin on devine le fleuve traversant Séville le Guadalquivir...

vendredi 2 mai 2008

La Cartuja en couverture du petit bouquin que je me suis acheté à Jerez de la Frontera pour parler de Jerez de la Frontera, justement. Lorsqu'il m'est possible de me le procurer, j'essaye de toujours l'avoir. Même si j'ai déjà en long et en large de tout ce qui s'y dit de part mes différents guides, j'aime bien avoir ce petit plus. Il y a un mois j'étais à Turin et je ne suis pas arrivé à en trouver un alors que j'ai bien cherché! Tant pis.

Cela donne aussi l'occasion de se désaltérer d'une eau très très fraiche, contrastant avec la chaleur ambiante.

Vivement que je retourne en Andalousie... pas vous?Et glou et glou et glou, il est des notres, il a but son verre comme les autres.