Instants d'années (1)

vendredi 13 octobre 2006

On est à la mi-octobre et donc pas loin de rallumer sa cheminée pour, soit chauffer son habitation, soit pour faire joli dans son séjour. Je dis ça pour qui, déjà en ont une, de cheminée, et ensuite se chauffe au bois.

Bref, je tourne autour du pot, juste pour dire que d'ici samedi prochain, je vais faire une semaine thématique sur les cheminées. Je sens surtout que ça va pas faire l'unanimitée et que je vais perdre du monde en route... Rester là: vous aller en voir des spectaculaires comme d'autres toutes modestes, simples.

Vous inquiétez pas, je suis pas un maitre ès-cheminées, mais il y en a qui sont aussi intérressantes à voir qu'une Joconde. Ok, la comparaison est des plus nulles.

Bonne semaine... et, bon feux de cheminée!

Vila Viçosa est une ville bien tranquille de 4300 habitants dans la région de l'Alentejo, non loin de l'Espagne. Les ducs de Bragance, qui ont régnés sur le Portugal durant 270 ans (XV au XVII), y avaient une vaste réserve de chasse (2000 ha). Le duc Jaime Ier de Bragance (1479-1532) trouvant le chateau médiéval trop exigü décide de la construction d'un palais ducal à la mesure de pouvoir y donner des fêtes sompteuses, acceuillir des visiteurs illustres ou des ambassadeurs étrangers. La construction durera de 1505 à 1563. Le palais deviendra par la suite une demeure de la monarchie Portugaise et depuis, est un musée (2,50€).

La maison de Bragance, dont la devise était Depois vòs, nòs (Après vous, nous), avait choisi les noeuds comme symbole en raison du double sens du mot nòs (nous et noeuds). Après la visite du palais, on ressort par la porte des noeuds. C'est un portail en marbre et en schiste qui est un vestige du rempart de XVI. Alors moi, neuneu que je suis, moi qui voulait voir cette porte en allant à Vila Viçosa, je l'ai franchie sans m'en rendre compte. M'en retournant vers la place du palais, j'ai bien senti que quelque chose clochait, que j'avais pas tout vu. Plus qu'à retourner sur mes pas et, alléluia (et moi de découvrir qu'il faut que j'enlève mes oeillères de temps à autres). La porte des noeuds