Film Français

Date: 1927

Genre: drame

Durée: 1h43
 
Scénario : Clément Vautel
Images : Jimmy Berliet, Maurice Guillemin et Georges Asselin
Production : Alexandre Nalpas
Interprétation : Josephine Baker, André Luguet , Hélène Hallier , Pepa Bonafé

 

L'histoire:

Gabrielle, petite main chez le célèbre couturier Paquin devient étoile de music-hall grâce à la protection du comédien Georges Barsac. Sous le nom de Gaby Dérys, elle connaît le succès et épouse Barsac.

 

Mon avis

Gabrielle Derisau travail chez un grand couturier Parisien pour un salaire de misère. Malgré cela, elle vivote jusqu'à ce qu'elle se retrouve à la rue. Un concours où elle pourrait gagner 10 000fr ne lui ait pas permis car elle fait trop misérable. Ce concours était pour trouver la femme qui aurait les pieds les plus petits de Paris et elle croit être cette femme. A la clef, en plus de cette somme providentielle, un rôle dans une pièce musicale dans une des boites les plus courues de la capitale Le moulin rouge. C'est une autre personne qui gagne le concours.

Et puis voilà que la malchance tombe sur la gagnante puisque lors de la représentation d'une revue musicale se passant à l'époque de Louis XIV avec l'histoire de Cendrillon, le pied ne rentre plus dans la chaussure puisqu'il a enflé! Notre Gabrielle qui était spectatrice dans la salle réponds à l'appel du chorégraphe de savoir si dans la salle, il n'y aurait pas une personne qui aurait de petits pieds. Bingo pour notre Gabrielle.

Elle devient la tête d'affiche de la revue, puis de la boite de nuit elle même. Elle changera sont nom en Gaby Dérys et se produira avec les vedettes de l'époque.

 

Un film en noir et blanc dont toutes les scènes de revues ( et il y en a ) sont en version colorisées. L'action se passe au Moulin Rouge et Aux folies bergères. C'est surtout l'occasion de voir le Paris de la belle époque, un Paris où les trottoires sont bondés de monde, surtout dans le quartier de Montparnasse. L'occasion de voir Joséphine Baker dans son propre rôle, telle qu'on la connait. C'est bien simple, on pourrait croire que ce film est une pub pour montrer la vie parisienne puisque l'on y voit pas mal d'extraits des revues de cette époque, les années folles,  juste avant la grande dépression de 1929.

De nos jours, les petites femmes de Paris qui font leurs performances dans ces hauts lieux touristique et archi-connus de Paris, hauts lieux qui en font la renommée de Paris, ont des costumes des plus simples qui se résument à être topless tout en ayant des plumes de tous cotés. Ok, je schématise. Fin années 20, faut croire qu'il n'en était rien et si l'on voit un sein, c'est le bout du monde! Les revues étaient plutot des scènes dansées avec une multitude des personnes sur la scène qui étaient souvent un escalier de plusieures marches, avec des costumes constituées de traines, de plumes, de jupes bouffantes, etc... Les danseurs marchaient plus qu'ils ne dansaient, comme dans une procession. Bien entendu cela dansait comme le fait le personnage de Baker, mais dans des tenues des plus affriolantes mais surtout exotiques.

 

C'est un film muet (sortie la même année que Le chanteur de Jazz premier film parlant ) avec un accompagnement musical très funkie et jazzie. En plus j'ai trouvé qu'elle colle bien au film. Pas mal.

 

Ce film a été considéré comme perdu puisque pratiquement rien ne subsistait en état d'être vue, soit dans son  entier, soit du fait du support en nitrate. Les parties visionables du film sont gardées dans un espoir prochain de retrouver ce qui est manquant. En 1995, une version Danoise est retrouvée, version en partie colorisée mais pas dans son entier, non plus. Le mélange des différentes versions nous donne la possibilitée de voir cette oeuvre d'un Paris de la belle époque...

 

A retenir

Paris de nuit avec ses seuls néons de lumières des grands cabarets.

Ma note

2 étoiles