Instants d'années (1)

Trois cours d'eau serpentent des sommets au dessus de Funchal vers l'océan. Il y a São João, Santa Luiza et João Gomes. C'est sans compter avec les 2 ou 3 autres rigoles que l'on ne peut qualifier de cours d'eau qu'il faut rajouter. La circulation se fait en montant vers les hauteurs à la droite de ces balafres d'eau et à gauche si l'on décide de descendre vers le bas de l'île.

Faut croire que c'est pas très joli-joli ces balafres dans ce qui se veut être une belle ville. Une idée lumineuse a été décidée pour cacher cette misère, un moyen qui prendra le temps qu'il faut: cacher tout ça avec des fleurs (il y en a déjà partout sur l'île). Une immense treille tendue de part et d'autre et cela sur la longueur du canal. Prendre des plantes grimpantes et les planter à des endroits judicieux et attendre que ça se passe, que ça enveloppe l'ensemble. C'est-y pas une bonne idée qu'ils ont eus quand même?

Et quand un jour prochain tout cela sera recouvert, que l'on n'aura plus la notion de la profondeur puisque le parterre de fleur sera quasiment au niveau de la route, il y aura pas des petits malins qui croiront possible de marcher dessus sans se douter qu'il y a pas mal de mètres de vide au dessous??? Imaginez le gars ivre-mort qui voudra traverser pour aller de l'autre coté. Il ne sera pas seulement ivre-mort mais mort tout court! Imaginez le gars qui aura oublié de fêter la saint Valentin et qui décidera d'aller cueillir quelques fleurs... il ira rejoindre l'ivrogne dans sa mortitude!

Comme le mois de juillet va me paraitre long. Ce sont les mots qui commençaient le billet de juillet, il y a un mois. Finalement il est passé comme le précédent et voilà, nous y sommes. Nous y sommes à la fin de juillet et au début aout. C'est pas encore les grosses chaleurs en France, d'ailleurs y en aura-t'il? Si canicule il y aurait eu ce serait en juin mais forcémment en juillet. Ca y est: je reparle de la pluie et du beau temps! En gros c'est pour dire que quand je regarde le temps des deux endroits où je mettrais les peids dans quelques jours, c'est du 35 à 40° pour Séville.

Je vais me liquéfier grave!

Ce mois d'aout 2007 me sera plus mémorable que tout autre dans la mesure où j'aurais vu l'opéra "La traviata" et qui plus est en Italie, et qui plus est encore dans les arènes d'un festival lyrique. Aïe aïe aïe!!!

En aout dernier j'étais à Madeire et c'est une photo du nord de l'île qui accompagnera la page du mois d'aout de mon calendrier à seulement 6 exemplaires. Un nord spectaculaire, sauvage et splendide...