Film Etazunien

Titre VO: The day after tomorrow

Genre :catastrophique

Date de sortie: 26 mai 2004

Durée: 2h00

Scénario: Roland Ammerich, Jeffrey Nachmanoff

Musique: Harald Kloser

Image: Anna Foerster, Ueli steiger

Avec: Dennis Quaid ( le professeur Jack Hall ), Jake Gyllenhaal ( Sam Hall ), Ian Holm ( Terry Rapson )

 

L'histoire comme on ne voudrait pas quelle arrive:

Sommes-nous à l'aube d'un nouvel Age de Glace ? C'est la question qui hante le climatologue Jack Hall. Les recherches de Hall indiquent en effet que le réchauffement de la planète pourrait bientôt entraîner des bouleversements climatiques abrupts et catastrophiques. Hall alerte les pouvoirs, cherche à leur faire...

 



Mon avis:

Depuis que Indépendance day est synonyme de fouttage de geule, moi, les films de Emmerich, j'y vais à petits pas quand c'est pour en voir un. J'avais été voir indépendance day en salle car la bande annonce était des plus accrocheuses et même si la critique était juste bonne, j'ai mordu à l'hameçon et y suis allé.

Depuis, les autres grosses machines de l'Allemand, c'est sans moi en salle; juste attendre que ça passe à la télé, même si ses films valent mille fois mieux sur grand écran. Ce que devais valoir ce jour d'après aussi.

C'est ainsi qu'après visionage de ce film, je suis contend de ne pas y être allé lors de sa sortie. C'est un film Roland Emmerich avec tout ce qui constitue ses films: de l'épate à l'oeil en veux tu en voilà et tout ça pétrie dans de bons sentiments. La fin du film avec ce président des Etzaunis qui se la joue moraliseur et donnant des ordres aux pays riches pour consommer moins et être plus tolérant avec les pays pauvres qui finalement les ont aidés à fuir leur pays, c'est le personnage de Bill Pullman (aussi un président) qui décrète que le 4 juillet sera une fête nationale mondiale dans Indépendance day! Faut pas déconner, quand même!

Roland aime bien voir ses personnages en haut des gratte-ciels; Roland aime bien qu'un scientifique ait toujours raison alors que les grosses huiles du pays soient surpris par la tournure des évènements; Roland aime bien que des personnages se retrouvent coincés et que d'autres aillent les chercher... Bref, avec Roland aux commandes d'un film, c'est sans surprise pour nous, pauvres gents.

Roland aime bien les effets spéciaux et il l'a magnifiquement compris. Ici, c'est bien évidemment la pièce maitresse de son film et c'est pas mal de fois époustouflant... et effrayant! Avec le raz de marré survenu fin décembre 2004 en Asie du sud-ouest, difficile d'apprécier celui qui envahi New-York dans ses rues, balayant tout sur son passage. Mais voilà, avec Roland aux commandes, je devrais plutot dire, à l'ordi, ce raz de marrée est pas très réglo: lorsqu'il rentre dans New-York par le coté (venant du coté de la statue de la libertée), on voit bien que les vagues sont si hautes qu'elles arrivent quasiment au niveau du milieu des gratte-ciels. Et des personnes arrivent à se réfugier dans la bibliothèque municipale sans que la vague submerge le batiment, qui vole pas très haut. Je connais pas la ville, mais j'ai des yeux pour voir sur mon écran.

Laissez moi prendre mon atlas...

Ok, ça se confirme: Dennis Quaid joue le professeur Jack Hall et avec deux collègues, il s'en va chercher son fils qui est resté coincé dans New-York, dans la bibliothèque municipale alors que le froid gèle tout. A un moment ils sont au nord de Philadelphie qui se trouve au sud de New-York (si si, aller voir vos atlas). Et voilà que quand les deux personnes ( une est morte en cours de route, se sacrifiant pour sauver les deux autres) arrivent dans Manathan, ils arrivent en passant devant la statue de la libertée complètement gelée, elle aussi (comme tout le reste d'ailleurs). Ca veut dire que le temps qui leur ait compté, ils trouvent le moyen de faire un crochet par la droite? Roland est vraiment un faiseur d'images fortes même si l'incohérence n'est pas un mot de son vocabulaire. Fric, ça doit être le premier de sa liste, par contre!

Incohérent aussi qu'en quelques semaines le climat glaciaire envahisse la terre. Je suis pas météorologue mais ces choses-là doivent se fairent sur des milliers d'années et non pas en si peu de temps. Comme par hasard le film commence avec une mise en garde d'un scientifique ( Dennis Quaid )mais il dit que les étrangetées qu'il a remarqué dans son travail sur le réchauffement de la planète que l'on crée maintenant risque d'affecter nos enfants ou petits enfants.

 Au moins ce film nous montre les Etazunis sous un mauvais jour, celui des plus gros pollueurs qui se fouttent du reste du monde et des accords internationaux comme celui de Kyoto, un pays qui part de toutes parts et qui doit se résoudre à demander de l'aide à son voisin pauvre Mexicain... mais en ayant au préalable effacer la dette extérieure que lui doit ce pays salvateur. devons nous voir aussi comme un clin d'oeil les panneaux HOLLYWOOD à Los Angeles qui se prennet une tornade de face? Roland serait-il rancunier?

Il y a une petite scène avec des loups affamés assez Hitchcockienne qui est réussie, même si les loups sont trop ordinateur.

Disons qu'en cloncusion, c'est un bon film catastrophe.

 

A retenir un truc ou deux

Bien entendu les vues de dessus de New-York lors du raz de marrée qui rentre contre les premiers batiments et le gel qui recouvre l'ile de Manhatan depuis le dessus.

Ma note

2 étoiles