Instants d'années (1)

Un truc à faire quand on arrive dans une ville inconnue, c'est d'aller voir les cartes postales proposées en vente. Ok, c'est aussi pour acheter à qui on désire en envoyer mais c'est aussi dans le but de voir ce qu'il y a à voir dans la ville.

De jour ou de nuit, sous des éclairages de fin du jour ou montées à l'aide d'un logiciel, on a du coup des vues de ce que la ville propose.

Je vous dis pas combien j'en ai acheté puisque je ne saurais le dire! Mais j'ai fais le bonheur des fabriquants de ces cartes postales, croyez moi!

Bon, je vais finir (pour l'instant) de parler de cette Plaza de España en vous montrant 2 photos de deux des provinces Espagnoles qui se trouvent entre les bancs. Puisque je suis à Séville autant vous montrer l'un des 4 panneaux montrant Séville sur les 58 panneaux. A chaque fois, une carte montre l'emplacement de la ville dans sa région ainsi que les autres villes importantes de cette même région...

Taureaumachie oblige, l'un des 4 panneaux est montré depuis l'intérieur de la Maestranza, les arènes de la ville.

Le second panneau concerne la ville de Ciudad Réal (que je ne connais pas) et faut venir de naitre pour ne pas connaitre nos deux zigs sur les panneaux de azulejos. Si je vous dit que c'est Laurel et Hardy, que me répondez-vous?

Je reviens sur mon billet d'hier avec un couple de photos de cette fameuse Plaza de España. Hier je n'avais que juste le temps de mettre une photo et une petite explication des plus sommaires. Désolé.

Sur le coté du parc de Maria Luisa se trouve donc cette Plaza de España. C'est un ensemble architectural conçu par Anibal Gonzalez. La place se compose d'un demi-cercle de 200 mètres de diamètres et deux hautes tours stylisées aux extrémitées. Il est supposé y avoir un canal central que l'on peut parcourir en barque mais lors de mon passage il n'y avait aucunement d'eau!!! Par contre au milieu de l'esplanade, une belle fontaine circulaire.

L'ensemble de briques est aussi incroyablement décoré de carreaux de faïences, les azulejos. Sur le portour du batiment se trouve 58 bancs qui sont décorés chacuns des 54 provinces Espagnoles identifiées par une petite histoire (les 4 autres font la part belle à Séville). On voyage à travers l'Espagne et on s'enrichie d'une culture ou d'un folklore que l'on ne connait pas depuis la France.

Le batiment, plus les autres alentours, a été conçut pour l'exposition Ibéro-américaine de 1929. Il était prévue qu'après cette exposition, cela devienne la nouvelle universitée. Mais faute de place, l'universitée se trouve dans d'autres locaux de Séville...

Détail de la place d'Espagne, à Séville.

Le Patio de las Doncellas dans l'Alcàzar.

L'Alcàzar de Séville est, avec la Giralda ce qui m'a le plus marqué de cette ville merveilleuse. Depuis mon Macon, quand je vois le nombre de clichés que j'ai des rues, des patios, des monuments, j'ai un petit pincement au coeur.

L'Alcàzar est le parfait exemple de ce que je regrette au Portugal: la présence manifeste des Maures durant 400 ans. Très peu de témoignage de leur présence du fait des démolitions des Chrétiens conquérants des terres nouvelles.

En Espagne, cette richesse passée est tout autre. L'Alcàzar de Séville est nommé aussi Reales Alcazares parce qu'il comprend un ensemble de batiments allant du premier Alcàzar arabe jusqu'aux patios et autres palais qui l'ont agrandis par les Chrétiens Espagnols.

Pour présenter l'ensemble par des chiffres et quelques noms, le premier Alcàzar date du X. Ce qui reste de nos jours de l'Alcàzar almohade ne date que du XII. Le gros de la construction Chrétienne part de 1362, palais voulut par Pierre Ier qui fit appel à des artisans de Grenade. La décoration se rapproche de l'Alhambra, sa contemporaine de construction...