Instants d'années (1)

Jerez de la Frontera c'est aussi un zoo. Il se trouve au nord de la ville dans ce qui était auparavant un jardin botanique crée en 1950. Le zoo possède un animal des plus rares: un tigre blanc.

Sauf qu'avoir des animaux c'est bien joli mais comment faire quand dans la journée les températures avoisinent les 40 à 45° sans pénaliser les animaux? Simple: les arbres sont reliés entre eux par des bruimisateurs et ça rafrachi tout le monde, les animaux comme les humains (mais les humains ne sont-ils pas aussi des animaux?).

En fait la réalitée est toute autre: pas mal d'animaux étaient dans leurs coins (ombragés) somnolants de tant de température! Je pense aux grands singes qui m'ont fait pitié. Les bruimisateurs n'étaient pas en fonction tout le temps. Sur ma photo c'est bien joli: c'était à l'entrée du parc animalier. Il y en avait bien dans d'autres endroits en fonctionnement mais ça aurait été bien si c'était dans pleins d'endroits!

En Andalousie, un circuit nous permet de visiter les Villages Blancs que sont (dans le désordre): El Bosque, Grazalema, Villamartin, Bornos, Arcos de la Frontera, etc etc. Bien souvent dans le paysage montagneux des Sierras (portant le nom des villes principales), ces villages sont des taches blanches dans un écrin de verdure ou de minéral. Ubrique fait parti de l'une d'elles. Ubrique est dans la Sierra de Grazamela, à 330mètres d'altitude. Le village s'étire nonchalamment de sa blancheur sur la coline de la Cruz del Tajo. Ses origines remontent à la fin du XV, quand des colons s'établirent sur ces terres. La partie haute du village est la plus interressante avec ses ruelles et escaliers qui ressemblent à une Alfama Lisboète. C'est un plaisir difficilement descriptible de s'aventurer de ci, de là, de monter et descendre autour de cette église (Iglesia San Antonio --1886--) avec comme champs de vision cette pâleur de maisons qui balaye le regard... Très, très beau village.

Sur la rive ouest du fleuve traversant Séville, le Guadalquivir, l'on trouve un quartier du nom de Triana. Traditionellement, c'est le quartier des marins et des potiers mais c'est aussi le berceau des toréros et des chanteurs de flamenco.

En me promenant au détour des rues et, flanant de ci de là, j'ai croisé cette maison joliement fleurie. Déjà que les couleurs réhaussant les entourages des fenêtres et portes donnent un coup des plus esthétiques aux batiments; déjà que les ferroneries travaillées donnent elles aussi, les façades attraillantes au regard, mais si en plus des plantes en cascades cassent cette monotonie, alors tout le manu que je suis se doit de faire un arrêt...clic clac!!

Je reviens sur mon billet d'avant-hier, à savoir celui sur la jetée.

Si vous regardez bien l'attroupement sur la droite de la photo, vous y verrez que ces personnes sont là pour quelque chose. Avec les photos qui suivent, vous avez un aperçut de ce que c'est.

Avant d'arriver au Chateau de San Sébastian, la jetée enjambe un pont. A l'applomb de celui-ci, le fond marin est profond.

C'est un délice pour ces jeunes qui s'en donnent à coeur joie. Mais non, je n'y ai pas participé; juste spectateur le manu. De toute façon il ne sait pas nager!

Cadix vue du ciel apparait comme une presqu'île.

La légende raconte que Cadix est la première ville fondée en Europe vers 1100 av JC par les Phéniciens de Tyr. Elle s'appelait alors Gadir. A l'époque Romaine (vers 206 av JC) elle porte le nom de Gades.

Cadix compte une seule plage sur ces rives de la vieille ville, la playa de Caleta. Depuis cette plage, en direction de l'Ouest se trouve une jetée qui aboutie à un chateau, celui de San Sébastian (XVIII) et qui ne se viste pas. Il est toujours à usage militaire.

Sur ma photo on devine une grosse tache verte presqu'au centre. C'est un Ficus de taille assez impressionante. Dans la vieille ville il y en a encore 4 autres, soit 5 qui ont survécus sur les 11 que les soeurs franciscaines ont rapportées des Amériques...

J'en parlerais plus tard, mais de jeunes sautant dans l'eau assuraient un spectacle...