L'invité du lundi est Alyssa. Moi qui suis de Bourgogne, on peut pas dire que j'en vois beaucoup des beaux bateaux comme celui qu'elle nous présente ce jour. Promis, si j'en vois un sur le pas de ma porte, j'arrête de boire!

Manu.


Un navire qui a changé trois fois de nationalité (Britannique, Italien...) pour finir par retrouver le tricolore de ses origines en 1979, trompant la mort, survivant là où des milliers d'autres voiliers, plus grands, plus puissants, plus neufs, ont disparu à jamais... Un navire qui a suivi sa bonne étoile.

Le Bélem

Il survécut entre autre au Brésil, à un violent incendie à bord. Quelques années plus tard, le trois-mâts devait échapper par miracle à l'éruption de la Montagne Pelée qui dévasta le port de St Pierre de la Martinique. Il perdit également son nom s'appelant respectivement Le petit antillais, le Fantôme II pour les britaniques puis Giorgio Cini pendant la période Italienne. Son nom lui fut rendu en 1979.



Une coque en acier, des mâts en bois, d'une longueur de 48m, pour une largeur maximale de 8,80m. Il a aujourd'hui 113 ans



Bref, c'est un navire relativement petit, fin, élégant, rapide mais robuste, qui peut transporter jusqu'à 675 tonnes de chargement et qui aujourd'hui, se visite.

Détaillant de près...

Travail oblige, je n'ai pas pu monter à bord, mais ce n'est que partie remise!